CH125214A - Manufacturing process of artificial fuels for internal combustion engines. - Google Patents

Manufacturing process of artificial fuels for internal combustion engines.

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CH125214A
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Annaratone Dr Duilio
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Annaratone Dr Duilio
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10LFUELS NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; NATURAL GAS; SYNTHETIC NATURAL GAS OBTAINED BY PROCESSES NOT COVERED BY SUBCLASSES C10G, C10K; LIQUEFIED PETROLEUM GAS; ADDING MATERIALS TO FUELS OR FIRES TO REDUCE SMOKE OR UNDESIRABLE DEPOSITS OR TO FACILITATE SOOT REMOVAL; FIRELIGHTERS
    • C10L1/00Liquid carbonaceous fuels
    • C10L1/02Liquid carbonaceous fuels essentially based on components consisting of carbon, hydrogen, and oxygen only

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
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  • Liquid Carbonaceous Fuels (AREA)
  • Production Of Liquid Hydrocarbon Mixture For Refining Petroleum (AREA)

Description

  

  Procédé de fabrication de carburants artificiels pour moteurs à explosion.    Dans les moteurs ordinaires pour véhi  cules automobiles le carburant n'est. pas com  plètement vaporisé par le carburateur. Une  partie du carburant entre dans le moteur à  l'état de très petites gouttelettes, soit à  cause du parcours trop     court        entre    le carbura  teur et le moteur, soit par suite du refroi  dissement de l'air carburé, refroidissement  qui se produit par l'évaporation du carbu  rant. Ces gouttelettes se transforment plus  <B>011</B> moins complètement en vapeur seulement       lorsqu'elles    viennent en contact avec les pa  roi; chauffées du cylindre du moteur et par  suite du chauffage produit par la compres  sion.

   Si le carburant a, un point d'ébullition       élevé,    il n'est pas totalement brûlé, les     gout-          1elettes    ne pouvant pas s'enflammer pendant  la courte durée d'une course des pistons; elles       :ont    refoulées dans les tuyaux d'échappement       oie    leur combustion continue, en chauffant       ainsi    excessivement les soupapes d'échappe  ment et lesdits tuyaux. Dans ces conditions  le rendement est naturellement très mauvais.  



  On remarque le phénomène cité, à un de  gré plus ou moins élevé, avec     presque    tous  les carburants usuels. Même avec l'essence,    qui a été considérée jusqu'à     présent    le meil  leur des carburants, on le rencontre à un cer  tain degré.  



  Les carburants artificiels, c'est-à-dire les  mélanges de plusieurs- substances combusti  bles et volatiles présentent les mêmes incon  vénients. Si parmi leurs composants il y a,  même en petites quantités, des combustibles  peu volatils et ayant un point d'ébullition  élevé (pétrole, naphte, huiles moyennes et  lourdes de goudron,     décaline,        tétraline,    etc.),  on remarquera. que la carburation est difficile  et que le rendement du moteur est mauvais,  tandis que dans les organes d'échappement  on remarque un réchauffement considérable.  



  On observera ces     inconvénients    même en  employant les combustibles dits "benzols  standard", c'est-à-dire des mélanges contenant  75-80 % de benzène raffiné avec 20-2J  de toluène purifié. A un degré encore plus  élevé on remarque ces phénomènes en em  ployant des mélanges d'essence avec la     tétra-          line    ou la     déca.linë,    même si les quantités de  ces substances ajoutées à l'essence ne dépas  sent pas 20-25 %. Pour utiliser pratique  ment ces combustibles il est nécessaire, en      regard des différences des points d'ébullition  de leurs composants, d'employer des précau  tions spéciales.  



  La.- présente invention permet d'éliminer  en grande partie ce désavantage et d'obte  nir une carburation presque absolument. to  tale de l'air et un rendement élevé, tout en  permettant . en outre d'employer pour la fa  brication des carburants artificiels des quan  tités relativement     grandes    de combustibles  ayant un point d'ébullition élevé.  



  " Ce procédé est basé sur l'application du  phénomène     d'entraînement;    qui se     'vérifie     aussi bien par rapport à l'ébullition que par  rapport à l'évaporation. .  



