CH108526A - Procédé de construction de parties ou organes de machines. - Google Patents

Procédé de construction de parties ou organes de machines.

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CH108526A
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metal
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Wise Wood Henry Alexander
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Wise Wood Henry Alexander
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Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D19/00Casting in, on, or around objects which form part of the product
    • B22D19/12Casting in, on, or around objects which form part of the product for making objects, e.g. hinges, with parts which are movable relatively to one another

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Molds, Cores, And Manufacturing Methods Thereof (AREA)

Description


  Procédé de construction de parties ou organes de machines.    La présente invention concerne un pro  cédé nouveau de construction de parties ou  organes de machines, . permettant de les  assembler et de les associer intimement les  uns avec les autres sans être, comme cela a  été indispensable jusqu'à présent, dans l'obli  gation d'avoir recours à un usinage des par  ties de portée, ou de contact, pour ces élé  ments ou entre ceux-ci.

   Grâce à ce procédé,  on substitue des surfaces métalliques coulées,  dans un état bien fini, dans les bâtis ou  organes déjà préparés; aux surfaces     finies     à grands frais à la machine qui ont été  considérées jusqu'ici comme indispensables;  de cette faon, on peut réaliser une économie  considérable, dans la production en série,  qu'on n'avait pas,     jusqu'à    maintenant, consi  dérée comme possible de réaliser.  



  En     effet,    dans la construction de machines,  on a l'habitude de raboter, sur le bâti ou  les cages d'une     machine,    les surfaces ou sièges  lisses auxquels d'autres parties doivent. être       fixées,    ou sur lesquels ces autres parties doivent  se mouvoir. Cette opération exige l'emploi  d'un mécanicien habile et, habituellement,  d'une forte et coûteuse raboteuse; qui occupe    une place considérable et dont le fonctionne  ment prend beaucoup de force et de temps.  Une fois l'opération en question terminée, on  perce et, parfois, l'on taraude les bâtis ou  cages pour y monter, ou y adapter des arbres,  ou des boulons ou des vis destinés à assu  jettir les parties ensemble.

   Ces opérations  présentent également des inconvénients corres  pondants et elles constituent une fraction  considérable du prix de revient d'une machine.  



  Après     que    les parties d'une machine ont  été faites comme cela a été dit ci-dessus, il  faut les monter, ou les assembler à la main.  S'il y a eu une inexactitude quelconque dans le  rabotage, le perçage, le taraudage etc., les  monteurs ou- ajusteurs ont beaucoup de travail  à faire et c'est un travail demandant une       main-d'oeuvre    habile, et lente, qui augmente  beaucoup la dépense.  



  Une analyse de la construction de ma  chines montre que le rabotage a simplement  pour but d'assurer des sièges lisses exacte  ment situés aux emplacements voulus, de  façon à occuper la position exacte pour la  réception d'autres pièces ou éléments qui  doivent être assujettis en place, ou doivent      se mouvoir dessus. Elle montre également  que le perçage a pour but d'offrir un trou  occupant exactement la bonne position et de  la grandeur voulue, pour recevoir un boulon,  une vis ou autre pièce qui doit s'adapter  dedans. Des remarques analogues s'appliquent  au taraudage, parce qu'il a pour objet de  former des filets pour la réception des vis.

    Un projet de machine bien établi ne demande  l'application d'aucun mode particulier de dé  termination de la position de ces surfaces  planes, trous, taraudages et autres surfaces  usinées, dès l'instant qu'ils seront exactement  situés et rempliront le but visé.  



  L'invention a, comme cela a été dit     ci-          dessus,    pour but de supprimer autant que  possible l'usage de machines-outils et l'emploi  de mécaniciens habiles dans la construction de  machines, et d'effectuer par cela même une  économie d'espace occupé, et une réduction  dans la quantité de force motrice consommée par  les machines-outils, aussi bien que du temps pris  par l'accomplissement de leurs opérations.  



  Par le procédé selon la présente inven  tion, des surfaces, trous, filets etc., peuvent  être obtenus dans un état fini et situés dans  une position exacte sans l'usage de     machines-          outils    ni de mécaniciens expérimentés, et avec  une notable économie de temps.  



  Les pièces ou éléments obtenus avec le  procédé peuvent être passés à l'atelier de  montage le jour où on les reçoit, être immé  diatement assemblés, par des ouvriers qui  n'ont pas besoin de posséder une grande  habileté professionnelle, sans être soumis à  un usinage préalable tel que rabotage; per  çage et taraudage.  



  Suivant ce procédé, on forme d'abord la  partie ou l'organe de machine dont au moins  une portion de la surface doit être exactement  finie sans usinage, de telle     façon    qu'il pré  sente un manque de métal à l'endroit où doit  se trouver ladite portion de surface, on assure  en position voulue sur ladite partie ou l'or  gane une ou des pièces formant avec ce     der-          rrier    un moule de coulée qui présente inté  rieurement, à l'endroit correspondant à la    portion de surface finie à     former,    une surface  d'un haut degré de fini, on remplit le     moule     ainsi formé par coulée d'un métal ou alliage  fondu, et après solidification de ce dernier,

    enlève les pièces auxiliaires de façon à laisser  libre ladite portion de surface.  



  Au dessin ci-annexé, on a représenté à  titre d'exemple, comment on peut, avec des  résultats très avantageux, appliquer ce pro  cédé à la production en série de presses à  imprimer, ainsi qu'à la production d'autres  éléments de machines.  



