CA2749201C - Armature parallelepipedique destine a la realisation de murs en bois corde hautement isoles - Google Patents
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Abstract
Une durée importante de mise en oeuvre et une isolation défaillante sont les deux inconvénients économiques majeurs de la technique de construction en bois cordé, ce qui réserve cette façon d'édifier les murs au secteur de l'auto-construction. Dans la présente invention, qui adopte la forme d'un module préfabriqué, il est possible d'édifier rapidement des murs en bois cordé dont l'isolation répond aux exigences actuelles d'économies d'énergie. De plus, le passage des gaines et des conduits est facilité à travers un module constitué d'une armature parallélépipédique rectangle creuse sur laquelle sont fixés des tronçons de bois en périphérie, qui une fois jointoyés constituent un mur en bois cordé. Un contreventement permet d'éviter les phénomènes de cisaillement.
Description
DESCRIPTION
Armature parallélépipédique destiné à la réalisation de murs en bois cordé
hautement isolés Domaine de l'invention La présente invention concerne un matériau de construction à base de bois permettant de réaliser rationnellement des murs de bois cordé comportant une isolation performante et qui permet le passage facile des conduits et des gaines en son intérieur.
Description de l'art antérieur La technique de construction en bois cordé est simple à mettre en uvre, peut onéreuse, elle a su traverser les âges et les territoires, on en trouve des exemples et des traces dans les pays danubiens, scandinaves, slaves et nord américains. Il apparait que le Canada est le pays où il y a, actuellement, le plus de réalisations en bois cordé et que cette technique y est encore employée aujourd'hui, mais cette façon de construire est actuellement de moins en moins utilisée selon une source économique (Ubifrance).
Techniquement, l'édification d'un mur en bois cordé consiste à placer de petites bûches, quelque 40 centimètres de long pour environ 15 cm de diamètre, sur deux rangées de mortier, dont la composition peut être des plus divers. L'espace entre les deux rangs de mortier peut être rempli de matériau isolant. Ainsi, on peut édifier des murs porteurs ne dépassant pas un niveau ou employer cette technique en remplissage dans une structure porteuse. On sait que la technique du bois cordé est uniquement mise en oeuvre de façon artisanale, le plus souvent en auto-construction, que les temps d'édification sont très long et que les murs construits comportent une isolation défaillante. Le passage des gaines et des conduits utilisés dans les constructions y est long et compliqué.
Le demandeur a effectué des études physiques et bibliographiques afin de mettre au point et de tester des modifications pouvant être apportées à la technique du bois cordé, pour réaliser des murs qui soient rapidement construits et dotés d'une isolation efficace. Ces travaux de recherche ont démontré, entre autre que:
= l'élévation des rondins, qui sont maçonnés en bout, doit être stoppée dès que l'on atteint 40 cm de hauteur pour éviter un tassement néfaste du mur en cours d'édification, = la façon la plus rationnelle pour construire un mur en bois cordé est de travailler de concert, à 2 personnes, chacune placée d'un côté de l'ouvrage en cours, = les bâtiments réalisés par la technique du bois cordé ne peuvent pas dépasser un niveau en élévation par crainte d'effondrement,
Armature parallélépipédique destiné à la réalisation de murs en bois cordé
hautement isolés Domaine de l'invention La présente invention concerne un matériau de construction à base de bois permettant de réaliser rationnellement des murs de bois cordé comportant une isolation performante et qui permet le passage facile des conduits et des gaines en son intérieur.
Description de l'art antérieur La technique de construction en bois cordé est simple à mettre en uvre, peut onéreuse, elle a su traverser les âges et les territoires, on en trouve des exemples et des traces dans les pays danubiens, scandinaves, slaves et nord américains. Il apparait que le Canada est le pays où il y a, actuellement, le plus de réalisations en bois cordé et que cette technique y est encore employée aujourd'hui, mais cette façon de construire est actuellement de moins en moins utilisée selon une source économique (Ubifrance).
