CH131939A - Machine à confectionner, garnir, fermer et enduire de composition frottante les paquetages du type "portefeuille". - Google Patents

Machine à confectionner, garnir, fermer et enduire de composition frottante les paquetages du type "portefeuille".

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CH131939A
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Lucien Debaecker Gaston
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Lucien Debaecker Gaston
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  • Folding Of Thin Sheet-Like Materials, Special Discharging Devices, And Others (AREA)

Description


  Machine à confectionner, garnir, fermer et enduire de composition     frottante    les  paquetages du type "portefeuille".    La présente invention a pour objet une  machine entièrement automatique permettant  de confectionner, remplir, fermer et enduire  de composition formant frottoir ou "gratin",  les paquetages du type     "portefeuille",    par  exemple des boîtes d'allumettes.  



  Cette machine comprend en combinai  son:  <B>1.0</B> Un appareil d'entraînement du papier  pris vierge d'impression et en bobine;  20 Un appareil d'impression;  <B>30</B> Un appareil ayant pour objet de dé  couper le papier en vue de constituer le  portefeuille;  40 Un appareil de pliage,, confectionnant  le     portefeuille    sans toutefois le fermer;  <B>50</B> Un mécanisme de     transport    recevant  les     portefeuilles    terminés après pliage et les  amenant en position pour chacune des opé  rations suivantes;  <B>60</B> U n appareil de     "portionnage",    consti  tuant les lots d'allumettes en vue de leur in  troduction dans les portefeuilles, le nombre    d'allumettes d'un lot étant celui que doit  contenir le portefeuille;

    .<B>70</B> Une  chaîne de     portionnage     transpor  tant les lots d'allumettes pour les amener  en position de vérification, puis d'emboîtage;  <B>80</B> Un appareil de vérification, destiné à.  empêcher la mise en portefeuille (ou  em  boîtage ) des lots d'allumettes mal consti  tués (contenant trop     d'allumettes,    ou dans  lesquels les allumettes sont empilées en tra  vers ou irrégulièrement);  <B>90</B> Un appareil -d'emboîtage;  <B>100</B> Un appareil de     fermeture    des porte  feuilles remplis;  <B>110</B> Un appareil de pose du     gratin    sur  les portefeuilles fermés;  120 Un dispositif .de séchage des porte  feuilles.  



  Sur les dessins annexés on a représenté, à  titre     d'exemple,    une forme d'exécution de la  machine dans laquelle celle-ci est disposée  pour     fabriquer    deux portefeuilles d'allumet-      tes en même temps; elle les dépose simultané  ment et côte à côte dans la  chaîne de trans  port ; celle-ci se déplace par bonds corres  pondant à. deux portefeuilles, et chacun des  appareils précités qui font suite aux appa  reils de confection du portefeuille est orga  nisé pour desservir deux portefeuilles à la  fois.  



  Les dessins annexés représentent, à, titre       d'exemple-          Fi-.    1: une vue en plan de la     macbine     complète, sauf le dispositif de séchage;       Fig.    2: une vue en coupe verticale par  la ligne 2-2 de la     fig.    1, montrant les appa  reils d'entraînement du papier d'impression,  ,de découpage et de pliage;

         Fig.    3: une vue     @en    élévation de la ma  chine, montrant spécialement la disposition  des chaînes de transport et d e     portionnage    et  leur mode d'entraînement     intermittent,    le  sens     d'lentraînement    étant indiqué par des  flèches;       Fig.    4: une vue en coupe à. plus grande  échelle par la. ligne 2-2 de la     fig.    1 de  l'appareil de découpage;  Fi-. 5: une     vue    en élévation     (incomplèt(@)     de ce même appareil, montrant notamment la  position des découpes en place pour le pliage;

         Fig.    6: une     vue    de la bande de papier  (impression non figurée) dans les divers états  où elle se trouve dans l'appareil de décou  page;       Fig.    7: une vue perspective du porte  feuille terminé, vide et ouvert;       Fig.    8: une vue perspective du porte  feuille fermé; on a figuré par des hachures  la     partie    qui est recouverte de gratin;       Fig.    9: une vue en coupe     horizontale    par  tielle     @de    l'appareil de découpage, aux envi  rons     ide    la ligne 9-9 de la.     fig.    4;

         Fig.    10: une vue en coupe verticale par  la ligne 2-2 de la     fig.    1, de l'appareil de       pliage    et de     la,    chaîne de transport dans son  parcours inférieur; .  



       Fig.    11: une vue en plan de la boîte     dc@     pliage, avec arrachement partiel de sa     partie          supérieure    ou le     plafond;            Fig.    12: une vue en élévation et une vue  en plan d'une     rampe,de    pliage d'une patte de  côté -du     portefeuille;          Fig.    13:

   une vue en coupe verticale pa  rallèle au plan 2-2 de la     fig.    1, et passant  par l'axe de l'une des positions b b     (fig.    1  et 3) -des alvéoles des chaînes dans     lesqu    elles       s'effectue    l'opération de     portionnage;          Fig.    14: une vue en plan d'un des deux  dispositifs de     portionnage;     'ii. 15: une     vue    du même dispositif en  coupe verticale suivant la ligne     III-III    de  la     fig.    14;

         Fig.    16: une vue de l'appareil de vérifi  cation au moment où la course des mandrins  d'emboîtage va commencer, et dans le cas  où le plafond tâteur a pu descendre suffi  samment bas     (portionnage    "bon");       Fig.    17: une vue du même appareil au  même moment, mais dans le cas où le pla  fond tâteur n'a. pas pu descendre suffisam  ment bas     (portionnage     mauvais );  (Les vues 16 et 17 sont parallèles au plan  '2-2 de la     fig.   <B>1.)</B>  Fi-. 18: une     vue    en coupe verticale par  tielle par l'axe     d'entraînement    du chariot  portant les mandrins d'emboîtage;

         Fig.    19: une vue en coupe verticale par  tielle par     IV-IV,    fi & .<B>17,</B> de, la chaîne     (1p          porhonnage,    dans ses positions de     vérific-          tion        c    c et !d'emboîtage<I>d d</I>     (fig.    1 et     3):          Fig.    20, 21, 22, 23: quatre vues du dis  positif d'emboîtage à des moments différent,  de l'opération .d'emboîtage;

   ces     vues    sont des       coupes    verticales     partielles    par l'axe de l'une  des positions<I>d d</I>     (fig.    1 et 3) des alvéole  des chaînes dans lesquelles s'effectue l'opé  ration d'emboîtage;       Fig.    24: une vue en plan partielle du       dispositif        d'emboîtage;     Fil. 25: une vue en coupe partielle, pa  rallèle au plan 2-2 de la     fig.    1, par l'axe  de l'une des positions e e (fi-. 1 et 3) des  alvéoles de la chaîne de     transport,    dans les  quelles s'effectue la première phase de l'opé  ration de fermeture;

         Fig.    26 et 27: deux vues en coupe par  tielle, parallèles au plan 2-2 de la     fig.    1,      par l'axe de l'une des positions     f   <I>f</I>     (fig.    1 et  3) des -alvéoles  &  la chaîne de transport,  dans lesquelles s'effectue la deuxième phase  de l'opération !de     fermeture;    ces deux vue.:  représentent le     -dispositif    à     ideux        .moments    dif  férents de l'opération;  Fi-. 28: une vue simplifiée, en éléva  tion, du dispositif de fermeture;       Fig.    29: une vue partielle en plan du  même -dispositif;

         Fig.    30: une     vue    en coupe verticale par  tielle suivant le plan 30-30 de la     fig.    31, de  l'appareil de     gratinage;          Fig.    31: une vue en coupe verticale par  tielle du même appareil suivant 31-31,  fi g. 30;       Fig.    32: une vue en élévation du trans  porteur de séchage -des portefeuilles     gratï-          nés    et du dispositif d'amenée des boîtes  sur le transporteur; cette vue est prise dans  un plan perpendiculaire à l'arbre<B>de</B>     corn-          rnande    3     (fig.    1);

         Fig.    33: une vue en plan du dispositif  de séchage des portefeuilles gratinés;       Fig.    34: une coupe verticale -du même  dispositif parallèle nu plan I de la fi-. 1,  et passant par l'axe de l'une des positions       g        g        (fig.    1 et 3) des alvéoles     de    la chaîne  de transport, où les portefeuilles sont éjec  tés hors de la chaîne;

    Les fi-. 35 et 36 sont deux coupes, à  'angle droit l'une de l'autre, d'un mode de       construction    de l'axe     porte-bobine    de la bo  bine de carton     servant    à confectionner les       portefeuilles,        et     Les     fig.    37 et 3.8 sont cieux     coupes,    à  angle droit l'une de l'autre, d'un mode de  construction de la trémie de l'appareil de       portionnage.     



