Procédé de construction de parties ou organes de machines. La présente invention concerne un pro cédé nouveau de construction de parties ou organes de machines, . permettant de les assembler et de les associer intimement les uns avec les autres sans être, comme cela a été indispensable jusqu'à présent, dans l'obli gation d'avoir recours à un usinage des par ties de portée, ou de contact, pour ces élé ments ou entre ceux-ci.
Grâce à ce procédé, on substitue des surfaces métalliques coulées, dans un état bien fini, dans les bâtis ou organes déjà préparés; aux surfaces finies à grands frais à la machine qui ont été considérées jusqu'ici comme indispensables; de cette faon, on peut réaliser une économie considérable, dans la production en série, qu'on n'avait pas, jusqu'à maintenant, consi dérée comme possible de réaliser.
En effet, dans la construction de machines, on a l'habitude de raboter, sur le bâti ou les cages d'une machine, les surfaces ou sièges lisses auxquels d'autres parties doivent. être fixées, ou sur lesquels ces autres parties doivent se mouvoir. Cette opération exige l'emploi d'un mécanicien habile et, habituellement, d'une forte et coûteuse raboteuse; qui occupe une place considérable et dont le fonctionne ment prend beaucoup de force et de temps. Une fois l'opération en question terminée, on perce et, parfois, l'on taraude les bâtis ou cages pour y monter, ou y adapter des arbres, ou des boulons ou des vis destinés à assu jettir les parties ensemble.
Ces opérations présentent également des inconvénients corres pondants et elles constituent une fraction considérable du prix de revient d'une machine.
Après que les parties d'une machine ont été faites comme cela a été dit ci-dessus, il faut les monter, ou les assembler à la main. S'il y a eu une inexactitude quelconque dans le rabotage, le perçage, le taraudage etc., les monteurs ou- ajusteurs ont beaucoup de travail à faire et c'est un travail demandant une main-d'oeuvre habile, et lente, qui augmente beaucoup la dépense.
Une analyse de la construction de ma chines montre que le rabotage a simplement pour but d'assurer des sièges lisses exacte ment situés aux emplacements voulus, de façon à occuper la position exacte pour la réception d'autres pièces ou éléments qui doivent être assujettis en place, ou doivent se mouvoir dessus. Elle montre également que le perçage a pour but d'offrir un trou occupant exactement la bonne position et de la grandeur voulue, pour recevoir un boulon, une vis ou autre pièce qui doit s'adapter dedans. Des remarques analogues s'appliquent au taraudage, parce qu'il a pour objet de former des filets pour la réception des vis.
Un projet de machine bien établi ne demande l'application d'aucun mode particulier de dé termination de la position de ces surfaces planes, trous, taraudages et autres surfaces usinées, dès l'instant qu'ils seront exactement situés et rempliront le but visé.
L'invention a, comme cela a été dit ci- dessus, pour but de supprimer autant que possible l'usage de machines-outils et l'emploi de mécaniciens habiles dans la construction de machines, et d'effectuer par cela même une économie d'espace occupé, et une réduction dans la quantité de force motrice consommée par les machines-outils, aussi bien que du temps pris par l'accomplissement de leurs opérations.
Par le procédé selon la présente inven tion, des surfaces, trous, filets etc., peuvent être obtenus dans un état fini et situés dans une position exacte sans l'usage de machines- outils ni de mécaniciens expérimentés, et avec une notable économie de temps.
Les pièces ou éléments obtenus avec le procédé peuvent être passés à l'atelier de montage le jour où on les reçoit, être immé diatement assemblés, par des ouvriers qui n'ont pas besoin de posséder une grande habileté professionnelle, sans être soumis à un usinage préalable tel que rabotage; per çage et taraudage.
Suivant ce procédé, on forme d'abord la partie ou l'organe de machine dont au moins une portion de la surface doit être exactement finie sans usinage, de telle façon qu'il pré sente un manque de métal à l'endroit où doit se trouver ladite portion de surface, on assure en position voulue sur ladite partie ou l'or gane une ou des pièces formant avec ce der- rrier un moule de coulée qui présente inté rieurement, à l'endroit correspondant à la portion de surface finie à former, une surface d'un haut degré de fini, on remplit le moule ainsi formé par coulée d'un métal ou alliage fondu, et après solidification de ce dernier,
enlève les pièces auxiliaires de façon à laisser libre ladite portion de surface.
Au dessin ci-annexé, on a représenté à titre d'exemple, comment on peut, avec des résultats très avantageux, appliquer ce pro cédé à la production en série de presses à imprimer, ainsi qu'à la production d'autres éléments de machines.
