Machine à confectionner, garnir, fermer et enduire de composition frottante les paquetages du type "portefeuille". La présente invention a pour objet une machine entièrement automatique permettant de confectionner, remplir, fermer et enduire de composition formant frottoir ou "gratin", les paquetages du type "portefeuille", par exemple des boîtes d'allumettes.
Cette machine comprend en combinai son: <B>1.0</B> Un appareil d'entraînement du papier pris vierge d'impression et en bobine; 20 Un appareil d'impression; <B>30</B> Un appareil ayant pour objet de dé couper le papier en vue de constituer le portefeuille; 40 Un appareil de pliage,, confectionnant le portefeuille sans toutefois le fermer; <B>50</B> Un mécanisme de transport recevant les portefeuilles terminés après pliage et les amenant en position pour chacune des opé rations suivantes; <B>60</B> U n appareil de "portionnage", consti tuant les lots d'allumettes en vue de leur in troduction dans les portefeuilles, le nombre d'allumettes d'un lot étant celui que doit contenir le portefeuille;
.<B>70</B> Une chaîne de portionnage transpor tant les lots d'allumettes pour les amener en position de vérification, puis d'emboîtage; <B>80</B> Un appareil de vérification, destiné à. empêcher la mise en portefeuille (ou em boîtage ) des lots d'allumettes mal consti tués (contenant trop d'allumettes, ou dans lesquels les allumettes sont empilées en tra vers ou irrégulièrement); <B>90</B> Un appareil -d'emboîtage; <B>100</B> Un appareil de fermeture des porte feuilles remplis; <B>110</B> Un appareil de pose du gratin sur les portefeuilles fermés; 120 Un dispositif .de séchage des porte feuilles.
Sur les dessins annexés on a représenté, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine dans laquelle celle-ci est disposée pour fabriquer deux portefeuilles d'allumet- tes en même temps; elle les dépose simultané ment et côte à côte dans la chaîne de trans port ; celle-ci se déplace par bonds corres pondant à. deux portefeuilles, et chacun des appareils précités qui font suite aux appa reils de confection du portefeuille est orga nisé pour desservir deux portefeuilles à la fois.
Les dessins annexés représentent, à, titre d'exemple- Fi-. 1: une vue en plan de la macbine complète, sauf le dispositif de séchage; Fig. 2: une vue en coupe verticale par la ligne 2-2 de la fig. 1, montrant les appa reils d'entraînement du papier d'impression, ,de découpage et de pliage;
Fig. 3: une vue @en élévation de la ma chine, montrant spécialement la disposition des chaînes de transport et d e portionnage et leur mode d'entraînement intermittent, le sens d'lentraînement étant indiqué par des flèches; Fig. 4: une vue en coupe à. plus grande échelle par la. ligne 2-2 de la fig. 1 de l'appareil de découpage; Fi-. 5: une vue en élévation (incomplèt(@) de ce même appareil, montrant notamment la position des découpes en place pour le pliage;
Fig. 6: une vue de la bande de papier (impression non figurée) dans les divers états où elle se trouve dans l'appareil de décou page; Fig. 7: une vue perspective du porte feuille terminé, vide et ouvert; Fig. 8: une vue perspective du porte feuille fermé; on a figuré par des hachures la partie qui est recouverte de gratin; Fig. 9: une vue en coupe horizontale par tielle @de l'appareil de découpage, aux envi rons ide la ligne 9-9 de la. fig. 4;
Fig. 10: une vue en coupe verticale par la ligne 2-2 de la fig. 1, de l'appareil de pliage et de la, chaîne de transport dans son parcours inférieur; .
Fig. 11: une vue en plan de la boîte dc@ pliage, avec arrachement partiel de sa partie supérieure ou le plafond; Fig. 12: une vue en élévation et une vue en plan d'une rampe,de pliage d'une patte de côté -du portefeuille; Fig. 13:
une vue en coupe verticale pa rallèle au plan 2-2 de la fig. 1, et passant par l'axe de l'une des positions b b (fig. 1 et 3) -des alvéoles des chaînes dans lesqu elles s'effectue l'opération de portionnage; Fig. 14: une vue en plan d'un des deux dispositifs de portionnage; 'ii. 15: une vue du même dispositif en coupe verticale suivant la ligne III-III de la fig. 14;
Fig. 16: une vue de l'appareil de vérifi cation au moment où la course des mandrins d'emboîtage va commencer, et dans le cas où le plafond tâteur a pu descendre suffi samment bas (portionnage "bon"); Fig. 17: une vue du même appareil au même moment, mais dans le cas où le pla fond tâteur n'a. pas pu descendre suffisam ment bas (portionnage mauvais ); (Les vues 16 et 17 sont parallèles au plan '2-2 de la fig. <B>1.)</B> Fi-. 18: une vue en coupe verticale par tielle par l'axe d'entraînement du chariot portant les mandrins d'emboîtage;
Fig. 19: une vue en coupe verticale par tielle par IV-IV, fi & .<B>17,</B> de, la chaîne (1p porhonnage, dans ses positions de vérific- tion c c et !d'emboîtage<I>d d</I> (fig. 1 et 3): Fig. 20, 21, 22, 23: quatre vues du dis positif d'emboîtage à des moments différent, de l'opération .d'emboîtage;
ces vues sont des coupes verticales partielles par l'axe de l'une des positions<I>d d</I> (fig. 1 et 3) des alvéole des chaînes dans lesquelles s'effectue l'opé ration d'emboîtage; Fig. 24: une vue en plan partielle du dispositif d'emboîtage; Fil. 25: une vue en coupe partielle, pa rallèle au plan 2-2 de la fig. 1, par l'axe de l'une des positions e e (fi-. 1 et 3) des alvéoles de la chaîne de transport, dans les quelles s'effectue la première phase de l'opé ration de fermeture;
Fig. 26 et 27: deux vues en coupe par tielle, parallèles au plan 2-2 de la fig. 1, par l'axe de l'une des positions f <I>f</I> (fig. 1 et 3) des -alvéoles & la chaîne de transport, dans lesquelles s'effectue la deuxième phase de l'opération !de fermeture; ces deux vue.: représentent le -dispositif à ideux .moments dif férents de l'opération; Fi-. 28: une vue simplifiée, en éléva tion, du dispositif de fermeture; Fig. 29: une vue partielle en plan du même -dispositif;
Fig. 30: une vue en coupe verticale par tielle suivant le plan 30-30 de la fig. 31, de l'appareil de gratinage; Fig. 31: une vue en coupe verticale par tielle du même appareil suivant 31-31, fi g. 30; Fig. 32: une vue en élévation du trans porteur de séchage -des portefeuilles gratï- nés et du dispositif d'amenée des boîtes sur le transporteur; cette vue est prise dans un plan perpendiculaire à l'arbre<B>de</B> corn- rnande 3 (fig. 1);
Fig. 33: une vue en plan du dispositif de séchage des portefeuilles gratinés; Fig. 34: une coupe verticale -du même dispositif parallèle nu plan I de la fi-. 1, et passant par l'axe de l'une des positions g g (fig. 1 et 3) des alvéoles de la chaîne de transport, où les portefeuilles sont éjec tés hors de la chaîne;
Les fi-. 35 et 36 sont deux coupes, à 'angle droit l'une de l'autre, d'un mode de construction de l'axe porte-bobine de la bo bine de carton servant à confectionner les portefeuilles, et Les fig. 37 et 3.8 sont cieux coupes, à angle droit l'une de l'autre, d'un mode de construction de la trémie de l'appareil de portionnage.
