Cheminée en verre et en métal. L'invention a trait à un perfectionnement apporté à la construction de la cheminée en verre et en métal pour lampes d'éclairage à pétrole ou autres combustibles qui fait l'objet du brevet principal no 107726. La. cheminée comporte une rondelle d'é tranglement parfaitement centrée par rapport au bec, l'ensemble assurant efficacement l'isolement calorifique entre la cheminée, le bec et le réservoir de combustible et permet tant un nettoyage aisé à la main de toutes 'les surfaces intérieures des parties constituait la cheminée proprement dite.
Le dessin ci-joint représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et des variantes de détail.
La fig. 1 montre la cheminée en coupe verticale, certains détails étant représentés à plus grande échelle; La fig. 2 est une vue en perspective de la rondelle métallique d'étranglement; La fig. 3 représente schématiquement, un moyen d'assurer l'étanchéité entre la, rondelle et les parties en verre de la cheminée; La fig. 4 montre, en élévation, la chemi née séparée du bec et démunie de son prolon gement métallique supérieur;
La fig. 5 est une vue en coupe longitudi nale de la douille de support, laquelle, lors qu'elle est, comme cela est représenté, fixée par vissage sur l'embase du bec, assure le maintien de la cheminée tout en concourant, d'une manière particulièrement efficace, .à, assurer l'isolement calorifique entre la chemi née et le réservoir de combustible;
La fig. 6 montre séparément, en coupe longitudinale, un bec établi spécialement pour supporter la cheminée en la centrant parfaite ment. G Le mécanisme de remontage par vis sans fin de la mèche qui y est montré s'applique particulièrement aux becs de gros calibre comme c'est le cas, par exemple pour les becs destinés à produire une flamme en forme de boule.
La fig. 7 représente schématiquement, une adaptation des parties transparentes en verre de la cheminée à un bec donnant la flamme en boule; La. fig. 8 montre les diverses combinaisons de formes que l'on peut employer pour cons tituer la partie transparente de la cheminée.
La. cheminée comporte deux parties trans parentes superposées en verre 1, 2, de forme simple: cylindrique et tronconique, ce qui permet de les obtenir par moulage de la pâte de verre et de leur donner des dimensions relativement très précises et une forme très régulière, les bords pouvant ensuite être dres sés par un rodage approprié.
Entre ces pièces 1 et 2 est placée une ron delle métallique 3 de faible épaisseur ayant un orifice central calibré et des languettes extérieures .1 rabattues alternativement ;a, angle droit pour emboîter les parties en verre.
L'étanchéité nécessaire entre la rondelle 3 (fig. 1 à 4) et les parties 1, 2 peut être ob tenue par l'application directe de ces parties 1, 2 sur la. rondelle; il suffit, pour cela. que les bords de ces parties en verre soient par faitement dressés, ce qu'un rodage permet d'obtenir.
Cependant, il serait possible d'utiliser. dan: le même but, des joints formés par (les anneaux 5 en matière calorifuge quelconque, disposés, comme le montre la fig. 3, entre la rondelle 3 et chacune des parties 1 et 2.
L'ensemble des pièces 1, 2 et 3 est main tenu entre deux montures métalliques 6 et 7 par l'intermédiaire de joints en matière calo rifuge 8, 9, ce dernier étant enserré dans une bague 10.
La. monture supérieure comporte, d'une part, une partie tubulaire 11 dans laquelle S'emboîte le prolongement métallique 1'2 do la cheminée et.
d'autre part, un rebord cir culaire 13 dans des orifices duquel sont en- gagées des tiges 1-1 dont, la tête prend appui, seulement suivant tirae ligne circulaire 15, sur le bord desdits orifices. Ces tiges 1.1- sont filetées à leur extrémité opposée pour rece voir un écrou 16 dont la portée est arrondie de manière à ne toucher que suivant une limae circulaire 17 le bord d'un orifice pratique',
dans une cornière 1.8 rivée sur la douille 7 qui constitue la monture inférieure de la cheminée. Grâce à sa forme et â. ses dimensions, la cheminée peut, comme le montre la. fig. 1, être facilement nettoyée intérieurement avec, les doigts. Les doigts représentés sur cette figure permettent de voir que la rondelle 4 peut aisément être touchée et nettoyée.
Les tiges 1.1, au nombre de trois p=ir exemple, peuvent être d'un diamètre très ré duit, comme le montre le dessin, puisqu'elles travaillent par traction pour maintenir ser rées l'une contre l'autre les pièces 6, 8, 1, 3, 2, 9, 10 et 7.
La douille 7 présente, en haut, un rebord intérieur arrondi 19 et. en bas, un rebord extérieur 20 qui la renforcent. Elle est percée de petits mais nombreux orifices qui tamisent l'air extérieur appelé par la flamme du brîi- l.eur.
Le fait que les tiges l4 ou leurs écrous 16 ne sont en contact: avec les montures 6 et 7 que par des surfaces indiquées par 15 et. 17, extrêmement réduites, évite la transmis sion, à, la. monture 7, (le la forte chaleur su bie par la monture h.
