Procédé et appareil pour<B>le</B> déplacement de liquides à travers des masses de soie artificielle. La présente invention concerne un pro cédé et un appareil pour le déplacement de liquides à travers des masses de soie artifi cielle. Ce procédé permet d'effectuer les opé rations habituelles, bien connues, de lavage,. désulfuration, blanchiment et teinture, en évitant les pertes habituelles dues au bris et la détérioration de la fibre pendant ces opé rations, et d'accélérer la vitesse de fabrica tion et d'augmenter ainsi le rendement des ouvriers.
Suivant l'invention, le déplacement du liquide à travers la masse de fibres est ob tenu par le fait que la fibre, enroulée sous forme d'une masse tubulaire, est soumise à un mouvement de rotation rapide autour de l'axe de cette masse tubulaire de fibres, et que l'on fait arriver 1 e liquide sur la face intérieure de cette masse tubulaire, pour obliger ce liquide à passer à. travers la masse de fibres sous l'action de la force centrifuge.
L'appareil pour la réalisation de ce pro cédé est caractérisé en ce qu'il comporte un support rotatif destiné à être engagé dans l'espace central libre de la masse tubulaire de fibres, ce support étant extensible trans versalement à son axe et étant fixé à un dispositif animé d'un mou vement de rotation rapide, ainsi qu'un dispo sitif pour amener un liquide sur la face in térieure de la masse tubulaire de fibres.
Le dessin ci-joint représente quelques exemples de réalisation de cet appareil.
La fig. 1 est une vue en plan, partie en arrachement, d'une première forme d'exé cution de l'appareil; La fig. 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la fig. 1; La fig. 3 est une vue en plan de l'appa reil représenté à la fig. 1, mais avec les par ties dans une position différente; La fig. 4 est une vue en élévation laté rale, partie en arrachement, du dispositif d'entraînement rotatif; La fig: 5 est une vue en plan de dessous correspondante;
La fig. 6 est une vue schématique en plan montrant le fonctionnement du disposi tif d'arrosage par le liquide; La fig. 7 est une vue en plan partie. en arrachement, d'une autre forme d'exécution; La fig. 8 est une vite en coupe verticale l travers celle-ci; La, fig. 9 est une vue en plan partie en arrachement d'un autre exemple; La fig. 10 est une vue en coupe verticale.
suivant la ligne 10-10 de la fil-. 9; La fig. 11 est une vue en coupe suivant la ligne 11-11 de la fil-. 10; La fib. 1? est une vue en coupe verticale à. travers un support en forme de bobine; La fib. 13 en est une vite en plan partie en arrachement;
La fig. 14 est une vue d'une autre forme d'exécution d'un support du type à bobine; La fi,,. 15 en est une vue en plan partie en coupe horizontale, et La. fi-. 16 est une vue en élévation latérale, partie en coupe verticale, représentant un support de ce type avec le liquide arrosant l'intérieur.
Dans la forme de réalisation représentée aux fis. 1 à 5, le support comprend une pla que de base 5 comportant des ouvertures en G pour assurer l'aération et augmenter la lé gèreté, et en 7 pour constituer un logement pour les extrémités inférieures coudées 8 des barres de centrage et de serrage, 9.
En son centre, la plaque 5 est percée d'une ouver- lure pour pouvoir s'enfiler sur un montant rotatif tubulaire 10, perforé en des points ap propriés 11, ces perforations étant. de préfé rence plutôt petites. Par dessus l'extrémité supérieure chi montant tubulaire 10 est en filée une seconde plaque d'appui 12, dont le collier 13 s'adapte étroitement sur le montant 10.
La, plaque 12 comporte des ouvertures ap propriées en 14 (fil-. 1), coïncidant .avec les ouvertures 7 ménagées dans la plaque de base 5 pour recevoir les extrémités supé rieures coudées 15 des barres 9.
Au-dessus de la plaque de base 5 est. dis posé un disque 16, servant à déplacer les barres 9, ce disque étant percé d'une ouver- ïiire centrale pour s'adapter exactement sur le collier<B>17</B> de la plaque de base et reposant à sa, périphérie extérieure sur la bride ou re- bord 18 de la plaque de base, rebord qui est entouré par le rebord 19, dirigé vers le bas, chi disque 16.
