Dispositif réalisant la transformation du courant continu à voltage constant en puissance mécanique à couple constant jusqu'à une vitesse donnée, avec réduction automatique au-delà., et la transformation inverse avec les mêmes caractéristiques mécaniques. L'invention. a pour objet un dispositif réalisant la transformation d'une puissance électrique fournie sous forme de courant con tinu à voltage constant en puissance mécani que à couple constant jusqu'à une vitesse donnée, avec réduction automatique au delà, et la transformation inverse avec les mêmes caractéristiques mécaniques.
Le dispositif suivant l'invention com prend., à côté d'au moins une machine princi pale, un groupe auxiliaire de trois machines électriques montées sur un même arbre, iudé- penda.nt de celui ,de la machine principale, l'induit de la première des trois machines étant monté en série avec l'induit de la ma chine principale, l'induit de la seconde des trois machines étant branché directement, c'est-à-dire sans interposition d'autres. in duits, aux bornes du réseau et l'induit de la troisième des trois machines étant en série avec l'inducteur de la machine principale, une partie des enroulements inducteurs de la.
seconde machine étant montée en série avec son induit et une autre partie de ces enroule ments, agissant en sens opposé, étant alimen tée aux bornes de la première machine, des enroulements inducteurs de la troisième ma chine étant alimentés, à partir d'une certaine vitesse de la machine principale, par la dif férence variable entre le voltage aux bornes de la machine principale et la tension de la ligne., la force électromotrice -de la première machine variant automatiquement de manière telle que l'intensité du courant qui traverse son induit ainsi que celui .de la machine principale ne varie que dans une mesure relativement faible, et des moyens étant pré- vus pour invertir le sens de ce courant en sorte que,
pour une vitesse et une excitation données de la machine principale, celle-ci peut agir soit en moteur, soit en générateur.
Ce dispositif peut particulièrement être appliqué à la traction électrique.
Une forme d'exécution de l'objet de l'in vention est- représentée, à titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel: La fig. 1 montre un schéma des con- nc#xions; La fi-. 3 en est une variante d'une par- lie, et La fi-. 3 montre un diagramme.
Le dispositif (fi-. 1) comporte un groupe formé de trois dynamos D-in <I>Dl.</I> Di. montées sur un même arbre x y et contrôlant les cou rants d'induit et d'ëxcitition d'une quatrième dynamo ou machine principale M fonction nant suivant les cas, marche ou freinage, en moteur ou en générateur, l'arbre de cette dynamo étant indépendant mécaniquement rlc@ l'arbre .x y.
En période de fonctionnement normal, les balais de la machine DI sont connectés aux bornes -clé la, ligne d'alimentation; son exci tation est produite au moyen de trois enrou- lrments distincts, l'alimentation du premier (v, étant assurée par la ligne elle-même, celle du second, b, étant. prise aux bornes de la machine Dw, le troisième, c, étant un en roulement parcouru en série par le courant 1 raversant l'induit.
Les induits des machines<I>M et</I> Drn, sont monts en série sur la ligne.
L'excitation de la, machine Din est pro- duite par trois enroulements; l'alimentation du premier, d, est. assurée par la ligne elle- même, celle du second. e, est prise aux bornes de cette machine fin, le troisième, f, étant un enroulement parcouru en série par le cou rant traversant, l'induit.
La. machine M possède un inducteur ali- :Tienté par la machine Di.
La machine Di est excitée par deux en roulements, le premier, h, alimenté par la li!2:nP, le second. 1,., étant connecté aux balais d(, la machine Diit.. L'enroulement la se eom- pose, à, son tour, de .deux enroulements dis tincts h1 et h\. tous deux alimentés par la 1 i yne.
¯ Pour la clarté clé la description du fonc tionnement, on supposera. d'abord que la ten sion de la ligne et .la vitesse de rotation du groupe soient sensiblement constantes.
On a. déjà essayé de réaliser des dynamos tournant à vitesse constante et maintenant pratiquement eonstant le courant qui traverse leur induit, en les faisant fonetionner dans la partie non saturée de leurs caractéristiques magnétiques, et en les excitant par un en roulement en dérivation analogue à e, don nant, pour toute tension aux bornes de la dynamo, l'excitation nécessaire pour produire une force électromotrice égale à cette tension.
et par un deuxième enroulement, analogue à d, parcouru par un courant constant et don nant l'excitation nécessaire pour produire une force électromotrice égale à- la chute clé potentiel dans l'induit, pour la valeur cons tante du courant qui doit traverser celui-ci. Or ce ,courant, avec ces deux seuls enroule ments, ne saurait être sensiblement constant, à beaucoup près.