Techniquement, l'édification d'un mur en bois cordé consiste à placer de petites bûches, quelque 40 centimètres de long pour environ 15 cm de diamètre, sur deux rangées de mortier, dont la composition peut être des plus divers. L'espace entre les deux rangs de mortier peut être rempli de matériau isolant. Ainsi, on peut édifier des murs porteurs ne dépassant pas un niveau ou employer cette technique en remplissage dans une structure porteuse. On sait que la technique du bois cordé est uniquement mise en oeuvre de façon artisanale, le plus souvent en auto-construction, que les temps d'édification sont très long et que les murs construits comportent une isolation défaillante. Le passage des gaines et des conduits utilisés dans les constructions y est long et compliqué.
Le demandeur a effectué des études physiques et bibliographiques afin de mettre au point et de tester des modifications pouvant être apportées à la technique du bois cordé, pour réaliser des murs qui soient rapidement construits et dotés d'une isolation efficace. Ces travaux de recherche ont démontré, entre autre que:
= l'élévation des rondins, qui sont maçonnés en bout, doit être stoppée dès que l'on atteint 40 cm de hauteur pour éviter un tassement néfaste du mur en cours d'édification, = la façon la plus rationnelle pour construire un mur en bois cordé est de travailler de concert, à 2 personnes, chacune placée d'un côté de l'ouvrage en cours, = les bâtiments réalisés par la technique du bois cordé ne peuvent pas dépasser un niveau en élévation par crainte d'effondrement,
- 2 -= les murs finis ne sont pas isolés de façon homogène, car les tronçons de bois et les matériaux isolants de remplissage qui sont mis en oeuvre, ont le plus souvent des caractéristiques isolantes différentes ; par ailleurs, la difficile mise en place des isolants entre les bûches, conduit à leurs répartitions hétérogène, ce qui va crée des zone de moindre isolation thermique dans un murs, = des vides peuvent apparaître entre les buches et le mortier permettant à
l'eau et à l'air de pénétrer dans le mur. Cela est dû à l'utilisation d'un bois humide lors de la réalisation du mur, qui en séchant se rétracte et crée un jour entre le rondin et la maçonnerie, = pour mémoire, le mortier utilisé est un élément qui doit permettre de réaliser des joins très épais, de ne pas se fissurer lors du séchage et de pouvoir résister seul aux flux thermiques.
Ce mortier est le plus souvent composé de chaux hydratée, de ciment Portland, de sable et de sciure dont les dosages peuvent varier. L'utilisation de sciure ou de tout produit absorbant qui est rendu très humide, permet une lente restitution de l'eau dans le mortier, qui sèche lentement, ce qui prévient la fissuration. En outre, la structure aérée de la sciure de bois améliore le pouvoir isolant du mortier. De par leurs composants, les joins respirent lorsqu'ils sont secs, assurant ainsi les échanges entre l'intérieur et l'extérieur de l'habitat.
Ces travaux ont permis de constater que la technique traditionnelle de construction en bois cordé peut difficilement être améliorée en l'état. En effet, la durée de mise en oeuvre des matériaux est conditionnée par l'emploi de rondins qui sont placés un à un dans le mur en construction, ce qui demande beaucoup de temps ; quant à l'isolation, celle-ci est déterminée par l'utilisation des mêmes rondins qui traversent le mur et qui empêchent les matériaux isolants de former une masse homogène et continue au coeur dudit mur. Il devient donc évident que la solution aux problèmes consiste à s'affranchir des inconvénients liés à
l'emploi des rondins. Pour cela, j'ai tenté de surmonter les contraintes en créant une structure parallélépipédique porteuse sur laquelle sont greffés des rondins, qui sont maintenus entre eux par des tourillons en bois (voir la demande de brevet d'invention n 2939 814 citée après). Cette solution n'est pas totalement recommandable car, même si la durée de mise en uvre devient beaucoup plus courte, l'isolation reste défaillante pour les raisons déjà évoquées, même en isolant la structure parallélépipédique porteuse au fur et à mesure de sa fabrication.