  Io     Lorsqu'on    fait bouillir rapidement  un mélange de deux substances ayant des  points d'ébullition rapprochés, la substance  bouillant à. une température plus haute est  entraînée à bouillir à une température au  dessous de son point d'ébullition normal, tan  dis que la substance bouillant à une tempéra  ture plus basse tend à dépasser cette tempé  rature. En augmentant la rapidité de l'ébul  lition on remarque que les deux températures  fendent à. se rapprocher d'une température  d'ébullition     moyenne.     



  Par contre, si les deux     températures-d'é-          bullition    sont éloignées l'une de l'autre, ce  phénomène ne se vérifie point et on remar  que la. séparation presque totale des deux  . substances, par exemple de l'essence et de la       tétraline.     



  Toutefois, si lesdites substances sont mé  langées avec plusieurs autres. substances  ayant des points d'ébullition intermédiaires  et graduellement croissants de l'une à l'au  tre,- on     remarquera.    un entraînement succes  sif d'une substance par l'autre avec le résul  tat qu'on atteint un rapprochement entre les  températures d'ébullition extrêmes, rappro  chement qui sera d'autant plus considérable  que l'ébullition est plus rapide. Aussi dans  ce cas les deux températures extrêmes tendent  à. se rapprocher d'une température moyenne  déterminée par la moyenne des     températures     d'ébullition des différentes substances, en te  nant compte de leur quantité respective en-         trant    dans le mélange.

   Cette température  moyenne par conséquent sera d'autant plus  basse que la quantité de substance bouillant  à une faible température sera plus grande,  et plus basse la température d'ébullition du  premier terme de l'échelle.  



  110 Lorsqu'on fait rapidement évaporer  à température ordinaire un mélange de deux  substances, on obtient la séparation presque  absolue desdites substances lorsque leurs de  grés de volatilité sont très éloignés. Si au  contraire les degrés de volatilité sont très rap  prochés l'un de l'autre, on rencontre le phé  nomène d'entraînement tout comme dans le  cas de l'ébullition, .c'est-à-dire on remarque  que la substance plus volatile entraîne la  moins volatile de manière que celle-ci peut  être évaporée dans un temps moindre qu'il  ne faudrait si elle était évaporée à elle seule.  Lorsqu'on augmente la vitesse d'évaporation,  par exemple en subdivisant finement la  masse, on remarquera que la volatilité du  mélange tend à se rapprocher de la moyenne  des volatilités des deux composants.  



  En outre une substance peu volatile, mé  langée avec une substance très volatile, peut  également être entraînée en évaporation plus  rapidement lorsque ces deux substances sont  mélangées avec une série de substances ayant  des volatilités intermédiaires et graduelle  ment croissantes. Aussi dans ce cas le phé  nomène de l'entraînement est d'autant plus  remarquable que le pourcentage des substan  ces très volatiles est plus grand par rapport  au     pourcentage    des substances moins vola  tiles, et plus haute la volatilité du premier  terme de l'échelle, c'est-à-dire de la, substance  qui doit commencer l'évaporation et l'effet de  l'entraînement.  



  Dans une évaporation rapide d'un sem  blable mélange, on remarque que aussi bien  dans les vapeurs que dans le liquide non en  core évaporé, on peut noter la présence de  tous les composants du mélange.  



  Lorsqu'un carburant passe par le carbu  rateur la volatilité des substances qui le  composent a la plus grande importance, tan-      dis que dans le cylindre -c'est essentiellement  la température d'ébullition qui entre en jeu.  



  Il est donc     évident    que les deux phéno  mènes - l'entraînement pendant. l'ébullition  et l'entraînement pendant l'évaporation   peuvent être utilisés avec avantage pour la  fabrication de carburants artificiels. Dans les  carburants (comme il en a. été proposé plu  sieurs) contenant de l'alcool ou du benzène  mélangé avec de la     tétraline,    du pétrole, du  naphte, etc., on remarque dans le carburateur  la séparation presque absolue des substances       plus    volatiles (alcool ou benzène) des autres  relativement très peu volatiles.

   Les premières  carburent l'air, tandis que les autres entrent  dans le cylindre du moteur à l'état de gout  telettes où elles se vaporisent en petite par  tie grâce à la, température élevée, tandis que  pour la plus grande partie, ne pouvant point  atteindre la température d'ébullition, elles       brûlent    superficiellement par combustion  lente qui va. s'achever dans le tuyau d'échap  pement.  



