FR2770994A1 - Dispositif pour la fabrication d'un modele dentaire fractionne a partir d'une empreinte et procede de mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

Ce dispositif est remarquable en ce qu'il comprend- une semelle d'appui (1) présentant des agencements pour le montage d'une manière amovible avec capacité de blocage en rotation et en hauteur, d'une pluralité d'éléments d'ancrage (2), positionnés en débordement de ladite semelle (1),- la semelle (1) présente des moyens (1g) de repérage visuel dans l'espace du positionnement de chaque élément d'ancrage (2)- la semelle (1), équipée des éléments d'ancrage (2) reçoit un matériau de moulage et de remplissage (3) de l'empreinte dentaire (4), apte à coopérer avec la partie débordante des éléments d'ancrage (2),. l'ensemble du matériau de moulage (3) et de l'empreinte (4) est équipé d'un moyen de repérage (4a) de la zone dentaire à travailler pour le mettre en correspondant avec l'un des moyens de repérage de la semelle.

Description

DISPOSITIF POUR LA FABRICATION D'UN MODELE
DENTAIRE FRACTIONNE A PARTIR D'UNE EMPREINTE, ET
PROCEDE DE MISE EN COUVRE.

L'invention se rapporte au secteur technique de la fabrication d'une prothèse dentaire à partir d'une empreinte relevée dans la bouche d'un patient.

I1 est connu de réaliser des modèles dentaires à partir desquels peuvent être exécutés des bridges, des couronnes, ou autres prothèses dentaires.

Généralement, un modèle dentaire est obtenu par coulage d'un matériau de moulage dans une empreinte dentaire qui est prise dans la bouche du patient par le chirurgien dentiste. La prise de l'empreinte en tant que telle, n'est pas décrite en détail car parfaitement connue pour un Homme du Métier, en étant par ailleurs, susceptible de faire l'objet de différentes techniques en fonction du type d'empreintes désirées qui peuvent être, totales ou partielles. L'empreinte dentaire est garnie d'un matériau de moulage généralement du plâtre, afin de reproduire les dents ainsi que la gencive.

Dans une forme de réalisation simplifiée et très souvent utilisée, cette première partie constituée de l'empreinte garnie de plâtre est disposée sur un socle généralement en plâtre afin d'obtenir un modèle stable. De même, après coulage des modèles dentaires correspondant aux parties considérées, de mâchoires de largeur supérieure ou inférieure d'une même bouche, le prothésiste dispose les modèles dans un appareil connu sous le nom d'articulateur, et dont la fonction est de reproduire l'articulation naturelle de la mâchoire afin de mettre les modèles supérieur et inférieur dans les conditions normales d'utilisation.

Par ailleurs, afin de travailler sur certains aspects du modèle dentaire, le matériau de moulage doit être découpé en segments afin de pouvoirs à volonté extraire un ou plusieurs modèles de dents.

Dans ce but, on équipe le modèle d'éléments d'ancrage sous forme de pivots connus également sous le nom de pins et destinés à correspondre à une ou plusieurs dents. Par exemple, avant coulage du matériau de moulage dans l'empreinte dentaire, on enfonce dans la ou les empreintes des dents, l'élément d'ancrage ou pins sous forme d'un pivot métallique présentant essentiellement une partie d'ancrage et une partie de préhension. Une première couche de plâtre est coulée dans l'empreinte, de sorte que seule la partie de préhension du pins déborde. Avant la prise du plâtre, des rondelles peuvent être disposées verticalement pour assurer la retenue de ces éléments d'ancrage. De même, pour le coulage de la deuxième couche de plâtre constituant le socle en tant que tel, il est nécessaire de disposer autour de la partie débordante du pins un produit isolant afin d'éviter toute adhérence avec la deuxième couche de plâtre qui va recouvrir non seulement la partie correspondante du pins mais également la mâchoire de l'articulateur.

Il est donc nécessaire pour extraire le modèle ainsi réalisé de l'articulateur, de procéder à une opération d'ébavurage en rajoutant de l'eau, ce qui va fragiliser le plâtre. On conçoit que de telles opérations sont longues et fastidieuses.

Par ailleurs, pour obtenir un ou plusieurs éléments fractionables à partir du modèle ainsi réalisé, le prothésiste est obligé de pratiquer manuellement deux traits de scie, de part et d'autre du pins considéré. Cette opération de sciage ne peut pas être effectuée au moyen d'un appareil approprié étant donné que le socle en tant que tel est constitué uniquement par du plâtre rendant ainsi le modèle particulièrement fragile.

