CH677600A5 - - Google Patents

Description

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Description

La présente invention se rapporte à une plaque pour dents artificielles convenant pour l'essai dans la bouche de dents artificielles destinées à la région des dents frontales, cet essai servant à déterminer si les dents artificielles satisfont aux exigences esthétiques lorsqu'elles sont appliquées dans la bouche pour ensuite préparer un dentier définitif.

Normalement, les dents artificielles disponibles sur le marché sont temporairement retenues sur le corps d'une plaque plate, que l'on appelle couramment une plaque en cire, les dents étant placées dans le même ordre que les dents naturelles à l'aide d'une matière cireuse de liaison.

Etant donné que, parmi les dents artificielles, les dents frontales en particulier ont plusieurs formes, tailles et nuances de couleur, un opérateur doit choisir, à partir d'une variété de dents artificielles disponibles sur le marché, celles qui s'adaptent mieux à un patient donné, tenant compte de l'aspect de son visage, etc. La manière la plus sûre de déterminer si les dents artificielles choisies sont appropriées pour un patient est de faire un essai («try-in») pour pouvoir en juger pendant que les dents se trouvent dans la bouche du patient. Cet essai constitue une méthode préférée permettant au patient de voir les dents sur place et d'être convaincu que les dents artificielles choisies pour la préparation de son dentier sont esthétiquement satisfaisantes.

Cependant, bien que les dents artificielles conventionnelles soient, à tous les égards, temporairement fixées sur le corps de la plaque de retenue ou support selon l'alignement et l'ordre des dents naturelles, elles présentent les problèmes suivants:

t) Lors de l'essai dans la bouche, il se peut que les dents ne puissent pas être introduites dans celle-ci, en raison des dimensions trop grandes du corps de la plaque.

2) Comme ce corps de la plaque porte sur sa face plate un petit alignement de dents artificielles, la rangée de dents frontales en particulier est éloignée de l'alignement arqué des dents naturelles restant dans la bouche, ce qui rend difficile d'obtenir une image de l'alignement du vrai dentier.

Pour résoudre ces problèmes, on a proposé une méthode d'essai dans la bouche, dans laquelle on enlève les dents alignées sur la face plate du corps de la plaque de retenue et on les aligne de nouveau sur une plaque préparée au préalable, de forme arquée similaire à la courbe de la bouche du patient, à l'aide d'une matière de liaison pour retenue temporaire, telle qu'une cire de service. Toutefois, les problèmes avec cette méthode résident dans le fait qu'elle est fatigante et longue, car il y a lieu de préparer une plaque séparée de forme arquée et d'enlever les dents artificielles du corps plat de la plaque de retenue pour les remplacer sur le corps une fois qu'elles ont été utilisées.

Comme résultat d'études intensives et extensives entreprises par les présents inventeurs, on a trouvé que ces problèmes peuvent être résolus si l'on essaye les dents artificielles pendant que le corps de la plaque de retenue est directement introduite dans la bouche du patient et sans enlever ces dents artificielles dudit corps. Dans ce but, on donne d'abord à la partie avant du corps de la plaque, sur lequel doivent être temporairement attachées les dents artificielles, une forme courbée semblable à la courbe de la bouche d'un patient et on fixe temporairement six dents à la face avant de la portion courbée, selon le même alignement et ordre des dents naturelles, à l'aide d'une matière cireuse. La région cervicale de chaque dent artificielle est espacée de 5 mm ou moins d'un bord extrême dudit corps de la plaque de retenue, qui a une largeur permettant de l'introduire dans la bouche.

Plus particulièrement, la présente invention réalise une plaque pour retenir des dents artificielles qui a une largeur permettant son introduction dans la bouche et comprend un corps de plaque dont la face avant est courbée, le rayon de courbure étant de 16 à 55 mm, et six dents artificielles frontales temporairement attachées, au moyen d'une matière cireuse, à ladite face courbée, dans le même alignement et ordre que ceux des dents naturelles, lesdi-tes dents artificielles présentant une région cervicale espacée de 5 mm ou moins d'un bord dudit corps de la plaque de retenue.