  On obtient des résultats bien différents en       ,@    joutant suivant le procédé formant l'objet de  la. présente invention, aux substances plus  volatiles et bouillant à une faible tempéra-,,  turc, telles que par exemple l'alcool et le       hetizène    (T.     éb.   <B>80'</B> C environ) et aux subs  tances moins volatiles et ayant un point d'é  bullition élevé comme la.     tétraline    (T.     6b.     205   C environ), le pétrole (T.

       éb.     150-250   C environ), une série de subs  tances ayant des volatilités en diminution       ,graduelle    et des températures d'ébullition  rapprochées et graduellement croissantes,       comme    par exemple:     heptane    (T.     @éb.   <B>98'</B> C),       toluène    (T.     ëb.    111   C), huiles amylacées  .(1     I6-137      C), xylène     (138-143      C).     mé-          thyl-c@-clo=hexanol    (160-l70   C),     décaline     (185   C),     ete..    . .  



  Avec un carburant fabriqué de la façon  indiquée, on ne remarque pas de séparation  de substances pendant le passage dans le car  burateur. Quoique l'air carburé contienne  toujours un certain excès de substances plus  volatiles, il comporte aussi des pourcentages  relativement considérables des     substances       moins volatiles. La partie non évaporée et  se trouvant dans la forme<B>de</B> gouttes très  minces contient encore tous les composants  du mélange. En entrant dans le moteur, les  substances bouillant à une température plus  basse, grâce au phénomène d'entraînement,  forcent aussi les substances ayant un point  d'ébullition élevé de bouillir à. une tempéra  ture plus faible, en les vaporisant ainsi com  plètement.  



  Avec des mélanges fabriqués comme on  vient de dire, et en proportionnant convena  blement les pourcentages des différents     com-          posants,    on peut atteindre une amélioration  même très remarquable du rendement du mo  teur.  



  On décrira ci-après les résultats d'essais  faits avec un moteur d'automobile en em  ployant un frein dynamométrique et en uti  lisant comme     eaburants    de l'essence de com  merce et quatre carburants artificiels dési  gnés par<I>A. B, C et D.</I>  



  L'essence de commerce était de qualité  normale: poids spécifique 0,782, point d'é  bullition moyen 111,0   C; elle distillait en  tièrement entre 60 et 170   C et à une tem  pérature de 150   C 97 % de l'essence étaient  vaporisés. La chaleur de combustion était de       112.12    calories.

   L'effet et la consommation  de calories par     ehev.    sont indiqués     ci-          après    dans un tableau pour<B>1500,</B> 1600,  <B>1700</B> et 1800 tours.     Lorsqu'on    ajoute à: cette  essence une substance dont le point d'ébulli  tion est en dessus de 200   C, on obtient un  rendement moindre, par exemple avec le mé  lange A consistant de 80 % d'essence et  20 % de     t.étraline;    ce mélange avait un point  d'ébullition moyen de 129,9   C et une va  leur de combustion     -de    10880 calories.

   Le ta  bleau indique les chiffres correspondants de  l'effet et de la consommation pour les qua  tre vitesses de rotation et on remarquera. que  ces chiffres indiquent un effet plus petit et  une consommation de calories plus grande  par     chev.    en comparaison de l'essence. En  employant     -un    carburant de cette composi  tion, les substances plus volatiles se séparent  des substances peu volatiles; - ces dernières      entrent dans le moteur sous forme de petites  gouttelettes et ne peuvent pas, à cause de  leur haut point d'ébullition, se     transformer     en vapeur.

   On comprend sans autre que les  résultats seront plus mauvais encore en em  ployant des carburants qui contiennent jus  qu'à 50 % de     tétraline,        décaline,    etc.  



  Lorsqu'on ajoute au carburant A une  série de composants ayant des points d'ébul  lition graduellement croissants et une     volà-          tilité        graduellement    décroissante, par exemple  du     cumène,    de     l'hexa.nol    cyclique et de la     dé-          caline    et, pour préparer l'entraînement, de  l'alcool et de l'éther, on obtient une augmen  tation considérable du rendement, malgré  que la température moyenne d'ébullition du  mélange soit toujours de 129,9   C et malgré  que la quantité des composants, dont le point  d'ébullition est en dessus de 150  , ait été  augmentée jusqu'à 40  /o.  



