CH353679A - Echappement dit à force constante - Google Patents

Echappement dit à force constante

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Theurillat Xavier
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Theurillat Xavier
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    • G04BMECHANICALLY-DRIVEN CLOCKS OR WATCHES; MECHANICAL PARTS OF CLOCKS OR WATCHES IN GENERAL; TIME PIECES USING THE POSITION OF THE SUN, MOON OR STARS
    • G04B15/00Escapements
    • G04B15/10Escapements with constant impulses for the regulating mechanism

Description


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    Echappement      dit   à force constante Dans les échappements de ce genre, la    force   constante est généralement obtenue au moyen d'un ressort intermédiaire, de courte    distance   d'action, qui est réarmé périodiquement par un mécanisme approprié. Or dans presque tous les dispositifs connus, la fonction de déclenchement du    réarmage   de ce ressort auxiliaire s'opère simultanément aux fonctions d'échappement. Ce déclenchement de la force variable de réarmement nécessite toujours. une force plus ou moins grande, variable elle aussi.

   Si    minime      soit-      elle,   cette force variable s'ajoute à la force    destinée   à l'entretien des oscillations du balancier,    ce   qui, d'après la théorie    généralement   admise, n'est pas sans    influencer   la régularité    de   l'amplitude des    oscillations   du balancier comme celle de leur isochronisme. Pour parer à    cet   inconvénient, dans l'échappement qui sera décrit, les deux fonctions précitées sont séparées dans le temps.

   C'est d'abord la roue d'échappement, sous l'influence du    ressort   intermédiaire à force constante, qui participe aux fonctions complètes de l'échappement habituel ; dès la fin de    celles-ci,      c'est-à-dire   pendant l'oscillation supplémentaire du balancier, un saut supplémentaire de cette même roue d'échappement actionne une simple bascule, qui, à son tour déclenche le    réarmage   habituel du ressort    auxiliaire.   



  Ce dispositif, dans ses diverses formes d'exécution, peut comprendre d'autres genres d'échappements.. 



  Une première forme d'exécution de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple, par les    fig.   1 et 2. 



  L'échappement utilisé est du genre à ancre, à repos équidistants. Le    plantage   des mobiles habituels, le nombre de dents (15) de la roue, l'angle de levée de l'ancre (100 30') sont courants. 



  L'angle d'impulsion de la roue est ramené à 80 pour laisser 40 à l'angle utilisable pour la fonction    dite   du déclenchement du réarmement ; cette disposition a l'avantage de permettre de renforcer les dents de la roue habituelle qui sont pointues et délicates. 



  Dans la    fig.   1 qui est une vue en plan et la    fig.   2 représentant une coupe selon    A-B   de la    fig.   1, la fourchette de l'ancre, le balancier et la roue des secondes ne sont pas représentés étant    donné   que les    différentes   fonctions de ces organes sont celles de l'échappement habituel. 



  Le pignon 1, mis en action par la roue des secondes, est solidaire d'un tube 2 chassé dans la partie intérieure 3 d'un roulement à billes miniature 4 ; l'autre partie extérieure 5 du roulement à billes 4 est fixée dans un pont 6 (partiellement représenté) solidaire de la platine. Sur le tube 2 est    rivée   la roue de    réarmage   7 (partiellement représentée dans la    fig.   1) dont les 15 dents entrent    successivement   en contact avec les palettes inférieures d'arrêt d'entrée 8 et de sortie 9 encastrées dans une bascule    .10   pivotant en 11 et dont le parcours est limité par les goupilles 12 et 13.