D'abord, la caractéristique à vide, dans ce que l'on est convenu d'ap peler sa, partie,droite, n'est pas, à. proprement parler, géométriquement., rectiligne; en outre; à cause de phénomènes connus, dîis en parti culier à. l'hystérésis, cette ligne n'est même pas fixe. Il ne saurait donc y avoir cons tamment la concordance voulue entre le vol tage induit par les ampères-tours de e et le voltage aux balais.
Dans les dynamos bien construites, la perte ohmique dans l'induit étant faible, les différences constatées dans la. pratique sont -clé l'ordre de grandeur du voltage induit par d, en sorte que ce courant soi-disant constant, peut varier du simple au triple. On sait cependant l'intérêt qu'il y a dans certains cas, notamment en traction électrique, à réaliser un courant pratiquement constant c'est-à-dire un couple constant; l'acl- jonction de l'enroulement série, f, permettra d'atteindre pratiquement le résultat désiré.
Cet enroulement est connecté de telle sorte que le voltage qu'il induit est toujours en sens inverse du courant qui traverse la machine, et par suite les ampères-tours qu'il engendre sont toujours de sens inverse aux ampères-tours de d; ceux-ci auront non seule ment à. compenser le voltage du à la. chute ohmique de l'induit, mais, au surplus, le vol tage induit par ce nouvel enroulement. série;
et; si ce :dernier, pour fixer les idées, est égal à dix fois le premier, un écart de la. carat- l éristique causant une variation de la. force électromotrice induite égale à .celui-ci en volts ne fera varier le courant de la machine que de dix pour cent environ, alors que la va riation aurait été, sans le concours de l'en roulement f et suivant le sens des volts per turbateurs de cinquante pour cent ou de cent pour cent.
Dans ces conditions l'enroulement d devra fournir environ -dix fois plus d'a.m- pères-tours et la carcasse de la. machine devra être prévue pour loger des enroulements vo lumineux, ce qui concourt -d'ailleurs à étendre son champ de fonctionnement normal. Dans la, pratique il sera d'ailleurs inutile de don ner une telle importance à l'enroulement f. On verra qu'il joue, en outre, un autre rôle important.
Du moment que la. récupération est en vue, il eonviendra d'éviter l'emploi de mo teurs comprenant des enroulements série, puisque, pendant la. période de récupération, ces enroulements série ont une action pertur batrice.
Mais, même. pour la période de dé marrage et nu point de vue des effets des variations brusques de la tension de ligne, (le tels enroulements dans les moteurs n'ont plus ,de raison :d'être si l'on emploie des grou pes @auxiliaires tels que décrit, dont la. ma chine en série avec la machine principale comprend elle-même un enroulement série important.
Pour un dispositif moteur .du genre décrit, l'étude économique de l'établissement d'une exploitation de traction électrique conduit à fixer la. vitesse des trains ou automotrices, quand le moteur a: atteint la, tension de ligne, pour la valeur normale de l'excitation, bien au-dessous de la vitesse maximum qu'il est nécessaire d'atteindre en certains points du réseau.
Cette dernière étant, dans beaucoup de cas, environ le .double de la première, il y a donc lieu, pour pouvoir l'atteindre, de prévoir un dispositif automatique de réduc tion .de l'excitation de M, dans le double but d'éviter une élévation de voltage anormale aux balais de cette machine, et de rester dans les .limites fixées pour le débit dans les câ- bles d'alimentation en ne forçant pas la. de mande de<I>Dl.</I>
La troisième dynamo<I>Di</I> réalise cette ré duction graduelle d'excitation, son excita tion, à. .partir d'une certaine vitesse, se trou vant en dépendance du voltage aux bornes du moteur.
On suppose dans ce qui suit que l'en roulement h1, branché en permanence sur la ligne, induit, dans la ;dynamo<I>Di,</I> les volts nécessaires pour que celle-ci alimente l'induc teur de 111 à pleine excitation. Le second en roulement, k, branché aux bornes de la dy- na#mo <I>Dm,</I> n'est alimenté qu'au moment de la fermeture d'un interrupteur A1 commandé par un relais A, lui-même branché aux ba lais de la machine M.