       Fig.    1 est une coupe d'un bâti de machine  à diverses parties duquel l'invention est  appliquée;       Fig.    2 en est une élévation;       Fig.    3 est un détail en coupe représentant  une façon de fixer une console au bâti, con  formément à l'invention;       Fig.    4 et 5 sont des coupes représentant  l'application, par ce procédé, d'un écrou à  une partie de machine et illustrant la con  nexion du boulon pour cet écrou       Fig.    6 est une vue similaire     représentant     la fixation, sans usinage, d'une vis à un gros  cylindre;

         Fig.    7, 8 et 10 sont des détails en coupe  représentant l'application de ce procédé à  l'immobilisation, ou blocage, d'un arbre ou  tige dans un bâti, pour éviter d'avoir à faire  usage de vis de fixation;       Fig.    9 est une coupe d'une roue dentée       construite    conformément à ce procédé;       Fig.    11 est une coupe, similaire à     fig.    1,  représentant une des façons d'obtenir le ré  sultat représenté dans cette dernière figure;       Fig.    12 est une     élévation,    similaire à     fig.    2;

         Fig.13    est une élévation de l'un des  flasques d'une machine à     imprimer,    représen  tant en lignes pointillées certains des cylindres  et rouleaux pour     indiquer    la façon dont ils  sont montés sur le flasque;       Fig.    14 en est une vue de champ, en  regardant dans la direction de la flèche 14;       Fig.l5    est une coupe à plus grande  échelle suivant     15-15,        fig.    13;

         Fig.    16 est une vue de côté similaire à       fig.    13, représentant les parties représentées à      la     fig.    15, en regardant dans la direction de  la flèche 16 de cette dernière figure;       I'ig.    17 est une coupe suivant 17-17;       fig.    14;       Fig.    18 est une vue en bout, avec arra  chement, des mêmes parties, c'est à-dire de  celles représentées à la partie supérieure de       fig.    14;

         Fig.    19 est une vue par en dessous, en  regardant dans la direction de la flèche 19  de     fig.    13, et       Fig.20    est une coupe suivant 20-20,       fig.    19.  



  On a représenté, aux     fig.    1 et 2, une  partie d'un bâti de machine établi selon le  procédé qui fait l'objet de l'invention et, aux       fig.    11 et 12 est montrée une     façon    dont ce  bâti peut être établi et dont les surfaces y  sont appliquées, ou rapportées, conformément  à l'invention. Ce bâti comprend un élément  principal 10, représenté comme supporté sur  des pièces de portée 11 portées par une base  12. Pour plus de commodité, ces dernières  parties ne sont décrites que d'une façon  générale.  



  Cette base 12 est pourvue de logements  ou coussinets coulés 13 pour recevoir les  diverses pièces de portée 11; ces coussinets  sont représentés comme étant de section  cylindrique, mais ils pourraient     affecter    quel  qu'autre forme. Ce sont des logements cylin  driques creux; coulés, 13 dont chacun est  situé en partie dans la base et en partie  dans le dessous du bâti 10 et c'est par ce  moyen que ce dernier est supporté sur la  base 12.  



  Le bâti 10 est également pourvu d'un  palier 15 qui y est fixé au moyen de boulons  16 prenant dans des écrous 17. Ce palier  porte un coussinet 18 dans lequel tourne un  arbre 19. Sur cet arbre sont représentés, sim  plement à titre d'exemple     illustratif,    une roue  dentée 20 et un cylindre, 21, de presse à  imprimer qui se trouvent sur des côtés opposés  du -palier, comme ce sera décrit plus parti  culièrement ci-après.  



  Sur le bâti 10 sont également montées  trois tiges, ou arbres, 22, 23 et 24 'et deux    consoles 25 et 26 dont on peut faire usage  dans un but quelconque.  



       II    va sans dire     que    pour relier ces divers  éléments au bâti 10 suivant la façon de faire  actuelle, il serait nécessaire de percer de  nombreux trous et de raboter, ou dresser,  plusieurs surfaces sur le bâti tandis que;  suivant la présente invention, ces opérations  coûteuses et délicates sont entièrement sup  primées.  



  11 va sans dire aussi que cette invention  est destinée à être employée surtout dans  une fabrication, ou production en série.  



  Le bâti 10, au lieu d'être, comme jus  qu'ici, pourvu d'un excès de métal en les  points où les trous et les surfaces de portée  doivent se trouver (excès qui doit être enlevé  par un usinage) présente en ces points une  insuffisance de métal; en d'autres termes,  dans son état originel, la pièce de fonderie  présente en ces endroits des espaces ou dé  pressions. Aux endroits où il y a des surfaces  planes, la pièce originelle 10 présente des  cavités ou panneaux tels que 30,     fig.    11 et  12, et, aux endroits où il doit y avoir des  trous s'étendant dans, ou à travers, le bâti,  ces trous existent dans la pièce de fonderie,  mais sont plus grands que les trous ou pas  sages qui devront exister dans le produit fini.

    Parfois, à l'endroit où il y a un coussinet  ou un palier, il y a une notable économie  dans la quantité de métal en ce point:       Pour    lui permettre de recevoir le palier  15,     fig.    1, le bâti 10 est coulé avec noyau  pour former une cavité ou évidement cylin  drique 31 dont les surfaces -brutes de fon  derie sont espacées d'une surface cylindrique  imaginaire de la grandeur du palier. L'espace  ainsi réservé est destiné à recevoir une épais  seur de métal sous la forme d'une garniture  ou fourrure, cylindrique creuse. En coulant  la pièce de fonderie à noyau, pour ménager  cet espace 31, il est prévu des évidements  33,     fig.ll    et 12, communiquant avec lui  pour la réception des écrous 17.

   Comme les  boulons 16,     fig.    1 et 2, sont à prévoir plus  tard, les évidements 33 sont faits avec des      espaces s'étendant longitudinalement par rap  port au palier et représentés à la     fig.    11  sous la forme d'agrandissements.  



       Sur    l'une des faces du bâti 10, il est       prévu    un collier, 35, auquel on peut donner  le nom de     ferme-moule    et qui présente un  diamètre intérieur correspondant art diamètre  extérieur d'un élément de moule, ou noyau,  passe-partout 36,     fig.    11 et 12. Ce dernier  présente une surface cylindrique finie, 32, qui  coïncide avec la surface cylindrique extérieure  du palier 15; mais il n'est pas, à part cela,  nécessairement semblable à celui-ci.