   Dans les mêmes encoches des palettes 8 et 9 de la bascule 10 sont aussi encastrées les palettes supérieures d'entrée 14 et de sortie 15 qui elles entrent successivement en contact    avec   les dents de la roue d'échappement 16 ; ces dents, dont la face extérieure 17 est un arc de cercle de 30 pris sur la circonférence que parcourent les pointes de dents de la roue, entrent par ailleurs en fonction avec les palettes de l'ancre 18 pour l'entretien habituel de la marche de l'organe régulateur. La roue d'échappement 16 est rivée sur une tige 19 dont chacune des extrémités pivote sur pierre et contre-pivot dans la platine et le pont de la manière habituelle. La partie inférieure de la tige 19 traverse    coaxialement,   et sans risque de le toucher, le tube 2. 



  Enfin, sur un bras de la roue de    réarmage   7 est fixé un piton 20 qui, passant entre les bras de la roue 

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 d'échappement 16, tient au-dessus de celle-ci, une extrémité d'un ressort à    force   constante 21. Dans le cas présent, on entend par ressort à force constante, un ressort armé qui ne travaille que sur une distance relativement faible, sur laquelle sa force peut être considérée de ce fait comme restant constante. L'autre extrémité de ce ressort 21 est fixée à la tige 19 de la roue d'échappement 16. Ce piton 20 sert aussi à limiter le parcours de la roue d'échappement 16. 



  Le sens de rotation des roues 7 et 16 est désigné par une seule flèche. 



  Le fonctionnement de l'échappement est le suivant.: Le balancier étant en mouvement et la roue d'échappement 16 à l'arrêt par l'appui d'une de ses dents contre la palette de sortie de l'ancre 18 (position sur dessin), la roue des secondes entraîne le pignon 1, le tube 2, la roue 7 et le piton 20 qui sont tous solidaires. Ce mouvement d'avance du piton 20, auquel est attachée une extrémité du    ressort2l,      apour   effet d'armer le ressort 21 étant donné que l'autre extrémité de ce ressort reste immobile puisqu'elle est attachée à l'arbre 19 de la roue d'échappement 16 qui est à l'arrêt, nous l'avons vu plus haut.

   Cette avance du piton 20 et    l'armage   du ressort 21 qui en résulte cessent aussitôt qu'une dent de la roue 7 bute contre la palette de sortie 9 de la bascule 10 (position sur les    fig.   1 et 2). Par l'effet du tirage (inclinaison des palettes) la bascule 10 vient buter contre la goupille de limitation 12 et y reste appuyée, libérant ainsi la face de protection de la palette d'entrée 14 de tout appui contre la dent de la roue d'échappement 16    placée   devant elle (position sur les    fig.1   et 2). 



  Dans cette position d'arrêt, une secousse ne peut décrocher la roue 7 pour autant que la pénétration de la dent sur la palette 9 soit plus grande que l'espace compris    entre   la face de protection de la palette 14 et la dent placée en face. La roue d'échappement 16 est aussi dans l'impossibilité de se décrocher, car elle est protégée par les organes de sécurité de l'échappement habituel (petit plateau, dard, cornes, etc.,), Toutes les fonctions précitées ont lieu pendant l'oscillation supplémentaire du balancier. A la fin de celle-ci, le balancier dégage l'ancre 18, et par conséquent aussi la dent appuyant sur la palette de    sortie   de l'ancre 18.

   La roue d'échappement ainsi    libérée   parcourt un    certain   chemin correspondant, par rapport à l'ancre 18, à l'impulsion    (8()   suivie d'une courte chute de    sécurité   (30') et par    rapport   à la bascule 10, à    l'avance   de la dent dépassant la palette 14 en face de laquelle elle se trouve sans la toucher (la protection contre les secousses éventuelles continuant son effet) jusqu'au moment de la rencontre du bec de la dent, placée devant la palette 15, avec le plan d'impulsion de cette dernière 15. 



     Dès   l'instant de cette fin de période qui marque le début de l'oscillation supplémentaire du balancier, la roue d'échappement 16 continuant sa    course   toujours sous l'influence du ressort 21 entre dans une nouvelle phase qui correspond, par rapport à la bascule 10 et pour la palette 15, à une impulsion de dégagement    (3o)   suivie d'un chemin perdu (30') ;    ce   mouvement de la bascule 10 a pour effet de libérer la roue 7 de la palette 9 qui la retenait et de la laisser avancer jusqu'à l'appui d'une de ses dents sur l'autre palette 8, opérant ainsi un nouveau réarmement du ressort à force constante 21.