  La machine     représentée    comporte une  table générale 1 portant les groupes d'or  ganes mentionnés ci-dessus. Dans les     fig.    1  <I>et 2, A</I> désigne l'appareil d'entraînement du  papier; B l'appareil d'impression; C l'appa  reil de     .découpage;    D l'appareil de pliage; E  la chaîne de transport;     1%    la chaîne de     por-          tionnage;    G l'appareil de     portionnage;    H  l'appareil de vérification; J l'appareil d'em-         boît-age;    K l'appareil de fermeture; L l'ap  pareil de pose du     gratin.     



  Tous ces appareils reçoivent leurs mou  vements par engrenages (de manière que  leurs opérations soient parfaitement synchro  nes) à partir de deux arbres de commande  principaux dont les axes sont figurés en 2,  3, et qui sont reliés entre eux par une trans  mission conique 4. L'arbre 2 porte des pou  lies fixe et folle 5 et 6 et la .machine peut  comporter en outre un débrayage général,  non figuré.  



  Le carton mince     destiné    à fabriquer les       portefeuilles    est approvisionné     sous    forme de  bande continue et est enroulé sur une bobine  placée sur un porte-bobine, non représenté  sur les     fig.    1 et 2. Ce porte-bobine peut  avoir une forme     quelconque.    Toutefois sur les       fig.    35 et 36 on a représenté un mode de  construction préféré de ce porte-bobine per  mettant de maintenir toujours les flancs de la  bobine bien perpendiculaires à l'axe du porte  bobine.

   Le porte-bobine représenté permet de  réaliser     cette        condition,    sans tâtonnements  et d'une façon très rapide, même avec des  bobines sans noyau rigide et dont le trou  central est par     conséquent    sans forme régu  lière. Le     porte-bobine    se compose d'une âme       \Z03,    en forme d'étoile à trois branches, so  lidaires d'un axe 204. Chacun des trois sec  teurs     205_    de cet axe peut coulisser     radiale-          ment.    Le déplacement de ces secteurs est réglé  au moyen -des vis 206 -qu'on peut faire tourner  à l'aide d'une     clé    appropriée.

   Un mince pla  teau 207, bien dressé,     est        vissé    sur l'axe 204  et maintient le tout en place.  



  Les trois secteurs ayant été ramenés vers  le centre, pour permettre l'introduction de la  bobine<B>208,</B> il suffit de placer celle-ci bien  à plat contre la plaque 207 et de l'immo  biliser ensuite en     manceuvrant    les trois vis  206, de manière à écarter les secteurs 205 de  l'axe, pour assurer la position exacte de la  bobine.  



  Le carton suit le trajet indiqué par la  flèche,     fig.    2; le cylindre fixe 7 l'étale et  lui donne une tension continue.      L'appareil d'entraînement A, de type  connu, règle le débit uniforme du papier  dans la machine. L'appareil d'impression     B,     de type également connu, imprime la bande  au moyen d'un cylindre gravé, maintenu au  contact du papier par un cylindre presseur.  Ces deux cylindres ont une vitesse     circon-          f6rentielle    égale à celle du défilement du  papier,, et un diamètre tel que l'impression  soit exactement en     rapport    avec la longueur  du portefeuille terminé supposé     developpé.     



  Pour plus de simplicité, on n'a figuré  qu'un seul appareil d'impression; mais il est  évident qu'on peut disposer plusieurs de ces  appareils à la suite l'un de l'autre, chacun  d'eux imprimant en une couleur différente.  Ceci permet d'obtenir une impression poly  chrome sans changer le rendement de la ma  chine.  



  De même, la machine peut avantageuse  ment comporter, pour faciliter le pliage, un  appareil de traçage de plis de type connu;  cet appareil prend place le cas échéant entre  le dernier appareil d'impression et     l'appareil     de découpage. Il n'est pas figuré sur les  dessins.  



  On remarquera, que si la machine est  disposée, comme dans l'exemple représenté,  pour faire deux     portefeuilles    simultanément  côte à côte     (fig.    5 et 6), la bande de papier  à utiliser est de largeur double de la lar  geur nécessaire pour fabriquer seulement un  portefeuille à la fois. De même, chaque cy  lindre d'impression gravé doit comporter la       gravure    en double.  



  <I>Appareil de découpage.</I> - Cet appareil  C a. pour but:  <B>10</B> de transformer la bande de papier en  "découpes" ayant la forme du portefeuille  terminé supposé développé et posé à plat;  (fi-. 6, à droite, on voit deux de ces décou  pes, côte à côte);  20 de présenter ces découpes en bonne       position    pour le pliage.  



  Dans l'appareil., la bande de     papier     passe: d'abord entre les rouleaux d'alimen  tation continue 8 et 9     (fig.    4) qui assurent  la tension à     partir    de l'appareil A entre les    rouleaux d'alimentation intermittente 1.0 et  11, puis sur la matrice 12. Le     porte-poinçons     13 reçoit par excentrique un mouvement al  ternatif vertical; le contour des poinçons 14,  et- celui de la matrice se correspondent, de  sorte que, vers la fin de la course de des  cente, les poinçons découpent dans la bande  de papier les parties figurées en hachures       fig.    6 et ces déchets ou "chutes" conduits  par la goulotte 26, tombent à l'extérieur de  la machine par l'ouverture 15 de la table 1.

    Le porte-poinçons est guidé dans son mou  vement par les colonnes 16.     L'opération    de  découpage a pour effet, comme on le voit       fig.    6, de séparer complètement de la bande  deux découpes terminées, mais réunies sui  vant la ligne<I>a b;</I> ces     découpes    sont si  tuées en ce moment en     partie    entre les deux  plaques cintrées 17     e+    18 et en     partie    entre  les rouleaux d'entraînement intermittent 19  et 20.  



  Quand les rouleaux 10 et 19 sont respec  tivement en contact avec les rouleaux 11 et       22   <B>0</B>     commandés        en        rotation        uniforme,        l'en-          semble    entraîne le papier par friction. Pour  obtenir l'immobilité de la bande pendant  l'opération de découpage, les rouleaux 10 et  19 quittent les rouleaux 11 et 20 sous l'effet  du basculement des leviers 21 et 22 articu  lés respectivement en 27 et 28 au bâti, et  sur lesquels     appuient    les vis 23 qui peuvent  être réglées.

   La vitesse du rouleau 11 est  telle que la boucle de papier qui s'est formée  après les rouleaux 8 et     9,,    pendant le temps  d'immobilisation de la bande, est entièrement       utilisée    pendant le     temps        d'entraînement    de  la bande par les rouleaux 10 et 11.  