  Dans le tableau ce carburant est désigné  par B. Lorsqu'on compare l'effet et la con  sommation de     calories    correspondant du car  burant B avec ceux<B>du</B> carburant A, on  trouve un rendement beaucoup meilleur que  celui de A et un rendement toujours quel-    que peu meilleur que celui de" l'essence quoi  que la température moyenne d'ébullition de  l'essence montre     unie    différence de 1.8   C  par rapport an carburant B en faveur de  l'essence. L'effet est beaucoup supérieur à ce  lui de A et -un peu inférieur à celui de l'es  sence. Ceci dépendait, pendant les essais, du  réglage du carburateur. .  



  Le carburant C contenait 75 % de benzène  et 25 % de     tétraline,    il avait une valeur de       combustion    de 9906 calories et une tempé  rature moyenne d'ébullition ,de 111   C. En  comparaison de l'essence il     donnait    un effet  plus petit et une     consommation    de calories  plus grande par     chev.     



  Le carburant D (température moyenne  d'ébullition 112,85   C et 8926 calories) était  préparé en ajoutant au carburant C une sé  rié comprenant le toluène, le     xylène,    le       cumène,        l'hexanol    cyclique et la.     décaline:     pour préparer l'entraînement on ajoutait de  l'éther éthylique, de l'acétone et de l'alcool.  



  Ce carburant D est considérablement su  périeur non seulement au carburant C mais  aussi à l'essence en ce qui concerne l'effet  et la. consommation de calories par     chev.     
EMI0004.0023     
  
    Nombre <SEP> Effet <SEP> en <SEP> chev.
<tb>  de <SEP> tours <SEP> Colories <SEP> par <SEP> chev.
<tb>  E<U>ssenc</U>e <SEP> A <SEP> I <SEP> B <SEP> C <SEP> D
<tb>  1500 <SEP> 14,3 <SEP> 13,9 <SEP> 14,2 <SEP> 13,8 <SEP> 14,6
<tb>  3260 <SEP> 4050 <SEP> 3152 <SEP> 3368 <SEP> 2856
<tb>  1600 <SEP> 15,2 <SEP> 14,5 <SEP> 15,1 <SEP> 14,6 <SEP> 15,4
<tb>  3316 <SEP> 3985 <SEP> 3171 <SEP> 3467 <SEP> 2856
<tb>  1700 <SEP> 16,2 <SEP> <B>1</B>5,3 <SEP> 16,2 <SEP> 15,4 <SEP> 16,2
<tb>  3372 <SEP> 3887 <SEP> 3218 <SEP> 3536 <SEP> - <SEP> 2900
<tb>  1800 <SEP> 17,1 <SEP> 16,2 <SEP> 16,7 <SEP> 16,5 <SEP> 17,

  1
<tb>  3350 <SEP> 3952 <SEP> 3024 <SEP> 3615 <SEP> 2829       Les substances     susindiquées,    servant, à  effectuer l'entraînement des substances ayant  un haut point d'ébullition, ont été citées  simplement à. titre d'exemple, Plusieurs au-         tres    substances combustibles et volatiles  convenablement choisies- peuvent être em  ployées dans le même but; certaines frac  tions déterminées de carburants naturels,      telles que les     mélanges    des hydrocarbures  dit pétrole,     etc.....        peuvent    aussi bien ser  vir.

   Comme ces fractions n'ont. pas un point  d'ébullition fixe, on arrive à éliminer les dif  férences ou bien les distances entre les     points     d'ébullition des différents composants.  



  Le procédé peut aussi être employé pour  améliorer des essences ou carburants natu  rels semblables contenant des pourcentages  trop élevés de substances     bouillant    à tempé  rature élevée et comportant une disproportion  entre les volatilités de leurs composants.  



  Maintes fois, le phénomène     d'allumage     spontané se produisant dans les moteurs, et  ayant pour effet le cognement caractéristi  que des pistons, est dû à la séparation nette  des substances plus volatiles et plus inflam  mables (lu carburant de celles les moins vo  latiles.  



  Cet inconvénient peut être     supprimé    par  l'emploi de carburants fabriqués suivant le  présent procédé en reliant ces substances par  l'addition des substances produisant l'entraî  nement; on. facilite de cette manière     l'éva-.          poration    des     substances    -peu volatiles et on  diminue le degré d'inflammabilité de l'air  carburé. Avec quelques     types    d'essences con  venablement compensées il est même possible       d'augmenter    la compression du moteur, en         -améliorant    encore par ce moyen son rende  ment.  