   Le parcours de la bascule par rapport aux palettes inférieures 8 et 9 est de 20 30' de dégagement,    1o   d'impulsion par le plan incliné de la tête des dents de la roue 7 et de 30' de chemin perdu, soit au total    4o.   Ces données sont sujettes à modification. Pendant la période décrite où la roue d'échappement 16 est en    rapport   avec la bascule 10, la face 17 d'une dent passe devant la pointe extérieure de la palette de sortie de l'ancre 18, limitant ainsi le parcours de l'ancre et excluant par    conséquent   l'éventualité d'un bref frottement du dard contre le petit plateau du balancier. En intervertissant les désignations de palettes, on constate que le cycle des fonctions décrites ci-dessus se renouvelle.

   La marche de l'échappement à force constante est donc garantie tant que la force motrice est en mesure d'assurer le réarmement du    ressort   21. A partir du moment où cette    dernière   condition n'est plus réalisée par suite de la diminution de la force    motrice   qui    devient   inférieure à celle du ressort 21 qui de ce fait n'est plus réarmé, le piton 20 reste appuyé contre un bras de la roue d'échappement 16. Par ce contact avec un organe de la roue 7, la roue d'échappement fonctionne dès lors directement sous force    motrice,   donc variable, jusqu'à la fin de celle-ci. 



  Lorsque la force motrice change de sens par suite de la mise à l'heure par    exemple,   l'échappement ne risque ni dommage ni perturbation ; en toutes circonstances la reprise de marche se fait sans autres dès que la force motrice normale entre en action. 



  En outre l'échappement à force constante décrit, présente les avantages suivants 1 - l'indépendance des fonctions échappement et réarmement ;    2-l'utilisation   d'un    échappement      simple   de qualité actionné par une force constante ; 3 - la simplicité du mécanisme de commande du réarmement, consistant en une bascule 10    exempte   de    ressort   et dont la succession des diverses fonctions est à l'abri de toute    perturbation,      secousses,   arrêts ou autres ; 4 -la facilité du réglage de la bascule dont le parcours peut être plus ou moins prolongé suivant le jour désiré entre les palettes et la roue d'échappement, sans dérangement de la sécurité du fonctionnement ;

   5 - le choix possible d'un    court   chemin de réarmement (120) permettant l'utilisation d'un court ressort 21, peu susceptible d'être mis en vibration, qui avec le faible moment    d'inertie   des organes 1, 2, 3, 7, 10 et 16, permettent, d'une part une réduction des chocs, d'autre    part   une plus grande facilité de dégagement;

   

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 6 - à la fin de chaque période de réarmement, le choc    occasionné   par l'excédent de    force      motrice   ne se donne pas sur un organe de l'échappement proprement dit, ou sur un mobile en relation avec    celui-ci,      comme   c'est le cas dans la plupart des échappements, ces chocs    étant   toujours la cause de perturbations plus ou moins grandes.

   Au contraire, ce choc a lieu sur une bascule complètement indépendante, il est de    ce   fait sans    influence   sur la régularité du fonctionnement de la partie réglante ; 7 - enfin l'absence du guidage d'une des roues    co-      axiales   7 et 16 l'une par l'autre, dans lequel les ébats conjugués, les importants frottements, la    difficulté   de lubrification sont autant de défauts préjudiciables à la régularité de la marche. 



  Grâce au guidage extérieur de la roue 7 par roulement à billes 4, la roue d'échappement 16 se retrouve dans les mêmes conditions de fonctionnement (pignon en moins) que la roue d'un échappement habituel dit soigné. 