   A     l'autre     extrémité du bâti 10, il est prévu     titi    second  collier ou ferme-moule 37 possédant un pas  sage central pour le noyau 36 et pourvu de  bossages 38 s'étendant, vers l'intérieur, jus  qu'aux évidements 33. Ces bossages sont  destinés à recevoir des boulons ou vis     passe-          partout,    39, ayant le même diamètre et le  même filet que les boulons 16. Le     ferme-          moule    37 est de disposition annulaire pour  remplir l'espace existant entre le noyau 36  et la paroi intérieure brute de fonderie, de  la cavité 31 du bâti 10 et il possède un re  bord qui s'applique contre une surface exté  rieure ou listel, 40 formée sur le bâti 10.

    Dans le présent cas, il est également repré  senté comme espacé d'une partie dudit bâti       afin    (le laisser un évidement annulaire 41  pour la coulée d'une bague d'appui 47,     fig.    1.  Les éléments de moule 35, 36 et 37 sont  finis exactement sur toutes celles de leurs  surfaces contre lesquelles du métal sera versé  à la coulée, de façon à produire des pièces  coulées présentant des surfaces bien finies.  



  Avant la .coulée du palier 15, on monte  les parties dans les positions respectives dans  lesquelles elles sont représentées à la     fig.    11.  On met en place le noyau passe-partout 36  et l'on monte sur lui les     ferme-moules    35  et 3 7 que l'on serre par des crampons, ou  que l'or) assujettit     autrerzient,    au bâti 10 de  façon à centrer exactement le noyau. Chacun  des boulons passe-partout 39, avec un écrou  17 vissé sur soir extrémité et, de préférence,  une rondelle 42, est également mis en place.  On introduit ensuite du métal fondu dans les    deux évidements formant moules 31 et 41, ce  qui peut se faire à travers le ferme-moule 37,  ou à travers des passages prévus dans le       bâti    10.

   Comme une façon d'introduire le  métal en une autre partie du bâti 10 est  représentée à la     fig.    11,     ci)    n'a pas jugé  nécessaire de représenter le moyen dont il  est fait     usabe    dans l'exemple particulier consi  déré actuellement.  



  Il va sans dire que la sui-face cylindrique  du noyau 36 est exactement finie au     diamètre     voulu .et que les     surfaces    intérieures des       ferme-moules    35 et 37 sont du même dia  mètre, de faon que ces derniers s'ajustent  exactement sur ledit noyau. On peut enlever  toute rugosité sur la     surface    extérieure du  bâti coulé 10 au moyen d'une meule porta  tive, de façon que les     fernre-moules    35 et 37  s'adaptent contre des surfaces lisses; ou bien  l'on peut appliquer des garnitures en amiante       entre    les surfaces du bâti 10 et les ferme  moule.

   Par conséquent, lorsqu'on introduit le  métal, il remplit les cavités 31, 33 et 41 et  se fige, ou se solidifie très rapidement et,  après cette     solidification,    on peut enlever les  crampons ou dispositifs qui tiennent en place les       ferme-ruoules    et retirer le noyau 36. Pour  enlever le     ferme-morile    37, on doit d'abord       dévisser    les boulons passe-partout 39. en  laissant en place les écrous 17 et leurs ron  delles 42.

   Ceci laisse un corps métallique       cylindrique    coulé 45,     fig.    1, présentant des       protubérances    46 dans lesquelles les écrous  17 sont noyés, et une bague de garniture  coulée 47,     intimement    assujettis     au,    surfaces  intérieures, brutes de fonderie du bâti 10.  



  Après que les     ferme-moules    35, 37 et le  noyau 36 représentés à la     fig.    11 ont été  enlevés, on peut introduire le palier 15,  comme cela est représenté à la     fig.    1, et       l'assujettir    en position par des boulons 16  passant à travers ses brides. Ces boulons  prennent dans les écrous 17, qui sont noyés  clans le métal, les rondelles 4? étant prévues  afin     d'offrir    une surface de portée plus robuste  et plus grande pour venir en prise avec les  parois en fonte du bâti 10 et tenir les écrous  dans une     position    bien déterminée.

        Il est préférable de monter l'arbre<B>19</B> par  un procédé analogue, en faisant venir de  fonderie le palier 15 avec un passage inté  rieur plus gros que l'arbre, en centrant de  dans un noyau passe-partout du même dia  mètre que l'arbre et en appliquant, aux  extrémités, des     ferme-moules    (non représentés)  de façon que lorsque la cavité     formant    ainsi  moule est remplie, il est formé un coussinet  cylindrique permanent 18 dans lequel on peut  introduire l'arbre 19.    Le métal dont il est préférable de faire  usage est le plomb antimonié, qui fond entre  260 et 315   C, que l'on peut couler à une  basse température et qui se refroidit presque  instantanément.

   Avec un coussinet permanent,  fige, en cette matière, coulé de la façon     sus-          exposée,    le bâti 10 sera prêt à recevoir le  palier 15 quelques minutes après la coulée;  on peut cependant, si on le trouve bon, faire  usage d'autres alliages.  



  Un notable avantage que présente cette  invention est la facilité qu'elle     offre    pour le  montage en place de tiges non cylindriques,  c'est-à-dire de section non circulaire, qui, en  réalité, seraient utiles dans bien des circons  tances dans la pratique actuelle, si l'on  pouvait les employer d'une façon satisfaisante.  Dans les conditions actuelles, on fait toujours  usage de tiges rondes, car il est difficile de  faire des trous carrés. Si l'on pouvait faire  facilement des trous carrés, on emploierait,  dans bien des cas, des - tiges et des goujons  carrés, ou d'une autre section non circulaire.  



  Aux fis. 1 et 2, on a représenté, à titre       d'exemple,,une    tige ou barre carrée 50 montée  dans le bâti 10 et faisant saillie de celui-ci.  Pour monter cette tige, on fait venir de  fonderie le bâti 10 avec un trou carré 51, le       traversant    de part en part, qui, comme cela  est représenté à la fis. 11, est pourvu d'évi  dements en queue d'aronde 52. Préalablement  à la coulée, on introduit dans ce trou une  barre passe-partout 53 qui a la même forme  et la même grosseur, en section     transversale     que la barre 50 à monter dans le bâti.

   On  introduit cette barre     passe-partout    dans une    paire de     ferme-moules    54,     fis.    12, qui viennent  en contact avec les côtés opposés du bâti 10  et qui centrent cette barre en position,     puis-          l'on    cramponne ces parties. en place.  