  Le procédé permet aussi de fabriquer des  carburants pour les moteurs comportant des  dispositifs particuliers pour le chauffage  soit du carburant, soit de l'air carburé. Dans  ce cas, on peut augmenter     considérablement     le pourcentage de substances bouillant à  haute température.  



  Le même. procédé peut finalement être  appliqué pour fabriquer des carburants lourds  destinés aux moteurs à haute compression du  type Diesel, en vue d'en améliorer le rende  ment. -



  Manufacturing process of artificial fuels for internal combustion engines. In ordinary motor vehicle engines, fuel is not. not fully vaporized from the carburetor. Part of the fuel enters the engine in the form of very small droplets, either because of the too short distance between the carburetor and the engine, or as a result of the cooling of the carbureted air, which is cooled by the fuel. evaporation of the fuel. These droplets are <B> 011 </B> less completely transformed into vapor only when they come into contact with the particles; of the cylinder of the engine and as a result of the heating produced by the compression.

   If the fuel has a high boiling point, it is not completely burned, the droplets not being able to ignite during the short duration of a piston stroke; they: have forced their continuous combustion into the exhaust pipes, thereby excessively heating the exhaust valves and said pipes. Under these conditions, the yield is naturally very poor.



  We notice the phenomenon cited, to a greater or lesser degree, with almost all common fuels. Even with gasoline, which has hitherto been considered the best fuel, it is encountered to a certain degree.



  Artificial fuels, that is to say mixtures of several combustible and volatile substances, have the same disadvantages. If among their components there are, even in small quantities, fuels which are not very volatile and have a high boiling point (petroleum, naphtha, medium and heavy oils of tar, decalin, tetralin, etc.), it will be noticed. that the carburetion is difficult and that the performance of the engine is poor, while in the exhaust systems one notices a considerable heating.



  These drawbacks will be observed even when using the so-called "standard benzol" fuels, that is to say mixtures containing 75-80% of refined benzene with 20-2J of purified toluene. To an even greater degree these phenomena are noticed by employing mixtures of gasoline with tetralin or decalline, even though the amounts of these substances added to the gasoline do not exceed 20-25%. In order to use these fuels practically, it is necessary, in view of the differences in the boiling points of their components, to employ special precautions.



  The present invention makes it possible to largely eliminate this disadvantage and to achieve almost absolutely carburizing. total air and high efficiency, while allowing. in addition to employing for the manufacture of artificial fuels relatively large quantities of fuels having a high boiling point.



  "This process is based on the application of the entrainment phenomenon, which is verified both with regard to boiling and with respect to evaporation.



  Io When rapidly boiling a mixture of two substances having close boiling points, the substance boiling at. a higher temperature is caused to boil at a temperature below its normal boiling point, whereby the substance boiling at a lower temperature tends to exceed this temperature. By increasing the speed of the boiling one notices that the two temperatures crack at. approach an average boiling point.



  On the other hand, if the two boiling temperatures are far from each other, this phenomenon is not verified and we notice that the. almost total separation of the two. substances, for example gasoline and tetralin.



  However, if said substances are mixed with several others. substances having intermediate boiling points and gradually increasing from one to the other, - we will notice. a successive entrainment of one substance by the other with the result that a reconciliation between the extreme boiling temperatures is reached, a reconciliation which will be all the more considerable as the boiling is more rapid. Also in this case the two extreme temperatures tend to. approach an average temperature determined by the average boiling temperature of the different substances, taking into account their respective quantity entering the mixture.

   This average temperature will therefore be all the lower the greater the quantity of substance boiling at a low temperature, and the lower the boiling point of the first term of the scale.



  When a mixture of two substances is rapidly evaporated at room temperature, the almost absolute separation of said substances is obtained when their volatility levels are very different. If, on the contrary, the degrees of volatility are very close to each other, we encounter the phenomenon of entrainment just as in the case of boiling, i.e. we notice that the substance the more volatile results in the less volatile so that the latter can be evaporated in less time than it would take if it were evaporated on its own. When increasing the rate of evaporation, for example by finely subdividing the mass, it will be noted that the volatility of the mixture tends to approach the average of the volatilities of the two components.



  Further, a low volatile substance mixed with a very volatile substance can also be evaporated more quickly when these two substances are mixed with a series of substances having intermediate and gradually increasing volatilities. Also in this case the phenomenon of training is all the more remarkable as the percentage of very volatile substances is greater compared to the percentage of less volatile substances, and the higher the volatility of the first term of the scale. , that is, the substance which is to start the evaporation and the effect of the entrainment.