Cette opération de sciage ne peut donc être effectuée que d'une manière manuelle, ce qui nécessite de la part de l'opérateur une grande habileté et une certaine dextérité, pour obtenir des traits de coupe sensiblement parallèles.

On a proposé également de réaliser des modèles dentaires à partir d'une coupelle évidée logée dans une empreinte correspondante d'une semelle. Cet état de la technique ressort de l'enseignement du Brevet FR 2643254 qui divulgue un dispositif comprenant pour l'essentiel: - une coupelle pourvue ou non d'un fond et munie de moyens pour son positionnement amovible précis dans une cuvette d'encadrement, - la cuvette d'encadrement dont le contour interne est de même dessin que le pourtour périphérique de la coupelle, comporte des moyens pour être adaptée à un articulateur de type connu, la coupelle et la cuvette présentant des moyens de fixation amovibles.

Cette solution supprime le problème lié à l'ébavurage du modèle dentaire, mais ne supprime pas l'inconvénient lié au fractionnement d'un ou plusieurs éléments étant donné que là encore l'opération de sciage ne peut être effectué que manuellement avec les risques que cela comporte au niveau de la qualité et des résultats obtenus.

L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients de manière simple, sure, efficace et rationnelle.

Le problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser un modèle dentaire fractionnable susceptible d'être équipé d'une semelle adaptable à tout type d'articulateur en ayant la possibilité de réaliser des coupes très précises au moyen de tous types de machines connues pour un Homme du
Métier afin d'obtenir des éléments fractionnables prééquipés d'éléments d'ancrage ou pins.

Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un dispositif qui comprend: - une semelle d'appui présentant des agencements pour le montage d'une manière amovible avec capacité de blocage en rotation et en hauteur, d'une pluralité d'éléments d'ancrage, positionnés en débordement de ladite semelle, - la semelle présente des moyens de repérage visuel, dans l'espace, du positionnement de chaque élément d'ancrage, - la semelle, équipée des éléments d'ancrage reçoit un matériau de moulage et de remplissage de l'empreinte dentaire , apte à coopérer avec la partie débordante des éléments d'ancrage, - l'ensemble du matériau de moulage et de l'empreinte est équipé d'un moyen de repérage de la zone dentaire à travailler pour le mettre en correspondant avec l'un des moyens de repérage de la semelle.

Pour résoudre le problème posé de pouvoir utiliser le modèle dentaire obtenu avec un appareil de type articulateur, la semelle présente des agencements de positionnement et d'indexation coopérant avec une partie complémentaire d'un tel appareil.

Pour résoudre le problème posé de pouvoir prééquiper la semelle d'éléments d'ancrage ou pins, les agencements de la semelle pour le montage des éléments d'ancrage sont constitués par des trous débouchants présentant du côté de la face de dessous de ladite semelle recevant le matériau de moulage, un chambrage d'appui et d'indexation coopérant avec une partie complémentaire desdits éléments.

Pour résoudre le problème posé d'assurer le blocage en translation et en rotation des éléments d'ancrage par rapport à la semelle, la partie complémentaire d'appui et d'indexation des éléments d'ancrage est constituée par un talon coopérant avec le chambrage des trous de la semelle.

Pour résoudre le problème posé d'assurer le maintien des éléments d'ancrage par rapport à un matériau de moulage coulé dans l'empreinte dentaire, le talon est prolongé vers le haut par un pion cylindrique présentant périphériquement des aspérités de retenue.

Pour résoudre le problème posé d'assurer le montage de la semelle par rapport aux mâchoires de l'articulateur, les agencements de positionnement et d'indexation de la semelle avec l'articulateur sont constitués par une coupelle creuse dans laquelle débouchent les trous recevant les éléments d'ancrage.

Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est d'assurer une bonne stabilité des éléments d'ancrage par rapport à la semelle,. Dans ce but, les trous débouchant de la semelle sont formés dans l'épaisseur de bossages cylindriques pour assurer un guidage et une stabilité verticale aux éléments d'ancrage.

Pour résoudre le problème posé d'obtenir un positionnement précis du modèle dentaire par rapport aux moyens de repérage de la semelle pour réaliser un ou des éléments fractionnés, lesdits moyens de repérage visuel sont constitués par des chiffres et/ou des lettres disposés sur un rebord chanfreiné de ladite semelle en correspondance avec les trous recevant les éléments d'ancrage.