Ce dernier est maintenu, dans une position lui permettant de tourner par rapport ù, la. plaque de base 5, par des oreil les ?0, faisait saillie sur le rebord 19 et s'é tendant en dessous de la plaque de base.
Le disque 16, servant à déplacer les barres, com porte des entailles ou coulisses 21 pour as- ,,.tirer l'aération et augmenter la légèreté, ailisi que 22 pour recevoir les barres 9, qui passent à travers ces coulisses, les parties coudées inférieures ?3 des barres 9 étant si tuées entre la plaque de base 5 et le disque mobile 1C. Il.
est évident que si la plaque do base 5 est maintenue immobile, la rota tion du disque 1.6- par rapport à cette plaque fera pivoter ou osciller les barres 9 vers l'intérieur ou vers l'extérieur autour de leurs < ?tes 8, 15 et déplacera ces barres vers l'in Uricur ou vers l'extérieur dans les entailles ou coulisses ?? ménagées dans le disque 16. suivant le sens de rotation de ce dernier.
Il est prévu pour coopércr avec le support et pour faire tourner ce dernier, un arbre rotatif vertical 24, comportant à son extré mité supérieure un moyeu 25, fixé rigidement sur cet arbre et dans la, face supérieure de portée duquel sont formées des poches 26 des tinées à recevoir les extrémités inférieures couclées 8 des barres de serrage 9.
Lorsque le support est monté en position sur le moyeu ?5, les extrémités 8 des barres 9 constituent en réalité des griffes d'accouplement, par l'intermédiaire desquelles est réalisée la liai soli de commande entre le moyeu 25 et le support de la masse tubulaire de fibres. Le montant tubulaire 1ù, par dessus lequel est enfilé le support, est ainsi rendu solidaire du moyeu 25 et tourne avec celui-ci et avec le support.
Pour placer les barres de serrage 9 dans k, position eonvc-nable pour recevoir la masse tubulaire de fibres lorsque celle-ci doit. être mise en place sur le support, on fait tourner le disque 16 par rapport à la plaque de base 5, de façon à obliger les barres 9 à osciller ou pivoter vers l'intérieur dans la direction de l'axe du support.
La masse tubulaire de fibres, représentée schématiquement en 27, e _a alors déposée sur le disque 16 et on,fait tourner ce dernier par rapport à. la plaque de base 5, en produisant ainsi le déplacement des barres 9 vers l'extérieur et en les ame nant en contact avec la face périphérique in térieure de la masse tubulaire de fibres. Le sens de rotation du disque 16 par rapport à la plaque de base 5, pour produire le mou vement d'oscillation des barres 9 vers l'exté rieur autour de leurs bras coudés, est le même que celui qu'il prend comme résultat de son inertie et de celle de la masse qu'il supporte pendant l'entraînement de l'arbre 24.
Ce sens de rotation peut être facilement assuré en limitant la longueur radiale des entailles ou coulisses 22 de telle manière que les barres 23 soient empêchées d'osciller au delà de leur axe. Par conséquent, lorsqu'on fait tourner l'arbre 24, l'inertie du disque 16 et l'action de la force centrifuge se combinent pour faire osciller les barres de serrage 9 vers l'extérieur et les amener en contact avec la face périphérique intérieure de la masse tubulaire de fibres. Cette dernière est ainsi fortement serrée et obligée de tourner avec le support.
Comme le poids de la masse., de fibres peut ne pas être réparti d'une ,manière absolu ment uniforme autour de son axe, ou comme l'axe de cette masse tubulaire de fibres, lors que cette dernière est placée. sur le support, peut ne pas coïncider exactement avec l'axe de l'arbre 2:4, des efforts peuvent être engen drés lorsque le support est animé d'un mou vement de rotation, ces efforts tendant à, re- f ermer ou replier sur elle-même la cage formée par les barres 9 et tendant :à réduire ainsi l'ef fort de serrage exercé par les barres sur la.
masse tubulaire de fibres, en donnant lieu à un glissement de cette dernière. Pour empê cher cette éventualité il est avantageux de prévoir des masses, dont l'action centrifuge s'exerce de manière à vaincre ces efforts non équilibrés. Ce résultat peut-être réalisé de nombreuses manières, par exemple au moyen de bras coudés 28, articulés sur le moyeu 25 et munis de poids 29 à leurs extrémités libres.