  Dans l'échappement représenté, la roue d'échappement 16 tient donc aussi lieu de came de dégagement, la disposition de ses dents le permettant ; mais lorsqu'il s'agit, dans un autre dispositif, d'une période de réarmement autre que celle envisagée, l'adjonction d'une came à la roue d'ancre est nécessaire. 



  Si l'échappement devait subir une forte augmentation de la force    motrice,   la difficulté du dégagement de la bascule 10 augmenterait dans les mêmes proportions. Dans un tel cas on peut faciliter ce dégagement de la bascule 10 en augmentant le saut supplémentaire de la roue d'échappement 16 pour avoir une plus longue surface d'impulsion à la bascule 10. Un moyen plus efficace consiste à mettre à la place de la roue de    réarmage   7 mentionnée, une roue engrenant avec un pignon sur l'axe duquel sera    fixée   la nouvelle roue de    réarmage   dont le nombre de dents sera diminué en rapport avec la    démultiplication   adoptée par l'engrenage.

   Cette nouvelle roue de    réar-      mage   entrera en relation avec une nouvelle bascule de retenue fixée sur l'axe de la bascule 10 mentionnée, cette dernière étant dès lors uniquement destinée à recevoir les impulsions de dégagement. 



  Un exemple de cette    transformation   est donné par la    fig.   3.    Les   positions et fonctions de l'ancre 18, de la roue 16, de la bascule 10 et de ses palettes 14 et 15 restent les mêmes que celles représentées sur les    fig.   1 et 2. L'ancre 18 et le ressort 21 ne sont pas représentés à nouveau. La roue 7 figurant sur les    fig.   1 et 2 est remplacée par une autre roue 22 solidaire elle aussi    des   organes 1, 2, 3 et 20. Cette roue 22 engrène avec un pignon 23 dans un rapport de nombre de tours de 1 à 5. Ces mobiles 22 et 23 sont simplement représentés par leur    cercle   primitif. Sur l'axe 24 du pignon 23 est fixé le volant de    réarmage   25 comprenant trois bras équidistants.

   Ces    derniers   entrant successivement en fonction de retenue avec    les   palettes 8 et 9 d'une nouvelle bascule 26 fixée sur l'axe 11 de la bascule 10. Le principe du fonctionnement de    ce   dispositif reste semblable à celui concernant les    fig.   1 et 2. Toutefois dans ce nouvel exemple, le dégagement de la bascule 26 nécessite une force cinq fois plus faible, condition obtenue par la    démultiplication   de l'engrenage 22-23. 



  Si le rapport des nombres de tours des    mobiles   22 et 23 était porté de 1 à 15 par exemple, le volant 25 comporterait deux bras ; chacun d'eux, placé sur des plans superposés, entrant en fonction avec une seule des deux palettes 8 et 9 de la bascule 26 placées dans leur plan respectif. Avec cette démultiplication, le dégagement de la bascule 26 devient    quinze   fois plus facile. 



  Dans    certaines   constructions où, pour    différentes   causes, la force motrice pourrait subir accidentellement    d'importantes   hausses, il serait indiqué de transformer la face 17 des dents de la roue d'échappement 16, qui ne serait pas indispensable à la sécurité, par un plan    incliné   parallèle à l'axe de la roue et incliné d'au moins    15o   aven la perpendiculaire au rayon de la roue aboutissant à la pointe de la dent.

   Ainsi, si par suite d'augmentation brusque de la    force      motrice,   la roue d'ancre devait être stoppée, n'ayant pas la force de dégager la bascule, c'est la force du balancier lors du dégagement de l'ancre, par l'intermédiaire du talon de la    palette   agissant sur le plan incliné de la dent de la roue 16 situé en    face,   qui forcera    l'avancement   de la roue et par conséquent le dégagement de la bascule. 



