Procédé de fabrication de meubles métalliques. La présente invention est relative à un procédé de fabrication de meubles métalli ques, tels que par exemple sièges, tables, ar moires, etc., suivant lequel on forme, par dé coupage, des flans en au moins une pièce par meuble, lesquels correspondent, au moins pour une partie de leurs contours, au développe ment sur un plan de la surface desdits meu bles, ces flans étant pliés aux endroits vou lus pour former des arêtes du meuble et les extrémités jointives des divers éléments du meuble étant reliées l'une à l'autre. Suivant leurs dimensions, ces meubles peuvent ainsi être établis en une ou plusieurs pièces as semblées de préférence par soudure.
Les flans sont avantageusement formés par découpage à la presse, soit en une pièee, soit en plusieurs pièces pour un même meu ble.
Dans certains cas, il est avantageux de prévoir, au :découpage du flan, une surface de métal supplémentaire, destinée à former, par pliage, un cadre tubulaire de renforce ment dont les extrémité jointives sont assem blées par soudure. Les extrémités jointives de ce cadre peuvent alors être renforcées au moyen de fourrures de forme correspondante.
Le meuble peut encore être renforcé en formant sur certains de ses bords un bourre let obtenu en roulant le métal et dans lequel peut être logé un fil métallique de renforce ment.
Un mode de réalisation de l'invention est représenté, mais simplement à titre d'exemple, sur le dessin annexé, qui montre l'application de l'invention à la fabrication d'un tabouret métallique.
La fig. 1 représente un flan correspon dant au développement de la surface d'un tabouret, découpé pour établir, d'une seule pièce, le cadre du siège et les quatre pieds d'un tabouret.
Les fig. 2 à 4 montrent les phases suc cessives de pliage du flan pour donner au tabouret sa forme définitive; La fia. 5 représente, en perspective, l'as semblage des deux extrémités jointives du cadre de renforcement; La fig. 6 est une vue à plus grande échelle du cadre tubulaire; La fig. 7 représente, en perspective, un tabouret établi suivant l'invention; La fig. 8 est une coupe suivant VIII-VIII fig 7; La fig. 9 est une vue de détail montrant une disposition donnée de préférence à l'ex trémité des pieds en vile de l'empilage;
La fig. 10 montre une disposition qui peut être utilisée pour limiter un coincement des tabourets empilés.
Il serait évidemment possible, lorsqu'il s'agit de la fabrication par découpage et pliage de tables ou de tabourets, de prévoir, lors de l'établissement du développement de la surface de ces meubles, les plateaux des tables ou les sièges -des tabourets, c'est-à- dire qu'il serait possible d'obtenir le meuble entier d'une seule pièce. Mais, dans la plu part des cas, il est préférable de n'obtenir de cette façon que le cadre du siège ou du plateau, d'une seule pièce avec les pieds, le siège ou le plateau lui-même pouvant être établi avantageusement en une matière au tre que le métal, par exemple en bois, en cuir, en cannage, etc.
C'est pourquoi, dans l'exemple représenté, on n'a prévu que le mode de fabrication simultanée des pieds et -du cadre.
Le développement de la surface du meu ble est établi par un tracé tel que celui de la fig. 1. On a supposé dans cet exemple que le meuble (un tabouret à quatre pieds) était en une seule pièce, mais on peut aisément comprendre qu'il serait facile de l'établir en deux (ou plusieurs) pièces, en ne donnant au flan que la moitié (ou une fraction) du dé veloppement représenté. On voit en 1, 2, 3, 4, le .développement des quatre pieds réunis à leur partie supérieure par une bande de métal 5 destinée à former le bandeau du siège et le cadre de renforcement. On a mé nagé dans cette bande -des évidements 6 qui permettent de replier convenablement le mé tal sans aucun recouvrement, pour la forma tion du cadre de renforcement, les éléments de ce cadre étant séparés l'un de l'autre par un sectionnement en 7.