Des oreilles 30 font saillie vers le bas sur le rebord 19 du disque 16 dans le trajet de ces bras 28, et sont disposées de telle manière que la poussée des bras 2,8 contre ces oreilles, sous l'action de la force centrifuge, agit dans une direction tendant à faire tourner le disque 16 dans le sens qui provoque la dilatation de la cage et produit le déplacement des bras de serrage 9 vers l'extérieur contre la paroi pé riphérique intérieure de la masse tubulaire de fibres.
Comme les bras 28 sont portés par le moyeu 25, il doit être prévu des moyens pour placer le support par rapport au moyeu 25 de telle manière que les oreilles 30 soient situées dans une position convenable pour être heurtées par les bras à contrepoids 28. A cet effet, une ou plusieurs oreilles 31 sont formées par poinçonnage dans le collier 13 et repoussées vers l'intérieur pour s'engager dans des encoches 32, découpées dans le bord su périeur du montant rotatif 10.
En outre, comme les bras 28 doivent pi voter vers l'intérieur en vue d'assurer leur position convenable par rapport aux oreilles 30 sur le disque lorsque la cage, formée par les barres 9, est placée sur le' moyeu rotatif 35, dans sa position refermée ou repliée sur elle-même vers l'intérieur (fig. 3), il est pré vu des moyens pour ramener les bras 28 au tomatiquement vers l'intérieur dans la direc tion du moyeu 25. Dans ce but, les extré mités de support 33 et 34 des bras centri fuges 2,8 sont coudées vers le bas et passent à travers le -moyeu 25, et chacune d'elles comporte un ergot 35, auquel est attachée L'une des extrémités d'un léger ressort 36 an cré à son autre extrémité 37 au moyeu.
L'ef fort du ressort 36 est suffisant pour ramener les bras vers -l'intérieur contre le moyeu, mais n'exerce aucun effet appréciable sur l'effort des bras sous l'action de la force centrifuge.
Le liquide qui doit traverser les fibres, par exemple un liquide de lavage, peut être appliqué de toute manière appropriée contre la face intérieure de la masse tubulaire de fibres. I1 a été représenté sur le dessin une conduite d'amenée indépendante 38, qui est prolongée vers le bas dans le montant 10 et qui comporte une série d'ouvertures latérales 39 â, travers lesquelles le liquide est déchargé contre la face intérieure du montant rotatif <B><I>10.</I></B> Ce liquide passe à travers les ouvertures 11 ménagées dans. ce dernier et est dispersé sous la forme d'une pluie fine contre la face intérieure de la masse tubulaire de fibres.
La direction des jets est indiquée sur le dia gramme à la fig. 6. Comme on le remar quera, le liquide sort en une pluie radiale à partir de la conduite d'alimentation centrale 38 et vient frapper contre la paroi intérieure du montant rotatif 10. En passant à travers les trous 11 ménagés dans ce dernier, le li quide est déchargé en une pluie tourbillon nante fine, analogue à un brouillard, qui reçoit un mouvement de rotation d'ensemble dans le même sens que la masse tubulaire de fibres 27, contre la. face intérieure de laquelle la. pluie vient frapper. En raison du fait que la pluie tourbillonne dans le même sens de rotation que la masse tubulaire de fibres, un choc violent des jets contre cette masse de fibres est empêché.
Au contraire, la pluie vient frapper légèrement contre la face péri phérique intérieure de la. masse tubulaire, sans détériorer les fibres. En imprégnant et pénétrant la masse de fibres, le liquide est projeté radialement dans tous les sens. On dispose de préférence les arbres 24 passant vers le haut à travers le fond d'une caisse ou côte Ù, côte dans une cuvette (où un groupe d'appareils travaille en même temps) e1: on recueille ainsi le liquide, qui est déchargé par un orifice de trop plein ou de décharge.
L'acide entraîné par la .masse tubulaire de fibres à partir du bain de coagulation est re cueilli par le liquide qui traverse la masse sous l'action de la force centrifuge, et est dé chargé avec le liquide à partir de la caisse ou cuvette (non représentée).
Lorsque l'opération est terminée, on arrête l'arrivée de liquide par le tube 38 et on con- troue le mouvement de rotation de l'arbre 24 pendani; une courte période dans le but de chasser le liquide contenu dans la masse de fibres.