Fig. 1 est une coupe d'un bâti de machine à diverses parties duquel l'invention est appliquée; Fig. 2 en est une élévation; Fig. 3 est un détail en coupe représentant une façon de fixer une console au bâti, con formément à l'invention; Fig. 4 et 5 sont des coupes représentant l'application, par ce procédé, d'un écrou à une partie de machine et illustrant la con nexion du boulon pour cet écrou Fig. 6 est une vue similaire représentant la fixation, sans usinage, d'une vis à un gros cylindre;
Fig. 7, 8 et 10 sont des détails en coupe représentant l'application de ce procédé à l'immobilisation, ou blocage, d'un arbre ou tige dans un bâti, pour éviter d'avoir à faire usage de vis de fixation; Fig. 9 est une coupe d'une roue dentée construite conformément à ce procédé; Fig. 11 est une coupe, similaire à fig. 1, représentant une des façons d'obtenir le ré sultat représenté dans cette dernière figure; Fig. 12 est une élévation, similaire à fig. 2;
Fig.13 est une élévation de l'un des flasques d'une machine à imprimer, représen tant en lignes pointillées certains des cylindres et rouleaux pour indiquer la façon dont ils sont montés sur le flasque; Fig. 14 en est une vue de champ, en regardant dans la direction de la flèche 14; Fig.l5 est une coupe à plus grande échelle suivant 15-15, fig. 13;
Fig. 16 est une vue de côté similaire à fig. 13, représentant les parties représentées à la fig. 15, en regardant dans la direction de la flèche 16 de cette dernière figure; I'ig. 17 est une coupe suivant 17-17; fig. 14; Fig. 18 est une vue en bout, avec arra chement, des mêmes parties, c'est à-dire de celles représentées à la partie supérieure de fig. 14;
Fig. 19 est une vue par en dessous, en regardant dans la direction de la flèche 19 de fig. 13, et Fig.20 est une coupe suivant 20-20, fig. 19.
On a représenté, aux fig. 1 et 2, une partie d'un bâti de machine établi selon le procédé qui fait l'objet de l'invention et, aux fig. 11 et 12 est montrée une façon dont ce bâti peut être établi et dont les surfaces y sont appliquées, ou rapportées, conformément à l'invention. Ce bâti comprend un élément principal 10, représenté comme supporté sur des pièces de portée 11 portées par une base 12. Pour plus de commodité, ces dernières parties ne sont décrites que d'une façon générale.
Cette base 12 est pourvue de logements ou coussinets coulés 13 pour recevoir les diverses pièces de portée 11; ces coussinets sont représentés comme étant de section cylindrique, mais ils pourraient affecter quel qu'autre forme. Ce sont des logements cylin driques creux; coulés, 13 dont chacun est situé en partie dans la base et en partie dans le dessous du bâti 10 et c'est par ce moyen que ce dernier est supporté sur la base 12.
Le bâti 10 est également pourvu d'un palier 15 qui y est fixé au moyen de boulons 16 prenant dans des écrous 17. Ce palier porte un coussinet 18 dans lequel tourne un arbre 19. Sur cet arbre sont représentés, sim plement à titre d'exemple illustratif, une roue dentée 20 et un cylindre, 21, de presse à imprimer qui se trouvent sur des côtés opposés du -palier, comme ce sera décrit plus parti culièrement ci-après.
Sur le bâti 10 sont également montées trois tiges, ou arbres, 22, 23 et 24 'et deux consoles 25 et 26 dont on peut faire usage dans un but quelconque.
II va sans dire que pour relier ces divers éléments au bâti 10 suivant la façon de faire actuelle, il serait nécessaire de percer de nombreux trous et de raboter, ou dresser, plusieurs surfaces sur le bâti tandis que; suivant la présente invention, ces opérations coûteuses et délicates sont entièrement sup primées.
11 va sans dire aussi que cette invention est destinée à être employée surtout dans une fabrication, ou production en série.
Le bâti 10, au lieu d'être, comme jus qu'ici, pourvu d'un excès de métal en les points où les trous et les surfaces de portée doivent se trouver (excès qui doit être enlevé par un usinage) présente en ces points une insuffisance de métal; en d'autres termes, dans son état originel, la pièce de fonderie présente en ces endroits des espaces ou dé pressions. Aux endroits où il y a des surfaces planes, la pièce originelle 10 présente des cavités ou panneaux tels que 30, fig. 11 et 12, et, aux endroits où il doit y avoir des trous s'étendant dans, ou à travers, le bâti, ces trous existent dans la pièce de fonderie, mais sont plus grands que les trous ou pas sages qui devront exister dans le produit fini.
Parfois, à l'endroit où il y a un coussinet ou un palier, il y a une notable économie dans la quantité de métal en ce point: Pour lui permettre de recevoir le palier 15, fig. 1, le bâti 10 est coulé avec noyau pour former une cavité ou évidement cylin drique 31 dont les surfaces -brutes de fon derie sont espacées d'une surface cylindrique imaginaire de la grandeur du palier. L'espace ainsi réservé est destiné à recevoir une épais seur de métal sous la forme d'une garniture ou fourrure, cylindrique creuse. En coulant la pièce de fonderie à noyau, pour ménager cet espace 31, il est prévu des évidements 33, fig.ll et 12, communiquant avec lui pour la réception des écrous 17.
Comme les boulons 16, fig. 1 et 2, sont à prévoir plus tard, les évidements 33 sont faits avec des espaces s'étendant longitudinalement par rap port au palier et représentés à la fig. 11 sous la forme d'agrandissements.