  En se reportant à la fis. 11, - on verra  qu'il y a un évidement 55 autour de la barre  passe-partout 53 et que cet évidement pré  sente des extensions en queue d'aronde 52,  dans lesquelles le métal coulera lorsqu'on le  versera.     Lorsque    le métal ou alliage, a été  introduit et qu'il est refroidi, il laisse une  garniture 56,     fig.l;    ayant des saillies en  queue d'aronde 57 constituant des ancres qui       s'étendent    dans la masse du bâti 10.

   Cette  garniture adhère fortement au bâti 10 et, en  raison de son léger retrait au refroidissement,  on peut facilement en retirer la barre     passe-          partout.    II va sans dire     que    cette barre  passe-partout est finie partout de façon à  laisser une surface interne finie sur la gar  niture ou fourrure 56. On enlève également  les ferme-moules 54     (fis.    12) et l'on peut in  troduire la barre 50 sans effort et sans aucun  travail d'ajustage. Cette barre peut être  assujettie en place si on le désire, mais l'on  n'a représenté aucun moyen à cet     effet,    car  on a pensé que les moyens représentés dans  un but analogue en ce qui concerne d'autres  éléments rendaient cette illustration inutile.  



  La cavité 30 susmentionnée fis. 11 et 12,       est    faite en queue d'aronde sur ses bords  pour assurer l'ancrage de l'alliage tendre au  bâti. Il suffit, pour obtenir le siège à surface  plane désiré, d'appliquer une plaque de moule  58 présentant un évidement 59. Cet évide  ment est pratiqué à la machine sur la face  interne plate de la plaque 58 de façon à offrir  un siège plan ou "point dressé", comme on  l'appellerait s'il était fait de l'ancienne façon.  On verse ensuite le métal dans la cavité  existant entre le bâti 10 et la plaque 58, de  manière à remplir les deux évidements 30 et  59 et, lorsque l'on a enlevé la plaque de  moule 58, il reste un "point dressé" ou siège  saillant présentant une surface plane, exacte,  bien finie.  



  Bien que cela ne soit point représenté en  détail, il est préférable de traiter la surface      adjacente ou correspondante de la console 25  de la même faon que cela vient d'être dit  en dernier lieu et de former ainsi deux sièges  exactement finis- sans aucun ajustage ou usi  nage des pièces de fonderie. Ces deux sur  faces sont placées en contact, comme cela  est représenté à la     fig.    3 et la console 25  est fixée au bâti 10 d'une façon quelconque  voulue, non représentée.  



  Juste au-dessous de ce point, on a repré  senté, aux     fig.    11 et 12, une autre façon  d'assujettir au bâti une autre console telle  que 26. Dans ces cas, deux évidements con  caves 60 sont formés dans la face du bâti  10 et le     ferme-moule    61 est pourvu de ner  vures ou saillies convexes plus petites 62,  situées dessus d'une façon correspondante,  tandis que, à part cela, sa surface s'adapte  contre la surface extérieure du bâti 10. On  fait ainsi deux pièces coulées en remplissant  les espaces existant entre les parois des  saillies 62 et les parois des évidements 60.

    On traite de la même façon la console 26,  puis l'on fait usage de cylindres séparés 63,  oui de billes 64 comme à la partie inférieure  de     fig.    1, pour situer la console exactement  en position. Cette console est également  assujettie au bâti d'une des façons ci-après  décrites à propos de certains autres éléments.  Ces parties sont représentées comme étant  sensiblement la répétition l'une de l'autre à  la partie inférieure de     fig.    1.  



  Lorsqu'on fait usage de billes, comme  cela vient d'être dit, les logements destinés  à les recevoir sont de préférence de disposi  tion partiellement sphérique.  



  En ce qui concerne la mise     cri    place des  deux tiges 22 et 24 et de l'arbre 23, on a  représenté une façon de conduire l'alliage ou  métal fondu à travers le corps du bâti 10  lui-même, et l'on peut faire usage du même  procédé dans la plupart des autres cas repré  sentés.     t1    cet effet, le bâti est coulé à noyaux  pour produire trois évidements cylindriques  65, 66 et 67,     fig.    11, communiquant les uns  avec les autres par l'intermédiaire de trous  de coulée 68. On verse le métal à la partie  supérieure, à travers les     entonnoirs    de coulée    69 dont deux sont représentés, ce qui permet  ainsi la bonne évacuation de l'air et des gaz.

    Le moule est complété par deux     ferme-moule     70 et 71, sur des     côtés        opposés    du bâti 10,  et par des éléments ou noyaux     passe-partout     72 s'adaptant dans des     perforations    du     ferme-          moule    70 et des évidements du     ferme-          moule    71.  



  On voit que, dans ce     cas,    les trous de  coulée et les entonnoirs de coulée ou jets,  sont situés dans le bâti, de sorte que le métal  qu'on y a     versé    reste et) place. Ces parties  constituent     titi        moyen    de tenir     effectivement     en place les garnitures coulées 73, 74 et 75,       fig.    1,     sans    avoir à recourir à d'autres moyens  tels que les évidements en queue d'aronde 52  dont il a été     question    ci-dessus.  



  En plus de ces éléments, il est à noter  que la garniture 74 ne s'ajuste pas à l'arbre  23 parce que ce dernier,     ait    lieu     d'être    fixe,  comme les tiges 22, 24, est     tin    arbre rotatif.       Par    conséquent, la garniture en question est  pourvue de     moyens    pour tenir un palier 76  dans lequel l'arbre tourne.  



  Pour tenir la tige 22 en position, il est  prévu une encoche dans le côté du noyau<B>72</B>  et     titi        évidement        correspondant    77, dans la  paroi adjacente. du bâti 10. Dans l'évidement  se trouve     titi    élément ou noyau passe-partout  transversal 78, l'extrémité de l'évidement  ainsi produit étant fermée par un     ferme-          moule    79,     fig.    12. L'évidement existant autour  de ce noyau passe-partout 78 communique,  bien entendu, avec les autres évidements et on le  remplit de la même façon avec l'alliage.

