Procédé et appareil pour la séparation d'un mélange-en ses constituants.
La présente invention résoud le problème consistant
à séparer les unes des autres et d'un liquide, simultanément, rapidement, et en travail continu des matières solides conte-
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Le procédé consiste en ce que d'abord la fraction liquide du mélange ou, dans le cas d'un mélange sensiblement sec, un liquide auxiliaire est introduit dans une turbine centrifuge séparatrice consistant en un-. tambour rotatif à parois pleines dans lequel.est monté un tambour pourvu de tamis et tournant individuellement, jusqu' à ce que les tamis <EMI ID=2.1>
de l'anneau de liquide qui se forme et que, lorsque l'introduction du mélange contenant une'nouvelle quantité de liquide continue, le liquide est évacué par un trop plein dans une mesure telle que, lorsque le liquide contenu dans le mélange se
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constamment immergés dans l'anneau de liquida Comme pendant la rotation il y a toujours dans la turbine -centrifuge une quantité déterminée de liquide dans, lequel la séparation et le transport en avant des diverses matières à séparer se produisent, on a donc la possibilité, pour autant que le mélange à
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céder à la séparation du mélange dans le liquide propre ou dans le suc propre. Le mélange qu'il s'agit de séparer et qu'on introduit continuellement dans l'anneau de liquide déplace,
au moyen de la quantité de liquide qui vient ainsi constamment s'ajouter, la même quantité de liquide Que celle qui sort de la turbine par le trop-plein. Le fait que le tambour à tamis tourne immergé dans l'anneau de liquide permet l'emploi de tamis fins, car la descente des matières lourdes à travers les tamis et par suite l'ascension corrélative du liquide ont pour effet de dégager continuellement les trous des tamis, de sorte que des dépôts des matières solides de dimensions relativement grandes ne peuvent pas se produire sur le tamis. Le procède
est applicable dans les domaines de traitement les plus varies, par exemple dans l'industrie des produits alimentaires ou dans l'industrie chimique. Lorsque le mélange qu'il s'agit de séparer ne contient pas lui-même de constituant liquide, on emploie un liquide auxiliaire;au besoin neutre, pour former
et pour maintenir constamment l'anneau de liquide, et il n'est pas nécessaire par conséquent de renouveler complètement, d'une façon continue, la teneur:en liquide.
Suivant un mode d'exécution du procédé objet de l'invention, les constituants du mélange séparés par les tamis sont <EMI ID=5.1>
passant chacun par une zone qui lui correspond et qui est située entre la surface du liquide et l'axe de la turbine centrifuge, zone qui est par conséquent sensiblement sèche, de manière que
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rés peut refluer dans l'anneau de *liquide limite intérieurement par sa surface.
Suivant un autre mode, de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, l'évacuation des constituants du mélange séparés par les tamis a lieu à contre-courant, à partir du tambour à tamis ou du tambour, à parois pleines, c'est-à-dire dans des directions opposées .l'une à l'autre par rapport à l'axe de la turbine centrifuge.
Pour la mise en oeuvre de ce procédé, on propose, conformément' à l'invention, une turbine centrifuge séparatrice dans laquelle.un trop-plein est disposé de telle fagon dans
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qui se forme à partir du liquide introduit, recouvre les tamis d'un tambour à tamis', monté dans le tambour à parois pleines et tournant indépendamment, de façon à former un bain à l'intérieur des tamis.
Suivant un mode d'exécution de l'appareil proposé conformément à l'invention,, on prévoit des dispositifs d'évacuation hélicoïdaux sur un tambour tournant individuellement à l'intérieur du tambour à tamis 'et sur celui-ci, le tambour à tamis et le tambour à parois pleines ayant des extrémités rétrécies qui sont pourvues d'orifices de sortie, disposés à l'intérieur du trop-plein:, jusqu'auxquels s'étendent ces dispositifs d'évacuation hélicoïdaux. En raison de la grandeur des perforations du, tamis du tambour à tamis, celui-ci sépare les matières solides du mélange en matières qui passent à travers le tamis et en matières qui sont retenues par lui; ces dernières sont conduites à une sortie,, qui leur est <EMI ID=8.1>
sé le tamis sont conduites à une autre sortie, au moyen du dispositif extérieur d'évacuation hélicoïdal, le long de la paroi du tambour à parois pleines. On peut recueillir ainsi
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rées par le tambour à tamis.