  In a rapid evaporation of a similar mixture, it is noted that both in the vapors and in the not yet evaporated liquid, the presence of all the components of the mixture can be noted.



  When a fuel passes through the carburetor the volatility of its constituent substances is of the utmost importance, while in the cylinder - it is essentially the boiling temperature that comes into play.



  It is therefore evident that both phenomena - training during. boiling and entrainment during evaporation can be used to advantage for the manufacture of artificial fuels. In fuels (as several have been proposed) containing alcohol or benzene mixed with tetralin, petroleum, naphtha, etc., one notices in the carburetor the almost absolute separation of the more volatile substances. (alcohol or benzene) other relatively very low volatility.

   The former fuel air, while the others enter the cylinder of the engine in the form of drops where they vaporize in small part thanks to the high temperature, while for the most part, not being able to reach the boiling temperature, they burn superficially by slow combustion that goes. end in the exhaust pipe.



  Very different results are obtained by, @ adding according to the process forming the object of. present invention, to substances which are more volatile and boiling at a low Turkish temperature, such as for example alcohol and hetizene (T. eb. <B> 80 '</B> C approximately) and to substances less volatile and having a high boiling point such as. tetralin (T. 6b. 205 C approximately), petroleum (T.

       eb. 150-250 C approximately), a series of substances with decreasing, gradual volatilities and near and gradually increasing boiling temperatures, such as for example: heptane (T. @ eb. <B> 98 '</B> C), toluene (T. eb. 111 C), starchy oils (116-137 C), xylene (138-143 C). methyl-c @ -clo = hexanol (160-170 C), decalin (185 C), ete ... .



  With fuel manufactured as indicated, no separation of substances is noticed during passage through the carburettor. Although carburized air always contains some excess of more volatile substances, it also contains relatively large percentages of less volatile substances. The part which has not evaporated and is in the form of very thin <B> </B> drops still contains all the components of the mixture. On entering the engine, substances boiling at a lower temperature, thanks to the entrainment phenomenon, also force substances with a high boiling point to boil at. at a lower temperature, vaporizing them completely.



  With mixtures produced as we have just said, and by appropriately proportioning the percentages of the different components, even a very remarkable improvement in engine efficiency can be achieved.



  The results of tests carried out with an automobile engine by employing a dynamometric brake and by using commercial gasoline and four artificial fuels designated by <I> A. B, C and D. </I>



  The commercial gasoline was of normal quality: specific gravity 0.782, mean boiling point 111.0 C; it completely distilled between 60 and 170 C and at a temperature of 150 C 97% of the gasoline was vaporized. The heat of combustion was 112.12 calories.

   The effect and consumption of calories by ehev. are shown below in a table for <B> 1500, </B> 1600, <B> 1700 </B> and 1800 revolutions. When a substance with a boiling point above 200 C is added to this gasoline, a lower yield is obtained, for example with mixture A consisting of 80% gasoline and 20% t. etralin; this mixture had an average boiling point of 129.9 C and a combustion value of 10,880 calories.

   The table indicates the corresponding figures of the effect and the consumption for the four rotational speeds and it will be noted. that these numbers indicate a smaller effect and greater calorie consumption per horsepower. in comparison to gasoline. By employing a fuel of this composition, the more volatile substances are separated from the less volatile substances; - the latter enter the engine in the form of small droplets and cannot, because of their high boiling point, turn into vapor.

   It is understandable that the results will be even worse by using fuels which contain up to 50% tetralin, decalin, etc.



  When adding to fuel A a series of components having gradually increasing boiling points and gradually decreasing volatility, for example cumene, cyclic hexanol and decalin and, to prepare entrainment, alcohol and ether, a considerable increase in yield is obtained, although the average boiling temperature of the mixture is still 129.9 C and although the amount of components, including boiling point is above 150, has been increased to 40 / o.



  In the table this fuel is designated by B. When we compare the effect and the corresponding calorie consumption of fuel B with those of <B> </B> fuel A, we find a much better efficiency than that of A and an efficiency always somewhat better than that of gasoline although the average boiling temperature of gasoline shows a difference of 1.8 C compared to fuel B in favor of gasoline. The effect is much higher than that of A and -a little lower than that of gasoline This depended, during the tests, on the adjustment of the carburettor.