La machine représentée comporte une table générale 1 portant les groupes d'or ganes mentionnés ci-dessus. Dans les fig. 1 <I>et 2, A</I> désigne l'appareil d'entraînement du papier; B l'appareil d'impression; C l'appa reil de .découpage; D l'appareil de pliage; E la chaîne de transport; 1% la chaîne de por- tionnage; G l'appareil de portionnage; H l'appareil de vérification; J l'appareil d'em- boît-age; K l'appareil de fermeture; L l'ap pareil de pose du gratin.
Tous ces appareils reçoivent leurs mou vements par engrenages (de manière que leurs opérations soient parfaitement synchro nes) à partir de deux arbres de commande principaux dont les axes sont figurés en 2, 3, et qui sont reliés entre eux par une trans mission conique 4. L'arbre 2 porte des pou lies fixe et folle 5 et 6 et la .machine peut comporter en outre un débrayage général, non figuré.
Le carton mince destiné à fabriquer les portefeuilles est approvisionné sous forme de bande continue et est enroulé sur une bobine placée sur un porte-bobine, non représenté sur les fig. 1 et 2. Ce porte-bobine peut avoir une forme quelconque. Toutefois sur les fig. 35 et 36 on a représenté un mode de construction préféré de ce porte-bobine per mettant de maintenir toujours les flancs de la bobine bien perpendiculaires à l'axe du porte bobine.
Le porte-bobine représenté permet de réaliser cette condition, sans tâtonnements et d'une façon très rapide, même avec des bobines sans noyau rigide et dont le trou central est par conséquent sans forme régu lière. Le porte-bobine se compose d'une âme \Z03, en forme d'étoile à trois branches, so lidaires d'un axe 204. Chacun des trois sec teurs 205_ de cet axe peut coulisser radiale- ment. Le déplacement de ces secteurs est réglé au moyen -des vis 206 -qu'on peut faire tourner à l'aide d'une clé appropriée.
Un mince pla teau 207, bien dressé, est vissé sur l'axe 204 et maintient le tout en place.
Les trois secteurs ayant été ramenés vers le centre, pour permettre l'introduction de la bobine<B>208,</B> il suffit de placer celle-ci bien à plat contre la plaque 207 et de l'immo biliser ensuite en manceuvrant les trois vis 206, de manière à écarter les secteurs 205 de l'axe, pour assurer la position exacte de la bobine.
Le carton suit le trajet indiqué par la flèche, fig. 2; le cylindre fixe 7 l'étale et lui donne une tension continue. L'appareil d'entraînement A, de type connu, règle le débit uniforme du papier dans la machine. L'appareil d'impression B, de type également connu, imprime la bande au moyen d'un cylindre gravé, maintenu au contact du papier par un cylindre presseur. Ces deux cylindres ont une vitesse circon- f6rentielle égale à celle du défilement du papier,, et un diamètre tel que l'impression soit exactement en rapport avec la longueur du portefeuille terminé supposé developpé.
Pour plus de simplicité, on n'a figuré qu'un seul appareil d'impression; mais il est évident qu'on peut disposer plusieurs de ces appareils à la suite l'un de l'autre, chacun d'eux imprimant en une couleur différente. Ceci permet d'obtenir une impression poly chrome sans changer le rendement de la ma chine.
De même, la machine peut avantageuse ment comporter, pour faciliter le pliage, un appareil de traçage de plis de type connu; cet appareil prend place le cas échéant entre le dernier appareil d'impression et l'appareil de découpage. Il n'est pas figuré sur les dessins.
On remarquera, que si la machine est disposée, comme dans l'exemple représenté, pour faire deux portefeuilles simultanément côte à côte (fig. 5 et 6), la bande de papier à utiliser est de largeur double de la lar geur nécessaire pour fabriquer seulement un portefeuille à la fois. De même, chaque cy lindre d'impression gravé doit comporter la gravure en double.
<I>Appareil de découpage.</I> - Cet appareil C a. pour but: <B>10</B> de transformer la bande de papier en "découpes" ayant la forme du portefeuille terminé supposé développé et posé à plat; (fi-. 6, à droite, on voit deux de ces décou pes, côte à côte); 20 de présenter ces découpes en bonne position pour le pliage.
Dans l'appareil., la bande de papier passe: d'abord entre les rouleaux d'alimen tation continue 8 et 9 (fig. 4) qui assurent la tension à partir de l'appareil A entre les rouleaux d'alimentation intermittente 1.0 et 11, puis sur la matrice 12. Le porte-poinçons 13 reçoit par excentrique un mouvement al ternatif vertical; le contour des poinçons 14, et- celui de la matrice se correspondent, de sorte que, vers la fin de la course de des cente, les poinçons découpent dans la bande de papier les parties figurées en hachures fig. 6 et ces déchets ou "chutes" conduits par la goulotte 26, tombent à l'extérieur de la machine par l'ouverture 15 de la table 1.
Le porte-poinçons est guidé dans son mou vement par les colonnes 16. L'opération de découpage a pour effet, comme on le voit fig. 6, de séparer complètement de la bande deux découpes terminées, mais réunies sui vant la ligne<I>a b;</I> ces découpes sont si tuées en ce moment en partie entre les deux plaques cintrées 17 e+ 18 et en partie entre les rouleaux d'entraînement intermittent 19 et 20.