  Les deux découpes prélevées dans la  bande de papier par l'opération de décou  page, descendent verticalement sous     l'action     des rouleaux 19 et 20 comme il vient d'être  décrit; elles     rencontrent    les couteaux circu  laires 24,, de type connu, commandés par  engrenages, lesquels, placés dans l'axe de la  bande, séparent les deux découpes suivant a  b     (fig.    6) ;     celles-ci    viennent ensuite buter  en 25, en position exacte pour le pliage.

        L'entraînement des découpes dans l'ap  pareil de pliage est assuré par les mandrins  29,     fixés    sur le chariot 30; ce dernier est  animé d'un mouvement horizontal     alternatif     par le moyen d'excentriques calés sur l'ar  bre de commande 31 de l'appareil de décou  page et de la transmission: bielle 32 -     petite     manivelle 33 - grande manivelle 34 - bielle  35, dont le     fonctionnement    apparaît claire  ment     fig.    4.     Il    est évident que le mécanisme  est réglé de façon que les mandrins se trou  vent à gauche du plan vertical de descente  des découpes     (fig.    4) pendant ce mouvement  de descente.  



       Appareil   <I>de pliage.</I> - Dans la course  des mandrins 29 vers la droite, l'extrémité       rectangulaire    -de chacun d'eux vient rencon  trer le rectangle correspondant<I>c d</I>     ,e        f    de       ,l'une    des découpes, et entraîne     ,celle-ci    à  travers l'appareil de pliage.

   Le pliage du por  tefeuille se fait alors par rabattement. sur  le mandrin des diverses faces du portefeuille,  autour des arêtes de     pliag & ,    dans l'ordre sui  vant:       Rabattement    des grandes. faces<I>g</I>     *c   <I>i e</I>  et<I>d h f</I>     j    autour des arêtes c e et<I>d f,</I> lors  que le mandrin s'introduit entre le plafond  36 et le plancher 37 de l'appareil de pliage;  en même temps, rabattement des pattes ar  rondies du fond du portefeuille, autour des  arêtes c d, e f, lorsque le mandrin     s'introduit     entre les saillies 38     (fig.    10).  



  Rabattement progressif -des     pattes    la  térales intérieures, autour des arêtes d h,  et f     j,    lorsque le mandrin défile le long des  rampes hélicoïdales 39 fixées sur le plan  cher 37; la     fig.    12 donne une vue agrandie,  en plan et en .élévation, d'une de ces rampes.  



       Rabattement    progressif des pattes     la-          térales    extérieures     autour    des arêtes g c et  i e, lorsque le mandrin défile le long des  rampes hélicoïdales 40 fixées sous le pla  fond 36.  



  On remarquera que les saillies 38 sont  dégagées à la partie inférieure pour laisser  passer les pattes latérales, à ce moment non  encore rabattues contre les mandrins.    Avant d'être rabattues par les rampes 40  contre les pattes latérales intérieures déjà  repliées, les pattes latérales     extérieures    re  çoivent la colle nécessaire en passant sur les  rouleaux     encolleurs    55. Les     rouleaux    sont  animés d'un mouvement de rotation uniforme  dont la vitesse     circonféreneielle    est égale à  la     vitesse    de     passage    de la     patte    à. encoller.

    Ces rouleaux sont munis sur le     pourtour    des  encoches transversales 55a. Un racloir 52 se  trouve au voisinage immédiat de la tranche  <B>de</B> chaque rouleau, de manière à     racler    com  plètement celui-ci sur sa partie cylindrique  extérieure. Dans ces conditions, la seule  quantité de colle transportée par chacun des  rouleaux est celle qui se loge dans les .en  coches. En choisissant convenablement l'em  placement des encoches sur le pourtour des  galets, on voit que la série d'encoches dé  posera sur la     patte    une série de points de  colle (séparés les uns des autres).

   Les deux  extrémités de cette série de     points    de colle  se     trouvent    à une certaine distance des ex  trémités de la     patte    à encoller. De cette ma  nière, la colle ne salit et n'encrasse point les  organes de pliage.  



  Le     pliage    terminé, les mandrins poursui  vent leur route vers la droite, coiffés des  portefeuilles terminés et passent entre les  blocs 53 qui font pression sur les parois en  collées. Les portefeuilles sont déposés dans  les deux     alvéoles    de la chaîne :de transport  (à ce moment immobile) qui se trouvent dans  les positions a a     (fig.    1 et 3). Les crochets  à ressort 54 empêchent les portefeuilles d'être  entraînés en arrière lors de la course de re  tour des     mandrins.     



  <I>Chaîne de</I>     transport.    - Elle est consti  tuée par un ruban sans fin 41 (fi-.<B>3)</B> en  acier mince, s'enroulant sur les tambours 42  et 43, et portant sur toute sa     longueur    des  alvéoles à trois parois dans lesquelles les  portefeuilles s'encastrent exactement     (fig.    3,  11, 13). Le fond 44 de l'alvéole est de même  largeur que le     portefeuille    posé à plat.

   Les  parois latérales 45 serrent légèrement le  portefeuille par ses pattes latérales de sorte  que le portefeuille se trouve solidement           maintenu    dans sa forme. pendant tout le  temps qu'il reste sur la chaîne, c'est-à-dire  pendant un temps suffisant pour que la 'colle  sèche; en particulier, le long trajet qui sé  pare la position<I>a a</I> (introduction dans la       chaîne,du        portefeuille    plié) de la position<I>d d</I>  (emboîtage des allumettes), et pendant le  quel le portefeuille n'est l'objet d'aucune  opération est très favorable à un bon col  lage.  



  D'axe en axe de deux alvéoles consécuti  ves de la chaîne de transport, la     distance    est.  la même que d'axe en axe de deux décou  pes accolées de     lai        fig.    6. Chaque alvéole  est solidaire d'une dent d'entraînement 46;

    les tambours 42 et 43 portent des encoches  47 en correspondance avec ces dents; le  tambour 43 est animé d'une rotation inter  mittente, par une croix de Malte, par exem  ple, et dans le sens des flèches de la     fig.    3       (fig.    1 et 3), à raison d'une avance par  période de la, machine; chaque déplacement  de la chaîne est tel qu'à deux alvéoles con  sécutives     viennent    se     substituer    exactement  les -deux alvéoles voisines.  



  Lorsque la chaîne est immobile, elle est       rigoureusement        fixée    par la     croix        clé    Malte,  et réglée de manière que deux alvéoles se  trouvent, dans la position<I>a a,</I> exactement en  face des mandrins de pliage, de manière à       recevoir    les portefeuilles qui viennent d'être       confectionnés,.    Les appareils effectuant sur les       portefeuilles    les opérations     qui    vont être dé  crites occupent des emplacements exactement  fixés de manière à opérer avec     exactitude    sur  les alvéoles correspondant à ces opérations.

    Pendant tout le trajet inférieur de la chaîne  entre les tambours 42, 43, la chaîne est  exactement guidée par les règles fixes 48       (fig.    10) qui supportent le ruban 41 et en  castrent les fonds d'alvéole 44; les porte  feuilles reposent en     outre        (fig.    2 et 10) par  leur face inférieure (opposée à la patte de  fermeture) sur la règle horizontale fixe 50.  Pendant tout le     trajet    supérieur de la chaîne,  celle-ci est exactement guidée par les règles  fixes 51, qui supportent le ruban de chaîne,    et encastrent les dents     d'entrainement        (fig.    2  et 13).  