Sur l'une des faces du bâti 10, il est prévu un collier, 35, auquel on peut donner le nom de ferme-moule et qui présente un diamètre intérieur correspondant art diamètre extérieur d'un élément de moule, ou noyau, passe-partout 36, fig. 11 et 12. Ce dernier présente une surface cylindrique finie, 32, qui coïncide avec la surface cylindrique extérieure du palier 15; mais il n'est pas, à part cela, nécessairement semblable à celui-ci.
A l'autre extrémité du bâti 10, il est prévu titi second collier ou ferme-moule 37 possédant un pas sage central pour le noyau 36 et pourvu de bossages 38 s'étendant, vers l'intérieur, jus qu'aux évidements 33. Ces bossages sont destinés à recevoir des boulons ou vis passe- partout, 39, ayant le même diamètre et le même filet que les boulons 16. Le ferme- moule 37 est de disposition annulaire pour remplir l'espace existant entre le noyau 36 et la paroi intérieure brute de fonderie, de la cavité 31 du bâti 10 et il possède un re bord qui s'applique contre une surface exté rieure ou listel, 40 formée sur le bâti 10.
Dans le présent cas, il est également repré senté comme espacé d'une partie dudit bâti afin (le laisser un évidement annulaire 41 pour la coulée d'une bague d'appui 47, fig. 1. Les éléments de moule 35, 36 et 37 sont finis exactement sur toutes celles de leurs surfaces contre lesquelles du métal sera versé à la coulée, de façon à produire des pièces coulées présentant des surfaces bien finies.
Avant la .coulée du palier 15, on monte les parties dans les positions respectives dans lesquelles elles sont représentées à la fig. 11. On met en place le noyau passe-partout 36 et l'on monte sur lui les ferme-moules 35 et 3 7 que l'on serre par des crampons, ou que l'or) assujettit autrerzient, au bâti 10 de façon à centrer exactement le noyau. Chacun des boulons passe-partout 39, avec un écrou 17 vissé sur soir extrémité et, de préférence, une rondelle 42, est également mis en place. On introduit ensuite du métal fondu dans les deux évidements formant moules 31 et 41, ce qui peut se faire à travers le ferme-moule 37, ou à travers des passages prévus dans le bâti 10.
Comme une façon d'introduire le métal en une autre partie du bâti 10 est représentée à la fig. 11, ci) n'a pas jugé nécessaire de représenter le moyen dont il est fait usabe dans l'exemple particulier consi déré actuellement.
Il va sans dire que la sui-face cylindrique du noyau 36 est exactement finie au diamètre voulu .et que les surfaces intérieures des ferme-moules 35 et 37 sont du même dia mètre, de faon que ces derniers s'ajustent exactement sur ledit noyau. On peut enlever toute rugosité sur la surface extérieure du bâti coulé 10 au moyen d'une meule porta tive, de façon que les fernre-moules 35 et 37 s'adaptent contre des surfaces lisses; ou bien l'on peut appliquer des garnitures en amiante entre les surfaces du bâti 10 et les ferme moule.
Par conséquent, lorsqu'on introduit le métal, il remplit les cavités 31, 33 et 41 et se fige, ou se solidifie très rapidement et, après cette solidification, on peut enlever les crampons ou dispositifs qui tiennent en place les ferme-ruoules et retirer le noyau 36. Pour enlever le ferme-morile 37, on doit d'abord dévisser les boulons passe-partout 39. en laissant en place les écrous 17 et leurs ron delles 42.
Ceci laisse un corps métallique cylindrique coulé 45, fig. 1, présentant des protubérances 46 dans lesquelles les écrous 17 sont noyés, et une bague de garniture coulée 47, intimement assujettis au, surfaces intérieures, brutes de fonderie du bâti 10.
Après que les ferme-moules 35, 37 et le noyau 36 représentés à la fig. 11 ont été enlevés, on peut introduire le palier 15, comme cela est représenté à la fig. 1, et l'assujettir en position par des boulons 16 passant à travers ses brides. Ces boulons prennent dans les écrous 17, qui sont noyés clans le métal, les rondelles 4? étant prévues afin d'offrir une surface de portée plus robuste et plus grande pour venir en prise avec les parois en fonte du bâti 10 et tenir les écrous dans une position bien déterminée.
Il est préférable de monter l'arbre<B>19</B> par un procédé analogue, en faisant venir de fonderie le palier 15 avec un passage inté rieur plus gros que l'arbre, en centrant de dans un noyau passe-partout du même dia mètre que l'arbre et en appliquant, aux extrémités, des ferme-moules (non représentés) de façon que lorsque la cavité formant ainsi moule est remplie, il est formé un coussinet cylindrique permanent 18 dans lequel on peut introduire l'arbre 19. Le métal dont il est préférable de faire usage est le plomb antimonié, qui fond entre 260 et 315 C, que l'on peut couler à une basse température et qui se refroidit presque instantanément.
Avec un coussinet permanent, fige, en cette matière, coulé de la façon sus- exposée, le bâti 10 sera prêt à recevoir le palier 15 quelques minutes après la coulée; on peut cependant, si on le trouve bon, faire usage d'autres alliages.