Quand les rouleaux 10 et 19 sont respec tivement en contact avec les rouleaux 11 et 22 <B>0</B> commandés en rotation uniforme, l'en- semble entraîne le papier par friction. Pour obtenir l'immobilité de la bande pendant l'opération de découpage, les rouleaux 10 et 19 quittent les rouleaux 11 et 20 sous l'effet du basculement des leviers 21 et 22 articu lés respectivement en 27 et 28 au bâti, et sur lesquels appuient les vis 23 qui peuvent être réglées.
La vitesse du rouleau 11 est telle que la boucle de papier qui s'est formée après les rouleaux 8 et 9,, pendant le temps d'immobilisation de la bande, est entièrement utilisée pendant le temps d'entraînement de la bande par les rouleaux 10 et 11.
Les deux découpes prélevées dans la bande de papier par l'opération de décou page, descendent verticalement sous l'action des rouleaux 19 et 20 comme il vient d'être décrit; elles rencontrent les couteaux circu laires 24,, de type connu, commandés par engrenages, lesquels, placés dans l'axe de la bande, séparent les deux découpes suivant a b (fig. 6) ; celles-ci viennent ensuite buter en 25, en position exacte pour le pliage.
L'entraînement des découpes dans l'ap pareil de pliage est assuré par les mandrins 29, fixés sur le chariot 30; ce dernier est animé d'un mouvement horizontal alternatif par le moyen d'excentriques calés sur l'ar bre de commande 31 de l'appareil de décou page et de la transmission: bielle 32 - petite manivelle 33 - grande manivelle 34 - bielle 35, dont le fonctionnement apparaît claire ment fig. 4. Il est évident que le mécanisme est réglé de façon que les mandrins se trou vent à gauche du plan vertical de descente des découpes (fig. 4) pendant ce mouvement de descente.
Appareil <I>de pliage.</I> - Dans la course des mandrins 29 vers la droite, l'extrémité rectangulaire -de chacun d'eux vient rencon trer le rectangle correspondant<I>c d</I> ,e f de ,l'une des découpes, et entraîne ,celle-ci à travers l'appareil de pliage.
Le pliage du por tefeuille se fait alors par rabattement. sur le mandrin des diverses faces du portefeuille, autour des arêtes de pliag & , dans l'ordre sui vant: Rabattement des grandes. faces<I>g</I> *c <I>i e</I> et<I>d h f</I> j autour des arêtes c e et<I>d f,</I> lors que le mandrin s'introduit entre le plafond 36 et le plancher 37 de l'appareil de pliage; en même temps, rabattement des pattes ar rondies du fond du portefeuille, autour des arêtes c d, e f, lorsque le mandrin s'introduit entre les saillies 38 (fig. 10).
Rabattement progressif -des pattes la térales intérieures, autour des arêtes d h, et f j, lorsque le mandrin défile le long des rampes hélicoïdales 39 fixées sur le plan cher 37; la fig. 12 donne une vue agrandie, en plan et en .élévation, d'une de ces rampes.
Rabattement progressif des pattes la- térales extérieures autour des arêtes g c et i e, lorsque le mandrin défile le long des rampes hélicoïdales 40 fixées sous le pla fond 36.
On remarquera que les saillies 38 sont dégagées à la partie inférieure pour laisser passer les pattes latérales, à ce moment non encore rabattues contre les mandrins. Avant d'être rabattues par les rampes 40 contre les pattes latérales intérieures déjà repliées, les pattes latérales extérieures re çoivent la colle nécessaire en passant sur les rouleaux encolleurs 55. Les rouleaux sont animés d'un mouvement de rotation uniforme dont la vitesse circonféreneielle est égale à la vitesse de passage de la patte à. encoller.
Ces rouleaux sont munis sur le pourtour des encoches transversales 55a. Un racloir 52 se trouve au voisinage immédiat de la tranche <B>de</B> chaque rouleau, de manière à racler com plètement celui-ci sur sa partie cylindrique extérieure. Dans ces conditions, la seule quantité de colle transportée par chacun des rouleaux est celle qui se loge dans les .en coches. En choisissant convenablement l'em placement des encoches sur le pourtour des galets, on voit que la série d'encoches dé posera sur la patte une série de points de colle (séparés les uns des autres).
Les deux extrémités de cette série de points de colle se trouvent à une certaine distance des ex trémités de la patte à encoller. De cette ma nière, la colle ne salit et n'encrasse point les organes de pliage.
Le pliage terminé, les mandrins poursui vent leur route vers la droite, coiffés des portefeuilles terminés et passent entre les blocs 53 qui font pression sur les parois en collées. Les portefeuilles sont déposés dans les deux alvéoles de la chaîne :de transport (à ce moment immobile) qui se trouvent dans les positions a a (fig. 1 et 3). Les crochets à ressort 54 empêchent les portefeuilles d'être entraînés en arrière lors de la course de re tour des mandrins.
<I>Chaîne de</I> transport. - Elle est consti tuée par un ruban sans fin 41 (fi-.<B>3)</B> en acier mince, s'enroulant sur les tambours 42 et 43, et portant sur toute sa longueur des alvéoles à trois parois dans lesquelles les portefeuilles s'encastrent exactement (fig. 3, 11, 13). Le fond 44 de l'alvéole est de même largeur que le portefeuille posé à plat.
Les parois latérales 45 serrent légèrement le portefeuille par ses pattes latérales de sorte que le portefeuille se trouve solidement maintenu dans sa forme. pendant tout le temps qu'il reste sur la chaîne, c'est-à-dire pendant un temps suffisant pour que la 'colle sèche; en particulier, le long trajet qui sé pare la position<I>a a</I> (introduction dans la chaîne,du portefeuille plié) de la position<I>d d</I> (emboîtage des allumettes), et pendant le quel le portefeuille n'est l'objet d'aucune opération est très favorable à un bon col lage.
D'axe en axe de deux alvéoles consécuti ves de la chaîne de transport, la distance est. la même que d'axe en axe de deux décou pes accolées de lai fig. 6. Chaque alvéole est solidaire d'une dent d'entraînement 46;
les tambours 42 et 43 portent des encoches 47 en correspondance avec ces dents; le tambour 43 est animé d'une rotation inter mittente, par une croix de Malte, par exem ple, et dans le sens des flèches de la fig. 3 (fig. 1 et 3), à raison d'une avance par période de la, machine; chaque déplacement de la chaîne est tel qu'à deux alvéoles con sécutives viennent se substituer exactement les -deux alvéoles voisines.