A partir de ces caractéristiques, la mise en oeuvre du dispositif s'effectue aux moyens des principales étapes caractéristique suivantes: - on repère l'axe de la ou des zones de travail de l'empreinte dentaire,
- on remplit l'empreinte d'un matériau de moulage.

- on équipe la semelle des différents éléments d'ancrage; - on dispose l'ensemble de l'empreinte avec le matériau de moulage sur la semelle en faisant correspondre le ou les repères avec les chiffres de la semelle, - après avoir enlevé l'empreinte on ébavure et on scie le modèle obtenu de part et d'autre des moyens de repérage - on pousse de bas en haut l'élément d'ancrage correspondant à la zone à traiter.

L'invention est exposée ci-après plus en détail, à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels:
La figure 1 est une vue en perspective avant montage de la semelle et des éléments d'ancrage ou pins.

La figure 2 est une vue correspondante à la figure 1 après montage dans la semelle des éléments d'ancrage.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la semelle équipée des éléments d'ancrage.

La figure 4 est une vue en coupe transversale considérée selon la ligne 4-4 de la figure 3.

La figure 5 est une vue en plan et en coupe considérée selon la ligne 5-5 de la figure 3.

La figure 6 est une vue en coupe partielle montrant la mise en place sur la semelle équipée des éléments d'ancrage d'une empreinte dentaire à l'intérieur de laquelle a été coulé un matériau de moulage.

La figure 7 est une vue correspondante à la figure 6 après démoulage.

La figure 8 est une vue correspondante à la figure 7, après réalisation des traits de scie, afin de fractionner un élément de travail.

La figure 9 est une vue correspondant à la figure 8 montrant l'extraction de l'élément de travail sélectionné.

La figure 10 est une vue en perspective de l'élément de travail sélectionné.

La figure 11 montre l'adaptation du dispositif à un appareil articulateur de tout type connu et approprié.

Selon une caractéristique à la base de l'invention, le dispositif pour l'élaboration d'un modèle dentaire comprend une semelle ou socle d'appui (1) présentant des agencements pour le montage d'une manière amovible d'une pluralité d'éléments d'ancrage (2) généralement connus sous le nom de pins.

Après mise en place des éléments d'ancrage (2) dans les agencements correspondants de la semelle, ces derniers apparaissent en débordement de la face (la) de cette semelle pour être noyés, comme il sera indiqué dans la suite de la description, dans un matériau de moulage (3) coulé dans une empreinte dentaire(4).

Les agencements de la semelle (l) pour le montage des éléments (lb) d'ancrage (2) sont constitués par des trous débouchants (lb) formés verticalement dans l'épaisseur de la semelle (1). Ces trous débouchant (lb) sont formés à intervalles réguliers ou non, sur la longueur de la semelle (1). A noter également que ces trous (lb), sont formés non seulement dans l'épaisseur de la semelle (1) mais également dans l'épaisseur de bossages cylindriques (lc) qui apparaissent en débordement de la face de dessous de ladite semelle, afin d'assurer un guidage et une stabilité verticale aux éléments d'ancrage (2) compte tenu de leur longueur et de leur faible dimension transversale.

Pour assurer le blocage en rotation et en translation des éléments d'ancrage (2) par rapport à la semelle, chaque trou (lb) présente du côté de la face (la) de la semelle (1), un chambrage d'appui et d'indexation (lal) coopérant avec une partie complémentaire (2a) sous forme d'un talon, formée en débordement latéral au niveau de l'extrémité supérieure des éléments d'ancrage (2) (figures 4 et 5). Le talon (2a) et le chambrage (lal) ont une forme générale rectangulaire dont l'une des extrémités peut être arrondie. De même, le trou (lb) peut être sur la totalité de sa hauteur, de section rectangulaire sans pour cela exclure d'autres sections, notamment cylindriques.

La partie débordante (2b) de chacun des éléments d'ancrage (2), située au-delà du talon (2a), constitue un pion cylindrique présentant périphériquement des aspérités de retenue afin d'améliorer son maintien par rapport au matériau de moulage (3).

A noter que la longueur de chacun des éléments d'ancrage (2) notamment la partie (2c) située sous le talon (2a) et destinée à être engagée dans le trou (lb) est de longueur déterminé afin de déborder du bossage ainsi correspondant (lc) pour être sollicitée et soumise à un appui digital si nécessaire afin de permettre l'extraction de la zone fractionnée comme il sera indiqué dans la suite de la description.

