CH157993A - Mécanisme régularisateur de force motrice pour mouvements d'horlogerie, compteurs, etc. - Google Patents

Description

      Mécanisme    r     égularisateur    de force motrice pour mouvements d'horlogerie,  compteurs,     ete.       Les appareils à mesurer ou à enregistrer  le temps et, plus particulièrement, ceux mu  nis d'échappements, sont généralement action  nés par des ressorts dont la force varie d'un  maximum â un minimum selon leur état       d'armage.    Cette variation de force produit  des variations de marche et de réglage.  



  De tout temps on a cherché à parer à  ce défaut par toutes sortes de mécanismes  plus ou moins compliqués destinés à rendre  la force motrice     aussi    constante que possible.  



  La présente invention a pour objet un  mécanisme     régularisateur    de force motrice  applicable à l'un quelconque des mobiles du  rouage d'un mouvement d'horlogerie, comp  teur, etc. Ce mécanisme a l'avantage d'une  grande sûreté de fonctionnement tout en  étant simple et facile à fabriquer.

   Il se ca  ractérise par un levier d'accouplement pivoté  sur une pièce reliée au mobile moteur et  s'appuyant, d'une part, contre un butoir du  mobile à entraîner et, d'autre part, par un  bec sur l'une d'un jeu de butées d'arrêt fixes,    ledit levier étant sollicité par un ressort et  disposé de telle manière par rapport auxdites  butées d'arrêt que, le ressort faisant agir le  levier sur ledit butoir pour faire avancer le  mobile à entraîner, ce levier se déplace peu  à peu par rapport à la butée d'arrêt sur la  quelle il s'appuie pour en échapper finale  ment et reprendre sa position d'arrêt par  rapport à la butée d'arrêt suivante, en réar  mant le ressort pour la commande du mobile  à entraîner.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution du méca  nisme objet de l'invention.  



  La     fig.    1 en est une coupe et       La,        fig.    2 une vue de dessus, partiellement  coupée.  



  Le pignon 1 reçoit le mouvement moteur  de la roue précédente d'un rouage de mou  vement d'horlogerie, par exemple dans le  sens de la flèche a. La roue 2 du rouage,  qui transmet le mouvement du mobile suivant      et qui est habituellement solidaire du pignon  1, est dans le mécanisme représenté solidaire  d'un canon 3 tournant librement sur l'arbre     1      du pignon 1. Ce canon 3 porte une     goupille-          butoir    4, destinée à recevoir la pression  motrice d'un levier d'accouplement 5. Ce  levier d'accouplement 5 peut osciller autour  de son axe de pivotement 6, pivoté dans un  palier double en forme de fourche faisant  partie d'un support     .8,    fixé lui-même sur le  pignon 1.

   Un ressort 9 en forme de lame  courbée s'appuie, par une de ses extrémités,  sur le levier 5 et, par l'autre, sur le support  8 au point 10. Le levier 5 coopère, d'autre  part, avec un anneau d'arrêt fixe 11 muni  de plots d'arrêt rapportés 12, 12' 12".  



  Le fonctionnement de ce mécanisme est  le suivant:  Supposons que le mécanisme se trouve  dans la position représentée par la     fig.    2.  Le bec 13 du levier 5 se trouve alors arrêté  contre le plot 12, immobilisant ainsi le pi  gnon 1. Sous l'action du ressort 9, le levier  5, pivoté en 6, appuie sur la goupille 4 et  engendre ou entretient le mouvement de ro  tation de la roue 2. La goupille 4 arrive  ainsi progressivement dans la position 4' et  le levier 5, en pivotant, dans la position 5'.  Ce dernier se dégage alors du plot d'arrêt 12.  Le pignon 1 se trouve ainsi finalement libéré  et, par suite de la force motrice en excé  dent, mettra le levier 5 en mouvement de  rotation accéléré, plus rapide que le mouve  ment de rotation de la roue 2.

   Cette diffé  rence de vitesse aura pour     effet    de ramener  le levier 5 dans sa position primitive d'arrêt  par rapport à la pièce 8 de sorte que le bec  13, en parcourant la trajectoire 14, viendra  s'arrêter par un choc contre le plot d'arrêt  12'. Tous les organes auront repris une po  sition relative semblable à celle qu'ils occu  paient précédemment, mais décalée d'un an  gle de 60   si le nombre de plots d'arrêt est  de six. Ce saut en avant aura également  bandé à nouveau le ressort 9. Ainsi chaque  saut du levier 5, d'un plot à l'autre, arme  le ressort 9 d'une même quantité, alors qu'il  se désarme pendant le temps d'arrêt entre    deux sauts successifs.

   Le mouvement moteur  transmis à la roue 2 par la goupille 4, le  levier 5 et le ressort 9 aura ainsi constam  ment la même valeur, celle correspondant à  la force qu'on aura donné au ressort 9, ce  dernier ne se détendant que très peu entre  deux intervalles de     réarmage.    L'excédent de  force motrice se détruit par des chocs suc  cessifs contre les plots d'arrêt 12, 12', 12".  La forme spéciale du levier 5 le rend élas  tique dans le but d'amortir ces chocs succes  sifs le plus possible, le     bPc    13 se trouvant  sur une partie de levier faisant légèrement  ressort par rapport au corps du levier.

Claims (1)

1. REVENDICATION Mécanisme régularisateur de force motrice pour mouvements d'horlogerie, compteurs, etc., caractérisé par un levier d'accouplement pi voté sur une pièce reliée au mobile moteur et s'appuyant, d'une part, contre un butoir du mobile à entraîner et, d'autre part, par un bec sur l'une d'un jeu de butées d'arrêt fixes, ledit levier étant sollicité par un res sort et disposé de telle manière par rapport auxdites butées d'arrêt que, le ressort faisant agir le levier sur ledit butoir pour faire avancer le mobile à entraîner, ce levier se déplace peu à peu par rapport à la butée d'arrêt sur laquelle il s'appuie pour en échap per finalement et reprendre sa position d'ar rêt par rapport à la butée d'arrêt suivante en réarmant le ressort pour la commande du mobile à entraîner.

   SOUS-REVENDICATIONS: 1 Mécanisme suivant la revendication, carac térisé en ce que les butées d'arrêt consis tent en des pièces rapportées sur un an neau d'arrêt. 2 Mécanisme suivant la revendication, carac térisé en ce que le bec du levier d'accou plement se trouve sur une partie faisant légèrement ressort par rapport au corps du levier.