Bibliographie et brevets antérieurs Bibliographie Quelques ouvrages de référence et des articles ont été écrits, qui concernent la construction en bois cordé:
les livres et articles de François Tanguay:
Le petit manuel de l'auto-construction. Éditions de la Mortagne, Québec
l'eau et à l'air de pénétrer dans le mur. Cela est dû à l'utilisation d'un bois humide lors de la réalisation du mur, qui en séchant se rétracte et crée un jour entre le rondin et la maçonnerie, = pour mémoire, le mortier utilisé est un élément qui doit permettre de réaliser des joins très épais, de ne pas se fissurer lors du séchage et de pouvoir résister seul aux flux thermiques.
Ce mortier est le plus souvent composé de chaux hydratée, de ciment Portland, de sable et de sciure dont les dosages peuvent varier. L'utilisation de sciure ou de tout produit absorbant qui est rendu très humide, permet une lente restitution de l'eau dans le mortier, qui sèche lentement, ce qui prévient la fissuration. En outre, la structure aérée de la sciure de bois améliore le pouvoir isolant du mortier. De par leurs composants, les joins respirent lorsqu'ils sont secs, assurant ainsi les échanges entre l'intérieur et l'extérieur de l'habitat.
Ces travaux ont permis de constater que la technique traditionnelle de construction en bois cordé peut difficilement être améliorée en l'état. En effet, la durée de mise en oeuvre des matériaux est conditionnée par l'emploi de rondins qui sont placés un à un dans le mur en construction, ce qui demande beaucoup de temps ; quant à l'isolation, celle-ci est déterminée par l'utilisation des mêmes rondins qui traversent le mur et qui empêchent les matériaux isolants de former une masse homogène et continue au coeur dudit mur. Il devient donc évident que la solution aux problèmes consiste à s'affranchir des inconvénients liés à
l'emploi des rondins. Pour cela, j'ai tenté de surmonter les contraintes en créant une structure parallélépipédique porteuse sur laquelle sont greffés des rondins, qui sont maintenus entre eux par des tourillons en bois (voir la demande de brevet d'invention n 2939 814 citée après). Cette solution n'est pas totalement recommandable car, même si la durée de mise en uvre devient beaucoup plus courte, l'isolation reste défaillante pour les raisons déjà évoquées, même en isolant la structure parallélépipédique porteuse au fur et à mesure de sa fabrication.
Bibliographie et brevets antérieurs Bibliographie Quelques ouvrages de référence et des articles ont été écrits, qui concernent la construction en bois cordé:
les livres et articles de François Tanguay:
Le petit manuel de l'auto-construction. Éditions de la Mortagne, Québec
- 3 -Le petit manuel de l'habitat bio-climatique. Éditions de la Mortagne, Québec La maison de bois cordé. L'aurore Article sur le bois cordé dans Nature et Progrès , n 131 de mars 1992, France Autre référence utile:
Maisons originales auto-construites du Québec, par Michel Bergeron et Clôde de Guise, éd. L'oiseau moqueur, France Cordwod Masoniy Housebuilding, par Rob Roy Manuel de Construction Écologique, par Clarke Snell et Tim Callahan, la Plage éditeur, France brevets antérieurs Une demande de brevet a été déposée par l'inventeur auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI, France) le 16/12/2008, qui concerne un élément préfabriqué
permettant de réaliser de façon rationnelle des murs en bois cordé . Cette demande a fait l'objet d'une recherche d'antériorité de la part de l'INPI le 27/08/09, qui ne nécessitait pas de réponse et la demande est parue au Bulletin Officiel de la propriété Industrielle n 24 le 18/06/10 sous le n 2 939 814, qui a fait l'objet d'une recherche d'antériorité le 22/07/2010, celle-ci a été effectuée parmi les demandes de brevets français, anglais, allemands et américains, les demandes de brevets européens (OEB) et les demandes internationales de brevets (PCT). Il a été
recherché des publications concernant un dispositif permettant de construire des murs isolés et des doublages dont l'apparence emprunte celle d'édifications réalisées de façon traditionnelles. L'invention est constituée par au moins deux cadres en profilés qui forment un parallélépipède rectangle creux par l'emploi de quatre autres profilés fixés dans les angles des cadres.