  <I>Chaîne de</I>     portionnage.    - Elle est consti  tuée de façon analogue. Un ruban sans fin  67, passant sur des tambours     ià        en:co,ches    58,  59 de même     diamètre    que 42, 43, porte des  alvéoles constituées chacune par un fond 60  et deux parois latérales 61     (fig.    13 et 15),  et     solidaires    -de .dents     d'entraînement   <B>62).</B><I>Ces</I>  alvéoles sont placées exactement en face de  celles de la chaîne de     transport.    Le tambour  58 est solidaire du tambour 43;

   les deux  chaînes sont donc entraînées simultanément,  et leurs     alvéoles    .restent toujours     ainsi,    sur les  parcours horizontaux, en correspondance ab  solue. La longueur des parois latérales d'une  alvéole de     portionnage    est un peu supérieure  à celle d'une allumette; la largeur de l'al  véole (entre les parois 61) est très légère  ment inférieure à la largeur du portefeuille.  La chaîne :est guidée dans son parcours su  périeur par les règles fixes 63     (fig.    20).  



  Les alvéoles de     portionnage    reçoivent,  aux     positions    b b     (fig.    3), les     a1lumette:s    dis  tribuées en lots (un par alvéole) par l'ap  pareil G, et les transportent par bonds suc  cessifs jusqu'aux positions d'emboîtage<I>d d,</I>  après les avoir soumis, en cours de route,  en     e    c, à l'appareil de vérification.  



  <I>Appareil de</I>     portionnage.    - En vue du       portionnage,    les allumettes sont placées côte  à côte, horizontalement, les bouts garnis de  matière     inflammable    du même :côté (op  posé au     portefeuille    dans la.     fig.    13) dans  une     trémie    64 à deux compartiments, dont  un seul est représenté     fig.    14 et 15, ces com  partiments correspondant aux positions b b       (fig.    3<B>)</B>.  



  Afin d'assurer une descente régulière des  allumettes dans la trémie de l'appareil de       portionnagey    il est nécessaire de brasser les  allumettes dans     cette    trémie. Sur les     fig.    37  et 38 on a représenté un dispositif préféré  pour effectuer ce brassage.     Ce    brassage est  obtenu en faisant osciller:  10 Les parois 209 de la trémie, mobiles  autour de leur axe 210, perpendiculaire au  plan de la figure.      20 La pièce centrale 211, mobile autour  de son axe.  



  La forme cintrée des volets     (fig.    37)  ainsi que leur forme dégagée vers l'arrière  (voir la coupe 38), (pour tenir compte de  l'encombrement plus grand des allumettes  du côté garni de pâte) concourent au bon       fonctionnement    de l'appareil. Sur la     fig.    37  on voit en traits pleins les parties mobiles  dans une des     positions    extrêmes et en traits  mixtes dans l'autre position extrême.  



  Les parois latérales de chaque comparti  ment se rapprochent au fur et à mesure  qu'on descend vers la chaîne de     portionnage     et se prolongent vers le bas par deux par  ties verticales. Chacune d'elles laisse libre  ment passer par une fente les couteaux de       portionnage    65 qui agissent à la manière       habituelle.        g.    chacune des positions b     b,    deux  plaques 66     (fig.    13, 14,, 15), solidaires d'une  règle 67 sont normalement logées entre le  fond d'alvéole 60 et les parois avant et ar  rière de la trémie, comme indiqué     fig.    1.3;

    elles peuvent toutefois par une translation  verticale, obtenue grâce à une came qui     agit     sur la. règle 67, s'élever jusqu'à la position  68 représentée en pointillé     fig.    13; la     fig.    1.5  montre les plaques 66 dans cette position.  Les plaques 66 ont un contour supérieur en  forme de<B>M</B> renversé.  



  Une fois     par    période de la machine, le       portionnage    s'effectue comme suit: la chaîne  de     portionnage    étant arrêtée, les plaques 66  s'élèvent jusqu'en 68; les couteaux s'écartent,  sous l'action d'une     came,    en laissant descen  dre les allumettes; celles-ci viennent alors  reposer par leurs extrémités sur le plancher  interrompu que constituent les     parties    supé  rieures, en forme de<B>M</B> renversé, des plaques  66; la position 68 de ce plancher est telle       qu'entre    le plan des couteaux et le plan  cher, le volume     offert    correspond au nombre  d'allumettes constituant la charge du porte  feuille.

   Les couteaux se     referment    aussitôt  en supportant de nouveau la     masse        d'allt2-          mettes    de la trémie; les plaques 66 descen  dent avec le lot d'allumettes ainsi séparé  (le la masse, et continuant leur mouvement    jusqu'à leur position de repos     (fig.        13),     abandonnent les allumettes sur le fond de  l'alvéole de     portionnage.    Le fait de donner  au contour supérieur des plaques 66 la forme  d'un<B>M</B> renversé présente plusieurs avanta  ges.

   Ainsi, si le contour de l'espace offert  aux allumettes par les pièces 66 avait une  forme rectangulaire, le lot d'allumettes en  se déposant dans l'alvéole 60, 61, sensible  ment plus large que le volume offert entre  les branches des pièces 66, constituerait un  tas plus épais au centre que sur les bords.  Une telle     .disposition    nuirait à une bonne exé  cution des opérations qui suivent le     portion-          nage    ainsi qu'à. l'aspect du portefeuille ter  miné.  



  Avec le contour représenté de la partie  supérieure des pièces 66, le lot d'allumettes,  au contraire, se répartit en deux masses, de  chaque côté du centre, et se dépose dans  l'alvéole en une masse     d'épaisseur    plus  régulière.  



  En outre, les parties     latérales    de<B>M</B> ren  versé formant le contour supérieur des pla  ques 66     empêchent    les allumettes du lot  pendant leur descente, de passer par les ou  vertures 70 existant entre les parois latérales  des alvéoles et les     parties    basses des trémies.  Quand les plaques 66 sont à leur position la  plus basse, ces parties latérales sont suffi  samment abaissées pour laisser passer la  chaîne de     portionnage    et ses alvéoles       (fig.    13).  



  Le dispositif de     portionnage    tient en ou  tre compte du fait que la section des allu  mettes est plus grande à l'extrémité garnie  de pâte qu'à l'extrémité opposée. Il résulte  de ce fait que les     allumettes    sont légère  ment     inclinées.    Pour mieux ,séparer le lot  d'allumettes à empaqueter de la masse d'al  lumettes, les couteaux 65 sont inclinés de  manière à mieux pénétrer dans la masse au  moment du     portionnage.    Un lot d'allumettes,  qui vient     d".être        portionné,    ayant pour la  même raison tendance à être plus épais du  côté des têtes garnies de pâte,

   ou favorise  sa constitution et on se rapproche par suite      sûrement du nombre d'allumettes que doit  contenir le lot (autrement dit, on diminue  l'écart probable sur le nombre d'allumettes  du lot) en dénivelant l'une par rapport à  l'autre les plaques 66 dans la partie en forme  de V renversé qui soutient les allumettes       (fi...        13).     



       #n     Afin de pouvoir ramener le nombre moyen  d'allumettes des lots au nombre théorique,  lorsque, dans le courant de la     \fabrication,    les  dimensions des allumettes viennent à chan  ger, on a prévu un dispositif permettant  d'agir sur le volume offert aux allumettes  au-dessous des couteaux 65, au moment du       portionnage.        Danse    ce but, on peut régler en  hauteur la position des plaques 6.6, en agis  sant sur la vis 200 qui entraîne dans son  mouvement 'de translation, par rapport à la  barre de commande 67, la barrette 201 qui  porte les plaques 66.  



  A     ,ce    moment, la chaîne de     portionnage     se met en mouvement, les alvéoles qui vien  nent d'être remplies sont.     entraînées    vers la  gauche     (fig.    15). remplacées par deux alvéoles  vides, et l'opération recommence.  



  <I>Mise en</I>     portefeuille   <I>des</I>     allumettes        ou          "elraboîtage".   <I>-</I>     Cette    opération se fait, tou  jours par deux     portefeuilles    à la fois, .aux     po-          sitions    d d (fi-. 3).