Lorsque la chaîne est immobile, elle est rigoureusement fixée par la croix clé Malte, et réglée de manière que deux alvéoles se trouvent, dans la position<I>a a,</I> exactement en face des mandrins de pliage, de manière à recevoir les portefeuilles qui viennent d'être confectionnés,. Les appareils effectuant sur les portefeuilles les opérations qui vont être dé crites occupent des emplacements exactement fixés de manière à opérer avec exactitude sur les alvéoles correspondant à ces opérations.
Pendant tout le trajet inférieur de la chaîne entre les tambours 42, 43, la chaîne est exactement guidée par les règles fixes 48 (fig. 10) qui supportent le ruban 41 et en castrent les fonds d'alvéole 44; les porte feuilles reposent en outre (fig. 2 et 10) par leur face inférieure (opposée à la patte de fermeture) sur la règle horizontale fixe 50. Pendant tout le trajet supérieur de la chaîne, celle-ci est exactement guidée par les règles fixes 51, qui supportent le ruban de chaîne, et encastrent les dents d'entrainement (fig. 2 et 13).
<I>Chaîne de</I> portionnage. - Elle est consti tuée de façon analogue. Un ruban sans fin 67, passant sur des tambours ià en:co,ches 58, 59 de même diamètre que 42, 43, porte des alvéoles constituées chacune par un fond 60 et deux parois latérales 61 (fig. 13 et 15), et solidaires -de .dents d'entraînement <B>62).</B><I>Ces</I> alvéoles sont placées exactement en face de celles de la chaîne de transport. Le tambour 58 est solidaire du tambour 43;
les deux chaînes sont donc entraînées simultanément, et leurs alvéoles .restent toujours ainsi, sur les parcours horizontaux, en correspondance ab solue. La longueur des parois latérales d'une alvéole de portionnage est un peu supérieure à celle d'une allumette; la largeur de l'al véole (entre les parois 61) est très légère ment inférieure à la largeur du portefeuille. La chaîne :est guidée dans son parcours su périeur par les règles fixes 63 (fig. 20).
Les alvéoles de portionnage reçoivent, aux positions b b (fig. 3), les a1lumette:s dis tribuées en lots (un par alvéole) par l'ap pareil G, et les transportent par bonds suc cessifs jusqu'aux positions d'emboîtage<I>d d,</I> après les avoir soumis, en cours de route, en e c, à l'appareil de vérification.
<I>Appareil de</I> portionnage. - En vue du portionnage, les allumettes sont placées côte à côte, horizontalement, les bouts garnis de matière inflammable du même :côté (op posé au portefeuille dans la. fig. 13) dans une trémie 64 à deux compartiments, dont un seul est représenté fig. 14 et 15, ces com partiments correspondant aux positions b b (fig. 3<B>)</B>.
Afin d'assurer une descente régulière des allumettes dans la trémie de l'appareil de portionnagey il est nécessaire de brasser les allumettes dans cette trémie. Sur les fig. 37 et 38 on a représenté un dispositif préféré pour effectuer ce brassage. Ce brassage est obtenu en faisant osciller: 10 Les parois 209 de la trémie, mobiles autour de leur axe 210, perpendiculaire au plan de la figure. 20 La pièce centrale 211, mobile autour de son axe.
La forme cintrée des volets (fig. 37) ainsi que leur forme dégagée vers l'arrière (voir la coupe 38), (pour tenir compte de l'encombrement plus grand des allumettes du côté garni de pâte) concourent au bon fonctionnement de l'appareil. Sur la fig. 37 on voit en traits pleins les parties mobiles dans une des positions extrêmes et en traits mixtes dans l'autre position extrême.
Les parois latérales de chaque comparti ment se rapprochent au fur et à mesure qu'on descend vers la chaîne de portionnage et se prolongent vers le bas par deux par ties verticales. Chacune d'elles laisse libre ment passer par une fente les couteaux de portionnage 65 qui agissent à la manière habituelle. g. chacune des positions b b, deux plaques 66 (fig. 13, 14,, 15), solidaires d'une règle 67 sont normalement logées entre le fond d'alvéole 60 et les parois avant et ar rière de la trémie, comme indiqué fig. 1.3;
elles peuvent toutefois par une translation verticale, obtenue grâce à une came qui agit sur la. règle 67, s'élever jusqu'à la position 68 représentée en pointillé fig. 13; la fig. 1.5 montre les plaques 66 dans cette position. Les plaques 66 ont un contour supérieur en forme de<B>M</B> renversé.
Une fois par période de la machine, le portionnage s'effectue comme suit: la chaîne de portionnage étant arrêtée, les plaques 66 s'élèvent jusqu'en 68; les couteaux s'écartent, sous l'action d'une came, en laissant descen dre les allumettes; celles-ci viennent alors reposer par leurs extrémités sur le plancher interrompu que constituent les parties supé rieures, en forme de<B>M</B> renversé, des plaques 66; la position 68 de ce plancher est telle qu'entre le plan des couteaux et le plan cher, le volume offert correspond au nombre d'allumettes constituant la charge du porte feuille.
Les couteaux se referment aussitôt en supportant de nouveau la masse d'allt2- mettes de la trémie; les plaques 66 descen dent avec le lot d'allumettes ainsi séparé (le la masse, et continuant leur mouvement jusqu'à leur position de repos (fig. 13), abandonnent les allumettes sur le fond de l'alvéole de portionnage. Le fait de donner au contour supérieur des plaques 66 la forme d'un<B>M</B> renversé présente plusieurs avanta ges.
Ainsi, si le contour de l'espace offert aux allumettes par les pièces 66 avait une forme rectangulaire, le lot d'allumettes en se déposant dans l'alvéole 60, 61, sensible ment plus large que le volume offert entre les branches des pièces 66, constituerait un tas plus épais au centre que sur les bords. Une telle .disposition nuirait à une bonne exé cution des opérations qui suivent le portion- nage ainsi qu'à. l'aspect du portefeuille ter miné.
Avec le contour représenté de la partie supérieure des pièces 66, le lot d'allumettes, au contraire, se répartit en deux masses, de chaque côté du centre, et se dépose dans l'alvéole en une masse d'épaisseur plus régulière.