Afin de parfaire cet. isolement calorifique, et surtout pour éviter L'échauffement de la partie inférieure (lu lire et, par suite, du ré servoir de combustible e t aussi, afin de main tenir la cheminée par rapport au bec, une douille perforée 21 est vissée en 22 sur une embase robuste 23 brasée ou soudée sur le bec 2.1.
La douille 21. présente deux nervures extérieures ù périphérie arrondie 25 et 26 sur lesquelles la monture 7 de la cheminée vient en contact suivant des lignes circulaires indi quées par 2 7 et 28.
L n espace circulaire 29, parcouru par l'air frais, se trouve ainsi ré servé entre la. monture 7 et la. douille 21. Ii en résulte que l'isolement calorifique entre ces organes 7 et 21 est grand et, en tous cas, parfaitement suffisant.
La, douille 21 doit. être suffisamment ro buste pour pouvoir, se déformer, suppor- ter et maintq@nir la eliemine'e. Elle est, à cet effet, faite en métal aacz épais et renforcée par les nervures (]'isolement '2.5 et <B>26.</B> Son poids est, d'ailleurs, fortement diminué du fait des larges perforations qui y sont prati quées.
Une vis de serrage 7', portée par la mon ture 7, permet de rendre la cheminée solidaire de la douille 21.
Mais pour maintenir solidement une che minée telle que celle qui vient d'être décrite, il est nécessaire que le bec soit très robuste. De plus, pour que la rondelle 3 donne 1ë ren dement maximum, il est également nécessaire que les tubes porte-mèche 30, 31 du bec soient à la fois bien ronds et bien concentriques l'un par rapport à l'autre.
Ces conditions ne peuvent, en aucune ma nière, être obtenues avec les becs ordinaires vendus dans le commerce et qui sont destinés à porter une cheminée d'une seule pièce en verre. Ces becs sont, en effet, établis avec du métal de faible épaisseur embouti ou roulé et brasé. Leur forme et leurs dimensions sont des plus irrégulières et ils sont fragiles.
Il est donc nécessaire d'utiliser un bec dans lequel les tubes porte-mèche 30, 31 soient bien centrés et très robustes et aussi dans lequel l'embase 23 soit suffisamment forte pour résister aux efforts de torsion que des mouvements brusques, imprimés latérale ment à. l'ensemble (réservoir, bec et cheminée) peuvent créer. Cette éventualité d'efforts est à considérer, par exemple dans les exploitations ferroviaires ou autres dans lesquelles l'usage des lampes à pétrole est très répandu pour les fanaux fixes ou mobiles.
Les becs montrés sur les fig. 5 et 6 ré pondent parfaitement aux desiderata ci-dessus. Les tubes porte-mèche 30 et 31 sont pris clans du tube étiré et mis à la forme et l'em base 23 qui est soudée au bec est massive et tournée au tour à rectifier. Elle est robuste et de forme exacte. L'air de combustion, pour l'intérieur de la flamme, passe par l'ouver ture 32.
Les becs de faible calibre peuvent être munis, pour remonter la mèche et comme le montre la fig. 5, du mécanisme bien connu roues dentées, ou bien, pour les calibres forts, d'un mécanisme du genre. de celui re., présenté sur la, fig. 6 et qui comprend une vis sans fin 33 sur laquelle se déplace un écrou 34, portant des languettes flexibles 35 à bout libre dentelé pour agripper et main tenir la mèche. La mèche monte ou descend lorsqu'on fait tourner le bouton moleté dont l'axe 36 porte une vis hélicoïdale 3 7 engre nant avec une roue dentée 38 calée sur la vis 33.
Dans ses déplacements verticaux, l'écrou est guidé par des prolongements. in férieurs 39 du tube 30 qui s'opposent en même temps à la rotation dudit écrou.
Mais la constitution des tubes du bec dé pend de la forme qu'il est destiné à donner à la flamme.
Les becs montrés sur les fig. 5 et 6 don nent une flamme droite tubulaire.
La cheminée peut s'appliquer également à des becs produisant la flamme en boule comme l'indique la fig. 7. La forme des parties en verre 1 et 2 et le diamètre de la rondelle 3 doivent seulement correspondre aux dimensions de la flamme.
De même il serait possible d'appliquer la cheminée à des becs produisant une ou plu sieurs flammes plates, la rondelle 3- ayant alors un orifice d'étranglement de forme appropriée et les tubes porte-mèche ayant la forme voulue.
S'il n'y a qu'une seule flamme plate, l'orifice pratiqué dans la rondelle 3 sera de préférence oblong, tandis qu'il sera circulaire si les flammes plates sont radiales.
La fig. 8 représente diverses combinaisons qui peuvent être adoptées pour constituer la cheminée à l'aide de parties transparentes 1 et 2 toutes deux tronconiques, toutes deux cylindriques ou l'une tronconique et l'autr cylindrique. ,