L'ensemble de la semelle (1) et des éléments d'ancrage (2) est réalisé en matériau plastique. Les éléments d'ancrage (2) peuvent être réunis par une barrette de liaison au moyen d'une zone détachable.

La semelle (2), telle que définie, présente des agencements de positionnement et d'indexation coopérant avec une partie complémentaire d'un appareil dentaire, type articulateur, parfaitement connu pour un Homme du
Métier, et dont la fonction est de vérifier le positionnement dans l'espace du modèle dentaire correspondant aux mâchoires supérieure et inférieure, au moment de leur articulation. Dans ce but, la semelle (2) présente en débordement de sa face de dessous une coupelle creuse (1 d) dans laquelle débouche les différents bossages (lc) percés des trous (lb). Les formes et dimensions de cette coupelle (1 d) sont déterminées pour coopérer avec les zones évidées que présentent chacune des mâchoires (Sa) et (5b) d'un appareil articulateur (5).

Selon une caractéristique importante de l'invention, la semelle (1) présente des moyens de repérage visuel dans l'espace pour le positionnement de chaque élément d'ancrage (2). Par exemple, chacun des bords longitudinaux (le) et (if) de la semelle présente des repères (lg) sous forme de chiffres ou de lettres disposés en correspondance avec chacun des trous (lb).

Avantageusement les bords longitudinaux (le) et (lof) sont biseautés, facilitant ainsi la lecture des repères (zig).

La semelle (1), équipée des éléments d'ancrage (2), est destinée à recevoir le matériau de moulage et de remplissage (3) de l'empreinte dentaire (4), lequel matériau (3) coopère avec la partie débordante (2b) desdits éléments (2).

Compte tenu des caractéristiques à la base de l'invention, on se réfère aux figures 6, 7, 8 , 9 et 10 notamment qui montrent la mise en oeuvre et l'utilisation du dispositif.

La semelle (1) est préalablement équipée des différents éléments d'ancrage (2). Dans ce but, chacun des éléments (2) est engagé dans les trous débouchant (lb) en étant bloqué en translation c'est à dire en hauteur et en rotation, par le talon (2a) engagé dans le chambrage (lal) de chacun desdits trous (lb). Après engagement, la partie (2c) de chaque élément d'ancrage (2) déborde du bossage correspondant (lc) tandis que l'autre partie d'extrémité (2b) déborde de la face de dessus (la) de la semelle (1) (figure 4).

Le prothésiste repère l'axe de la ou des zones de travail de l'empreinte dentaire (4) pour laquelle un modèle doit être établi. Ce repérage peut être effectué par un trait (4a) laissé à l'extérieur de l'empreinte (4), dans l'axe de la zone à traiter.

L'empreinte (4) est ensuite remplie du matériau de moulage (3) notamment sous forme d'un plâtre dentaire, de tout type connu et couramment utilisé par les prothésistes.

L'empreinte (4) garnie du plâtre (3) est alors disposée sur la semelle (1) faisant correspondre le trait (4a) avec l'un des repères visuels (lg) de la semelle (1) de manière à obtenir un parfait alignement avec l'élément d'ancrage correspondant (2) (figure 6). Après solidification du plâtre (3), l'empreinte dentaire (4) peut être enlevée (figure 7).

Si l'on souhaite fractionner le modèle dentaire, afin d'isoler la zone à travailler, on soumet le modèle dentaire ainsi obtenu avec la semelle (1), à l'action d'un appareil équipé d'une lame de scie rotative pour réaliser, de part et d'autre des repères considérés deux traits de coupe (3a) et (3b) (figure 8).

Les deux marques de traits de coupe (3a) et (3b) sont parfaitement parallèles étant donné qu'ils sont obtenus sur une machine du type scie circulaire, la semelle étant disposé en appui sur un plan de travail situé dans un plan perpendiculaire en déplacement de la scie circulaire.

Il suffit d'exercer ensuite un appui digital (F) sur la partie débordante de la zone (2c) de l'élément correspondant (2) pour extraire ce dernier de la semelle (1) (figure 9), pour obtenir par conséquent une fraction du modèle équipé d'éléments d'ancrage ou pins (figure 10).