Un notable avantage que présente cette invention est la facilité qu'elle offre pour le montage en place de tiges non cylindriques, c'est-à-dire de section non circulaire, qui, en réalité, seraient utiles dans bien des circons tances dans la pratique actuelle, si l'on pouvait les employer d'une façon satisfaisante. Dans les conditions actuelles, on fait toujours usage de tiges rondes, car il est difficile de faire des trous carrés. Si l'on pouvait faire facilement des trous carrés, on emploierait, dans bien des cas, des - tiges et des goujons carrés, ou d'une autre section non circulaire.
Aux fis. 1 et 2, on a représenté, à titre d'exemple,,une tige ou barre carrée 50 montée dans le bâti 10 et faisant saillie de celui-ci. Pour monter cette tige, on fait venir de fonderie le bâti 10 avec un trou carré 51, le traversant de part en part, qui, comme cela est représenté à la fis. 11, est pourvu d'évi dements en queue d'aronde 52. Préalablement à la coulée, on introduit dans ce trou une barre passe-partout 53 qui a la même forme et la même grosseur, en section transversale que la barre 50 à monter dans le bâti.
On introduit cette barre passe-partout dans une paire de ferme-moules 54, fis. 12, qui viennent en contact avec les côtés opposés du bâti 10 et qui centrent cette barre en position, puis- l'on cramponne ces parties. en place.
En se reportant à la fis. 11, - on verra qu'il y a un évidement 55 autour de la barre passe-partout 53 et que cet évidement pré sente des extensions en queue d'aronde 52, dans lesquelles le métal coulera lorsqu'on le versera. Lorsque le métal ou alliage, a été introduit et qu'il est refroidi, il laisse une garniture 56, fig.l; ayant des saillies en queue d'aronde 57 constituant des ancres qui s'étendent dans la masse du bâti 10.
Cette garniture adhère fortement au bâti 10 et, en raison de son léger retrait au refroidissement, on peut facilement en retirer la barre passe- partout. II va sans dire que cette barre passe-partout est finie partout de façon à laisser une surface interne finie sur la gar niture ou fourrure 56. On enlève également les ferme-moules 54 (fis. 12) et l'on peut in troduire la barre 50 sans effort et sans aucun travail d'ajustage. Cette barre peut être assujettie en place si on le désire, mais l'on n'a représenté aucun moyen à cet effet, car on a pensé que les moyens représentés dans un but analogue en ce qui concerne d'autres éléments rendaient cette illustration inutile.
La cavité 30 susmentionnée fis. 11 et 12, est faite en queue d'aronde sur ses bords pour assurer l'ancrage de l'alliage tendre au bâti. Il suffit, pour obtenir le siège à surface plane désiré, d'appliquer une plaque de moule 58 présentant un évidement 59. Cet évide ment est pratiqué à la machine sur la face interne plate de la plaque 58 de façon à offrir un siège plan ou "point dressé", comme on l'appellerait s'il était fait de l'ancienne façon. On verse ensuite le métal dans la cavité existant entre le bâti 10 et la plaque 58, de manière à remplir les deux évidements 30 et 59 et, lorsque l'on a enlevé la plaque de moule 58, il reste un "point dressé" ou siège saillant présentant une surface plane, exacte, bien finie.
Bien que cela ne soit point représenté en détail, il est préférable de traiter la surface adjacente ou correspondante de la console 25 de la même faon que cela vient d'être dit en dernier lieu et de former ainsi deux sièges exactement finis- sans aucun ajustage ou usi nage des pièces de fonderie. Ces deux sur faces sont placées en contact, comme cela est représenté à la fig. 3 et la console 25 est fixée au bâti 10 d'une façon quelconque voulue, non représentée.
Juste au-dessous de ce point, on a repré senté, aux fig. 11 et 12, une autre façon d'assujettir au bâti une autre console telle que 26. Dans ces cas, deux évidements con caves 60 sont formés dans la face du bâti 10 et le ferme-moule 61 est pourvu de ner vures ou saillies convexes plus petites 62, situées dessus d'une façon correspondante, tandis que, à part cela, sa surface s'adapte contre la surface extérieure du bâti 10. On fait ainsi deux pièces coulées en remplissant les espaces existant entre les parois des saillies 62 et les parois des évidements 60.
On traite de la même façon la console 26, puis l'on fait usage de cylindres séparés 63, oui de billes 64 comme à la partie inférieure de fig. 1, pour situer la console exactement en position. Cette console est également assujettie au bâti d'une des façons ci-après décrites à propos de certains autres éléments. Ces parties sont représentées comme étant sensiblement la répétition l'une de l'autre à la partie inférieure de fig. 1.
Lorsqu'on fait usage de billes, comme cela vient d'être dit, les logements destinés à les recevoir sont de préférence de disposi tion partiellement sphérique.