   A cet effet, pendant l'ar  rêt des chaînes, deux mandrins 71 passent  exactement dans les alvéoles de     portionnage     situées en<I>d d</I>     (fig.    16, 17, 18 et 19), et re  çoivent un mouvement     horizontal    de trans  lation, d'amplitude convenable, de façon à  chasser les allumettes devant eux jusque dans  les portefeuilles placés en face. Les mandrins  reviennent     ensuite    en arrière et     s'effanent    pour  laisser passer la chaîne de     portionnage,    et  l'opération recommence.  



  Pour assurer une introduction correcte des       allumettes    dans les portefeuilles, il est né  cessaire de bien les guider dans leur trajet.  A cet effet:  Dans la région de la mise     (#n    portefeuil  les, les règles 51 et     6'3,    qui     supportent    les  chaînes et qui sont placées en regard l'une  de l'autre,     portent    deux     autres    règles 72     -t       73,     constituant    une surface plane sur laquelle       glissent    les     allumettes.        Elles    laissent entre  elles     (fig.    20 à 24)

   un passage incliné où     sp     place, sans être froissée, la. patte de ferme  ture du     portefeuille,    de manière à. ne pas  gêner     l'emboîtage.    A l'entrée de la première  des positions d     (celle    de droite     fig.    3), la  partie     inférieure    de la     réglette    72 forme une  rampe     qui        contraint        pogressivement    les     pal-          tes    de fermeture, pendant le transport des       portefeuilles    par la chaîne, à.

   occuper la posi  tion qui vient d'être décrite;     fig.        20.,    on a  représenté schématiquement     cette    rampe.  



  Latéralement, chacun des lots     d'allu-          mettes    pendant sa course     d'emboîtage    .est ca  nalisé, entre les     parois,    des alvéoles de     por-          tionnage    et     le,,        parois    latérales -du     portefeuille,     par des blocs 74 fixés sur la pièce 72.  



       Lm    dispositif se complète, à chacune des       positions    d'emboîtage, par un clapet 75 de  largeur un peu inférieure à l'espace compris  entre les blocs 74     correspondants,        articulé    li  brement sur un axe 76, de manière à. pouvoir  occuper les positions     extrêmes    indiquées     fig.     22 et 28.     Cette    dernière est la position de  repos que prend la pièce 75, sous son propre  poids. Elle repose dans cette position sur une  butée (non figurée).

   La.     pièce    75 se termine,  du côté du portefeuille, par un bord mina:  pouvant s'encastrer dans les portefeuilles       (fig.    20 ,et 21). L'axe 76 est     porté    par une  double chape 77, fixée     elle,    même sur un  chariot 78 qui est animé d'un mouvement  alternatif de translation horizontal, les posi  tions extrêmes étant celles des     fig.    20 et 23.  



  A leur     partie        supérieure,    les allumettes  sont guidées     par    une lame 79 reliée par un  ressort aux mandrins 71.     Cette    lame accom  pagne les mandrins jusqu'au moment où       (fig.        2 1)    ses bords viennent buter     contre    la  chape 77. A partir -de ce moment la lame 79  reste immobile, tandis que le mandrin conti  nue à se déplacer.  



  La, largeur de la plaque 79 est telle     qu.c,          dans    la. position de la     fig.    20 par exemple,       lle    s'étend au-dessus des deux alvéoles d'em  boîtage placées dans les     positions   <I>d d.</I>      Ce mécanisme fonctionne comme suit:  Les chaînes étant immobiles, les mandrins  71 avancent vers les     allumettes,    la plaque 79  se déplace avec eux et les précède; en même  temps, le chariot 78 a     avancé    vers la droite  de manière à. encastrer l'extrémité amincie de  la pièce 75 dans l'ouverture du portefeuille;

    un     peu    plus tard     (fig.        211),    la plaque 79 vient  buter contre la, chape 77 et     :s'y    encastre,  grâce aux formes de ces deux pièces dans  leur région de contact; les allumettes     poùs-          sées    par les mandrins rencontrent le plan  incliné formé par le dessous de la. pièce 75  et sont     contraintes    de s'introduire dans le  portefeuille. Pour éviter que, sous la poussée  des allumettes et de la pièce 7,5, le portefeuille  ne puisse s'arracher ou sortir de son alvéole       ,de    transport, une forte pièce     fixe    80 le main  tient par la. face du dessus et par le fond.

    Un peu avant que les     mandrins    ne rencon  trent eux-mêmes les pièces 75, le chariot 78  revient     en.arrière    pour permettre aux pièces  75 de se dégager des portefeuilles, et de pi  voter autour de l'axe 76 pour laisser le pas  sage aux mandrins (fi-.     2i2).    Le mouvement       d'introduction    est alors terminé, et les man  drins reviennent en -arrière     (fig.    23). On voit  que,     grâce    à toutes ces dispositions, les     al.liz-          mettes    sont rigoureusement contraintes d'en  trer dans les portefeuilles, sous la. poussée des       mandrins.     



       Appareil   <I>de, vérification. -</I>     (Fig.    16, 17.  18, 19.) - Cet appareil a. pour but     d'empP-          cher    que l'opération de mise en portefeuille  puisse se faire pour des lots d'allumettes mal       constitués,    au     portionnage    (allumettes en tra  vers, trop     grand    nombre d'allumettes dans un  lot, etc.).     L'expérience    montre que ces lots  "mauvais" sont caractérisés par le fait qu'ils  occupent, en hauteur, dans l'alvéole de     por-          tionnage,    un espace plus grand due celui  qu'un lot doit normalement occuper.

       L'appa.-          reil    . vérificateur comporte par suite un pla  teau tâteur 81 susceptible de s'abaisser libre  ment sur les alvéoles de     portionnage    lors  qu'elles occupent les positions c     c        (placées     entre les     positions    de     portionnage   <I>b b</I> et les       positions    d'emboîtage<I>d</I>     d).    Le tâteur fait    corps avec le levier 82, articulé au point fixe  83, et prolongé par deux queues 84 et 85, la  dernière portant un galet 86 qui roule sur  une came 87 montée (comme toute celles de  la machine) sur l'arbre 2.

   La came a un pro  fil tel que, pendant le     dép:l.acement    des chaî  nes, le tâteur est maintenu soulevé loin des  alvéoles     (fig.    16 et 17), et qu'il est abandonné  à. lui-même quand les chaînes sont immobile;  il descend alors librement, sous son poids,  vers les alvéoles. Si les deux lots correspon  dants sont "bons", c'est-à-dire occupent une  hauteur suffisamment faible, le tâteur des  cend jusqu'à la position 88     (fig.    16); si les  lots, ou seulement l'un     d'entre    eux, est     "mau-          vais",    le tâteur est arrêté par lui dans sa des  cente à une position intermédiaire, par exem  ple 89     (fig.    17).  



  D'autre part, les mandrins d'emboîtage 71  sont solidaires d'un chariot 90 qui leur com  munique leur mouvement d'oscillation par  l'intermédiaire d'une double bielle 92. arti  culée d'une part en 93 sur le     chariot    90, et  d'autre part en 94 sur le levier 95, lequel  reçoit un mouvement d'oscillation convenable  dans le -plan de la     fig.    1.6. L'axe 94 fait corps  avec la. bielle 92, mais peut sortir du levier  95, celui-ci étant à cet effet     ouvert    en four  che à son     extrémité.    Quand le     chariot    90     est     à. fond de course en arrière, la. double bielle  92 peut être soulevée par le taquet 91 monté  sur le levier 96.

   Ce dernier est articulé sur un       axe.    97 placé dans le prolongement de l'axe  93 et peut osciller de la. position indiquée       fig.    16 à- celle indiquée     fig.    17 sous l'effet  du     doigt    98 porté par le     levier    oscillant 99  articulé au point fixe 100. Ce     levier    porte  lui-même en saillie un bloc rectangulaire 101.  