On arrête alors le mouvement de roûi- tion de l'arbre, on retire le tube 38 et on soulève l'ensemble du support du moyeu d'en- traînement ?5 de l'arbre 24 et on transporte ce support avec la niasse tubulaire de fibres dans la chambre de séchage ou autre appareil utilise dans ce but.
Les fig. 7 et 8 représentent un type de support dans lequel les barre; de serrage<B>If)</B> sont en nombre plus petit que dans la cons truction décrite en premier lieu, chacune des barres portant un écran en forme de segment 41, disposé de manière à. S'appliquer contre la face intérieure (le la niasse tubulaire de fibre.
Dans cette construction, les plaque supérieure et inférieure. sont supprimées et sont remplacées par ciel brides ou rebords, supérieur et inférieur, 4? et 43, aux extré mités opposée: du tube rotatif 44 qui fait: partie du support. Les brides 42 et 43 com portent des ouvertures appropriées coïncidant entre elle., pour recevoir le., extrémités su périeures et inférieures coudées des barres 40, qui peuvent pivoter ou osciller dans ces loge ments.
La bride inférieure 43 comporte égale ment des ouvertures pour recevoir les extré mités coudées des tiges<B>15</B> qui passent à tra vers des ouvertures 46 ménagées dans le re bord 47, replié vers le bas, sur le disque nw- hile 48. Les tiges 15 font ainsi également partie du support dans cette construction.
Le moyeu .19, disposé à la partie supé rieure de l'arbre 50, comporte un évidement annulaire 51, dans lequel est logée la. bride inférieure 43 du tube 44, tandis que les poches ou logements 5?, clans lesquels sont engagées les extrémité; en forme de goujons 53 des barres 40, sont dirigés vers le bas à partir du fond de cet évidement 51.
L'en trée des extrémités 53 des barres 40 et des tiges 45, dans leurs logements appropriés 52 dans le fond de l'évidement. 51, peut être fa cilement assurée en ménageant, sur le i1ioveu #9. un bossage de centrage<B>51,</B> qui s'engage dans une encoche correspondante 55 à l'ex trémité inférieure du tube 44.
Dans ces deux constructions, les tiges 45 constituent un moyen permettant de déplacer facilement les barres de serrage 40 de la cage vers l'extérieur, en engagement avec la face intérieure #de la masse tubulaire de fibres, après que le support a été mis en place sur l'arbre. Dans ce but, il est seulement néces saire de saisir les poids aux extrémités des tiges et de les tirer vers l'extérieur, l'engage ment des tiges 45 avec le rebord 47 du dis que mobile servant à faire tourner ce dernier par rapport au moyeu 49.
Dans la construc tion représentée aux fig. 7 et 8, dans laquelle les tiges 45 passent à travers des trous 46 ménagés clans le rebord 47 du disque mo bile, on peut également utiliser les tiges pour replier ou refermer la cage sur elle-même en déplaçant les barres de serrage 40 vers l'inté rieur. Il suffit de repousser les tiges vers l'intérieur pour qu'elles fassent tourner le disque en sens opposé et fassent ainsi osciller les barres de serrage 40 vers l'intérieur.
Dans la construction représentée aux fig. 1 à 5, le support peut être manipulé facile ment au moyen du collier 13, clans lequel les ou vertures, formées par le poinçonnage des oreil les 31, constituent des emplacements pour les doigts. Une bride semblable peut être mé nagée à l'extrémité supérieure du tube 44: (fi-. 7 et 8), si on le désire, mais il y a dans cette construction un emplacement suffisant pour les doigts entre les barres voisines de la cage.
<I>Les</I> fig. 9, 10 et 11 représentent une au tre variante de l'appareil, qui évite l'emploi de la tuyère d'arrosage 38 représentée dans les figures précédentes. Dans cette construc tion, le cylindre perforé 56 est entaillé ou dé coupé à son extrémité inférieure, de façon à, comporter des griffes d'accouplement 57 (fin 11), destinées à s'engager entre les griffes 58 du manchon d'entraînement 59 vissé sur l'arbre 60 et prenant appui contre un collet 61.