En ce qui concerne la mise cri place des deux tiges 22 et 24 et de l'arbre 23, on a représenté une façon de conduire l'alliage ou métal fondu à travers le corps du bâti 10 lui-même, et l'on peut faire usage du même procédé dans la plupart des autres cas repré sentés. t1 cet effet, le bâti est coulé à noyaux pour produire trois évidements cylindriques 65, 66 et 67, fig. 11, communiquant les uns avec les autres par l'intermédiaire de trous de coulée 68. On verse le métal à la partie supérieure, à travers les entonnoirs de coulée 69 dont deux sont représentés, ce qui permet ainsi la bonne évacuation de l'air et des gaz.
Le moule est complété par deux ferme-moule 70 et 71, sur des côtés opposés du bâti 10, et par des éléments ou noyaux passe-partout 72 s'adaptant dans des perforations du ferme- moule 70 et des évidements du ferme- moule 71.
On voit que, dans ce cas, les trous de coulée et les entonnoirs de coulée ou jets, sont situés dans le bâti, de sorte que le métal qu'on y a versé reste et) place. Ces parties constituent titi moyen de tenir effectivement en place les garnitures coulées 73, 74 et 75, fig. 1, sans avoir à recourir à d'autres moyens tels que les évidements en queue d'aronde 52 dont il a été question ci-dessus.
En plus de ces éléments, il est à noter que la garniture 74 ne s'ajuste pas à l'arbre 23 parce que ce dernier, ait lieu d'être fixe, comme les tiges 22, 24, est tin arbre rotatif. Par conséquent, la garniture en question est pourvue de moyens pour tenir un palier 76 dans lequel l'arbre tourne.
Pour tenir la tige 22 en position, il est prévu une encoche dans le côté du noyau<B>72</B> et titi évidement correspondant 77, dans la paroi adjacente. du bâti 10. Dans l'évidement se trouve titi élément ou noyau passe-partout transversal 78, l'extrémité de l'évidement ainsi produit étant fermée par un ferme- moule 79, fig. 12. L'évidement existant autour de ce noyau passe-partout 78 communique, bien entendu, avec les autres évidements et on le remplit de la même façon avec l'alliage.
On remarq Liera que, comme le noyau<B>78</B> s'adapte dans le cran existant dans le dessus du noyau passe- partout 72, on doit le retirer avant de pou voir retirer ce dernier. Une fois la coulée terminée et ces noyaux <B>Ï2,</B> 78 enlevés, on introduit la tige 22. Celle-ci présente dans l'une de ses surfaces une encoche ou cran que l'on amène dans la position voulue, puis on introduit une cheville 80, fig. 1 et 8.
Cette cheville empêche la tige 22 d'être re tirée et constitue titi moyen positif de l'assrt- jettir en place. La tige 24 est assujettie en position au moyen d'un boulon 90, fig. 1 et 7, et est itu@e en place comme cela a été dit ci-dessus. En d'autres termes, la masse de métal ou d'alliage, qui entoure la tige 24 forme égale ment un tube entourant le boulon 90, comme cela est le mieux représenté à la fig. 7. Ce tube possède un rebord ou siège plat 92 sous la rondelle dont est pourvu le boulon.
Un ferme-moule 93, fig. 12, constitue la paroi extrême lorsque l'on coule le métal. Une tige filetée passe-partout 94 ou constituant une reproduction ou duplicata du boulon 90, est employée pour faire la pièce coulée et on la retire, pour la remplacer par le boulon 90 après avoir introduit la tige 24.
Fig. 4, 5 et 6 représentent trois façons différentes d'assujettir deux corps à surfaces planes l'un à l'autre. Dans la fig. 4, les deux éléments à réunir sont espacés l'un de l'autre et, au lieu de sièges plats coulés sur eux, comme celui représenté à la fig. 3, on fait usage d'une bague permanente 96, en fer ou en acier. On coule une masse de métal ou d'alliage 97, tout autour de cette bague et autour de parties du boulon, ou tige, passe- partout qui sont situées dans l'un des éléments et s'étendent dans l'autre.
On coule ensuite une seconde masse de métal ou d'alliage 98, autour de l'autre extrémité du boulon passe- partout et de l'écrou permanent 99. Cela fait, on retire le boulon passe-partout et l'on in troduit à sa place le boulon permanent 100. Les ferme-moules pour cette disposition n'ont pas été représentées, car on a pensé que la façon de procéder sera rendue évidente par la description faite précédemment à propos des autres figures.
Dans la fig. 5, la disposition est modifiée en ce sens que l'on coule une seule masse de métal ou d'alliage 101 autour du boulon passe-partout et le long du côté plat de l'un des éléments. Cette masse 101 est représentée comme possédant un rebord, ou siège 102, d'une seule pièce avec elle, contre la surface coulée, finie, de laquelle prend la tête 103 du boulon permanent. L'écrou 104 est noyé en place à la coulée, sensiblement de la même façon que celle représentée à la fig. 4 sauf que le métal ou alliage, coulé est versé par côté au lieu d'être versé en bout. Un siège plat similaire est coulé sur l'autre élément pour s'adapter contre le siège en métal d'alliage existant sur la face décrite.
la fig. 6, deux éléments sont réunis en coulant, tout à travers l'un de ces éléments et dans un évidement de l'autre, une masse unique de métal ou d'alliage, 105, disposée pour, recevoir, dans son intérieur fileté, le boulon permanent 106. Ceci tient exactement les parties en position, car la tête du boulon empêche que l'un des éléments se détache de l'autre.