Ce relais ferme aussi en même temps le circuit de l'enroulement h2, alimenté par la ligne.
Suivant la. vitesse à partir -de laquelle le couple moteur devra être réduit, on fixera. la valeur U, du voltage U de la machine M, pour laquelle le relais A doit fermer les in terrupteurs A1 et A2; à ce moment les en roulements<I>k et</I> 1a2 seront alimentés, le pre mier sous un voltage V-U le second sous le voltage V, V désignant le voltage dle la ligne.
Les enroulements k et h2 .donnent, à ce même moment, des ampères-tours égaux et de sens inverse; l'enroulement k est connecté pour donner des ampères-tours de même sens que ceux de hl, pour V-U <I>> 0.</I>
L'introduction de l'enroulement k a ainsi lieu sans -changement brusque de l'excitation. Dans le cas particulier où l'on choisirait. Ï7, _-_ P, l'enroulement h.2 n'aurait plus de raison d'être.
D'autre part, l'enroulement k est calculé de façon que, alimenté sous la. tension zc (si l'on désigne par Ul + u la, limite de la ten sion de M, pour laquelle son excitation de viendrait 0), ses ampères-tours en valeur absolue soient égaux .à, ceux de h1.
Dans le but de réduire les dimensions de la machine Di, on peut employer le disposi tif (fig. 2); une des bornes de l'enroulement irdueteur de<I>-M.</I> supposé unique., étant con necté au pôle -f- de la ligne, le courant, au sortir des organes d'inversion permettant de faire marche avant ou arrière, n'ira pas directement au pôle-, mais au préalable il traversera l'induit de 1)i qui doit être placé côté - et non côté + par rapport à l'induc- t:
eur de 31, pour éviter des surtensions entre les inducteurs de DT et la masse, celle-ci étant supposée reliée au pôle - de la ligne.
Tant que l'équipage mobile de A ne s'est pas levé, l'excitation de Di. est nulle, et il est même loisible, sait de mettre pendant ce temps<I>Di</I> complètement hors circuit, en met tant l'enroulement inducteur de M en com munication directe avec le pôle-. soit de mettre son induit en court-circuit.
Dans ce qui précède, on a considéré comme constante la tension de ligne.
Mais ce n'est que très exceptionnellement que des lignes d'alimentation pourront être considérées comme possédant une tension constante, et presque toutes offrent des va riations de tension plus ou moins impor tantes; notamment dans les réseaux de trac tion, celles-ci sont continuelles, très impor tantes et très brutales.
Les dispositifs projetés, pour être prati ques. devront donc pouvoir fonctionner de fa çon satisfaisante dans de telles conditions, et on va montrer qu'il en est bien ainsi.
Pour déterminer les conditions d'établis sement des inducteurs de<I>Di,</I> on se fixera, pour la valeur de V, la valeur approximative (le la moyenne des tensions, les cas de baisses exagérées et anormales ou de court-circuit n'entrant: naturellement pas en ligne de compte. L'analyse montre que si le fonc tionnement de A se produit au moment oii la tension de la ligne est différente de cette va leur de V. cela ne présente aucun inconvé nient pratique.
Le voltage aux bornes du mo teur se règle à un écart avec la tension de ligne voisin de l'écart V-U, prévu et la ré duction de son excitation se poursuivra, régu lièrement à mesure que la vitesse s'accroîtra; bien entendu, l'équipage du relais A une fois levé ne doit retomber que sous un voltage suffisamment inférieur à U, pour que ce re lais puisse rester fermé malgré les variations de tension de ligne, et on sait que cela. n'offre aucune difficulté.
Il y aura, d'autre part, lieu de prévoir, pour la période de récupéra tion, le court-circuitage d'une partie de la ré sistance de commande en série avec A, afin que, le relais fonctionnant alors pour des vol tages décroissants, son équipage mobile tombe bien pour la tension U, prévue aux balais de X pour le fonctionnement par voltage crois sants.
Ces variations brutales et importantes de tension pourraient aussi avoir, si l'enroule ment f n'avait pas été prévu, comme consé quence grave, -des surintensités brusques et dangereuses, causant des coups de feu vio lents aux collecteurs de<I>Dm</I> et de ill et une mise hors d'état de fonctionnement de ces machines. Mais l'enroulement f, pendant tout le cours des périodes de démarrage et de freinage, .donne toujours, et avec une rapidité satisfaisante, dans le circuit des induits, ,les volts de sens inverse au courant.