La plaque de retenue pour les dents artificielles selon l'invention sera maintenant décrite plus en détail, en référence aux dessins ci-annexés, présentés schématîquement et à titre d'exemples non restrictifs.

La fig. 1 est une vue de face d'un mode d'exécution de la plaque de retenue pour les dents artificielles de la mâchoire supérieure.

La fig: 2 est une vue de dessous du même mode d'exécution.

La fig. 3 est une vue élargie en coupe selon la ligne A-A de la fig. 1.

La fig. 4 est une vue de face d'un autre mode d'exécution de la plaque de retenue pour les dents artificielles de la mâchoire supérieure.

La fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne B-B de la fig. 4.

En référence aux figures, un corps 1 d'une plaque de retenue présente une face avant courbée, d'un rayon de courbure de 16 à 55 mm, et est formé d'une matière pas facilement déformable, comme une résine synthétique, un métal, du bois ou du carton. La raison pourquoi la face avant du corps 1 de la plaque de retenue doit être courbée, avec un rayon de courbure de 16 à 55 mm, G'est que le rayon de courbure des dents naturelles est statistiquement de 16 à 33 mm pour la mâchoire supérieure et de 16 à 55 mm pour la mâchoire inférieure, et que puisque la valeur moyenne de ces rayons est de 20 mm pour la mâchoire supérieure et de 22 mm pour la mâchoire inférieure, il est préférable que la face avant courbée du corps 1 présente un rayon de courbure qui leur est proche. Etant donné que six dents frontales artificielles 3 sont temporairement retenues, à J'aide d'une matière cireuse 2, sur la face avant courbée du corps 1 de fa plaque, selon le même alignement et ordre que les dents natu-

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relies, on préfère que ledit corps soit pourvu d'in-tentation à 1a, destinées à recevoir la matière cireuse 2. Comme la plaque pour dents artificielles selon l'invention est introduite dans la bouche pour l'essai des dents, il est nécessaire qu'une région cervicale 3a de chaque dent artificielle 3 soit espacée d'un bord extrême 1b dudit corps 1 de 5 mm ou moins, ce bord étant situé du même côté que la région cervicale 3a. De cette manière, le corps 1 de la plaque de retenue peut être introduit dans la bouche de façon que la région cervicale 3a de chaque dent artificielle se trouve dans une position telle qu'elle coïncide avec un apex alvéolaire du patient. En ce qui concerne la partie du corps 1 de la plaque de retenue qui se trouve du côté du bord incisif 3b de chaque dent artificielle temporairement fixée audit corps 1 par la matière cireuse 2, la distance entre le bord de ladite partie du corps 1 et ledit bord incisif 3b de chaque dent peut être très courte, comme c'est le cas du côté de la région cervicale 3a de chaque dent 3. Mais cette distance peut également être très longue, pour autant qu'elle définisse une largeur et une épaisseur ne présentant pas d'obstacle à l'insertion de la plaque dans la bouche du patient et son emploi pour l'essai des dents artificielles. Lorsque la distance entre le bord extrême de la plaque et le bord incisif de chaque dent artificielle est grande, il est désirable de prévoir une face plate d'une largeur suffisante pour pouvoir porter des indications sur le type, etc, de chaque dent artificielle 3 temporairement fixée sur la plaque à l'aide de la matière cireuse 2, comme montré à la fig. 1. Dans la partie du corps 1 qui se situe du côté du bord incisif 3b de chaque dent artificielle 3, si la distance entre le bord extrême de ladite partie et le bord incisif 3b de chaque dent est très longue ou relativement courte, comme c'est le cas avec le côté de la région cervicale 3a de chaque dent 3, il est difficile d'introduire la plaque selon l'invention dans la bouche du patient. Dans ce cas, on préfère alors que la partie du corps 1 qui se trouve du côté du bord incisif 3b des dents 3 soit pourvue de moyens 1c susceptibles d'engager un organe de support (non représenté) destiné à retenir le corps 1 de la plaque de retenue ou des moyens 1c susceptibles d'engager un organe de support (non représenté) pour retenir le côté arrière du corps 1. Les moyens 1c peuvent être des projections destinées à pénétrer dans des trous prévus dans l'organe de support, comme c'est le cas du mode d'exécution représenté à la fig. 1. Alternativement, les moyens le peuvent être des trous destinés à recevoir des projections prévues sur l'organe de support, comme dans le mode d'exécution représenté à la fig. 4.