  En     outre,    la queue 84 du levier tâteur 82       porte,,    par l'axe 102, une bielle 103 qui s'ar  ticule, à, peu près à. la. hauteur de l'arbre 2,  avec un levier (non figuré) de     longueur    égale  à     1.a    queue 8'4, et tournant.     librement    autour  de l'arbre 2.

   L'ouverture prévue dans la  bielle 103 pour l'axe 102 est une mortaise       a1longée        (fig.    16 et 17), de     sorte    que la bielle       assujettie    à Tester sensiblement verticale,  grâce à ses liaisons,     présente    dans son propre      plan un     certain    jeu vertical par rapport au  bras 84.

       Cette    bielle     10!3        porte    elle-même, par       l'intermédiaire    de l'axe 105, un     petit    levier  pendant 106, lequel est muni d'un bloc 107  qui se trouve dans le même plan vertical  (parallèle à celui de la     fig.    16) que le bloc  10.1. La bielle 103 porte     encore    un bloc 108       susceptible    de rencontrer une détente 109;  celle-ci est     articulée    au point fixe 110, et fait  corps avec un levier 111; ces deux dernières  pièces occupent normalement, sous l'action  d'un ressort 112, la position indiquée     fig.    16.  



  Dans le même plan vertical (parallèle à  celui de la.     fig.    1,6), que les blocs 107 et 101,  se meut un galet     113,    porté par un     levier114     tournant avec l'arbre 2. Dans le même plan  vertical que celui du levier 111, la came 87  porte encore un taquet     115.     



  Quand deux lots d'allumettes     portionnécs     en<I>b b</I> ont été     amenés    par la chaîne en<I>c c,</I>  la chaîne s'arrête, le plateau tâteur 81     @de-          cend.        Le        dispositif    qui vient d'être décrit.  fonctionne alors suivant que le     tâteur    peut  descendre à fond ou     non,    pour laisser l'emboî  tage s'exécuter, ou pour l'empêcher, lorsque  les lots se présenteront en<I>d d.</I>  



       Premier   <I>cas</I>     (fig.   <I>16). - Les deux lots</I>       c@ui   <I>se</I>     préserîte@ît   <I>sous le</I>     plateau        tâteur        swat     bons. - Les opérations se présentent comme  suit  La chaîne étant arrêtée, le plateau 81 des  cend à fond sur les lots     d'allumettes,    la  queue 84 soulève la bielle 103 suffisamment  pour accrocher celle-ci sur la détente 109; la  came     agissant    sur le galet 86 soulève à. fond       1e    plateau tâteur pour laisser passer la. chaîne;

    la bielle 103 reste soulevée sur la détente 109       grâce    à la mortaise de l'axe 102; la chaîne  transporte les alvéoles explorées jusqu'en<I>d d;</I>  en même temps, le chariot 90 recule à fond  de     course    avec les mandrins 71; au moment  précis où le chariot 90     s'arrête    à     l'extrémité     de sa course, le galet     11-3    se     présente    devant  le bloc 107 et le refoule vers la gauche; mais       grâce    au fait due la bielle 103 est resté, sus  pendue à. sa position élevée, le bloc<B>107</B> passe  au-dessus du bloc 101 sans le rencontrer; par    suite, les leviers 99 et 96 restent immobiles:

    l'axe 94 reste en prise     dans    le levier 95; la  liaison reste donc assurée entre ce levier et le  chariot 90; ce dernier continue sa course vers  la droite et la mise en portefeuille s'exécute.  



       Deuxième   <I>cas</I>     (fig.   <I>17). - L'un au moins</I>  <I>des deux lots</I>     qui   <I>se présentent</I> sous<I>le</I>     pla-          teau        tâteur   <I>est</I>     "mauvais".    - Les opérations  se succèdent comme suit:  La chaîne .étant arrêtée, le plateau 81 des  cend sur les lots d'allumettes, mais s'arrête  en route; la queue 84 soulève la bielle 103;

    mais insuffisamment pour accrocher celle-ci  sur la, détente 109; la came 87, agissant sur  le galet 86, soulève à fond le plateau     tâteur     pour laisser passer la. chaîne; la bielle 103  n'étant pas maintenue soulevée s'abaisse avec  la queue 84; la chaîne transporte les alvéoles  explorées jusqu'en d d; en même temps le cha  riot 90 recule à fond de course avec les man  drins 71. Au moment précis où le chariot  s'arrête à l'extrémité de la course,     Ie    galet     11;3     se     présente    devant le bloc<B>107</B> et le refoule  vers la gauche; celui-ci rencontre     cette    fois  le bloc<B>101</B> et l'entraîne avec lui.

   Les leviers  96 et 99 basculent donc autour de leurs axes       respectifs;    le taquet 8,1 soulève la bielle 92;  l'axe.     9'4    se déboîte momentanément du levier  95, assez     longtemps    pour que celui-ci reprenne  seul sa course vers la droite. Le chariot 9C  reste alors immobile jusqu'à l'opération sui  vante, et les alvéoles contenant     les    lots     @,mau-          vais"    continuent leur route jusqu'au moment  où, la chaîne     d'emboîtage    s'enroulant autour  du tambour 59, les allumettes -de ces lots tom  bent et sont déversées hors de la machine par  un     trou    pratiqué dans la table.  



  Dans les deux cas, peu après le passage du  galet 113 devant le bloc 107, le taquet 115  vient se     présenter    devant le levier 111 et le  refoule vers la gauche, ce qui dégage, s'il y  a lieu, la. bielle 103 de la détente 109; tout  le     système    se     trouve    donc en position pour  fonctionner de nouveau.  



  <I>Fermeture. - Premier temps.</I> - L'opé  ration de     fermeture    consiste à rabattre la  patte de fermeture du portefeuille et à l'intro-      luire, en la poussant à fond, dans la fente  du portefeuille     (fig.    7 et 8). Cette opération  se fait en deux temps: dans le premier, les  portefeuilles sont aux positions e e; dans le  deuxième, ils sont aux positions voisines f f       (fig.    1, 3, 2.9).  



  Dans le premier temps     (fig.    25,     fig.    28 à  droite,     fig.    29 à droite), la patte de fermeture  est     rabattue    verticalement vers le haut par  un volet en tôle 116, qui reçoit d'une came un       mouvement    approprié, approximativement  vertical; le retour du volet à sa position in  férieure     s'effectue    pendant le déplacement de  la chaîne de transport;

   le volet doit s'effacer  à temps pour ne     plas    être     aearoehé    par les  pattes de fermeture (encore étalées horizon  talement), des     portefeuilles    arrivant en é     e;     toutefois, il doit maintenir verticalement les  pattes (qu'il vient de replier ) des portefeuil  les qui s'en vont vers f f, ,jusqu'à ce que ces  pattes soient engagées devant la pièce 119,  celle-ci les empêchant à son tour de revenir  en arrière. On pourra se rendre compte que  cette double condition est remplie avec un     vo.     let dont le bord est incliné comme l'indique  la     fig.    28.  



  Le     rabattement    de la patte qui vient  d'être décrit s'effectue autour d'un cylindre  117     (fig.    28) placé à. ce moment. devant les  positions e c. mais susceptibles de recevoir par  une came un     mouvement    de translation qui  l'amène en 11.8     (fig.    2,8) en même     t mps        qu-          la    chaîne de transport exécute son déplace  ment. Autrement dit, le mandrin 117     accoin-          pagne    les portefeuilles pendant leur     trans-          port.de    e e à f f.  