  Fuel C contained 75% benzene and 25% tetralin, it had a combustion value of 9906 calories and an average boiling temperature of 111 C. In comparison to gasoline it gave a smaller effect and a higher temperature. higher calorie consumption per horse.



  Fuel D (mean boiling temperature 112.85 C and 8926 calories) was prepared by adding to fuel C a series comprising toluene, xylene, cumene, cyclic hexanol and Ia. decalin: to prepare for training, ethyl ether, acetone and alcohol were added.



  This D fuel is considerably superior not only to C fuel but also to gasoline in effect and. calorie consumption per horsepower
EMI0004.0023
  
    Number <SEP> Effect <SEP> in <SEP> overl.
<tb> of <SEP> turns <SEP> Colors <SEP> by <SEP> overl.
<tb> E <U> ssenc </U> e <SEP> A <SEP> I <SEP> B <SEP> C <SEP> D
<tb> 1500 <SEP> 14.3 <SEP> 13.9 <SEP> 14.2 <SEP> 13.8 <SEP> 14.6
<tb> 3260 <SEP> 4050 <SEP> 3152 <SEP> 3368 <SEP> 2856
<tb> 1600 <SEP> 15.2 <SEP> 14.5 <SEP> 15.1 <SEP> 14.6 <SEP> 15.4
<tb> 3316 <SEP> 3985 <SEP> 3171 <SEP> 3467 <SEP> 2856
<tb> 1700 <SEP> 16.2 <SEP> <B> 1 </B> 5.3 <SEP> 16.2 <SEP> 15.4 <SEP> 16.2
<tb> 3372 <SEP> 3887 <SEP> 3218 <SEP> 3536 <SEP> - <SEP> 2900
<tb> 1800 <SEP> 17.1 <SEP> 16.2 <SEP> 16.7 <SEP> 16.5 <SEP> 17,

  1
<tb> 3350 <SEP> 3952 <SEP> 3024 <SEP> 3615 <SEP> 2829 The above-mentioned substances, serving, to carry out the entrainment of substances having a high boiling point, were simply mentioned at. By way of example, several other suitably selected combustible and volatile substances may be employed for the same purpose; certain specific fractions of natural fuels, such as mixtures of so-called petroleum hydrocarbons, etc ..... can also be used as vir.

   As these fractions did. not a fixed boiling point, we can eliminate the dif ferences or the distances between the boiling points of the different components.



  The process can also be used to improve gasoline or similar natural fuels containing excessively high percentages of substances boiling at high temperature and having a disproportion between the volatilities of their components.



  Many times the phenomenon of spontaneous ignition occurring in engines, and resulting in the characteristic knocking of pistons, is due to the clear separation of the more volatile and more flammable substances (the fuel from those less veiled.



  This disadvantage can be eliminated by the use of fuels produced according to the present process by linking these substances by the addition of the substances producing the entrainment; we. in this way facilitates the eva-. poration of low-volatile substances and the degree of flammability of the fuel air is reduced. With some types of gasoline suitably compensated it is even possible to increase the compression of the engine, thereby further improving its efficiency.



  The process also makes it possible to manufacture fuels for engines comprising special devices for heating either the fuel or the air fuel. In this case, the percentage of substances boiling at high temperature can be considerably increased.



  The same. process can finally be applied to manufacture heavy fuels intended for high compression diesel engines, with a view to improving their efficiency. -

 

Claims (1)

REVENDICATION Procédé de fabric-tion de carburants ar tificiels, en partant de substances très vola tiles et bouillant à température relativement basse et de substances peu volatiles et bouil lant à. des températures relativement élevée, caractérisé en ce qu'on ajoute à ces substances une série de substances bouillant 'a des tem pératures intermédiaires graduellement crois santes et ayant des degrés de volatilité qui diminuent graduellement, en vue de faciliter la. vaporisation des substances bouillant à une température élevée et moins volatiles. CLAIM A process for the manufacture of artificial fuels, starting from very volatile substances and boiling at relatively low temperature and substances with low volatility and boiling at. relatively high temperatures, characterized in that to these substances are added a series of substances boiling at gradually increasing intermediate temperatures and having gradually decreasing degrees of volatility, in order to facilitate the. vaporization of substances boiling at a high temperature and less volatile.
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