A la fig. 1, on a également prévu une garniture coulée, 110, avec un évidement cylindrique fini pour recevoir l'extrémité d'une vis de serrage de forme, 111, du cylindre imprimeur 21. Ceci est représenté simplement comme un autre exemple de la façon d'em ployer le procédé qui fait l'objet de l'invention.
Une autre application de ce procédé se trouve dans la construction de roues d'en grenage et des dents de celles-ci. Dans ce but, comme cela est représenté à la fig. 9, on établit un flan de roué 115, en acier fondu par exemple. On coule ce flan avec des dents qui sont plus petites que les dents de la roue à fabriquer et sont de préférence venues de fonderie avec des trous 116 ou des indenta tions, formées dedans pour l'ancrage des parties métalliques qui y sont ultérieurement rapportées. On place ce flan d'engrenage 115 dans un moule en métal, non représenté, dont les surfaces intérieures présentent la dimension voulue pour la roue d'engrenage et ses dents, et sont exactement finies.
Puis l'on verse autour du flan d'engrenage, pour former dessus un revêtement 117, un métal ou un alliage, tel que plomb antimonié, bronze etc. Comme l'intérieur du moule en métal présente une surface bien finie partout, la surface extérieure coulée, des dents d'en grenage quittera le moule, ou en sortira, dans un état de fini correspondant. Le trou axial de l'engrenage peut être fait en même temps en plaçant au centre (in noyau ou axe passe- partout semblable à l'arbre 19 décrit précé demment et du même diamètre que le trou final à obtenir.
Le moyeu de l'engrenage est, comme cela est représenté à la fig. 1, venu de fonderie, à l'origine, avec un évidement ou creux, le traversant de part en part et de plus grand diamètre que l'arbre 19, de manière à permettre d'y couler une garniture <B>118.</B> Cette garniture ou revêtement est de préférence assujettie au flan 115 par des re bords saillants 119 à bords en biseau rentrant. Les côtés de l'engrenage peuvent être revêtus du même métal, suivant le même principe, comme cela est représenté en<B>120,</B> fig. 1, ce qui fait que tout l'engrenage présente alors nu aspect fini lisse.
Il est robuste et exact et toutes les opérations de coulée peuvent se faire d'un seul coup, si on le désire, de sorte que, une fois que l'on a établi les moules- matrices ou moules originaux, on peut produire l'engrenage d'une faon peu coûteuse. Cet engrenage possède la résistance inhérente à l'acier, avec les bonnes qualités d'usure du métal dont il est enrobé. On peut l'établir, si on le désire, sans faire usage de machines outils d'aucun genre, ce qui supprime 1a dé pense qu'occasionne le taillage d'engrenages.
Cet engrenage est représenté comme fait en deux pièces, avec le moyeu réuni à la jante par des boulons 121 et les deux parties reliées par deux couches ou sièges d'alliage métallique 122 présentant chacun une surface finie en prise avec l'autre et obtenue par coulée, conformément au procédé décrit pré cédemment.
Au lieu d'appliquer les surfaces de portée ou de support désirées à chaque élément individuel, séparément, puis de les amener à buter les unes contre lés autres, on peut, dans certains cas, faire une seule pièce coulée pénétrant dans deux ou plus de deux élé ments et les réunissant ou les reliant, ensemble comme s'ils ne faisaient qu'une seule pièce, sans nécessiter aucun ajustage ni même, après cela, aucune opération de fixation. Un des exemples de cette façon de faire est représenté à la fig. 6.
D'après les procédés actuellement en usage pour la fabrication de presses à imprimer, les deux flasques sont faits en fonte, chacun d'eux constituant une pièce de fonderie tout à fait compliquée et étant pourvu, à la coulée, d'rrrr excès de métal sur les surfaces qui doivent être ultérieurement finies. On enlève ensuite cet excès de métal par rabotage, fraisage on autres opérations effectuées par des machines-outils, comme cela est bien connu dans la construction de machines en général.
La mise en place et la fixation de chaque flasque pour que les diverses machines accomplissent sur eux leurs opérations res pectives est nue opération qui, par elle-même, est longue et prend du temps. Après qu'un flasque a été mis en place sur la machine-outil et a été raboté ou fraisé, chacun des flasques suivant doit être à son tour mis en place et on ne peut gagner que très peu du temps employé pour la mise en place du premier flasque dans la mise en place d'rrrr flasque suivant. Le rabotage et le fraisage sont tout aussi longs pour un flasque que pour un autre quel que soit le nombre de ceux qu'on a déjà faits.
Ceci exige l'emploi de mécani ciens expérimentés qui y passent beaucoup de temps. Si une légère erreur est commise il risque d'en résulter la mise au rebut de tout le flasque, avec tout le travail qui peut avoir été fait sur lui. Par conséquent, on doit prendre un excès de soin à chaque opération et l'on doit employer des hommes sur qui l'on puisse compter pour faire leur travail avec soin et exactitude, quel que soit le temps que cela prend.