       Fermeture.   <I>-</I>     Deuxième   <I>temps.</I> - Lors  que les portefeuilles arrivent en<I>f f,</I> la. chaîne  étant     arrêtée,    la patte est rabattue jusqu'à  toucher     p.ax    son     extrémité    la face     supérrieure     du portefeuille     (fig.    26). Ce résultat est ob  tenu     grâce    au mouvement en avant que reçoit  la plaque 119 sous l'action d'une came.

   Il est  nécessaire que le pliage de la patte qui vient  d'être décrit, tant au premier qu'au deuxième  temps de l'opération, se fasse     suffisamment     loin de l'arête     g   <I>i</I>     (fig.    6) pour que l'extré  mité de la patte tombe entre l'ouverture du    portefeuille :et la fente de fermeture; cette  condition est assurée grâce au mandrin 117,  autour duquel la patte est contrainte de s'en  rouler     (fig.    26) suivant des dimensions     exac-          'eurent    déterminées.  



  Dès que le repliement des pattes des  portefeuilles f f est terminé, le mandrin 117  revient rapidement à sa position initiale (à  droite     fig.    28).A ce moment deux secteurs  121, montés dans l'axe des     portefeuilles        (fig.     26) et solidaires d'un arbre 120. qui tourne  uniformément à raison de un tour par pé  riode de la machine, se présentent comme on  le voit     fig.    26. Ces secteurs appuient légè  rement sur le portefeuille dans la région  comprise entre l'ouverture et la fente de fer  meture (mais non au delà. de celle-ci) et en  traînent par friction la. patte de fermeture  vers la droite.

   Grâce à l'appui exercé sur le  portefeuille, la fente de fermeture s'ouvre  légèrement de telle sorte que la patte de       fermeture    y pénètre tout naturellement. En  même temps, la, plaque 119 qui continue son       mouvement    en avant et deux volets inclinés  122, qui montent verticalement sous l'action  de la came de commande du volet 116. pous  sent la. patte de fermeture respectivement  suivant l'horizontale et suivant la verticale  de manière à faciliter son entraînement par  les secteurs. La     fig.    27 montre tous les or  ganes à la fin du mouvement d'entraîne  nient de la patte; le portefeuille est alors       complètement    fermé.  



  <I>Pose</I>     du-        gratin.    - L'appareil qui sert à  effectuer cette opération comporte:  a) Un bac à gratin 123     (fig.    30) dans  lequel se meut un agitateur 124.  



  b) Une     molette    125 qui tourne d'un mou  vement de rotation uniforme entre deux  plaques 126 et qui entraîne la composition  frottante sur sa tranche.  



  La quantité de la composition entraînée  varie suivant le passage (réglable par un       dispositif    non figuré) qui lui est laissé  en 127.  



  c) Une courroie-brosse, constituée par un  ruban 130 portant des brosses 131, et tour  nant sur deux poulies à axes parallèles, 132      et<B>13,3,</B> l'une d'entre elles étant commandée  par un dispositif non     figuré.    Les axes des  poulies .sont     portés    par une plaque     lao    arti  culée autour de l'axe de la molette 125, de  manière à pouvoir osciller de l'une à l'autre  des positions extrêmes indiquées     fig.    30; dans  leur position inférieure, les brosses touchent  la face     supérieure    des portefeuilles de façon  à y déposer la composition dont elles se sont  enduites en passant contre la molette 125.

    La plaque 134 vient, dans sa     position        infé-          rieure,    reposer par une butée 138 sur une vis  de butée réglable     13'9.    Le mouvement d'os  cillation de la plaque 134 .est commandé par  une bielle à fourche 135 dans laquelle s'en  gage le bouton 136 d'un     maneton        1,37,    en  traîné par l'arbre de     command$    2 à raison  d'un tour par période de la machine.

   Ce mou  vement oscillatoire est réglé de manière que  les brosses soient au contact -des     portefeuilles     pendant le temps d'arrêt de la chaîne de trans  port, et hors de     contact    pendant le temps de       déplacement    de la chaîne.  



       E3ection   <I>des portefeuilles et</I>     séchage   <I>du</I>       frottoir.    -     L'éjection    se fait aux     positions     <I>g g</I>     (fig.    1, 3, 33, .et     -34).    Deux pistons 140  reçoivent un mouvement de translation ho  rizontal perpendiculaire à la chaîne, par le  mécanisme 141, 142, 143, 144, 145.

   Ils  chassent les     portefeuilles    hors de la. chaîne  quand     celle-ci    est     arrêtée    jusque     sur    une  courroie sans fin 146 qui s'enroule sur deux  tambours 147, 148, l'un d'eux recevant un  mouvement de rotation uniforme     (fig.    34).  Cette -courroie entraîne les portefeuilles ali  gnés en deux files et les amène     contre        une     cloison fixe 149. La vitesse de la courroie est  telle qu'il     existe    un certain     intervalle    constant  entre deux portefeuilles consécutifs d'une  même file.

   Un tapis sans fin 150 est disposé  perpendiculairement .à .la     courroie    146     (fig.     33) de .manière que son brin supérieur passe  juste en dessous de     celui    .de la courroie. Ce  tapis s'enroule sur les tambours 151, 152,  dont .l'un est commandé (fin-.     3i2).    La largeur  du     tapis        correspond    (par exemple)     (fig.    33)  à     quatre    portefeuilles.

   Un râteau 153, com  mandé par un     excentrique    154, une bielle    155 et le parallélogramme 156,<B>157, 158,</B>  159     (fig.    32) reçoit un mouvement de     va-          et-vient    de même     pémiode    que -celle de la ma  chine, entre les positions extrêmes indiquées       fig.    32 et 33. Le     sommet    160 du parallélo  gramme est fixe; le côté<B>159</B> s'appuie par un  galet     1,611    sur une came 162 qui tourne à  raison d'un tour pour quatre périodes de la  machine.

   Normalement, la disposition de  l'ensemble est     telle    que le râteau passe     au-          dessus    des portefeuilles sans les     toucher;     toutefois, la came     présente    une saillie disposée  de manière qu'une fois sur     quatre,    le râteau  descend dans le plan des portefeuilles, lors  qu'il est à l'extrémité gauche de sa course       (fig.    32) -et emmène jusque sur le tapis les huit  portefeuilles qui ont eu le temps     d8    venir se  grouper     contre    la cloison 149.

   Arrivé à fond  -de course, le râteau se     melève    à     nouveau    sous  l'effet de la. came et     laisse    huit nouveaux  portefeuilles se grouper contre la cloison, et       ainsi    de     suite.    La vitesse du tapis est telle  qu'un groupe de huit portefeuilles reçus par  lui s'éloigne assez vite pour ne pas être ren  contré par le prochain groupe de huit, etc.

    L'avantage que présente ce dispositif est; de  permettre de recevoir les portefeuilles .entiè  rement terminés sur un tapis aussi large et  aussi long qu'on le veut, où ils peuvent sta  tionner très longtemps -de manière à sécher       parfaikment,    où leur     vérification    et leur  examen sont des plus faciles. De plus, ils se       trouvent        groupés    sur     ce    tapis de la façon la       plus    commode pour leur empaquetage par  séries de plusieurs à la fois.  



       Il    va de soi que la machine     décrite    peut  à volonté fonctionner comme machine à fabri  quer les portefeuilles vides; dans ce cas, on  supprimera simplement ce qui concerne les  opérations -de     portionnage    et les suivantes.  Une telle machine pourrait être munie     d'iin     ,système de     réception    des     portefeuilles        autre     que la chaîne de transport décrite: roue à  alvéoles, chaîne à alvéoles disposée     vertica-          lement,    etc.