   On       remarq    Liera que, comme le noyau<B>78</B> s'adapte dans  le cran existant dans le dessus du     noyau        passe-          partout    72, on doit le retirer avant de pou  voir retirer ce dernier.     Une    fois la coulée  terminée et ces     noyaux   <B>Ï2,</B> 78 enlevés, on  introduit la tige 22. Celle-ci présente dans  l'une de ses surfaces une encoche ou cran  que l'on amène dans la position voulue, puis  on introduit une cheville 80,     fig.    1 et 8.

    Cette cheville empêche la tige 22 d'être re  tirée et constitue     titi        moyen    positif de     l'assrt-          jettir    en place.      La tige 24 est assujettie en position au  moyen     d'un    boulon 90,     fig.    1 et 7, et est       itu@e    en place comme cela a été dit ci-dessus.  En d'autres termes, la masse de métal ou  d'alliage,     qui    entoure la tige 24 forme égale  ment un tube entourant le boulon 90, comme  cela est le mieux représenté à la     fig.    7. Ce  tube possède un rebord ou siège plat 92 sous  la rondelle dont est     pourvu    le boulon.

   Un       ferme-moule    93,     fig.    12, constitue la paroi  extrême lorsque l'on coule le métal. Une tige  filetée passe-partout 94 ou constituant une  reproduction ou duplicata du boulon 90, est  employée pour faire la pièce coulée et on la  retire, pour la remplacer par le boulon 90  après avoir introduit la tige 24.  



       Fig.    4, 5 et 6 représentent trois façons       différentes    d'assujettir deux corps à surfaces  planes l'un à l'autre. Dans la     fig.    4, les deux  éléments à réunir sont espacés l'un de l'autre  et, au lieu de sièges plats coulés sur eux,  comme celui représenté à la     fig.    3, on fait       usage    d'une bague permanente 96, en fer ou  en acier. On coule une masse de métal ou  d'alliage 97, tout autour de cette bague et  autour de parties du boulon, ou tige,     passe-          partout    qui sont situées dans l'un des éléments  et s'étendent dans l'autre.

   On coule ensuite  une seconde masse de métal ou d'alliage 98,  autour de l'autre extrémité du boulon     passe-          partout    et de l'écrou permanent 99. Cela fait,  on retire le boulon passe-partout et l'on in  troduit à sa place le boulon permanent 100.  Les     ferme-moules    pour cette disposition     n'ont     pas été représentées, car on a pensé que la  façon de procéder sera rendue évidente par  la description faite précédemment à propos  des autres figures.  



  Dans la     fig.    5, la disposition est modifiée  en ce sens que l'on coule une seule masse  de métal ou d'alliage 101 autour du boulon  passe-partout et le long du côté plat de l'un  des éléments. Cette masse 101 est représentée  comme possédant un rebord, ou siège 102,  d'une seule pièce avec elle, contre la surface  coulée, finie, de laquelle prend la tête 103  du boulon permanent. L'écrou 104 est noyé    en place à la coulée, sensiblement de la même  façon que celle représentée à la     fig.    4 sauf  que le métal ou alliage, coulé est versé par  côté au lieu d'être versé en bout. Un siège  plat similaire est coulé sur l'autre élément  pour     s'adapter    contre le siège en métal  d'alliage existant sur la face décrite.  



  la     fig.    6, deux éléments sont réunis  en coulant, tout à travers l'un de ces éléments  et dans un évidement de l'autre, une masse  unique de métal ou d'alliage, 105, disposée  pour, recevoir, dans son intérieur fileté, le  boulon permanent 106. Ceci tient exactement  les parties en position, car la tête du boulon  empêche que l'un des éléments se détache  de l'autre.  



  A la     fig.    1, on a également prévu une  garniture coulée, 110, avec un évidement  cylindrique fini pour recevoir l'extrémité d'une  vis de serrage de forme, 111, du cylindre       imprimeur    21. Ceci est représenté simplement  comme un autre exemple de la façon d'em  ployer le procédé qui fait l'objet de l'invention.  



  Une autre application de ce procédé se  trouve dans la construction de roues d'en  grenage et des dents de celles-ci. Dans ce but,  comme cela est représenté à la     fig.    9, on  établit un flan de     roué    115, en acier fondu  par exemple. On coule ce flan avec des dents  qui sont plus petites que les dents de la roue  à     fabriquer    et sont de préférence venues de  fonderie avec des trous 116 ou des indenta  tions, formées dedans pour l'ancrage des  parties métalliques qui y sont ultérieurement  rapportées. On place ce flan d'engrenage 115  dans un moule en métal, non représenté,  dont les surfaces intérieures présentent la  dimension voulue pour la roue d'engrenage  et ses dents, et sont exactement finies.

   Puis  l'on verse autour du flan d'engrenage, pour  former dessus un revêtement 117, un métal  ou un alliage, tel que plomb antimonié,       bronze        etc.    Comme l'intérieur du moule en  métal présente une surface bien finie partout,  la surface extérieure coulée, des dents d'en  grenage quittera le moule, ou en sortira, dans  un état de fini correspondant. Le trou axial  de l'engrenage peut être fait en même temps      en plaçant au centre (in noyau ou axe     passe-          partout    semblable à l'arbre 19 décrit précé  demment et du même diamètre que le trou  final à obtenir.

   Le moyeu de     l'engrenage    est,  comme cela est représenté à la     fig.    1, venu  de fonderie, à l'origine, avec un évidement  ou creux, le traversant de part en part et  de plus grand diamètre que l'arbre 19, de  manière à permettre d'y couler une garniture  <B>118.</B> Cette garniture ou revêtement est de  préférence assujettie au flan 115 par des re  bords saillants 119 à bords en biseau rentrant.  Les côtés de     l'engrenage    peuvent être revêtus  du même métal, suivant le même principe,  comme cela est représenté en<B>120,</B>     fig.    1, ce  qui fait que tout l'engrenage présente alors       nu    aspect fini lisse.