Il est clair que, bien que la largeur du corps 1 de la plaque de retenue puisse être de sorte à rendre possible l'introduction de cette plaque telle quelle dans la bouche, les dents artificielles 3, temporairement attachées au corps 1 grâce à la matière cireuse 2, peuvent être pourvues des deux côtés de moyens 1d en forme de feuille, destinés à placer et maintenir le corps 1 dans un plan de façon stable, ces moyens étant facilement séparés de la portion courbée par torsion, découpage au couteau, etc.

La plaque pour retenir des dents artificielles selon l'invention, telle que décrite, présente une largeur permettant son introduction dans la bouche et comprend un corps dont la face avant est courbée, avec un rayon de courbure de 16 à 55 mm, qui tombe dans la gamme des rayons de courbure des dents naturelles et comprend six dents artificielles temporairement attachées à ladite face courbée selon le même alignement et ordre que les dents naturelles, la région cervicale desdites dents artificielles étant espacée de 5 mm ou moins du bord extrême dudit corps de plaque en regard de ladite région cervicale. Par conséquent, cette plaque est introduite telle quelle dans la bouche d'un patient ou au moyen d'un organe de support du corps de la plaque, qui s'engage avec des moyens dê prise formés dans ou sur ledit corps de plaque pour ainsi procéder, rapidement et aisément, à l'essai des dents artificielles qui permet de déterminer si ces dents remplissent les conditions esthétiques nécessaires pour réaliser un dentier définitif, surtout pour les dents frontales qui attirent beaucoup l'attention. La plaque permet ainsi de choisir les dents appropriées. Les plaques de retenue selon l'invention peuvent également être faites d'une façon qui ne diffère pas tellement de la méthode de fabrication des plaques conventionnelles et donc à un coût de production sensiblement identique à celui des plaques classiques. Ainsi, les plaques de retenue selon l'invention apportent une contribution remarquable à l'art dentaire.

Claims (5)

Revendications

1. Plaque pour retenir des dents artificielles, caractérisée en ce qu'elle présente une largeur permettant son introduction dans la bouche et en ce qu'elle comprend un corps (1) de plaque dont la face avant est courbée, le rayon de courbure étant de 16 à 55 mm, et six dents artificielles (3) temporairement attachées à l'aide d'une matière cireuse (2) à ladite face avant courbée dans le même alignement et ordre que ceux des dents naturelles, chacune desdites dents artificielles (3) présentant une région cervicale (3a) espacée de 5 mm ou moins d'un bord (1b) dudit corps de la plaque (1).

2. Plaque selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit corps de la plaque (1) présente une face avant comportant une indentation (1a) destinée à recevoir ladite matière cireuse (2),

3. Plaque selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'une partie dudit corps de la plaque (1), qui se trouve du côté des bords incisifs (3b) desdites dents artificielles (3), est pourvue de moyens (1c) destinés à engager un organe de support pour tenir ledit corps de la plaque (1).

4. Plaque selon la revendication l'ou 2, caractérisée en ce que ledit corps de la plaque (1) présente sur son côté arrière des moyens (1c) destinés à engager un organe de support pour tenir ledit corps de la plaque (1).

5. Plaque selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit corps de la plaque (1) est pourvu, des deux côtés desdites dents artificielles (3), de moyens (1d) en forme de feuille destinés à retenir le-

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dit corps dé la plaque (1) dans un plan plat de façon stable, ces moyens (1d) en forme de feuille étant facilement amovibles.

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