Comme cela a été dit ci-dessus, l'inven tion permet d'éviter toute cette mise en place du flasque dans une machine après une autre et la répétition du travail sur tous les flasques, aussi bien que le finissage actuel des surfaces à la machine. Une telle application de l'in vention est représentée à la fig. 13, laquelle montre l'un des flasques 125 d'une machine à imprimer du type comportant deux couples de cylindres porte-forme 126 et de cylindres d'impression 127. Ces cylindres sont encrés de lafaçon usuelle au moyen d'un rouleau d'encrier 128, d'un cylindre distributeur d'encre 129, d'un rouleau encreur de forme 130 etc., tous montés sur le flasque ou bâti 125.
Il va sans dire que l'encrier, les rouleaux distributeurs et divers autres éléments, non indiqués dans cette figure sont également montés sur ce bâti ou flasque 125. Deux de ces flasques, situés directement en face l'un de l'autre et convenablement reliés ensemble, constituent une partie du bâti de la machine.
Les diverses formes et angles du flasque 125 ne sont point décrits ici; qu'il suffise de dire qu'il présente la forme générale qui est bien connue dans l'industrie, pour ce type de presse. On peut modifier la forme selon les différents emplacements que l'on désire pour les couples imprimeurs et d'autres éléments de la machine à imprimer.
En premier lieu, le flasque est destiné à être supporté sur un plancher ou autre fonda tion. Afin d'éviter l'obligation de raboter les dessous des pieds et en fait, d'éviter d'avoir à prévoir aucun pied en fonte faisant saillie au-dessous du flasque, on prévoit, à chaque bout du flasque; la construction représentée aux fig. 19 et 20: A la coulée du flasque, on fait venir de fonte en lui une paire de dé pressions ou surfaces enfoncées parallèles 131, sur les côtés internes desquelles se trouvent des évidements en queue d'aronde, 132, de plus grande profondeur. On coule dans ces dépressions et évidements deux masses de métal tendre 133 qui en font saillie.
Ceci se fait par l'usage d'un moule (non représenté) placé par dessus les dépressions et présentant des surfaces intérieures finies. La masse 133 de métal tendre ainsi coulée présente sur le dessous une surface d'assise parfaitement plane. En raison de la qualité du métal tendre employé, la surface extérieure ou dessous, de chacun des sièges coulés 133 est- formée absolument plane et lisse à la coulée. Par conséquent, ces deux sièges peuvent être placés sur une surface de niveau et le flasque être boulonné à celle-ci à travers des trous de boulons 134, ce qui non seulement situe exactement le flasque dans une position hori zontale, mais permet de l'assujettir solidement.
On notera que, de cette façon l'usinage des pieds du flasque est entièrement évité, ce qui présente les avantages susmentionnés.
On peut noter ici qu'un siège similairè 135 est monté sur la partie inférieure du flasque 125, mais s'en élève pour recevoir une partie de la machine. C'est un siège en métal tendre similaire, coulé en place sur le flasque pour recevoir un élément fixe. II est également représenté deux sièges 136, coulés de la même façon sur des saillies 137 faisant corps avec le flasque 125, aux extrémités de celui-ci, pour supporter l'encrier, non repré senté. Dans ce cas, les saillies 137 sont pourvues de trous de boulons 138 de façon que l'encrier puisse être fermement assujetti en position.
Sur le flasque 125, à un niveau plus élevé, se trouvent des cavités concaves 139 à travers lesquelles passe l'arbre du cylindre distributeur d'encre 129. Sur le côté extérieur du flasque sont coulés, conformément aux principes sus-décrits, des sièges 140, en mé tal tendre, présentant des surfaces extérieures planes et de forme arquée, comme cela est représenté à la fig. 13, pour recevoir contre eux les supports des rouleaux distributeurs d'encre qui sont centrés sur les arbres de l'encrier. Chacun de ces supports porte contre le siège arqué respectif 140 qui lui offre une surface d'assise ferme et ce, sans aucun usi nage du flasque 125 en ce point.
Deux sièges, ou surfaces d'assise 141, sont repré sentés en un point adjacent à chacun des sièges arqués 140 pour recevoir contre eux un chapeau afin de tenir l'arbre du cylindre 129. Une surface d'assise circulaire 142, en métal tendre est prévue, d'une façon similaire pour l'arbre du rouleau docteur. On voit qu'il existe des trous 143 et 144 à travers les sièges 140 et 142. Ces trous sont prévus à travers le flasque pour la réception de boulons des tinés à fixer une partie de la machine à im primer contre les sièges en métal tendre. Deux sièges perforés 145, sont représentés en des points adjacents, dans des buts similaires.- A la partie supérieure du flasque, on a. représenté- deux coussinets 146, coulés en.
place et en alignement l'un avec l'autre>, pour recevoir un arbre de réglage du cylindre porte-forme. Comme cela est représenté plus complètement aux fig. 17 et 18, ces coussi nets affectent la forme de cylindre cieux complets ou revêtements complets, en métal tendre, coulés dans des ouvertures existant dans le flasque en fonte. Ils sont pourvus de rebords 147 à leurs extrémités et présentent, au dos tant de leurs surfaces cylindriques que de leurs surfaces planes, des saillies en queue d'aronde 148 pénétrant dans des évidements en queue d'aronde correspon dants prévus dans le flasque en fonte 125 pour tenir le coussinet en métal tendre en position d'une façon permanente, sans qu'il puisse bouger.