Sans donner à f des dimensions telles qu'il en résulte une protection absolue, on voit donc qu'il y a intérêt à lui donner une importance aussi grande que cela est prati quement réalisable, et on a expliqué, d'autre part, que, plus cet enroulement sera. impor tant, plus, pendant tout le temps où cela est requis, la constance du courant sera parfaite. C'est l'ensemble de ces deux propriétés, se complétant l'une l'autre. qui rend l'emploi de l'enroulement f particulièrement avantageux: et: la fonction de sécurité est de beaucoup là plus importante.
En ce qui concerne<I>Dl,</I> elle maintiendrait sensiblement constante le vitesse du groupe, avec un seul enroulement a. Hais pour pro téger<I>Dl</I> des brusques variations de teilsia)i de lignes, on a. également prévu un enroule ment série c assez important, et qui est d'au tant: plus nécessaire que la résistance ohmi- que supportant les à-coups est plus faible. la. machine <I>Dl</I> étant seule sous la tension de ligne.
Naturellement, cet inducteur devra être connecté de telle sorte que le voltage qu'il induit soit toujours de sens inverse au courant nui traverse l'induit de<I>Dl</I> et il tend ainsi à augmenter l'écart qui existe entre les vitesses maximum et minimum de fonction nement.
Si on considère comme négative la charge quand<I>Dl</I> fonctionne en génératrice, comme négatifs les ampères-tours produits à ce mo ment par l'enroulement série, et comme po sitifs les ampères-tours et la charge quand elle est motrice, on voit que la vitesse dimi nue à mesure que la charge croît, algébrique ment, du fait que les ampères-tours croissent aussi, algébriquement. Or, l'enroulement<B>b,</B> convenablement établi, pourra annuler dans de certaines limites convenables ces ampères- tours série.
Il y a lieu en effet de faire la constatation suivante: Si le courant qui tra verse<I>Dm</I> est maintenu pratiquement cons tant, l'énergie en jeu dans cette machine étant mesurée par le produit du voltage aux balais par cette intensité constante, il en ré sulte que la charge de cette machine est pro portionnelle à ce voltage, en valeur absolue.
Or, abstraction faite :de<I>Di</I> et de toutes les pertes du groupe. on voit qu'à tout mo ment et en valeur absolue les charges de D;n et :de<I>Dl</I> sont égales. D'où il suit que la charge de<I>Dl</I> est proportionnelle, en valeur absolue au voltage aux bornes de D n_ En distinguant la période de démarrage et d@ marche normale de ceïle du freinage, ou pé riode de récupération, on voit que, pendant que se poursuit la première, les organes mé caniques en liaison avec la machine M par tant du repos, le voltage aux balais de<I>Dm</I> d'abord opposé et sensiblement égal à celui de la ligne d'alimentation, décroît graduelle ment,
et peut ensuite passer par zéro et croî tre à nouveau en changeant de sens; le cou rant débité :dans b, donc les ampères-tours qu'il 'engendre dans ces conditions, partiront d'un maximum, passeront par zéro et croî tront en sens inverse. De même, les ampères- tours série de<I>DL</I> partent d'un maximum pour passer par zéro en même temps que les -pré cédentes et croître en sens inverse.
h en ré sulte qu'on pourra régler l'inducteur b pour qu'il .donne constamment des ampères-tours sensiblement égaux et opposés à ceux de l'en- roulement c.<B>Il</B> est facile de voir qu'en pé riode de récupération, pour que la correction apportée par l'enroulement b ait le sens voulu, il faudra inverser le sens du courant; cela signifie que l'enroulement b ne saura être connecté de façon invariable aux balais de <I>Dm,</I> mais qu'un organe inverseur devra être prévu pour renverser les connexions, quand on passera de la période de marche normale à celle de récupération.
Si maintenant, on tient compte du couple additionnel dû<I>à Di</I> et des rendements des machines<I>Dm</I> et<I>Dl,</I> c'est-à-dire des pertes du groupe moteur générateur, on voit qu'on ne peut faire qu'une correction approximative avec l'enroulement b.. Cependant celle-ci sera suffisante pour que l'on puisse faire emploi d'un enroulement série c assez important et que néanmoins la variation de vitesse du. groupe soit comprise entre des limites assez étroites. La détermination des caractéristiques de l'enroulement b peut se faire graphique ment en se servant de la caractéristique à v 'de de<I>Dl</I> et des caractéristiques des enroule ments a et c, -et elle ne présente aucune dif ficulté.
