Montre-bracelet à remontage automatique. On connaît des montres-bracelets à remon tage automatique qui utilisent pour le ban dage du ressort-moteur la traction opérée sur le lien de bracelet par la contraction et le relâchement des muscles du poignet du por teur. Ce genre de montres comporte ou bien un organe intercalé entre le lien et le mouve ment ou bien un organe faisant épaisseur en tre la montre et le poignet et travaillant sous l'influence du changement de volume de ce dernier.
La présente invention se rapporte à. une montre-bracelet à remontage automatique qui n'utilise elle, pas la traction dont il a été question plus haut, mais bien les changements locaux de la forme des muscles du poignet. Il a en effet été trouvé que le travail normal du poignet se traduisait dans certains mouve ments naturels par une distorsion ou un gauchissement de la. surface supérieure du bras relativement aux côtés dudit membre. Si donc, on fixe la montre sur le poignet de manière qu'elle suive les distorsions précitées en effectuant, relativement au point où elle est fixée, une oscillation, il y a possibilité d'utiliser ce mouvement relatif pour le remon tage de la montre.
La montre-bracelet à remontage automa tique selon la présente invention utilise ces distorsions et est caractérisée en ce que la montre proprement dite, est montée mobile sur un axe perpendiculaire à l'axe longitudi nal d'un maillon que comporte le lien, de fa çon que les déformations de la surface du poignet provoquent des mouvements oscillants de la montre sur ledit axe, la montre compor tant des organes utilisant ces mouvements re latifs de la montre et du maillon pour le re montage du barillet-moteur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution -de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue de côté de la. pre mière; La fig. 2 en est une vue en plan; La fig. 3 se rapporte à la deuxième forme d'exécution et en montre une coupe partielle, tandis que La fig. 4 en est une vue par-dessus. Dans toutes les figures de dessin, il n'est montré que ce qui est strictement nécessaire à la compréhension de l'invention.
Dans la montre-bracelet selon les fig. 1 et 2, le lien a comporte un maillon métallique b qui a ici la forme d'un cadre à l'intérieur duquel la montre c est mobile sur un axe d qui relie les deux côtés longitudinaux du maillon desquels il est solidaire. Cet axe di vise ici la montre en deux moitiés symétri ques, mais il est clair qu'il pourrait être re porté aussi bien d'un côté que de l'autre du centre du mouvement sans que pour cela le fonctionnement du tout change. L'axe CI porte un bras e en relation par une biellette avec un levier f portant un cliquet g qui tra vaille sur le rochet de remontoir h. Un cliquet de retenue est prévu en i.
Les distorsions du poignet du porteur et les mouvements locaux des muscles occasion nent une oscillation de la montre autour de l'axe d, donc un mouvement relatif de la montre relativement au maillon b, soit au bras e. Ces oscillations autour de l'axe d sont reportées par le levier sur le rochet de remon tage pour bander le ressort-moteur.
Dans la forme d'exécution représentée aux fig. 3 et 4, la montre c est aussi fixée à l'inté rieur d'un cadre b1 formant maillon et peut osciller autour d'un axe d1 placé vers l'un des côtés étroits de la montre. Le côté opposé de cette dernière comporte un poussoir k qui est sous l'influence d'un ressort l et est relié à un levier mn portant un cliquet de remontage n en prise avec un rochet de remontage h. Un cliquet de retenue est prévu en i. Le cadre b1 possède, vis-à-vis du poussoir le. un plan incliné o dimensionné de façon que lorsque la montre oscille autour de l'axe d1 par suite des distorsions locales des muscles du poignet le poussoir voyage le long du plan incliné o et est de ce fait rentré et ressorti de la mon tre.
Ces mouvements du poussoir se trans mettent au levier ma par l'intermédiaire du cliquet d'entraînement n au rochet de remon tage h.
Dans les deux formes d'exécution décrites, le maillon est rectangulaire. Il pourrait ce pendant affecter n'importe quelle autre forme ou même n'avoir aussi que trois côtés.
Self-winding wristwatch. Self-winding wristwatches are known which use the traction effected on the bracelet link for the binding of the mainspring by the contraction and relaxation of the muscles of the wearer's wrist. This type of watch comprises either a member interposed between the link and the movement or else a member forming a thickness between the watch and the wrist and working under the influence of the change in volume of the latter.
The present invention relates to. a self-winding wristwatch that does not use the traction discussed above, but the local changes in the shape of the muscles of the wrist. It has in fact been found that the normal work of the wrist results in certain natural movements by a distortion or a warping of the. upper surface of the arm relative to the sides of said limb. If therefore, the watch is fixed on the wrist so that it follows the aforementioned distortions by performing an oscillation relative to the point where it is fixed, there is the possibility of using this relative movement for the winding of the watch. .
The self-winding wristwatch according to the present invention uses these distortions and is characterized in that the watch proper is mounted to move on an axis perpendicular to the longitudinal axis of a link that the link comprises, so As the deformations of the surface of the wrist cause oscillating movements of the watch on said axis, the watch comprising both organs using these relative movements of the watch and of the link for the re-assembly of the motor barrel.
The appended drawing represents, by way of example, two embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is a side view of the. first; Fig. 2 is a plan view; Fig. 3 relates to the second embodiment and shows a partial section thereof, while FIG. 4 is a view from above. In all the drawing figures, only what is strictly necessary for the understanding of the invention is shown.
In the wristwatch according to fig. 1 and 2, the link a comprises a metal link b which here has the shape of a frame within which the watch c is movable on an axis d which connects the two longitudinal sides of the link to which it is integral. This axis di is aimed here at the watch in two symmetrical halves, but it is clear that it could be worn as well on one side as on the other of the center of the movement without the operation of the whole changing for this. The axis CI carries an arm e connected by a link with a lever f carrying a pawl g which works on the winding ratchet h. A retaining pawl is provided at i.
The distortions of the wearer's wrist and the local movements of the muscles cause an oscillation of the watch around the axis d, and therefore a relative movement of the watch relative to link b, ie to arm e. These oscillations around the axis d are transferred by the lever to the winding ratchet in order to tighten the mainspring.
In the embodiment shown in FIGS. 3 and 4, the watch c is also fixed inside a frame b1 forming a link and can oscillate around an axis d1 placed towards one of the narrow sides of the watch. The opposite side of the latter comprises a pusher k which is under the influence of a spring l and is connected to a lever mn carrying a winding pawl n engaged with a winding ratchet h. A retaining pawl is provided at i. The frame b1 has, vis-à-vis the pusher the. an inclined plane o dimensioned so that when the watch oscillates around the axis d1 as a result of local distortions of the muscles of the wrist, the pusher travels along the inclined plane o and is therefore retracted and exited from the watch.
These movements of the pusher are transmitted to the lever ma via the drive pawl n to the winding ratchet h.
In the two embodiments described, the link is rectangular. It could however affect any other shape or even have only three sides.