   Il est robuste et exact  et toutes les opérations de coulée peuvent se  faire d'un seul coup, si on le désire, de sorte  que, une fois que l'on a établi les     moules-          matrices    ou moules originaux, on peut produire  l'engrenage d'une faon peu coûteuse. Cet  engrenage possède la résistance inhérente à  l'acier, avec les bonnes qualités d'usure du  métal dont il est enrobé. On peut l'établir,  si on le désire, sans faire usage de machines  outils d'aucun genre, ce qui supprime 1a dé  pense qu'occasionne le taillage d'engrenages.  



  Cet engrenage est représenté comme fait  en deux pièces, avec le moyeu réuni à la  jante par des boulons 121 et les deux parties  reliées par deux couches ou sièges d'alliage  métallique 122 présentant chacun une surface  finie en prise avec l'autre et obtenue par  coulée, conformément au procédé décrit pré  cédemment.  



  Au lieu d'appliquer les surfaces de portée  ou de support désirées à chaque élément  individuel, séparément, puis de les amener à  buter les unes contre lés autres, on peut,  dans certains cas, faire une seule pièce coulée  pénétrant dans deux ou plus de deux élé  ments et les réunissant ou les reliant, ensemble  comme s'ils ne faisaient qu'une seule pièce,  sans nécessiter aucun ajustage ni même,  après cela, aucune opération de fixation. Un  des exemples de cette façon de faire est  représenté à la     fig.    6.

      D'après les     procédés    actuellement en usage  pour la fabrication de     presses    à imprimer,  les deux flasques sont faits en fonte, chacun  d'eux constituant une pièce de fonderie tout  à fait compliquée et étant pourvu, à la coulée,       d'rrrr    excès de métal sur les surfaces qui  doivent être ultérieurement finies. On enlève  ensuite cet excès de métal par rabotage,  fraisage on autres opérations     effectuées    par  des machines-outils, comme cela est bien  connu dans la     construction    de machines en  général.

   La mise en place et la fixation de  chaque flasque pour que les diverses machines  accomplissent sur eux leurs opérations res  pectives est nue     opération    qui, par elle-même,  est longue et prend du temps. Après qu'un  flasque a été mis en place sur la     machine-outil     et a été raboté ou fraisé, chacun des     flasques     suivant doit être à son tour mis en place et  on ne peut gagner que très peu du temps  employé pour la     mise    en place du premier  flasque dans la mise en place     d'rrrr    flasque  suivant. Le rabotage et le fraisage sont tout  aussi longs pour un flasque que pour un  autre quel que soit le nombre de ceux qu'on  a déjà faits.

   Ceci exige l'emploi de mécani  ciens expérimentés qui y passent beaucoup  de temps. Si une légère erreur est commise  il risque d'en résulter la mise au rebut de  tout le flasque, avec tout le travail qui peut  avoir été fait sur lui. Par conséquent, on doit  prendre un excès de soin à chaque opération  et l'on doit employer des hommes sur qui  l'on puisse compter pour faire leur travail  avec soin et exactitude, quel que soit le temps  que cela prend.  



  Comme     cela    a été dit ci-dessus, l'inven  tion permet d'éviter toute cette mise en place  du flasque dans une machine après une autre  et la répétition du travail sur tous les flasques,  aussi bien que le finissage actuel des surfaces  à la machine. Une telle application de l'in  vention est représentée à la     fig.    13, laquelle  montre l'un des flasques 125 d'une machine  à imprimer du type comportant deux couples  de cylindres porte-forme 126 et de cylindres  d'impression 127. Ces cylindres sont encrés de       lafaçon    usuelle au moyen d'un rouleau d'encrier      128, d'un cylindre distributeur d'encre 129,  d'un rouleau encreur de forme 130 etc., tous  montés sur le flasque ou bâti 125.

   Il va sans dire  que l'encrier, les rouleaux distributeurs et  divers autres éléments, non indiqués dans  cette figure sont également montés sur ce  bâti ou flasque 125. Deux de ces flasques,  situés directement en face l'un de l'autre et  convenablement reliés ensemble, constituent  une partie du bâti de la machine.  



  Les diverses formes et angles du flasque  125 ne sont point décrits ici; qu'il suffise de  dire qu'il présente la forme générale qui est  bien connue dans l'industrie, pour ce type de  presse. On peut modifier la forme selon les       différents    emplacements que l'on désire pour  les couples imprimeurs et d'autres éléments  de la machine à imprimer.  



  En premier lieu, le flasque est destiné à  être supporté sur un plancher ou autre fonda  tion. Afin d'éviter l'obligation de raboter les  dessous des pieds et en fait, d'éviter d'avoir  à prévoir     aucun    pied en fonte faisant saillie  au-dessous du flasque, on prévoit, à chaque  bout du flasque; la construction représentée  aux     fig.    19 et 20: A la coulée du flasque, on  fait venir de fonte en lui une paire de dé  pressions ou surfaces enfoncées parallèles 131,  sur les côtés internes desquelles se trouvent  des évidements en queue d'aronde, 132, de  plus grande profondeur. On coule dans ces  dépressions et évidements deux masses de  métal tendre 133 qui en font saillie.

   Ceci se  fait par l'usage d'un moule (non     représenté)     placé par dessus les dépressions et présentant  des surfaces intérieures finies. La masse 133  de métal tendre ainsi coulée présente sur le  dessous une surface d'assise parfaitement  plane. En raison de la qualité du métal  tendre employé, la surface extérieure ou  dessous, de chacun des sièges coulés 133     est-          formée    absolument plane et lisse à la coulée.  Par conséquent, ces deux sièges peuvent être  placés sur une surface de niveau et le flasque  être boulonné à celle-ci à travers des trous  de boulons 134, ce qui non seulement situe  exactement le flasque dans une position hori  zontale, mais permet de l'assujettir solidement.

      On notera que, de cette façon l'usinage des  pieds du flasque est entièrement évité, ce qui  présente les avantages susmentionnés.  



  On peut noter ici qu'un siège     similairè     135 est monté sur la partie inférieure du  flasque 125, mais s'en élève pour recevoir  une partie de la machine. C'est un siège en  métal tendre similaire, coulé en place sur le  flasque pour recevoir un élément fixe. II est  également représenté deux sièges 136, coulés  de la même façon sur des saillies 137 faisant  corps avec le flasque 125, aux extrémités de  celui-ci, pour supporter l'encrier, non repré  senté. Dans ce cas, les saillies 137 sont  pourvues de trous de boulons 138 de façon  que l'encrier puisse être fermement assujetti  en position.  