Ce que l'on doit avoir en vue dans le pré sent dispositif c'est évidement d'obtenir les meilleurs conditions pour le démarrage des trains et non pas de s'attacher à avoir une vitesse aussi constante que possible pour le, groupe; bien au contraire, cette variation de vitesse convenablement conduite permettra de mieux atteindre le résultat cherché.
Le fonctionnement de la machine<I>Dm</I> sera mieux compris à l'aide du diagramme fig. 3. Le groupe étant supposé tourner à vitesse constante et la courbe de magnétisation de la machine<I>Dm</I> étant supposée invariable, une courbe B 0 À correspondante à cette vitesse constante exprime la relation entre les am pères-tours totaux 0 Y et les voltages induits aux bornes de la machine<I>Dm,</I> 0 Y, lesquels sont portés positivement lorsqu'ils sont oppo sés au voltage du .réseau.
En période de démarrage, 0 K représente les ampères-tours de l'enroulement d et, si on, considère le moment où le voltage aux bornes de Dira est<I>0 31,</I> les ampères-tours résultant de l'action (les enroulements e et d sont re présentés en 0 D, en menant M <I>E</I> parallèle ment à o x<I>et E D</I> parallèle à o y, l'inclinai son de la droite li <I>C</I> dépendant des carac téristiques de l'enroulement e.
Ces carac téristiques sont supposées choisies de manièe telle que K e est parallèle à la partie approxi- rrativement rectiligne de B 0 A; on a alors <I>O D -</I> 111 <I>H - 0</I> Ii, négatif dans le cas de la figure. E F représente les ampères-tours dûs à l'enroulement série<I>f</I> et<I>F N</I> la chute ohmi- que de l'induit de Dwî.
<I>E F</I> et<I>F N</I> étant constamment propor tionnels au courant traversant l'induit de cette machine Drn., le triangle<I>E F N</I> reste toujours semblable à 1 ui-même et la longueur <I>F al</I> et par suite la. longueur<I>E</I> N qui lui est proportionnelle mesure ce courant à une échelle convenable.
On conçoit que le groupe ne tournant pas à vitesse constante, le courant sera. indiqué à chaque instant par la longueur<B>EN"</B> com prise entre la droite K C et une courbe <I>B' 0</I> A'' qui différera de la courbe<I>B 0 A en</I> raison des variations de vitesse. Le sens de la, déformation indiquée sur la figure corres pond au cas où les vitesses supérieures à la vitesse normale lorsque la machine Drn, agit comme moteur et inférieures à. la normale lors qu'elle agit comme générateur.
Il y a lieu de faire au sujet des enroule ment; e et f les remarques suivantes: Ils seront d'autant plus efficaces que les circuits magnétiques seront plus éloignés de leur point de saturation; or précisément.. la. plus grande partie du fonctionnement de. <I>DI</I> et de Dnn se l'ait dans ces conditions.
Cependant les variations d'intensité du courant dans les enroulements série c et f produites par les variations de tension de ligne induisent des forces électromotrices dans les enroulements a. b d'une part, d e d'autre part. Les variations du courant qui en résultent dans ces enroulements ont pour conséquence d'atténuer le rôle protecteur des enroulements série, parce qu'ils entravent la, variation protectrices chi flux dans les cir- cuits magnétiques.
Afin de tendre vers le maximum de protection, il y aura. lieu d'em ployer un dispositif annulant, ou diminuant autant que possible les volts induits dans les quatre enroulements c( <I>b</I> et<I>d e.</I> Il est évident qu'on arrivera au résultat cherché par l'em ploi de deux transformateurs. Par exemple, le transformateur associé<I>à DI</I> comportera trois enroulements, le premier parcouru par le même courant que c, le second étant en série avec a. et le troisième en série avec b. Les volts induits dans les deux derniers se ront, par suite des connexions, opposés aux volts induits par le circuit magnétique de la. machine<I>DI</I> (fig. <B>3).</B>
De même, un second transformateur com portera aussi trois enroulements, en série res pectivement avec d e et f, et fonctionnant: dans les mêmes conditions pour la machine Drn. (fig. 3).