D'une seule pièce avec le man clïon d'entraînement 59 sont ménagées des pales 62, se coupant entre elles, dont la lar geur correspond sensiblement au diamètre in térieur du cylindre 56 et dont la hauteur est au moins égale à celle de la masse tubulaire de fibres, de préférence légèrement supé rieure. Ces pales sont chanfreinées sur leur bord supérieur 68, de manière à diviser, sans éclaboussures, le courant 64 de liquide, qui tombe suivant l'axe sur ces pales- à partir d'une tuyère d'alimentation 65, disposée à une distance telle au-dessus des pales que le support peut être soulevé de l'arbre rotatif d'entraînement sans gêner le fonctionnement de, la tuyère 65.
Le courant de liquide est divisé également et réparti simultanément à partir de toutes les pales.
La bride supérieure 66 du cylindre , est perforée en des points appropriés pour rece voir librement et constituer des logements pour les extrémités supérieures coudées des barres de serrage 67. Une bride 68, près de l'extrémité opposée du cylindre, comporte des ouvertures correspondantes pour recevoir les extrémités opposées des barres de serrage, qui sont coudées de manière à passer vers le haut à travers ces ouvertures. Des tenons 69 tra versent les extrémités en saillie des barres au-dessus de rondelles 70, en supportant ainsi les barres sur-la bride 68.
La plaque 71, à travers laquelle sont percées des entailles ou coulisses radiales 72 à travers lesquelles pas sent les barres de serrage, comporte un re bord intérieur 73, qui .est disposé entre les parties horizontales 74 des barres de serrage et la bride 68 sur le cylindre 56. La plaque 71 est ainsi empêché de s'échapper, en même temps qu'elle peut tourner librement par rap port au cylindre lorsque les barres de serrage 67 se referment sur elles-mêmes ou s'ouvrent.
Un disque 75 en caoutchouc, bakelite ou ma tière analogue, qui n'est pas affectée par les produits chimiques imprégnant la masse<B>de,</B> fibres, est fixé sur la face supérieure de la plaque 77., par exemple par des vis à tête noyée 76 qui sont vissés clans la plaque 71.
Si les barres de serrage 67 sont en métal, il se produit une certaine usure à l'endroit de leurs logements supérieurs dans la bride 66 du cylindre 56, avec le résultat que de fines particules de métal s'échappent le long de la partie supérieure coudée 7 7 des barres et peuvent pénétrer dans la masse de fibres, en produisant une mauvaise coloration de cette dernière. Pour obvier à cet inconvénient, il est prévu des colliers 78 près des extré mités extérieures des parties coudées 77 des barres 67.
Les fines pàrticules de métal glis sant vers l'extérieur le long de ces partie 7 7 sont arrêtées par les colliers 78 et sont projetées par la force centrifuge, sans venir en contact avec la masse de fibres.
Il est à remarquer que dans cette va riante, les écrans de support 41 (fig. 7 et, 8) sont supprimés, que le nombre des bras de support est porté à six, et que les barres Ïi contrepoids 28 et 45 sont supprimées, ces barres n'étant pas nécessaires si les masses ont été uniformément réparties.
Comme il a été mentionné plus haut, l'in vention est également applicable dans le cas ou la masse tubulaire est enroulée sur des bobines. Les fig. 12 à 15 représentent deux constructions différentes de bobines.
Dans les fig. 12 et 13, la bobine ressemble en général au support de la masse tubulaire de fibres décrit ci-dessus, ce support étant modifié pour servir de bobine. Le cylindre perforé rigide 79 comporte des brides 80 et 81 à ses extrémités .opposées pour recevoir les extrémités opposées des barres ou bras articulés de support de la fibre 82. Ces bras, toutefois, sont parallèles à l'axe du cylindre 79, de sorte que la fibre peut être enroulée directement sur ceux-ci en une masse de forme tubulaire. L'arbre 83, sur lequel la bo bine est supportée pendant l'enroulement, est entraîné de la manière habituelle par des roues dentées 84 aux extrémités de cet arbre.
Sur l'arbre est calé un plateau d'entraînement 85, comportant des goujons 86, disposés de manière à s'engager dans des trous 87 mé nagés dans la plaque 88 et la bride 81, ces trous coïncidant lorsque les bras 82 sont dé placés vers l'extérieur dans leur position dé ployée. Une seconde liaison de commande avec l'arbre 83 est assurée à l'extrémité op- posée du cylindre, par l'intermédiaire de goujons 89, dirigés vers l'intérieur à partir de la bride 80 et s'engageant dans des en coches 90 taillées dans l'arbre d'entraînement 83.
