Echelle pliable. La présente invention se rapporte à une échelle pliable comprenant des marches por tées entre deux supports, et formées chacune de deux parties, dont les extrémités internes sont articulées entre elles, tandis que les ex trémités externes sont reliées rotativement chacune au support adjacent, des entretoises s'étendant entre chacune des marches et les supports.
Cette échelle est caractérisée en ce que chacun de ceux-ci est formé de deux montants placés à distance et reliés entre eux, tandis que les entretoises, au nombre de deux 'e#-àires par marche, sont reliées, d'une part, à, la partie centrale de celle-ci et, d'autre part, chacune à l'un des montants et ceci de façon à pouvoir coulisser le long de ce dernier.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 la montre en position d'emploi, tandis que les fig. <B>10</B> et 11 la montre repliée, la première vue de face et l'autre vue de côté; Les fig. 2 à 9 et 12 se rapportent à des détails.
L'échelle représentée comprend- quatre marches 10-10' supportées par deux paires latérales de montants 1, cet ensemble étant soutenu par deux jambes d'étai 2.
Chaque paire de montants est fixée, au moyen d'étriers â, dont des pattes 4 sont rabattues sur les montants, à des barres 5, si tuées entre les oreilles 6, prolongées vers le haut, de ces étriers, et reposant sur au moins une partie des extrémités de chaque montant constituant cette paire. Lorsque l'échelle se trouve à l'état replié, les barres 5 reposent chacune sur les faces supérieures extrêmes des montants qu'elles relient, mais lorsque l'échelle se trouve dans la position ouverte, représentée dans les fig. 1 et 12, seuls les bords transversaux a de ces faces extrêmes porteront contre les barres 5.
Pour fixer solidement les jambes arrière 2 aux montants, et aux barres 5 reliant entre eux les montants de chaque paire, on prévoit des étriers courbes 7, dont chacun est cons titué par une pièce métallique unique, dont l'extrémité 8 est rabattue sur les extrémités supérieures d'une jambe 2. Les extrémités 9 de ces étriers 7 sont égaleraient disposées pour recevoir entre elles l'une des extrémités de la barre 5, et pour s'ajuster entre les oreilles 6 des étriers 3.
Tous ces étriers sont fixés aux éléments respectifs auxquels ils sont. reliés, au moyen de chevilles B (fig. 12), dans le but de per mettre un mouvement rotatif de ces éléments. lorsque l'échelle est chargée, aussi bien que pendant qu'on la. replie ou qu'on l'ouvre.
Chaque étrier 7 constitue un bras de manivelle, dont le pivot se trouve à l'endroit dn la liaison avec l'extrémité postérieure d'une barre 5 et avec l'un des montants ar rière de chaque paire. Etant donné que l'ex- trémité-postérieure de chacune des barres 5 est disposée pour s'ajuster entre les bras de l'étrier fourchu 7, et que, quand l'échelle est chargée, cette extrémité porte contre la face supérieure extrême d'une jambe 2 adjacente, il est évident que cette disposition comporte un maximum de rigidité.
Les montants 1 sont pourvus (fig. 2 et 3) de marches qui sont formées de deux lames articulées 10 et 10'; ces lames sont montées à pivot par l'intermédiaire d'étriers 11, sur des tiges en<B>U</B> 12, les extrémités tournées à angle droit vers l'intérieur de ces tiges pénétrant dans les montants 1, en des points on ces derniers sont renforcés par l'intermé diaire de manchons 13. Une paire d'entre toises coulissantes 14 est fixée à pivot à cha cune desdites lames, l'une de ces entretoises enveloppant un montant avant, et l'autre u:1 montant arrière, par leurs extrémités infé rieures respectives.
Des chevilles d'arrêt 15 sont prévues sur les faces internes des mon tants 1, de manière à limiter le mouvement descendant des extrémités inférieures des entretoises et comme représenté, ces chevilles sont placées de telle sorte que la partie cen trale de chacune des marches est rigidement supportée par lesdites entretoises 14 dans une position horizontale, lorsque l'échelle ,se trouve dans la position ouverte représentée à la fig. 1.
Eta.nt donné que les barres 5 sont dis posées pour reposer sur les extrémités supé rieures des jambes arrière 2, lorsque l'échelle se trouve dans la position ouverte représentée en fig. 1, il est évident que dans cette posi tion les barres 5 seront horizontales. Par suite, lorsqu'on écarte les jambes arrière, dans la position représentée à la fig. 1, les mon tants antérieurs et postérieurs restent paral lèles entre eux, et, en conséquence, les marches restent horizontales.