Comme indiqué la semelle (1) équipée du modèle, peut être disposée dans les mâchoires (5a) et/ou (5b) dans l'articulateur (5). A noter que la semelle (1) susceptible d'être engagée dans la mâchoire supérieure (5b) d'un 'articulateur peut ne pas présenter les éléments d'ancrage (2) pour avoir un parfait positionnement afin de vérifier les correspondances entre les deux modèles dentaires.

Les avantages ressortent bien de la description. En particulier, on souligne et on rappelle: - la simplicité d'utilisation - la suppression de toutes les opérations d'ébavurage liées à l'utilisation d'une couche de plâtre pour constituer un socle.

- la possibilité de repérer très exactement la zone à traiter afin de fractionner parfaitement le modèle dentaire - la diminution du temps de production.

- l'efficacité du résultat obtenu - l'adaptation du dispositif à tout type d'articulateur.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS

   - l - Dispositif pour la fabrication d'un modèle dentaire fractionné à partir d'une empreinte, caractérisé en ce qu'il comprend - une semelle d'appui (1) présentant des agencements pour le montage d'une manière amovible avec capacité de blocage en rotation et en hauteur, d'une pluralité d'éléments d'ancrage (2) , positionnés en débordement de ladite semelle (1), - la semelle (1) présente des moyens (lg) de repérage visuel dans l'espace du positionnement de chaque élément d'ancrage (2) - la semelle (1) , équipée des éléments d'ancrage (2) reçoit un matériau de moulage et de remplissage (3) de l'empreinte dentaire (4), apte à coopérer avec la partie débordante des éléments d'ancrage (2), - l'ensemble du matériau de moulage (3) et de l'empreinte (4) est équipé d'un moyen de repérage (4a) de la zone dentaire à travailler pour le mettre en correspondant avec l'un des moyens de repérage de la semelle.

   - 2 - Dispositif selon la revendication l, caractérisé en ce que la semelle (1) présente des agencements de positionnement et d'indexation coopérant avec une partie complémentaire d'un appareil dentaire du type articulateur (5).

   - 3 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les agencements de la semelle (l) pour le montage des éléments d'ancrage (2) sont constitués par des trous débouchants (lb) présentant du côté de la face de dessus de ladite semelle recevant le matériau de moulage, un chambrage d'appui et d'indexation (lal) coopérant avec une partie complémentaire (2a) desdits éléments (2).

   - 4 - Dispositif selon la revendication 3caractérisé en ce que la partie complémentaire d'appui et d'indexation (2a) des éléments d'ancrage (2) est constituée par un talon coopérant avec le chambrage (lal) des trous de la semelle (1).

   - 5 - Dispositif selon la revendication 4caractérisé en ce que le talon (2a) est prolongé vers le haut par un pion cylindrique (2b)présentant périphériquement des aspérités de retenue.

   -6- Dispositif selon la revendication.2 caractérisé en ce que les agencements de positionnement et d'indexation de la semelle (l) avec l'articulateur (5), sont constitués par une coupelle creuse (nid) dans laquelle débouchent les trous recevant les éléments d'ancrage (2).

   -7- Dispositif selon la revendication. 3 caractérisé en ce que les trous débouchant (lb) de la semelle (l) sont formés dans l'épaisseur de bossages cylindriques (lc) pour assurer un guidage et une stabilité verticale aux éléments d'ancrage (2).

   -8- Dispositif selon la revendication l caractérisé en ce que les moyens de repérage visuel (zig) de la semelle (sont constitués par des chiffres disposés au moins sur un rebord chanfreiné de ladite semelle en correspondance avec les trous (lb) recevant les éléments d'ancrage (2).

   -9- Dispositif selon la revendication lcaractérisé en ce que l'ensemble de la semelle (l) et des éléments d'ancrage (2) est réalisé en matériau plastique.

   -10- Procédé pour la mise en oeuvre du dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'on effectue les principales opérations; - on repère l'axe de la ou des zones de travail de l'empreinte dentaire (4) - on remplit l'empreinte (4) d'un matériau de moulage (3).

   - on équipe la semelle (l) des différents éléments d'ancrage(2); - on dispose l'ensemble de l'empreinte (4) avec le matériau de moulage (3) sur la semelle (1) en faisant correspondre le ou les repères (4a) avec les chiffres (lg) de la semelle (l) - après avoir démoulé l'empreinte on ébavure et on scie le modèle obtenu de part et d'autre des moyens de repérage (li).

   - on pousse de bas en haut l'élément d'ancrage (2)correspondant à la zone à traiter.