Le flan étant ainsi découpé, on le replie mécaniquement de la façon suivante: On procède d'abord à la for mation de l'épaulement 8 suivant les lignes 9, 10 et 11, puis on replie la bande 5 suivant la. ligne 12 de manière à amener sa. partie extérieure sous sa partie intérieure, et l'on rabat le bord 14 contre le corps même du bandeau 13 des pieds. On a ainsi réalisé une partie tubulaire, de section triangulaire, qui constituera le cadre de renforcement du siège.
On replie enfin les pieds 1, 2, 3 et 4 suivant leur ligne médiane 15 pour leur don ner la forme définitive qu'ils devront pré senter. Fendant ce pliage des pieds, les ex trémités des .sections du cadre se sont rap prochées jusqu'à se joindre, comme on le voit en 16, fig. 4, et l'on assure leur assemblage par une ligne de soudure. De plus., on soude au bandeau 13, le bord 14 du cadre tubulaire et celui-ci se trouve ainsi terminé affectant la forme qui est représentée sur la fig. 6.
L'assemblage des deux extrémités join tives du cadre peut être réalisé, comme le montre la fig. 5, à l'aide d'un noyau 17 de forme correspondante qui est engagé à la fois. dans chacune de ces extrémités, puis soudé.
Afin de donner plus de rigidité à l'en semble, il est avantageux de rouler le bord des parois -du meuble. Dans l'exemple re présenté, les bords des pieds 1, 2, 3 et 4 et du bandeau 13 sont roulés, comme on le voit en 18, et l'on a introduit dans ce bord roulé un fil métallique 19 de diamètre voulu.
Le siège est terminé par la pose, dans l'encadrement formé par l'épaulement 8, ,d'un panneau amovible 20 en matière appropriée (bois, aggloméré, etc.) Ce panneau peut d'ail leurs être assujetti en position au moyen de vis ou autrement.
On comprend qu'il suffirait de donner aux pieds d'un tabouret ainsi fabriqué une certaine obliquité, telle que celle, par exem ple, que représentent les fig. 7 et 8, pour non seulement donner une meilleure assise au meuble, mais aussi permettre un empilage aisé des tabourets les uns sur les autres, ce qui peut être très souhaitable pour diminuer l'encombrement soit pour le transport, soit pour la mise en réserve.
Pour éviter qu'il y ait coincement dans l'empilage, ce qui ren drait plus difficultueux le désempilage et ris querait de détériorer les tabourets, on a prévu des butées telles que des cornières 23 soudées, par exemple, à la partie supérieure de la concavité des pieds, comme on le voit sur la fig. 1.0. D'autre part, on peut cintrer vers l'extérieur l'extrémité des pieds, comme représenté en fig. 7, afin de pouvoir y loger sans nuire à l'empilage une fourrure 21 en matière solide, mais insonore (caoutchouc durci, bois, etc.) qui est maintenue en place par une plaquette métallique 22 soudée sur la face interne du pied et en dehors du pro longement de l'arête interne du pied.
Enfin, pour avoir le maximum de facilité pour l'em pilage, le bord roulé 18 est renvoyé vers l'ex térieur, comme le montre la fig. 6.
Il suffirait naturellement de munir ces tabourets de dossiers de forme appropriée pour les transformer en chaises ou en fau teuils, ces dossiers étant fixes ou amovibles, et, dans le premier cas, pouvant être fixés par soudure ou au moyen de vis ou de rivets.
Ce procédé -de fabrication est applicable non seulement aux sièges comme il vient d'être décrit, mais aussi aux tables, aux ar moires, etc. dont la solidité et la rigidité se raient augmentées par la disposition du ca dre tubulaire de renforcement tel qu'il a été indiqué.
Il est également applicables aux meubles dont la projection horizontale donne un po lygone quelconque, bien que dans l'exemple représenté, on ait décrit un siège donnant en projection horizontale un carré.
Diverses modifications de détail pour raient être apportées à la disposition ci dessus sans sortir du domaine de l'invention; c'est ainsi que l'assemblage des différents éléments pourrait être obtenu, non seule ment par soudure, mais de toute autre façon et, par exemple, par rivetage, agrafage, etc.