Dans un autre mode d'exécution de l'appareil objet
de l'invention, les dispositifs d'évacuation hélicoïdaux sont disposés de façon à fonctionner en des sens opposés, l'entrée
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pleines,-..
Dans encore un autre mode d'exécution de l'appareil objet de l'invention, le tambour à tamis est constitué par des éléments de tamis convenablement cintrés, disposés entre
des barres -longitudinales réparties sur le pourtour- dg. tambour et embrassés par plusieurs anneaux qui sont reliés, par intervalles, les uns aux autres par les barres longitudinales, anneaux qui, de préférence, deviennent un peu plus étroits vers l'extérieur et sur lesquels sont appliqués les'supports pour
le dispositif d'évacuation hélicoïdal. Ces anneaux, oui font saillie sur le tambour à tamis sous la forme de pièces rotatives lisses de ce tambour, impriment un mouvement plus puissant à la matière que laisse 'casser ce tambour à tamis et qui
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se déposent, turbulence qui est due à la différence de vites-
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veau supprimée par les anneaux précités. Lorsque de plus,
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térieur; leurs flancs, qui de ce fait sont un peu inclinés, agissent encore particulièrement pour repousser ces matières
qui se, déposent..
! Enfin, suivant un mode d'exécution de 1'appareil objet de l'invention, on prévoit entre deux canaux ou entre chaque groupe des divers canaux de trop-plein que.présente le couvercle du tambour à parois pleines, une fente qu'on peut fermer et qui sert à introduire, dans le -sens axial, dans le tambour à tamis, des éléments de tarais remplaçables, de façon que l'enlèvement des tamis de ce tambour ou leur placement dans
ce tambour puissent se faire sans qu'on doive démonter toute la turbine centrifuge.
Le dessin annexé -représente à titre d'exemple un mode d'exécution de l'invention. Sur ce dessin: la figure 1 est une coupe longitudinale de la turbine centrifuge, la figure 2 en est une coupe médiane et la figure 3 une vue en plan de l'extrémité où a lieu le déchargement et une coupe longitudinale d'une tubulure de déchargement.
Un tambour extérieur A à parois pleines, constitué par la
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l'extrémité extérieure de cette dernière par un fond E qui est
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intérieur à tamis B, tandis que l'autre extrémité de la virole cylindrique al est fermée par un couvercle D qui est.monté en
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mande, par l'intermédiaire d'une bride F, pourvue d/orifices de sortie fl, et par l'intermédiaire de son moyeu creux, qui s'y raccorde.
Le tambour intérieur à tamis B est constitué par plu-
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b constituent en même temps le guidage pour des éléments
de tamis b qu'on pousse en place, qui sont maintenus dans le
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sens périphérique par les barres longitudinales b et qui s'appliquent par l'intérieur sur les anneaux b du tambour à tamis, grâce à quoi le frottement du tambour à tamis dans l'anneau de liquide est maintenu à une valeur extrêmement basse'., parce que les anneaux lisses, qui pénètrent dans le
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anneaux b portent des supports extérieurs b pour des organes de transport hélicoïdaux, à un ou plusieurs pas, par exemple des rubans, des brosses ou d'autres organes ana-
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tière solide séparée qui a passé par les tamis.
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à amener le mélange qu'il s'agit de séparer, se trouve un entonnoire d'entrée b[deg.] qui porte également des supports pour
des organes de transport analogues destinés à conduire jusqu'aux orifices de sortie el la matière solide séparée qui a passé
par les tamis. Le tourillon creux b est monté dans un palier
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un tourillon creux qui est monté en i , de façon à pouvoir 'tourner, dans le carter de la commande.