Enfin, il Z a. à remarquer que les varia tions brusques d'ampères dans les enroule ments<I>c et f</I> induisent dans les carcasses des machines<B>Dl</B> et Dira des courants dans la masse même du métal, et, si l'on veut don ner aux enroulements série leur entière effi cacité, il y aura lieu d'employer des car casses feuilletées ou rainurées convenable ment.
Il est clair que l'on peut remplacer la ma chine contrôlée 11l1 par un groupe de machines en série ou en parallèle sans qu'il n'y ait rien à, changer à tout ce qui vient d'être dit.
Pour faciliter l'examen des appareils de mise en route de contrôle et de sécurité, on supposera. à titre d'exemple, le cas concret d'un automotrice commandée à distance. Toute autre application s'en déduirait aisé ment.
Un inverseur à main enverra, du courant dans l'un des (feux fils de commande action nant chacun un relais pour la commande, dans un sens ou dans l'autre, de l'inverseur de courant disposé dans le circuit d'excita- 1;
.ion de la machine Q11 et déterminant ainsi le sens de marche, et dans tin contacteur P fer mant<I>Dl</I> sur la ligne, à. travers une résistance appropriée Pl. Un relais B actionné par le courant de<I>Dl</I> provoquera, par sa chute, au moment con venable, la fermeture d'un second contacteur Q mettant en court-circuit la résistance de démarrage P, Le groupe ayant atteint sa vitesse nor male, un contrôleur permettra d'effectuer par des relais non dessinés les opérations sui vantes 11) Préparer la fermeture d'un troisième contacteur B,
mettant sous la tension de ligne l'ensemble de<I>Dm</I> et des machines princi pales, fermeture qui sera d'ailleurs empêchée par un relais jusqu'au moment où le voltage de<I>Dm</I> préalablement excitée par l'enroule ment e fera approximativement équilibre à la ligne; 20 Le couplage étant ainsi fait sans à- coup, envoyer du courant dans l'enroule ment d, à l'intensité voulue, et dans le sens convenable suivant qu'on veut réaliser la pé riode de démarrage ou de freinage; <B>30</B> Provoquer la chute du contacteur B afin de couper le courant d'induit des ma chines i11 et<I>Dm.</I>
Il y a également intérêt à faire cette rup ture sans à-coup et ce but sera atteint par l'emploi d'un -relais E actionné par le cou rant d'induit des machines .11 et<I>Dm.</I> Ce der nier est maintenu levé tant que du courant traverse ces machines à un taux suffisant et dans cette position le courant ne peut être coupé sur le dernier contacteur. Si alors l'on interrompt le courant d'alimentation clé d, le courant d'induit .des machines M et Dm -tombe pratiquement à zéro, le relais E tombe, et toute relation de ces machines avec la ligne est coupée.
L'on passe de la période de marche nor male à la période de freinage en intervertis- sant le sens du courant en d.
Les relais B et E étant sous la dépendance des courants de<I>Dl</I> et de D-rn seront en outre utilisés comme organes clé protection: Sous l'action d'une intensité anormale leur équi page mobile accomplira une course supplé mentaire ayant pour conséquence de couper le courant en P, Q et B. Si pendant une période de freinage, il se produit une circonstance rendant la récupéra tion impossible, telle que, par exemple, la rupture accidentelle du câble principal d'ali mentation de l'automotrice, l'énergie libérée par les machines principales tend à provo quer l'emballement de la. vitesse du groupe.
Il y a donc lieu de prévoir un relais F, bran ché aux balais de<I>Dl,</I> qui; pour un voltage trop élevé, fonction de la vitesse, provoque l'ouverture des interrupteurs P, Q et B et par là la rupture @de la communication des ma chines contrôlées avec la machine<I>Dl.</I>
Enfin il faut tenir compte du fait que le mé canicien n'ayant pas besoin normalement de son frein pneumatique, sauf dans les cas d'ur gence, pourrait par inadvertance laisser tom ber la pression de l'air de ses réservoirs. Une valve de sûreté, branchée sur la. conduite générale, empêchera tout démarrage dans ces conditions, en coupant le courant .des organes de ,commande des appareils @de fermeture du courant es moteurs.
De même pour éviter, que le mécanicien ne fasse simultanément frein électrique et frein à air, ce qui occasionnerait des plats aux roues, une seconde valve pneumatique, en communication avec le cylindre à frein, opère de la même manière, dès qu'il y a- af flux d'air dans cet organe.