  Si le principe expliqué est appliqué à un échappement dont la    surface      d'impulsion   appartient uniquement à la dent de la roue (genre échappement à chevilles), une simplification importante peut être apportée à la bascule par la suppression des deux palettes 14 et 15, en    ce   sens que les deux palettes de la forme 8 et 9, qui peuvent être remplacées par deux chevilles, font fonction, à elles seules, soit de retenue de la roue de    réarmement,   soit de réception d'impulsion de dégagement transmise par le plan incliné des dents de la roue d'échappement. Cette dernière dans le -cas    particulier   faisant aussi fonction de    came.   



  Une des formes d'exécution de ce genre    d7échap-      pement   est représentée par la    fig.   4. 



  Cette construction, qui se distingue par sa simplicité, peut, avec le régime de    force   constante qui l'anime, concurrencer avantageusement, tant au point de vue réglage qu'au point de vue    facilité   de manufacture,    n'importe   quel échappement dit soigné. 



  Le montage    coaxial   des roues 7 et 16 qui n'est pas représenté peut être courant ou à roulement à billes miniature, tel qu'il est représenté sur la    fig.   2. 



  La roue de réarmement 7 est représentée partiellement en trait mince, elle a 15 dents    comme   la roue d'ancre 16. On notera l'absence de goupilles de limitation tant à l'ancre 18 qu'à la bascule 10. L'ancre 18 est courant.    Le   ressort à    force   constante 21 est placé ici entre les roues 7 et 16. Le piton 20 peut comprendre une vis sur le côté pour    fixer   le ressort 21 coulissant dans une fente pratiquée dans ce même 

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 piton 20, de façon qu'on puisse régler à volonté    Par-      mage      dudit   ressort 21.

   La bascule 10 située à mi-hauteur entre les roues 7 et 16, comprend une goupille d'entrée E et une goupille de    sortie   S, chacune d'elles dépassant dessus et dessous la bascule 10. Les parties supérieures des goupilles E et S entrent successivement en    fonction   avec le plan d'impulsion des dents de la roue    d'ancre   16 pour le dégagement de la bascule ; les parties inférieures de    ces   mêmes goupilles E et S participant successivement à la fonction de retenue de la roue de réarmement 7.

   Les positions données sur la    fig.   4 sont pour l'échappement proprement dit, la fin de l'impulsion sur la goupille d'entrée de l'ancre 18 suivie d'un court chemin de sécurité de 30' pour la roue 16 et pour l'ancre 18 ; pour la bascule 10, elles    comprennent   la retenue de la roue de réarmement 7 par la partie inférieure de la goupille E et l'attaque de la partie supérieure de la goupille E par le plan d'impulsion d'une dent de la roue d'ancre 16.

   A la fin de l'impulsion qui suivra, alors que la roue d'ancre 16 sera au repos contre la goupille de    sortie   de l'ancre 18, la partie supérieure de la goupille E se trouvera en face de la surface de protection 17 de la dent de la roue d'ancre 16, à une distance    suffisante   (10 30') pour éviter tout contact avec    cette   dernière ;    cette   nouvelle position évitant le renversement de la bascule 10 pendant l'arrêt de la roue    d'ancre   16 et    l'oscillation   supplémentaire du balancier.

   L'impulsion donnée à la bascule 10 aura pour    effet   de dégager la roue de réarmement 7 qui en passant donnera, par le plan incliné de la dent, une impulsion    complémentaire   pour éloigner la bascule 10 ;    ensuite   la roue 7 parcourra la    fin   de son saut de 120, quia pour effet le    réarmement   du ressort 21, jusqu'à l'appui    d'une   dent de cette même roue 7 contre la partie inférieure de la goupille S en position pour la recevoir. 