En outre, les parties latérales de<B>M</B> ren versé formant le contour supérieur des pla ques 66 empêchent les allumettes du lot pendant leur descente, de passer par les ou vertures 70 existant entre les parois latérales des alvéoles et les parties basses des trémies. Quand les plaques 66 sont à leur position la plus basse, ces parties latérales sont suffi samment abaissées pour laisser passer la chaîne de portionnage et ses alvéoles (fig. 13).
Le dispositif de portionnage tient en ou tre compte du fait que la section des allu mettes est plus grande à l'extrémité garnie de pâte qu'à l'extrémité opposée. Il résulte de ce fait que les allumettes sont légère ment inclinées. Pour mieux ,séparer le lot d'allumettes à empaqueter de la masse d'al lumettes, les couteaux 65 sont inclinés de manière à mieux pénétrer dans la masse au moment du portionnage. Un lot d'allumettes, qui vient d".être portionné, ayant pour la même raison tendance à être plus épais du côté des têtes garnies de pâte,
ou favorise sa constitution et on se rapproche par suite sûrement du nombre d'allumettes que doit contenir le lot (autrement dit, on diminue l'écart probable sur le nombre d'allumettes du lot) en dénivelant l'une par rapport à l'autre les plaques 66 dans la partie en forme de V renversé qui soutient les allumettes (fi... 13).
#n Afin de pouvoir ramener le nombre moyen d'allumettes des lots au nombre théorique, lorsque, dans le courant de la \fabrication, les dimensions des allumettes viennent à chan ger, on a prévu un dispositif permettant d'agir sur le volume offert aux allumettes au-dessous des couteaux 65, au moment du portionnage. Danse ce but, on peut régler en hauteur la position des plaques 6.6, en agis sant sur la vis 200 qui entraîne dans son mouvement 'de translation, par rapport à la barre de commande 67, la barrette 201 qui porte les plaques 66.
A ,ce moment, la chaîne de portionnage se met en mouvement, les alvéoles qui vien nent d'être remplies sont. entraînées vers la gauche (fig. 15). remplacées par deux alvéoles vides, et l'opération recommence.
<I>Mise en</I> portefeuille <I>des</I> allumettes ou "elraboîtage". <I>-</I> Cette opération se fait, tou jours par deux portefeuilles à la fois, .aux po- sitions d d (fi-. 3).
A cet effet, pendant l'ar rêt des chaînes, deux mandrins 71 passent exactement dans les alvéoles de portionnage situées en<I>d d</I> (fig. 16, 17, 18 et 19), et re çoivent un mouvement horizontal de trans lation, d'amplitude convenable, de façon à chasser les allumettes devant eux jusque dans les portefeuilles placés en face. Les mandrins reviennent ensuite en arrière et s'effanent pour laisser passer la chaîne de portionnage, et l'opération recommence.
Pour assurer une introduction correcte des allumettes dans les portefeuilles, il est né cessaire de bien les guider dans leur trajet. A cet effet: Dans la région de la mise (#n portefeuil les, les règles 51 et 6'3, qui supportent les chaînes et qui sont placées en regard l'une de l'autre, portent deux autres règles 72 -t 73, constituant une surface plane sur laquelle glissent les allumettes. Elles laissent entre elles (fig. 20 à 24)
un passage incliné où sp place, sans être froissée, la. patte de ferme ture du portefeuille, de manière à. ne pas gêner l'emboîtage. A l'entrée de la première des positions d (celle de droite fig. 3), la partie inférieure de la réglette 72 forme une rampe qui contraint pogressivement les pal- tes de fermeture, pendant le transport des portefeuilles par la chaîne, à.
occuper la posi tion qui vient d'être décrite; fig. 20., on a représenté schématiquement cette rampe.
Latéralement, chacun des lots d'allu- mettes pendant sa course d'emboîtage .est ca nalisé, entre les parois, des alvéoles de por- tionnage et le,, parois latérales -du portefeuille, par des blocs 74 fixés sur la pièce 72.
Lm dispositif se complète, à chacune des positions d'emboîtage, par un clapet 75 de largeur un peu inférieure à l'espace compris entre les blocs 74 correspondants, articulé li brement sur un axe 76, de manière à. pouvoir occuper les positions extrêmes indiquées fig. 22 et 28. Cette dernière est la position de repos que prend la pièce 75, sous son propre poids. Elle repose dans cette position sur une butée (non figurée).
La. pièce 75 se termine, du côté du portefeuille, par un bord mina: pouvant s'encastrer dans les portefeuilles (fig. 20 ,et 21). L'axe 76 est porté par une double chape 77, fixée elle, même sur un chariot 78 qui est animé d'un mouvement alternatif de translation horizontal, les posi tions extrêmes étant celles des fig. 20 et 23.
A leur partie supérieure, les allumettes sont guidées par une lame 79 reliée par un ressort aux mandrins 71. Cette lame accom pagne les mandrins jusqu'au moment où (fig. 2 1) ses bords viennent buter contre la chape 77. A partir -de ce moment la lame 79 reste immobile, tandis que le mandrin conti nue à se déplacer.
La, largeur de la plaque 79 est telle qu.c, dans la. position de la fig. 20 par exemple, lle s'étend au-dessus des deux alvéoles d'em boîtage placées dans les positions <I>d d.</I> Ce mécanisme fonctionne comme suit: Les chaînes étant immobiles, les mandrins 71 avancent vers les allumettes, la plaque 79 se déplace avec eux et les précède; en même temps, le chariot 78 a avancé vers la droite de manière à. encastrer l'extrémité amincie de la pièce 75 dans l'ouverture du portefeuille;
un peu plus tard (fig. 211), la plaque 79 vient buter contre la, chape 77 et :s'y encastre, grâce aux formes de ces deux pièces dans leur région de contact; les allumettes poùs- sées par les mandrins rencontrent le plan incliné formé par le dessous de la. pièce 75 et sont contraintes de s'introduire dans le portefeuille. Pour éviter que, sous la poussée des allumettes et de la pièce 7,5, le portefeuille ne puisse s'arracher ou sortir de son alvéole ,de transport, une forte pièce fixe 80 le main tient par la. face du dessus et par le fond.