  Sur le flasque 125, à un niveau plus  élevé, se trouvent des cavités concaves 139  à travers lesquelles passe l'arbre du cylindre  distributeur d'encre 129. Sur le côté extérieur  du flasque sont coulés, conformément aux  principes     sus-décrits,    des sièges 140, en mé  tal tendre, présentant des surfaces extérieures  planes et de forme arquée, comme cela est  représenté à la     fig.    13, pour recevoir contre  eux les supports des rouleaux     distributeurs     d'encre qui sont centrés sur les arbres de  l'encrier. Chacun de ces supports porte contre  le siège arqué respectif 140 qui lui     offre    une  surface d'assise ferme et ce, sans aucun usi  nage du flasque 125 en ce point.

   Deux  sièges, ou surfaces d'assise 141, sont repré  sentés en un point adjacent à chacun des  sièges arqués 140 pour recevoir contre eux  un chapeau afin de tenir l'arbre du cylindre  129. Une surface d'assise circulaire 142, en  métal tendre est prévue, d'une façon similaire  pour l'arbre du rouleau docteur. On voit  qu'il existe des trous 143 et 144 à travers les  sièges 140 et 142. Ces trous sont prévus à travers  le flasque pour la réception de boulons des  tinés à fixer une partie de la machine à im  primer contre les sièges en métal tendre.  Deux sièges perforés 145, sont représentés en  des points adjacents, dans des buts     similaires.-          A    la partie supérieure du flasque, on a.  représenté- deux coussinets 146, coulés en.

        place et en     alignement    l'un avec     l'autre>,     pour recevoir un arbre de réglage du cylindre  porte-forme. Comme cela est représenté plus  complètement aux     fig.    17 et 18, ces coussi  nets     affectent    la forme de cylindre cieux  complets ou revêtements complets, en métal  tendre, coulés dans des ouvertures existant  dans le flasque en fonte. Ils sont pourvus de  rebords 147 à leurs extrémités et présentent,  au dos tant de leurs surfaces cylindriques  que de leurs surfaces planes, des saillies  en queue d'aronde 148 pénétrant dans des  évidements en queue d'aronde correspon  dants prévus dans le flasque en fonte 125  pour tenir le coussinet en métal tendre en  position d'une façon permanente, sans qu'il  puisse bouger.

   Des coussinets similaires, ayant  des sièges 147, sont représentés, au-dessous  des couples imprimeurs, pour supporter des  arbres transversaux.  



  Aux     fig.    15 et 16, on a représenté plus  en détail de mode de montage d'un siège  149 sur le flasque 125. On a également re  présenté en des endroits adjacents, trois sièges  plans 150, établis d'une façon similaire. Ces  sièges sont tous plans et le siège 149 pré  sente deux surfaces planes, perpendiculaires  l'une à l'autre, contre lesquelles sont reçues  des parties de la machine. Ces surfaces de  portée ou d'assise sont formées de l'alliage  métallique tendre susmentionné et sont assu  jetties par des saillies en queue d'aronde 151,  s'étendant dans des évidements vertus de  fonderie dans le flasque 125, comme cela a  été décrit ci-dessus.

   Dans un des cas, on a  représenté un siège 150 tenu en place grâce  au fait que les bords de la dépression exis  tant dans le flasque sont faits en biseau  rentrant en 152 pour supprimer plusieurs  évidements en queue d'aronde tels que ceux  recevant les saillies 151. Chaque fois     que     cela est nécessaire, des trous de boulons 153,  sont venus de fonderie à travers le flasque  et les sièges, en alignement axial. Ces trous  peuvent être utilisés pour aider à situer les  moules. On introduit dedans des boulons  pour tenir des éléments de machine à impri  mer contre les sièges 149 et 150. Dans la    disposition représentée dans ces figures, deux  éléments seraient ainsi tenus sur des côtés  opposés du flasque, contre deux sièges opposés.

    On peut assujettir     ci)    position     titi    siège 154  en prévoyant sur le flasque en fonte une  saillie en     queue    d'aronde 155 puis en coulant  le siège sur cette saillie.  



  On notera que, que les sièges ainsi produits  soient plans ou qu'ils     affectent    la forme de  portées cylindriques, le principe est le même.  Ces sièges en métal tendre sont coulés en  position     permanente    sur le flasque et consti  tuent une partie permanente du bâti.

   Ils sont  coulés avec leurs surfaces dans la forme  voulue et présentant le degré voulu de fini  lisse et ne subissent après cela aucun     cban-          gemeut.    Il n'est pas nécessaire d'accomplir  sur eux d'opérations de finissage quelconques  Aucune     main-d'oeuvre    habile n'a besoin d'être  employée et le flasque n'exige     aucun    usinage;  il n'a par conséquent, pas besoin d'être mis  en place, dans une machine finisseuse après  une autre, pour les diverses opérations de  rabotage, de fraisage, de perçage et de finissage.  



  Il est vrai qu'il     faut    que les moules et parties  de moules dont on fait usage soient parfaitement  finis à un très haut degré d'exactitude et de  précision et que l'on a à en employer un grand  nombre; mais ils sont finis une fois pour  toutes et ou les utilise sans cesse de nouveau  pour un grand nombre de flasques.

   Il est  également vrai que ces dispositifs doivent  être cramponnés ou assujettis au flasque de  façon que le métal ne s'échappe pas entre  les ferme-moules et les surfaces surélevées,  venues de fonderie, du flasque, et qu'ils ont  à être cramponnés dans les positions vou  lues; mais les éléments de moule peuvent  être     faits    originellement, dans bien des cas,  de façon qu'on ne puisse les placer sur le  flasque que dans une     position    et qu'ils ne  puissent se déplacer que légèrement dans  cette position. Dans le cas où les surfaces  sont planes et doivent servir de surfaces  d'assise ou de sièges, ce léger déplacement  importe peu.