L'intérieur du dispositif est occupé par un contenant destiné à recevoir un isolant. Des éléments de parement sont fixés sur des supports adaptés, qui les maintiennent en vue de recevoir les joins ou les enduits de finition nécessaires . Cette recherche a permis d'identifier les 3 brevets suivants:
GB 1 571 080 A du 9/07/1980; FR 2 927 339 Al du 14/08/2009; DE 201 12 875 U1 du 28/02/2002.
Aucun d'eux n'est opposable à la demande de brevet d'invention n 2 939 814, mais il existe un arrière plan technologique.
Enfin, une recherche auprès de l'Opic a permis de trouver 3 brevets 875 779, 873 045 et 248 223, qui ne permettent pas de réaliser rationnellement et à moindre frais, des murs de bois cordé correctement isolés.
Maisons originales auto-construites du Québec, par Michel Bergeron et Clôde de Guise, éd. L'oiseau moqueur, France Cordwod Masoniy Housebuilding, par Rob Roy Manuel de Construction Écologique, par Clarke Snell et Tim Callahan, la Plage éditeur, France brevets antérieurs Une demande de brevet a été déposée par l'inventeur auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI, France) le 16/12/2008, qui concerne un élément préfabriqué
permettant de réaliser de façon rationnelle des murs en bois cordé . Cette demande a fait l'objet d'une recherche d'antériorité de la part de l'INPI le 27/08/09, qui ne nécessitait pas de réponse et la demande est parue au Bulletin Officiel de la propriété Industrielle n 24 le 18/06/10 sous le n 2 939 814, qui a fait l'objet d'une recherche d'antériorité le 22/07/2010, celle-ci a été effectuée parmi les demandes de brevets français, anglais, allemands et américains, les demandes de brevets européens (OEB) et les demandes internationales de brevets (PCT). Il a été
recherché des publications concernant un dispositif permettant de construire des murs isolés et des doublages dont l'apparence emprunte celle d'édifications réalisées de façon traditionnelles. L'invention est constituée par au moins deux cadres en profilés qui forment un parallélépipède rectangle creux par l'emploi de quatre autres profilés fixés dans les angles des cadres.
L'intérieur du dispositif est occupé par un contenant destiné à recevoir un isolant. Des éléments de parement sont fixés sur des supports adaptés, qui les maintiennent en vue de recevoir les joins ou les enduits de finition nécessaires . Cette recherche a permis d'identifier les 3 brevets suivants:
GB 1 571 080 A du 9/07/1980; FR 2 927 339 Al du 14/08/2009; DE 201 12 875 U1 du 28/02/2002.
Aucun d'eux n'est opposable à la demande de brevet d'invention n 2 939 814, mais il existe un arrière plan technologique.
Enfin, une recherche auprès de l'Opic a permis de trouver 3 brevets 875 779, 873 045 et 248 223, qui ne permettent pas de réaliser rationnellement et à moindre frais, des murs de bois cordé correctement isolés.
- 4 -Sommaire de l'invention Un premier objet de l'invention est donc de suggérer un dispositif modulaire comportant une armature parallélépipédique sur laquelle sont fixés des tronçons de rondins pour permettre de réaliser rationnellement des murs en bois cordé par l'emploi de plusieurs de ces modules. Une étude bibliographique, à ce sujet, n'a pas permis de trouver de méthode pour réaliser rapidement et de façon rationnelle des murs en bois cordé.
Un second objet important de l'invention réside dans un espace au centre de ce même dispositif permettant de recevoir de façon homogène un matériau isolant.