Un peu avant que les mandrins ne rencon trent eux-mêmes les pièces 75, le chariot 78 revient en.arrière pour permettre aux pièces 75 de se dégager des portefeuilles, et de pi voter autour de l'axe 76 pour laisser le pas sage aux mandrins (fi-. 2i2). Le mouvement d'introduction est alors terminé, et les man drins reviennent en -arrière (fig. 23). On voit que, grâce à toutes ces dispositions, les al.liz- mettes sont rigoureusement contraintes d'en trer dans les portefeuilles, sous la. poussée des mandrins.
Appareil <I>de, vérification. -</I> (Fig. 16, 17. 18, 19.) - Cet appareil a. pour but d'empP- cher que l'opération de mise en portefeuille puisse se faire pour des lots d'allumettes mal constitués, au portionnage (allumettes en tra vers, trop grand nombre d'allumettes dans un lot, etc.). L'expérience montre que ces lots "mauvais" sont caractérisés par le fait qu'ils occupent, en hauteur, dans l'alvéole de por- tionnage, un espace plus grand due celui qu'un lot doit normalement occuper.
L'appa.- reil . vérificateur comporte par suite un pla teau tâteur 81 susceptible de s'abaisser libre ment sur les alvéoles de portionnage lors qu'elles occupent les positions c c (placées entre les positions de portionnage <I>b b</I> et les positions d'emboîtage<I>d</I> d). Le tâteur fait corps avec le levier 82, articulé au point fixe 83, et prolongé par deux queues 84 et 85, la dernière portant un galet 86 qui roule sur une came 87 montée (comme toute celles de la machine) sur l'arbre 2.
La came a un pro fil tel que, pendant le dép:l.acement des chaî nes, le tâteur est maintenu soulevé loin des alvéoles (fig. 16 et 17), et qu'il est abandonné à. lui-même quand les chaînes sont immobile; il descend alors librement, sous son poids, vers les alvéoles. Si les deux lots correspon dants sont "bons", c'est-à-dire occupent une hauteur suffisamment faible, le tâteur des cend jusqu'à la position 88 (fig. 16); si les lots, ou seulement l'un d'entre eux, est "mau- vais", le tâteur est arrêté par lui dans sa des cente à une position intermédiaire, par exem ple 89 (fig. 17).
D'autre part, les mandrins d'emboîtage 71 sont solidaires d'un chariot 90 qui leur com munique leur mouvement d'oscillation par l'intermédiaire d'une double bielle 92. arti culée d'une part en 93 sur le chariot 90, et d'autre part en 94 sur le levier 95, lequel reçoit un mouvement d'oscillation convenable dans le -plan de la fig. 1.6. L'axe 94 fait corps avec la. bielle 92, mais peut sortir du levier 95, celui-ci étant à cet effet ouvert en four che à son extrémité. Quand le chariot 90 est à. fond de course en arrière, la. double bielle 92 peut être soulevée par le taquet 91 monté sur le levier 96.
Ce dernier est articulé sur un axe. 97 placé dans le prolongement de l'axe 93 et peut osciller de la. position indiquée fig. 16 à- celle indiquée fig. 17 sous l'effet du doigt 98 porté par le levier oscillant 99 articulé au point fixe 100. Ce levier porte lui-même en saillie un bloc rectangulaire 101.
En outre, la queue 84 du levier tâteur 82 porte,, par l'axe 102, une bielle 103 qui s'ar ticule, à, peu près à. la. hauteur de l'arbre 2, avec un levier (non figuré) de longueur égale à 1.a queue 8'4, et tournant. librement autour de l'arbre 2.
L'ouverture prévue dans la bielle 103 pour l'axe 102 est une mortaise a1longée (fig. 16 et 17), de sorte que la bielle assujettie à Tester sensiblement verticale, grâce à ses liaisons, présente dans son propre plan un certain jeu vertical par rapport au bras 84.
Cette bielle 10!3 porte elle-même, par l'intermédiaire de l'axe 105, un petit levier pendant 106, lequel est muni d'un bloc 107 qui se trouve dans le même plan vertical (parallèle à celui de la fig. 16) que le bloc 10.1. La bielle 103 porte encore un bloc 108 susceptible de rencontrer une détente 109; celle-ci est articulée au point fixe 110, et fait corps avec un levier 111; ces deux dernières pièces occupent normalement, sous l'action d'un ressort 112, la position indiquée fig. 16.
Dans le même plan vertical (parallèle à celui de la. fig. 1,6), que les blocs 107 et 101, se meut un galet 113, porté par un levier114 tournant avec l'arbre 2. Dans le même plan vertical que celui du levier 111, la came 87 porte encore un taquet 115.
Quand deux lots d'allumettes portionnécs en<I>b b</I> ont été amenés par la chaîne en<I>c c,</I> la chaîne s'arrête, le plateau tâteur 81 @de- cend. Le dispositif qui vient d'être décrit. fonctionne alors suivant que le tâteur peut descendre à fond ou non, pour laisser l'emboî tage s'exécuter, ou pour l'empêcher, lorsque les lots se présenteront en<I>d d.</I>
Premier <I>cas</I> (fig. <I>16). - Les deux lots</I> c@ui <I>se</I> préserîte@ît <I>sous le</I> plateau tâteur swat bons. - Les opérations se présentent comme suit La chaîne étant arrêtée, le plateau 81 des cend à fond sur les lots d'allumettes, la queue 84 soulève la bielle 103 suffisamment pour accrocher celle-ci sur la détente 109; la came agissant sur le galet 86 soulève à. fond 1e plateau tâteur pour laisser passer la. chaîne;
la bielle 103 reste soulevée sur la détente 109 grâce à la mortaise de l'axe 102; la chaîne transporte les alvéoles explorées jusqu'en<I>d d;</I> en même temps, le chariot 90 recule à fond de course avec les mandrins 71; au moment précis où le chariot 90 s'arrête à l'extrémité de sa course, le galet 11-3 se présente devant le bloc 107 et le refoule vers la gauche; mais grâce au fait due la bielle 103 est resté, sus pendue à. sa position élevée, le bloc<B>107</B> passe au-dessus du bloc 101 sans le rencontrer; par suite, les leviers 99 et 96 restent immobiles:
l'axe 94 reste en prise dans le levier 95; la liaison reste donc assurée entre ce levier et le chariot 90; ce dernier continue sa course vers la droite et la mise en portefeuille s'exécute.