Pendant la commande de l'arbre pour l'enroulement de la. fibre en une masse tubu laire, les bras 82 sont ainsi maintenus dans leur position déployée, c'est-à-dire vers l'ez- lérieur. Lorsque la bobine est enlevée de l'ar bre, au contraire, les goujons 86, dégagés de <B>la</B> plaque 88 et de-la bride 81 de la bobine. permettent à la plaque 88 de tourner libre ment par rapport à la bride 81 du cylindre. Par conséquent, les bras 82 peuvent se re plier librement vers l'intérieur sous l'action de la contraction de la fibre.
L'extrémité du cylindre perforé 79, qui fait saillie au delà de la bride 81, est entaillée ou dentelée comme dans la construction représentée aux fig. 9, <B>10</B> et 11, pour former des griffes d'accouple- ment 91, qui viennent en engagement avec les dents 58 d'un dispositif d'arrosage, tel que représenté ù, la fi-.<B>10.</B>
Dans la variante représentée aux fig. 11, 1.5 et 16, les bras de la. bobine décrite ci-des sus sont remplacés par un cylindre perforé 92, qui est fendu longitudinalement en 93 et dont les bords se recouvrent, de sorte que le cylindre peut se refermer sur lui-même lois de la contraction de la fibre. Pour maintenir le cylindre distendu pendant l'enroulement de la, fibre sous forme d'une masse tubulaire, les extrémités de recouvrement comportent en 91 des encoches (fig. 11), qui coïncident lorsque le cylindre se trouve à l'état distendu.
Un doigt 95, sur le chapeau rigide et amo vible 96 de<B>la</B> bobine, pénètre dans les en coches 94, amenée: en regard l'une de l'au tre, et maintient; le cylindre à l'état distendu.
Les goujons 86 du plateau tl'entra.înement 8.5 de l'arbre 83 s'engagent dans des trous mé nagés dans la base 9 7 de la, bobine, relié au cylindre par des goujons radiaux 98, dirigés vers l'intérieur, dont l'un passe à. travers un brou 99, tandis que l'autre passe à.
travers les ?_jords de recouvrement du cylindre, qui com portent des fentes ou coulisses en 100 pour le recevoir, tout en permettant au cylindra de se refermer sur lui-même par suite de 1=a, contraction de la fibre. On verra par suite clairement que le cylindre 92 est maintenu dans la position distendue pendant l'enroule ment de la fibre sur celui-ci sous forme cl'uiia masse tubulaire, mais qu'il est libre de sc refermer sur lui-même lorsque le chapeau 96 a été enlevé.
Le chapeau 96 et la base 9 7 comportent tous deux des rebords ou brides périphériques 101 et 102, à l'intérieur des quels le cylindre fendu est logé et par les quels il est centré pendant l'enroulement.
Lorsqu'on veut soumettre la masse de fi bres à l'action d'un liquide, le chapeau 96 est enlevé et la bobine est supportée sur la hase <B>97.</B> Le traitement par le liquide est re présenté sur la fig. 16. L'arbre .d'eDtraîiie- ment 102 comporte une tête tronconique d'ac couplement 103, destinée à s'engager dans le trou tronconique 104 ménagé dans la base. 97. L'intérieur du cylindre peut être arrosé par le liquide 105 pendant le mouvement de rotation rapide qui est communiqué à la bo bine autour d'un axe vertical par l'arbre 102.
Le liquide passe à travers les perforations 106 du cylindre, imprègne la masse tubulaire <B>(le</B> fibres et est déchargé à la périphérie de celle-ci sous l'action de la farce centrifuge. La contraction qui peut se produire pendant l'arrosage par le liquide peut provoquer un léger écrasement du cylindre fendu 92, comme il a été indiqué à un degré exagéré sur la fig. 16. Une contraction ultérieure, par suite du séchage de la masse de fibres, pro voquera un écrasement ultérieur.
Il ne peut résulter aucune détérioration de la face inté rieure de la masse tubulaire de fibres par l'arrosage de l'intérieur du cylindre par le liquide pendant le mouvement de rotation, étant donné que la paroi du cylindre pro- tète la fibre contre l'action abrasive ou mé canique du liquide.