   Mais les     portefeuilles    seront  toujours reçus -dans des alvéoles de dimen  sions déterminées, animées d'un mouvement       intermittent.    La machine qui fait l'objet de      l'invention peut également être utilisée pour  des paquetages différant des portefeuilles  par leur .aspect extérieur, au contenant d'au  tres     produits    .que des allumettes (par exem  ple     paquets    de     cigarettes),    pourvu     que    les       appareil.si    intéressés ne soient pas modifiés  dans leur principe, la suite des opérations  dans ces appareils restant la même.

   De  même la machine pourrait fonctionner seu  lement comme machine à remplir, fermer et  enduire de composition frottante les porte  feuilles d'allumettes. Une telle machine par  tielle pourrait fonctionner isolément, la  chaîne -de     transport    étant garnie à la main  (ou autrement) de portefeuilles vides pré  parés à l'avance.  



  D'une manière générale, on pourrait enfin  exécuter séparément certaines opérations (im  pression, découpage du papier, etc.) et n'uti  liser les dispositifs décrits que pour les opé  rations complémentaires.  



  Un avantage fondamental de la machine  décrite est de faire simultanément toutes les  opérations     pour-deux    portefeuilles à la fois.  La machine a ainsi un rendement double de  celui qu'elle aurait si elle opérait sur un seul       portefeuille    à la fois, sans que cependant sa  complication ou son encombrement en soient  sensiblement augmentés. Il est clair que c'est  à titre d'exemple seulement qu'on a décrit une       machine        .opérant    sur deux portefeuilles à la  fois; on aurait tout aussi bien pu décrire une  machine opérant sur un nombre quelconque  de     portefeuilles    simultanément; il suffit de  prendre une bande de papier de largeur con  venable.  



  On remarquera que .la machine     -décrite    a  été spécialement étudiée en vue d'une sur  veillance commode et d'un accès facile pour  toutes les opérations. La chaîne de     transport     est placée directement au bord de la table  générale     (fig.    1); les différentes opérations  se     succèdent    le long de .la chaîne, sans se  chevaucher ni se masquer     éventuellement;    les  organes -de     commande,    cames,     -engrenages,    etc.,  sont tous rejetés vers l'arrière par rapport  aux positions de surveillance;

   tout     risque     d'accident .de personnes, ou de     mauvais       fonctionnement par     accumulation    de déchets  ou autres, .est ainsi     évité.  

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine, à confectionner, à remplir, à fermer et àenduire de composition formant frottoir les paquetages du type "portefeuille", caractérisée en ce qu'elle comporte en combi- naison: un .dérouleur de carton, un mécanisme d'impression, un mécanisme de découpage, un mécanisme de pliage et de collage des portefeuilles, un mêmnis:
    me de transport re cevant les portefeuilles terminés après pliage et les amenant en position pour chacune des opérations suivantes, un mécanisme -de por- tionnage constituant le lot d'objets à insérer dans chaque portefeuille, une chaîne de por- tionnage transportant les lots d'objets pour les amener en position de vérification, puis d'emboîtage, un mécanisme vérificateur des- ,
    tiné à ne permettre l'insertion du lot dans son étui .que .s'il est correct, un dispositif per mettant d'insérer .les lots reconnus bons dans les portefeuilles, un mécanisme fermant les portefeuilles remplis, un mécanisme de pose du "frottoir" ou ,gratin", un dispositif de séchage -et d'évacuation. SOUS-REVENDICATIONS 1 Machine suivant la revendication, carac térisée par l e fait que le mécanisme-d'en- Collage des portefeuilles ,
    comprend un rouleau encolleur muni sur sa périphérie d'une .série d'encoches qui prennent la colle et la déposent sur des pattes à en coller, un grattoir, venant en contact ,de la périphérie du rouleau, assurant que la. colle ne peut être transportée que par ces encoches.
    2 Machine suivant la revendication, desti- née à la confection de paquetages d'al- .lumettes, caractérisée par le fait que .le mécanisme de portionnage, qui prélève les lots d'allumettes comprend en combinai son:
    une trémie @se terminant par une partie à parois parallèles, -deux couteaux qui viennent séparer @de. la masse les allu- mettes .le lot à empaqueter, deux plaques, dont le .contour supérieur a la forme d'un NS renversé, pouvant être déplacées dans le sens vertical de manière à venir au-des sous des couteaux pour prélever le lot d'allumettes et à les déposer ensuite, en descendant,
    sur -la chaîne de portionnage. 3 Machine suivant la revendication et la sous-revendication 2, caractérisée par le fait que les parties centrales des bords des plaques du mécanisme de portionnage, qui transportent le lot à empaqueter qui vient d'être séparé de la masse d'allu mettes sur la .chaîne portionnage,
    sont légèrement dénivelées .l'une par rapport à l'autre pour tenir compte de la diffé- rence d'épaisseur des extrémités -les allu mettes, les couteaux qui séparent le lot étant .inclinés -dans le même but. 4- Machine suivant la revendication et la so@us-revendication 2, caractérisée par le fait que la trémie du mécanisme de portion- nage possède des parois oscillantes desti nées à effectuer le brassage des allumettes.
    i Machine suivant la revendication, carac térisée par le fait que les portefeuilles sortant du mécanisme de pliage et de collage sont .introduits dans les alvéoles d'un transporteur sans fin, avançant par saccades, qui entraîne les portefeuilles -d'abord vides, palis garnis, jusqu'au mé canisme d'évacuation. 6 Machine suivant la revendication, carac térisée par le fait qu'un transporteur sans fin, parallèle au premier, entraîne les lots d'objets de l'appareil de portion- nage à. l@appareil d'emboîtage.
    7 Machine suivant la revendication, carac térisée par le fait que les portefeuilles sont fabriqués et garnis par série de plu sieurs simultanément. 8 Machine suivant la revendication, carac térisée par le fait que l'appareil vérifi cateur de portionnage est constitué par un jeu de leviers actionnant l'appareil d'emboîtage, l'un de ces leviers s'articu lant .avec le levier voisin par un axe qui s'engage dans une fourche ,et .ledit axe étant sorti de sa fourche par un mécanisme actionné par un tâteur, chaque fois que le lot à emboîter est mauvais.
    9 Machine suivant la revendication, caracté risée par le fait que l'appareil d'emboî tage comprend en combinaison: deux man drins d'emboîtage qui poussent les objets dans les portefeuilles, des dispositifs de guidage pour les objets et un clapet, ar ticulé à un chariot destiné à assurer l'en gagement des objets dans le portefeuille.
    10 Machine suivant la revendication, carac térisée par le fait que la fermeture des portefeuilles s'effectue en deux temps: relèvement vertical .de la patte de ferme ture autour d'une tige cylindrique, ra battement de cette patte horizontalement, autour de la tige et introduction de la patte dans la fente ad hoc par des sec- teurs d'entraînement, .la tige cylindrique se déplaçant avec le portefeuille de l'une à l'autre de ces opérations.
    11 Machine suivant la revendication, cara,e- t6risée par le fait que l'évacuation des portefeuilles a lieu au moyen d'un<I>large</I> transporteur qui groupe ensemble plu sieurs séries -de portefeuilles à une dis tance relativement grande les unes des autres, afin -de faciliter le séchage et la vérification des portefeuilles.
    12 Machine .suivant la revendication, carac térisée par le fait que le porte-bobine de la. bobine de carton qui sert à la fabrica tion des portefeuilles comporte une mince plaque, perpendiculaire à l'axe de la bo bine et une âme en forme d'étoile à trois branches, portant des bras disposés pa rallèlement à l'axe et venant, par un dé placement dans le sens radial, fixer en place la bobine de carton, une fois celle-ci mise en place et bien appuyée contre la, plaque ci-dessus. 13 Machine suivant la, revendication, carac térisée p.ar le fait que toutes les opéra tions sont effectuées simultanément sur au moins deux portefeuilles à la fois.
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