Deuxième <I>cas</I> (fig. <I>17). - L'un au moins</I> <I>des deux lots</I> qui <I>se présentent</I> sous<I>le</I> pla- teau tâteur <I>est</I> "mauvais". - Les opérations se succèdent comme suit: La chaîne .étant arrêtée, le plateau 81 des cend sur les lots d'allumettes, mais s'arrête en route; la queue 84 soulève la bielle 103;
mais insuffisamment pour accrocher celle-ci sur la, détente 109; la came 87, agissant sur le galet 86, soulève à fond le plateau tâteur pour laisser passer la. chaîne; la bielle 103 n'étant pas maintenue soulevée s'abaisse avec la queue 84; la chaîne transporte les alvéoles explorées jusqu'en d d; en même temps le cha riot 90 recule à fond de course avec les man drins 71. Au moment précis où le chariot s'arrête à l'extrémité de la course, Ie galet 11;3 se présente devant le bloc<B>107</B> et le refoule vers la gauche; celui-ci rencontre cette fois le bloc<B>101</B> et l'entraîne avec lui.
Les leviers 96 et 99 basculent donc autour de leurs axes respectifs; le taquet 8,1 soulève la bielle 92; l'axe. 9'4 se déboîte momentanément du levier 95, assez longtemps pour que celui-ci reprenne seul sa course vers la droite. Le chariot 9C reste alors immobile jusqu'à l'opération sui vante, et les alvéoles contenant les lots @,mau- vais" continuent leur route jusqu'au moment où, la chaîne d'emboîtage s'enroulant autour du tambour 59, les allumettes -de ces lots tom bent et sont déversées hors de la machine par un trou pratiqué dans la table.
Dans les deux cas, peu après le passage du galet 113 devant le bloc 107, le taquet 115 vient se présenter devant le levier 111 et le refoule vers la gauche, ce qui dégage, s'il y a lieu, la. bielle 103 de la détente 109; tout le système se trouve donc en position pour fonctionner de nouveau.
<I>Fermeture. - Premier temps.</I> - L'opé ration de fermeture consiste à rabattre la patte de fermeture du portefeuille et à l'intro- luire, en la poussant à fond, dans la fente du portefeuille (fig. 7 et 8). Cette opération se fait en deux temps: dans le premier, les portefeuilles sont aux positions e e; dans le deuxième, ils sont aux positions voisines f f (fig. 1, 3, 2.9).
Dans le premier temps (fig. 25, fig. 28 à droite, fig. 29 à droite), la patte de fermeture est rabattue verticalement vers le haut par un volet en tôle 116, qui reçoit d'une came un mouvement approprié, approximativement vertical; le retour du volet à sa position in férieure s'effectue pendant le déplacement de la chaîne de transport;
le volet doit s'effacer à temps pour ne plas être aearoehé par les pattes de fermeture (encore étalées horizon talement), des portefeuilles arrivant en é e; toutefois, il doit maintenir verticalement les pattes (qu'il vient de replier ) des portefeuil les qui s'en vont vers f f, ,jusqu'à ce que ces pattes soient engagées devant la pièce 119, celle-ci les empêchant à son tour de revenir en arrière. On pourra se rendre compte que cette double condition est remplie avec un vo. let dont le bord est incliné comme l'indique la fig. 28.
Le rabattement de la patte qui vient d'être décrit s'effectue autour d'un cylindre 117 (fig. 28) placé à. ce moment. devant les positions e c. mais susceptibles de recevoir par une came un mouvement de translation qui l'amène en 11.8 (fig. 2,8) en même t mps qu- la chaîne de transport exécute son déplace ment. Autrement dit, le mandrin 117 accoin- pagne les portefeuilles pendant leur trans- port.de e e à f f.
Fermeture. <I>-</I> Deuxième <I>temps.</I> - Lors que les portefeuilles arrivent en<I>f f,</I> la. chaîne étant arrêtée, la patte est rabattue jusqu'à toucher p.ax son extrémité la face supérrieure du portefeuille (fig. 26). Ce résultat est ob tenu grâce au mouvement en avant que reçoit la plaque 119 sous l'action d'une came.
Il est nécessaire que le pliage de la patte qui vient d'être décrit, tant au premier qu'au deuxième temps de l'opération, se fasse suffisamment loin de l'arête g <I>i</I> (fig. 6) pour que l'extré mité de la patte tombe entre l'ouverture du portefeuille :et la fente de fermeture; cette condition est assurée grâce au mandrin 117, autour duquel la patte est contrainte de s'en rouler (fig. 26) suivant des dimensions exac- 'eurent déterminées.
Dès que le repliement des pattes des portefeuilles f f est terminé, le mandrin 117 revient rapidement à sa position initiale (à droite fig. 28).A ce moment deux secteurs 121, montés dans l'axe des portefeuilles (fig. 26) et solidaires d'un arbre 120. qui tourne uniformément à raison de un tour par pé riode de la machine, se présentent comme on le voit fig. 26. Ces secteurs appuient légè rement sur le portefeuille dans la région comprise entre l'ouverture et la fente de fer meture (mais non au delà. de celle-ci) et en traînent par friction la. patte de fermeture vers la droite.
Grâce à l'appui exercé sur le portefeuille, la fente de fermeture s'ouvre légèrement de telle sorte que la patte de fermeture y pénètre tout naturellement. En même temps, la, plaque 119 qui continue son mouvement en avant et deux volets inclinés 122, qui montent verticalement sous l'action de la came de commande du volet 116. pous sent la. patte de fermeture respectivement suivant l'horizontale et suivant la verticale de manière à faciliter son entraînement par les secteurs. La fig. 27 montre tous les or ganes à la fin du mouvement d'entraîne nient de la patte; le portefeuille est alors complètement fermé.
<I>Pose</I> du- gratin. - L'appareil qui sert à effectuer cette opération comporte: a) Un bac à gratin 123 (fig. 30) dans lequel se meut un agitateur 124.
b) Une molette 125 qui tourne d'un mou vement de rotation uniforme entre deux plaques 126 et qui entraîne la composition frottante sur sa tranche.