L'invention concerne un dispositif destiné à la réalisation rapide de murs en bois cordé hautement isolés permettant le passage aisé des différentes gaines et conduits utilisés dans les constructions, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte une armature parallélépipédique rectangulaire partiellement creuse dotée au moins d'une paire de renforts afin de résister à
la compression, ses faces visibles sont partiellement revêtues avec des tronçons de bois, fixés sur au moins un support, reproduisant l'écartement existant entre les pièces de bois composant un mur édifié par la technique du bois cordé et par au moins un contreventement horizontal fabriqué
dans un rondin, qui traverse le dispositif de part en part pour éviter les phénomènes de cisaillement, cette pièce comporte au minimum une gorge à l'une au moins de ses extrémités, pour constituer une barrière physique, lorsqu'elle sera noyée dans la maçonnerie, qui est capable de s'opposer au passage de l'air, des sons et de l'eau venant de l'extérieur vers l'intérieur du dispositif, chaque contreventement est fixé par une paire d'axe sur au moins un support équipant le dispositif, le fond de l'armature parallélépipédique creuse est tapissé avec une matière rigide et perméable, afin de limiter dans le temps le tassement de l'isolant qui est mis en oeuvre dans l'espace central du dispositif, et pour y assurer la circulation de la vapeur d'eau, cet espace central creux est tapissé, sur chaque face où
sont fixés les tronçons de bois et au moins un contreventement, avec une matière ajourée qui est fixée solidairement entre chaque support et les tronçons de bois, pour contenir, une fois l'invention mise en oeuvre, un matériau isolant et pour servir de support et d'accroche au mortier de jointoiement remplissant l'espace libre entre des tronçons de bois.
Selon une réalisation préférée, un film ou un panneau pare pluie et/ou pare vapeur, est fixé
autant que de besoin entre la matière ajourée et l'espace central conçu pour recevoir un matériau isolant, afin de ralentir et de limiter le passage de l'eau, de la vapeur d'eau et de l'air extérieur vers l'intérieur du dispositif, Selon une autre réalisation préférée de l'invention, l'axe de fixation comporte une partie centrale cylindrique qui traverse un contreventement, ses extrémités sont façonnées de telle sortes qu'elles comportent une surface plane qui est fixée au support.
Selon une autre réalisation préférée, chaque contreventement est maintenu sur le ou les supports par l'intermédiaire au moins d'une paire d'axe de fixation ou de tout autre moyen permettant cette fixation.
Un second objet important de l'invention réside dans un espace au centre de ce même dispositif permettant de recevoir de façon homogène un matériau isolant.
L'invention concerne un dispositif destiné à la réalisation rapide de murs en bois cordé hautement isolés permettant le passage aisé des différentes gaines et conduits utilisés dans les constructions, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte une armature parallélépipédique rectangulaire partiellement creuse dotée au moins d'une paire de renforts afin de résister à
la compression, ses faces visibles sont partiellement revêtues avec des tronçons de bois, fixés sur au moins un support, reproduisant l'écartement existant entre les pièces de bois composant un mur édifié par la technique du bois cordé et par au moins un contreventement horizontal fabriqué
dans un rondin, qui traverse le dispositif de part en part pour éviter les phénomènes de cisaillement, cette pièce comporte au minimum une gorge à l'une au moins de ses extrémités, pour constituer une barrière physique, lorsqu'elle sera noyée dans la maçonnerie, qui est capable de s'opposer au passage de l'air, des sons et de l'eau venant de l'extérieur vers l'intérieur du dispositif, chaque contreventement est fixé par une paire d'axe sur au moins un support équipant le dispositif, le fond de l'armature parallélépipédique creuse est tapissé avec une matière rigide et perméable, afin de limiter dans le temps le tassement de l'isolant qui est mis en oeuvre dans l'espace central du dispositif, et pour y assurer la circulation de la vapeur d'eau, cet espace central creux est tapissé, sur chaque face où
sont fixés les tronçons de bois et au moins un contreventement, avec une matière ajourée qui est fixée solidairement entre chaque support et les tronçons de bois, pour contenir, une fois l'invention mise en oeuvre, un matériau isolant et pour servir de support et d'accroche au mortier de jointoiement remplissant l'espace libre entre des tronçons de bois.
Selon une réalisation préférée, un film ou un panneau pare pluie et/ou pare vapeur, est fixé
autant que de besoin entre la matière ajourée et l'espace central conçu pour recevoir un matériau isolant, afin de ralentir et de limiter le passage de l'eau, de la vapeur d'eau et de l'air extérieur vers l'intérieur du dispositif, Selon une autre réalisation préférée de l'invention, l'axe de fixation comporte une partie centrale cylindrique qui traverse un contreventement, ses extrémités sont façonnées de telle sortes qu'elles comportent une surface plane qui est fixée au support.