  Le cycle    fonctionnel   se renouvelle d'une    façon   analogue à celui concernant les    fig.   1 et 2.    I1   en est de même en ce qui concerne la séparation des fonctions échappement et déclenchement du    réarmement,   la sécurité du fonctionnement, les    tirages   et autres.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Echappement, dit à force constante, comprenant un échappement libre dont les fonctions habituelles sont entretenues uniquement par un ressort dit à force constante (21) agissant sur la roue d'échappement (16) et réarmé périodiquement, caractérisé en ce que le réarmage périodique de ce ressort (21) s'effectue seulement entre les fonctions d'échappement entretenant les oscillations du balancier, c'est-à-dire pendant l'oscillation supplémentaire du balancier, de façon que dès la fin de sa participation aux fonctions d'échappement, la roue d'échappement (16), en parcourant un chemin supplémentaire déterminé,
    déclen- che, par un organe qui lui est solidaire et faisant fonction de came, une bascule (10 ou 10/26) assurant la retenue d'une roue de réarmage (7 ou 22) montée coaxialement à la roue d'échappement (16), ce déclenchement de la bascule (10 ou 10/26) opérant le dégagement de la roue de réarmage (7 ou 22), celle-ci actionnée par la force motrice, avance d'une distance égale à celle parcourue par la roue d'échappement (16), pour être retenue à nouveau par la bascule (10 ou 10/26), ce chemin parcouru par la roue de réar- mage (7 ou 22), sur laquelle est fixé le ressort dit à force constante (21),
    ayant pour effet de réarmer ce dernier (21), donnant ainsi la force nécessaire à la roue d'échappement (16) pour le renouvellement de sa fonction. SOUS-REVENDICATIONS 1. Echappement dit à force constante selon la revendication, caractérisé en ce que les deux palettes (14 et 15) et les dents, faisant respectivement partie de la bascule (10 ou 10/26) et de la came de dégagement (16), comportent chacune une surface de sécurité, placée de telle façon que par leur présence l'une devant l'autre, pendant la période extra-fonctionnelle de la bascule (10 ou 10/26), le renversement de cette dernière (10 ou l0/26) soit impossible. 2.
    Echappement dit à force constante selon la revendication, caractérisé en ce que la fonction de la came qui opère le dégagement de la bascule (10 ou 10/26) est assurée par la roue d'échappement (16) elle-même. 3. Echappement dit à force constante selon la revendication, caractérisé en ce que chaque dent de la roue d'échappement participant aux fonctions de l'échappement immédiatement avant la fonction de réarmement du ressort à force constante (21) présente à partir du point déterminant la fin de sa fonction d'échappement proprement dite, un plan incliné vers l'intérieur de la roue,
    ce plan incliné étant destiné à recevoir une poussée par une palette de l'ancre sous l'influence du balancier en fonction, cette poussée forçant l'avancement de la roue d'échappement (16) au cas où celle-ci serait retenue par un dégagement trop difficile de la bascule (10 ou 10/26). 4.
    Echappement dit à force constante selon la revendication, caractérisé en ce que (selon la fig. 3) un train d'engrenage démultiplicateur (22-23) est incorporé à l'échappement, de façon que, par la démultiplication, le dégagement de la bascule (26) soit rendu plus facile, le dernier pignon (23) du train d'engrenage comprenant, sur son axe (24), un volant de réarmage (25) dont les bras entrent successivement en fonction de retenue avec la partie (26) de la bascule (10/26) fixée sur l'axe (11), la partie (10) de cette bascule étant destinée à recevoir uniquement les impulsions de dégagement, le nombre de bras du volant de réarmage (25)
    étant en rapport avec la démultiplication du train d'engrenage. <Desc/Clms Page number 5> 5. Echappement dit à force constante selon la revendication, caractérisé en ce que la surface d'impulsion appartient uniquement aux dents de la roue d'échappement (16) (fig. 4), deux points de retenue, situés sur la bascule et consistant soit en deux palettes, soit en deux chevilles, faisant à eux seuls fonction de retenue de la roue de réarmement (7) d'une part et fonction de dégagement par la roue d'échappement (16) d'autre part, cette dernière faisant fonction de came de dégagement.
CH353679D 1959-03-24 1959-03-24 Echappement dit à force constante CH353679A (fr)

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