La quantité de la composition entraînée varie suivant le passage (réglable par un dispositif non figuré) qui lui est laissé en 127.
c) Une courroie-brosse, constituée par un ruban 130 portant des brosses 131, et tour nant sur deux poulies à axes parallèles, 132 et<B>13,3,</B> l'une d'entre elles étant commandée par un dispositif non figuré. Les axes des poulies .sont portés par une plaque lao arti culée autour de l'axe de la molette 125, de manière à pouvoir osciller de l'une à l'autre des positions extrêmes indiquées fig. 30; dans leur position inférieure, les brosses touchent la face supérieure des portefeuilles de façon à y déposer la composition dont elles se sont enduites en passant contre la molette 125.
La plaque 134 vient, dans sa position infé- rieure, reposer par une butée 138 sur une vis de butée réglable 13'9. Le mouvement d'os cillation de la plaque 134 .est commandé par une bielle à fourche 135 dans laquelle s'en gage le bouton 136 d'un maneton 1,37, en traîné par l'arbre de command$ 2 à raison d'un tour par période de la machine.
Ce mou vement oscillatoire est réglé de manière que les brosses soient au contact -des portefeuilles pendant le temps d'arrêt de la chaîne de trans port, et hors de contact pendant le temps de déplacement de la chaîne.
E3ection <I>des portefeuilles et</I> séchage <I>du</I> frottoir. - L'éjection se fait aux positions <I>g g</I> (fig. 1, 3, 33, .et -34). Deux pistons 140 reçoivent un mouvement de translation ho rizontal perpendiculaire à la chaîne, par le mécanisme 141, 142, 143, 144, 145.
Ils chassent les portefeuilles hors de la. chaîne quand celle-ci est arrêtée jusque sur une courroie sans fin 146 qui s'enroule sur deux tambours 147, 148, l'un d'eux recevant un mouvement de rotation uniforme (fig. 34). Cette -courroie entraîne les portefeuilles ali gnés en deux files et les amène contre une cloison fixe 149. La vitesse de la courroie est telle qu'il existe un certain intervalle constant entre deux portefeuilles consécutifs d'une même file.
Un tapis sans fin 150 est disposé perpendiculairement .à .la courroie 146 (fig. 33) de .manière que son brin supérieur passe juste en dessous de celui .de la courroie. Ce tapis s'enroule sur les tambours 151, 152, dont .l'un est commandé (fin-. 3i2). La largeur du tapis correspond (par exemple) (fig. 33) à quatre portefeuilles.
Un râteau 153, com mandé par un excentrique 154, une bielle 155 et le parallélogramme 156,<B>157, 158,</B> 159 (fig. 32) reçoit un mouvement de va- et-vient de même pémiode que -celle de la ma chine, entre les positions extrêmes indiquées fig. 32 et 33. Le sommet 160 du parallélo gramme est fixe; le côté<B>159</B> s'appuie par un galet 1,611 sur une came 162 qui tourne à raison d'un tour pour quatre périodes de la machine.
Normalement, la disposition de l'ensemble est telle que le râteau passe au- dessus des portefeuilles sans les toucher; toutefois, la came présente une saillie disposée de manière qu'une fois sur quatre, le râteau descend dans le plan des portefeuilles, lors qu'il est à l'extrémité gauche de sa course (fig. 32) -et emmène jusque sur le tapis les huit portefeuilles qui ont eu le temps d8 venir se grouper contre la cloison 149.
Arrivé à fond -de course, le râteau se melève à nouveau sous l'effet de la. came et laisse huit nouveaux portefeuilles se grouper contre la cloison, et ainsi de suite. La vitesse du tapis est telle qu'un groupe de huit portefeuilles reçus par lui s'éloigne assez vite pour ne pas être ren contré par le prochain groupe de huit, etc.
L'avantage que présente ce dispositif est; de permettre de recevoir les portefeuilles .entiè rement terminés sur un tapis aussi large et aussi long qu'on le veut, où ils peuvent sta tionner très longtemps -de manière à sécher parfaikment, où leur vérification et leur examen sont des plus faciles. De plus, ils se trouvent groupés sur ce tapis de la façon la plus commode pour leur empaquetage par séries de plusieurs à la fois.
Il va de soi que la machine décrite peut à volonté fonctionner comme machine à fabri quer les portefeuilles vides; dans ce cas, on supprimera simplement ce qui concerne les opérations -de portionnage et les suivantes. Une telle machine pourrait être munie d'iin ,système de réception des portefeuilles autre que la chaîne de transport décrite: roue à alvéoles, chaîne à alvéoles disposée vertica- lement, etc.
Mais les portefeuilles seront toujours reçus -dans des alvéoles de dimen sions déterminées, animées d'un mouvement intermittent. La machine qui fait l'objet de l'invention peut également être utilisée pour des paquetages différant des portefeuilles par leur .aspect extérieur, au contenant d'au tres produits .que des allumettes (par exem ple paquets de cigarettes), pourvu que les appareil.si intéressés ne soient pas modifiés dans leur principe, la suite des opérations dans ces appareils restant la même.
De même la machine pourrait fonctionner seu lement comme machine à remplir, fermer et enduire de composition frottante les porte feuilles d'allumettes. Une telle machine par tielle pourrait fonctionner isolément, la chaîne -de transport étant garnie à la main (ou autrement) de portefeuilles vides pré parés à l'avance.
D'une manière générale, on pourrait enfin exécuter séparément certaines opérations (im pression, découpage du papier, etc.) et n'uti liser les dispositifs décrits que pour les opé rations complémentaires.
Un avantage fondamental de la machine décrite est de faire simultanément toutes les opérations pour-deux portefeuilles à la fois. La machine a ainsi un rendement double de celui qu'elle aurait si elle opérait sur un seul portefeuille à la fois, sans que cependant sa complication ou son encombrement en soient sensiblement augmentés. Il est clair que c'est à titre d'exemple seulement qu'on a décrit une machine .opérant sur deux portefeuilles à la fois; on aurait tout aussi bien pu décrire une machine opérant sur un nombre quelconque de portefeuilles simultanément; il suffit de prendre une bande de papier de largeur con venable.
On remarquera que .la machine -décrite a été spécialement étudiée en vue d'une sur veillance commode et d'un accès facile pour toutes les opérations. La chaîne de transport est placée directement au bord de la table générale (fig. 1); les différentes opérations se succèdent le long de .la chaîne, sans se chevaucher ni se masquer éventuellement; les organes -de commande, cames, -engrenages, etc., sont tous rejetés vers l'arrière par rapport aux positions de surveillance;
tout risque d'accident .de personnes, ou de mauvais fonctionnement par accumulation de déchets ou autres, .est ainsi évité.