Selon une autre réalisation préférée, chaque contreventement est maintenu sur le ou les supports par l'intermédiaire au moins d'une paire d'axe de fixation ou de tout autre moyen permettant cette fixation.
- 5 -Selon une autre réalisation préférée, la partie extérieure de la gorge comporte un angle peu prononcé permettant de remplir plus facilement de mortier cette gorge dans la partie du contreventement destiné à être maçonné.
Selon une autre réalisation préférée de l'invention, la ou les matières qui sont employées pour tapisser les faces où sont fixés les tronçons de bois et un contreventement, ainsi que le fond du dispositif, ne sont pas sujettes à la corrosion, ni à la putréfaction.
Selon une autre réalisation préférée, la longueur des tronçons de bois peut être hétérogène afin de réaliser des murs courbes ou comportant des différences de niveaux.
Selon une autre réalisation préférée, les tronçons de bois peuvent partiellement être remplacés par un mélange décoratif composé d'inclusions de matériaux, qui ne sont pas du bois, espacés de façon esthétique.
Selon une autre réalisation préférée de l'invention, les angles de murs, les linteaux, les encadrements de portes et fenêtres sont fabriqués en employant le procédé
utilisé pour réaliser l'invention, qui est adapté à chaque cas particulier.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de quelques réalisations préférentielles.
Brève description des dessins La Figure 1 représente, vue de face, l'armature parallélépipédique creuse constituant le dispositif selon l'invention qui est équipée, à titre d'exemple, de 4 renforts permettant de résister à
la compression;
La Figure 2 représente, vu de face, le dispositif selon l'invention qui est pourvu, sur les faces qui seront visibles, de tronçons de bois et d'un contreventement, qui une fois jointoyés sur le dispositif mis en uvre offriront l'aspect d'un mur réalisé par la technique du bois cordé;
La Figure 3 représente, partiellement et vu en coupe, un contreventement muni de deux gorges et de deux axes, traversant le dispositif selon l'invention, afin de remédier aux phénomènes de cisaillement en servant de contreventement horizontal;
La Figure 4 représente, partiellement et vu de face, le dispositif selon l'invention qui est muni de matière ajourée, rigide et perméable, permettant au mortier de jointoiement d'accrocher au support et empêchant que l'isolant disposé à l'intérieur de l'invention se tasse dans le temps.
Selon une autre réalisation préférée de l'invention, la ou les matières qui sont employées pour tapisser les faces où sont fixés les tronçons de bois et un contreventement, ainsi que le fond du dispositif, ne sont pas sujettes à la corrosion, ni à la putréfaction.
Selon une autre réalisation préférée, la longueur des tronçons de bois peut être hétérogène afin de réaliser des murs courbes ou comportant des différences de niveaux.
Selon une autre réalisation préférée, les tronçons de bois peuvent partiellement être remplacés par un mélange décoratif composé d'inclusions de matériaux, qui ne sont pas du bois, espacés de façon esthétique.
Selon une autre réalisation préférée de l'invention, les angles de murs, les linteaux, les encadrements de portes et fenêtres sont fabriqués en employant le procédé
utilisé pour réaliser l'invention, qui est adapté à chaque cas particulier.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de quelques réalisations préférentielles.
Brève description des dessins La Figure 1 représente, vue de face, l'armature parallélépipédique creuse constituant le dispositif selon l'invention qui est équipée, à titre d'exemple, de 4 renforts permettant de résister à
la compression;
La Figure 2 représente, vu de face, le dispositif selon l'invention qui est pourvu, sur les faces qui seront visibles, de tronçons de bois et d'un contreventement, qui une fois jointoyés sur le dispositif mis en uvre offriront l'aspect d'un mur réalisé par la technique du bois cordé;
La Figure 3 représente, partiellement et vu en coupe, un contreventement muni de deux gorges et de deux axes, traversant le dispositif selon l'invention, afin de remédier aux phénomènes de cisaillement en servant de contreventement horizontal;
La Figure 4 représente, partiellement et vu de face, le dispositif selon l'invention qui est muni de matière ajourée, rigide et perméable, permettant au mortier de jointoiement d'accrocher au support et empêchant que l'isolant disposé à l'intérieur de l'invention se tasse dans le temps.