Des coussinets similaires, ayant des sièges 147, sont représentés, au-dessous des couples imprimeurs, pour supporter des arbres transversaux.
Aux fig. 15 et 16, on a représenté plus en détail de mode de montage d'un siège 149 sur le flasque 125. On a également re présenté en des endroits adjacents, trois sièges plans 150, établis d'une façon similaire. Ces sièges sont tous plans et le siège 149 pré sente deux surfaces planes, perpendiculaires l'une à l'autre, contre lesquelles sont reçues des parties de la machine. Ces surfaces de portée ou d'assise sont formées de l'alliage métallique tendre susmentionné et sont assu jetties par des saillies en queue d'aronde 151, s'étendant dans des évidements vertus de fonderie dans le flasque 125, comme cela a été décrit ci-dessus.
Dans un des cas, on a représenté un siège 150 tenu en place grâce au fait que les bords de la dépression exis tant dans le flasque sont faits en biseau rentrant en 152 pour supprimer plusieurs évidements en queue d'aronde tels que ceux recevant les saillies 151. Chaque fois que cela est nécessaire, des trous de boulons 153, sont venus de fonderie à travers le flasque et les sièges, en alignement axial. Ces trous peuvent être utilisés pour aider à situer les moules. On introduit dedans des boulons pour tenir des éléments de machine à impri mer contre les sièges 149 et 150. Dans la disposition représentée dans ces figures, deux éléments seraient ainsi tenus sur des côtés opposés du flasque, contre deux sièges opposés.
On peut assujettir ci) position titi siège 154 en prévoyant sur le flasque en fonte une saillie en queue d'aronde 155 puis en coulant le siège sur cette saillie.
On notera que, que les sièges ainsi produits soient plans ou qu'ils affectent la forme de portées cylindriques, le principe est le même. Ces sièges en métal tendre sont coulés en position permanente sur le flasque et consti tuent une partie permanente du bâti.
Ils sont coulés avec leurs surfaces dans la forme voulue et présentant le degré voulu de fini lisse et ne subissent après cela aucun cban- gemeut. Il n'est pas nécessaire d'accomplir sur eux d'opérations de finissage quelconques Aucune main-d'oeuvre habile n'a besoin d'être employée et le flasque n'exige aucun usinage; il n'a par conséquent, pas besoin d'être mis en place, dans une machine finisseuse après une autre, pour les diverses opérations de rabotage, de fraisage, de perçage et de finissage.
Il est vrai qu'il faut que les moules et parties de moules dont on fait usage soient parfaitement finis à un très haut degré d'exactitude et de précision et que l'on a à en employer un grand nombre; mais ils sont finis une fois pour toutes et ou les utilise sans cesse de nouveau pour un grand nombre de flasques.
Il est également vrai que ces dispositifs doivent être cramponnés ou assujettis au flasque de façon que le métal ne s'échappe pas entre les ferme-moules et les surfaces surélevées, venues de fonderie, du flasque, et qu'ils ont à être cramponnés dans les positions vou lues; mais les éléments de moule peuvent être faits originellement, dans bien des cas, de façon qu'on ne puisse les placer sur le flasque que dans une position et qu'ils ne puissent se déplacer que légèrement dans cette position. Dans le cas où les surfaces sont planes et doivent servir de surfaces d'assise ou de sièges, ce léger déplacement importe peu.
II est vrai que les éléments de moule qui forment les coussinets 146 doivent être disposés sur un arbre passe-partout, non représenté, afin qu'ils puissent se trouver dans la position voulue l'un par rapport à l'autre; mais même ceci est une opération beaucoup plus simple que le montage du gros flasque sur une machine pour le forage ou perçage de ces deux trous. L'un des avantages im portants de cette invention, en tant qu'appli quée à cette machine particulière, réside dans ce fait que ce lourd flasque n'a pas à être déplacé ou manoeuvré dans l'atelier, ni à être soulevé sur un banc- de raboteuse ou une ma chine à percer.
On peut l'installer dans sa position verticale ordinaire et effectuer sur lui la plupart des opérations à faire confor mément à l'invention, pendant qu'il est dans cette position. On peut avoir à la tourner sur le côté ou même sens dessus dessous, pour certaines des coulées; mais même çeci est peu de chose comparé à la manutention et au réglage minutieux de tels flasques con formément à la façon de procéder actuelle.
Dans certains cas, les deux flasques de la même machine sont installés côte à côte, de telle sorte que l'on peut garnir les portées qui sont situées derrière les surfaces planes 142, 145 etc., en plaçant un arbre ou axe, passe-partout à travers les flasques et en le tenant à ceux-ci pendant que se font les coulées sur les deux et que le métal ainsi coulé se solidifie.