Des barres d'écartement 16 sont fixées à pivot par une extrémité au moyen de che villes 17, aux montants arrière de l'échelle, et, par leur extrémité, elles sont fixées à pi vot sur des manchons 18, montés de manière à pouvoir glisser librement sur les jambes ar rière de l'échelle. Un loquet à ressort 19 (fig. 4 et 5) sert à maintenir les dispositifs d'écartement dans une position horizontale, quand l'échelle se trouve dans la position ouverte représentée à la fig. 1. Ce verrou comporte une base 19' en U, présentant des dents prenant sur le montant, et des oreilles entre lesquelles pivote le levier 19.
En agissant à la main sur ce levier, on peut amener le collier 18 à la position représentée à la fig. 11, de telle sorte que les jambes sont repliées tout contre les montants arrière de l'échelle.
Des entretoises 20 (fig. 1) sont fixées à pivot au collier 18,à une de leurs exlxémités, et aux colliers 21, à leurs extrémités opposées, le mouvement descendant de ces colliers étant limité au moyen de chevilles d'arrêt 22, de telle sorte que lorsque l'échelle se trouve dans la. position de la fig. 1, ces entretoises occu pent la position représentée.
Les entretoises 20 sont verrouillées dans la position d'ouverture par un dispositif d'é cartement supplémentaire, comprenant des tiges 23, 23', dont les extrémités sa recou vrent, et qui sont articulées entre elles par un rivet 24. Chacune de ces chevilles pivote à son tour sur l'une des entretoises 20, par l'intermédiaire d'une cheville 24'.
La tige 23 porte un organe d'arrêt 25 (fig. 8 et 9) pourvu d'une oreille élastique, cet arrêt étant disposé pour se placer dans un évidement 26, formé dans l'autre tige 23'; quand les tiges se trou vent dans la position d'extension ou d'ouver- turc, représentée à la fig. 1, l'oreille de l'or gane 25 se place dans la tige 23', et empêche ainsi le repliement accidentel du dispositif d'écartement quand l'échelle est chargée.
Une seconde série de barres 27 (fig. 1, 6 et 7) est prévue à la partie inférieure de chaque paire de montants, ces barres étant disposées entre les bras des étriers fourchus 28, faisant saillie sur l'extrémité inférieure dudit montant.
Des chevilles 29 servent à fixer ledit étrier respectivement aux montants et aux barres 27. Comme représenté, ces bar res sont de hauteur suffisante pour faire légèrement saillie au delà des extrémi tés inférieures des bras fourchus des étriers fixés dessus, dans le but que les bar res seules viennent en contact avec le plan cher ou autre surface de support, -et non seulement fournissent une surface d'appui stable sur le plancher, mais empêchent tôute détérioration de celui-ci, qui pourrait se pro duire si les extrémités relativement petites des montants portaient directement dessus.
Pour mieux empêcher le glissement de l'é chelle, ainsi que pour éviter d'égratigner les surfaces de support polies, on a fixé une bande 2T en matière élastique telle que du caoutchouc ou du feutre au-dessous des bar res 27.
Les entretoises 14 de la partie inférieure sont renforcées au moyen de manchons d'a cier 14' qui tendent à empêcher qu'elles flé chissent sous de lourdes charges.
Lorsqu'on veut replier l'échelle, on agit sur le verrou 19, comme cela a été dit ci- dessus, et on ramène les jambes arrière à la position représentée à la fig. 11, le collier 18 prenant la position représentée dans cette figure. Dans cette position, les lames 10, 10' seront toujours horizontales.
On replie en suite le dispositif supplémentaire d'écarte ment en exerçant une pression sur celui-ci, puis on tourne l'échelle de côté, et on peut replier alors l'échelle tout entière dans une direction perpendiculaire au premier mouve ment de repli, les lames constituant les mar ches prenant alors la position représentée à la fig. 10 et les deux jambes d'arrière, ainsi que les deux montants de devant, venant ainsi à proximité directe les uns des autres.
L'échelle représentée peut être construite en bois blanc, en chêne, ou en un autre bois approprié, ou en métal ou autre matière, mais de préférence on fait les montants -et les jambes arrière en chêne, avec des étriers et des bandes de renfort métalliques, . comme mentionné précédemment. Cette construction est suffisamment forte pour tous les usages ordinaires, tout en étant en même temps ex trêmement économique comme fabrication.