   II est vrai que les éléments de  moule qui forment les coussinets 146 doivent  être disposés sur un arbre passe-partout, non      représenté, afin qu'ils puissent se trouver  dans la position voulue l'un par rapport à l'autre;  mais même ceci est une opération beaucoup  plus simple que le montage du gros flasque  sur une machine pour le forage ou perçage  de ces deux trous. L'un des avantages im  portants de cette invention, en tant qu'appli  quée à cette machine particulière, réside dans  ce fait que ce lourd flasque n'a pas à être  déplacé ou     manoeuvré    dans l'atelier, ni à être  soulevé sur un banc- de raboteuse ou une ma  chine à percer.

   On peut l'installer dans sa  position verticale ordinaire et     effectuer    sur  lui la plupart des opérations à faire confor  mément à l'invention, pendant qu'il est dans  cette position. On peut avoir à la tourner  sur le côté ou même sens dessus dessous,  pour certaines des coulées; mais même     çeci     est peu de chose comparé à la manutention  et au réglage minutieux de tels     flasques    con  formément à la façon de procéder actuelle.

    Dans certains cas, les deux flasques de la  même machine sont installés côte à côte, de  telle sorte que l'on peut garnir les portées  qui sont situées derrière les surfaces planes  142, 145 etc., en plaçant un arbre ou axe,  passe-partout à travers les flasques et en le  tenant à ceux-ci pendant que se font les  coulées sur les deux et que le métal ainsi  coulé se solidifie.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé de construction de parties ou organes de machines dont au moins une por tion de la surface, qui doit venir en contact avec un autre organe, est exactement finie sans usinage, procédé d'après lequel on forme d'abord ladite partie ou l'organe de telle façon qu'il présente un manque de métal à l'endroit où doit se trouver ladite portion de surface, on assure en position voulue sur ladite partie ou l'organe une ou des pièces formant avec ce dernier un moule de coulée qui présente intérieurement, à l'endroit correspondant à la portion de surface finie à former, une surface d'un haut degré de fini, on remplit le moule ainsi formé par coulée d'un métal ou alliage fondu, et après solidification de ce dernier; enlève les pièces auxiliaires de façon à laisser libre ladite portion de surface.
    SOUS-REVENDICATIONS Procédé selon la revendication I, dans lequel la surface sur laquelle on applique du métal par coulée est conformé de façon à assurer un ancrage de ce métal sur l'organe ou partie de machine. Procédé selon la revendication I, dans lequel on forme par coulée la partie de machine ou l'organe qui doit recevoir ensuite du métal fondu devant former la surface exactement finie. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 1, pour la construction d'un bâti de machine avec surface de portée extérieure, dans lequel on forme d'abord le bâti avec une cavité à l'endroit où doit se trouver la surface de portée.
    4 Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 1 et 3, dans lequel la cavité est faite de telle façon que le métal coulé dedans présente des nervures de section en queue d'aronde pour assurer son ancrage. 5 Procédé selon la revendication I, pour la construction d'un bâti présentant une ou verture dans laquelle doit se placer un organe mobile, suivant lequel on forme d'abord le bâti avec une ouverture pour l'organe mobile de section plus grande que celle nécessaire, place dans ladite ouverture une pièce-modèle correspondant audit organe mobile, et coule du métal dans l'espace annulaire entre cette pièce et la paroi de l'ouverture du bâti.
    6 Procédé suivant la revendication I et la sous-revendication 5, dans lequel on ferme les extrémités de l'ouverture par des plaques disposées sur la pièce-modèle. 7 Procédé selon la revendication I pour la formation d'un bâti à surface de portée pour un organe rotatif, d'après lequel, après avoir formé le bâti avec une ou verture de section plus grande que celle de l'organe rotatif, on coule dans cette ouverture tin manchon autour d'une pièce mobile cylindrique de diamètre extérieur plus grand que celui de l'organe rotatif,
    mais de même diamètre que le diamètre extérieur d'un palier devant être introduit dans la pièce coulée, ledit palier ayant titi diamètre intérieur plus grand que celui de l'organe rotatif, et coule ensuite titi coussinet dans ledit palier mis en place, autour d'une pièce modèle à surface cylin drique d'un haut degré de fini, et de même diamètre que l'organe rotatif.
    8 Procédé selon la revendication I, en vue de fabriquer deux éléments ii, relier par boulon, selon lequel on forme l'tin des deux éléments avec une cavité dans laquelle on dispose un écrou, on visse un boulon modèle dans ledit écrou, de façon qu'il s'étende dans ladite cavité, et coule clit métal dans cette dernière tout autour du boulon-modèle et de l'écrou, puis enlève le boulon-modèle, l'autre élément étant préparé avec boulon-modèle le traversant et coulée de métal tout autour de celui-ci.
    9 Procédé selon la revendication I, pour la fabrication d'une roue dentée, selon lequel on forme d'abord une roue à dents de dimensions légèrement plus petites que celles à obtenir, place ladite roue dans un moule dont la surface intérieure est parfaitement finie et correspond à la sur- face que doivent avoir les dents terminées, et remplit de métal fondu l'espace libre entre le moule et la roue dentée primi tive, de façon à obtenir un seul corps dont ait moins les dents sont recouvertes de métal coulé à surface parfaitement finie.
    10 Procédé selon la revendication I, pour construire tin bâti à plusieurs ouvertures coaxiales pour recevoir un corps rotatif, suivant lequel on dispose dans les ouver tures du bâti, faites plus grandes que le corps à recevoir, un seul et même organe- modèle, et coule le métal dans ces ouver tures autour dudit organe-modèle commun.
    RD\'D.'#DICATIO','; II: Organe ou bâti de machine construit d'après le procédé selon la revendication I, présentant ait moins une surface de portée obtenue cri coulant du métal ou alliage dans tin espace laissé entre ledit bâti ou organe établi primitivement avec manque de métal ait point où doit se trouver ladite surface, et un modèle présentant une surface d'un haut degré de fini ci) position correspondant à la surface de portée qui doit être obtenue.
CH108526D 1924-02-20 1924-02-20 Procédé de construction de parties ou organes de machines. CH108526A (fr)

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