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le carter des roues de commande et qui porte au moyen de
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mais de pas en sens inverse; ces organes transportent à
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ouvertures b , la matière séparée grossière retenue par les tamis, qui arrive ensuite à l'extérieur en passant par les ou-
<EMI ID=31.1> on a pourvu le couvercle D de plusieurs canaux de trop-plein d'où le liquide s'écoule. De plus, on a prévu dans le couverte
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forme de fente, qu'on-peut fermer et à travers lesquelles on pousse les tamis b .
La transmission.logée dans le carter des roues de commande, en coopération avec l'arbre 2,-les paliers m et 1 et la
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angulaire, désirée qui peut être égale ou différente pour les différents tambours.
Le procédé objet de l'invention est mis en oeuvre de la façon suivante au moyen,de l'appareil représenté à titre d'exemple sur le dessin annexé:
Pour la mettre en service, on fait tourner à la vitesse angulaire correcte la turbine centrifuge séparatrice double.
Par l'admission du liquide jusqu'à débordement, on forme , l'anneau de liquide dont la surface intérieure se trouve en zzl. Le mélange qu'on introduit ensuite en blet qu'il s'agit de séparer en ses constituants coule par l'entonnoir d'entrée sur la surface du liquide. La séparation a lieu dans le liqui de qui se trouva au-dessus du tamis., dans la direction de l'axe* La matière séparée grossière, qui n'a pas passé à travers le tamis, est transportée, le long du tambour à tamis B, par les organes de transport qui se trou-vent.sur le tam-
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Les organes de transport qui se trouvent sur le tambour à tamis
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tière solide séparée qui a passé par le tamis. Le liquide qui s'écoule par les canaux de trop-plein dl sort en d<3> de la turbine centrifuge séparatrice double. Comme les ouver-
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<EMI ID=37.1> matières séparées ou' il s'agit d'évacuer sont transportées chacune par un chemin qui ne se trouve pas au-dessous du liquide, le liquide qui adhère encore à ces matières peut refluer dans l'anneau de liquide limité intérieurement par
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Le mélange qu'il s'agit de séparer peut être constitue par du liquide et des matières de différentes grosseurs ou des matières de nature fibreuse et granuleuse différentes,
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terre râpées. Dans ce dernier cas, le. remplissage de la
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possible immédiatement à l'aide du liquide cellulaire, après quoi on introduit d'une façon continue, par l'entrée, la matière râpée, La pulpe est retenue par les tamis, tandis que la fécule arrive, en passant à travers les tarais, jusqu'à la paroi du tambour à parois pleines. La pulpe et la fécule ainsi séparées, sont conduites, par les organes de transport
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peut, dans le cas d'une nouvelle séparation dans la turbine
par
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liquide cellulaire qui fait défaut.
Dans les tentatives faites jusqu'à présent pour receuillir sans dilution le liquide cellulaire afin de l'employer
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rer l'eau cellulaire d'avec les autres constituants, fécule et pulpe, mais la fécule et la pulpe restaient ensemble en
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La séparation de ces deux constituants a lieu plans le bain de
<EMI ID=46.1> direction de l'intérieur.. Par conséquent, non seulement
on recueille au moyen du présent procédé le liquide cellulaire d'une façon pratiquement complète et le plus rapidement possible, mais de plus, on sépare en même temps complètement et en peu de secondes la pulpe d'avec la fécule. La séparation de la fécule, par lavage, d'avec la pulpe, qu'on' effectuait généralement jusqu' à présent par addition d'eau
à l'aide de pulvérisateurs devient donc superflue. Du fait qu'on obtient la pulpe débarrassée d'eau, une désintégration ultérieure plus poussée qu'on pourrait envisager est plus satisfaisante. Comme l'opération de séparation a lieu en quelques secondes à peine lorsqu'on applique le procédé objet de l'invention, le liquide cellulaire ne peut pas nuire à la fécule. Après avoir, désintégré encore davantage la pulpe par un second râpage, on peut pour une nouvelle séparation suivant le procédé objet de l'invention, remplacer par de l'eau le liquide cellulaire qui fait défaut.