- 6 -Description de réalisations préférentielles Des études antérieures ont établi que l'on peut résoudre les problèmes de stabilité d'un mur de bois cordé en créant une structure parallélépipédique modulaire et porteuses sur laquelle sont greffés des rondins, qui sont maintenus entre eux par des tourillons en bois, ce qui solutionne les problèmes de durée de mise en oeuvre, de tassement et d'élévation par le maintien des rondins dans le vide, ainsi que de main d'ceuvre car une personne seule peut mettre en oeuvre les structures parallélépipédiques modulaires nécessaires pour édifier un mur. Il a également été
déterminé que les murs ne sont pas isolés de façon efficace à cause de l'encombrement par les rondins de l'espace prévu pour recevoir des matériaux isolants. Pareillement, des vides peuvent apparaître entre les buches et le mortier permettant à l'eau et à l'air de pénétrer dans le mur par les jours créés entre chaque rondin et la maçonnerie lorsque le bois sèche.
En combinant les études antérieures relatives à une précédente invention qui a été
déposée par l'inventeur auprès de l'INPI, le 16/12/2008 (qui a reçu le n 2939 814) et en utilisant les informations portées dans la description de l'art antérieur, l'inventeur a conçu une structure parallélépipédique rectangulaire creuse et porteuses afin de solutionner les problèmes de structure, de durée de mise en uvre et d'isolation. L'invention est conçue pour obtenir une isolation efficace des murs réalisés, grâce à l'espace central du module qui est aménagé pour recevoir des matériaux isolants contenus par une matière ajourée servant également de support et d'accroche au mortier de jointoiement placé entre les tronçons de bois.
Il s'ensuit de ce qui précède que la structure modulaire, selon l'invention, est conçue pour construire de façon rapide des murs en bois cordé qui sont correctement isolés, car il est possible de réaliser au préalable et en atelier des modules préfabriqués que l'on assemble pour composer un mur, tout en remplissant l'espace central, qui est aménagé dans chaque module, avec un matériau isolant. Une fois le mur édifié, il reste à maçonner les deux faces du mur pour qu'il soit achevé, ce qui peut être réalisé manuellement ou en utilisant une machine à
projeter les enduits.
Si l'on compare le temps qui est mis pour édifier un mur en bois cordé
utilisant la méthode traditionnelle avec le même mur construit avec des modules selon l'invention, on s'aperçoit qu'il faut quatre fois moins de temps pour édifier ce second mur.
En se référant maintenant aux dessins, on verra que le dispositif 1 est fabriqué avec des profilés, qui sont réalisés en matière rigide et qui sont fixés ensemble par un assemblage capable de résister aux efforts que peut subir un mur en place, pour former un parallélépipède rectangle partiellement creux. Le dispositif 1 est renforcé, autant que de besoin, par au moins une paire de renforts 2, placés verticalement et en opposition sur son pourtour, de sorte que la mise en oeuvre de plusieurs dispositifs 1 permet de former un mur porteur résistant à la compression. L'invention comporte au moins un support 7 sur chaque face visible de l'élément modulaire 1, sur lequel sont fixés solidairement les tronçons de bois 3 entrant dans la composition du parement, qui aura l'aspect du bois cordé lorsque le mur sera fini. Les tronçons de bois 3, destinés à être jointoyés, sont espacés les un des autres de façon à reproduire l'espacement existant entre les tronçons de
déterminé que les murs ne sont pas isolés de façon efficace à cause de l'encombrement par les rondins de l'espace prévu pour recevoir des matériaux isolants. Pareillement, des vides peuvent apparaître entre les buches et le mortier permettant à l'eau et à l'air de pénétrer dans le mur par les jours créés entre chaque rondin et la maçonnerie lorsque le bois sèche.
En combinant les études antérieures relatives à une précédente invention qui a été
déposée par l'inventeur auprès de l'INPI, le 16/12/2008 (qui a reçu le n 2939 814) et en utilisant les informations portées dans la description de l'art antérieur, l'inventeur a conçu une structure parallélépipédique rectangulaire creuse et porteuses afin de solutionner les problèmes de structure, de durée de mise en uvre et d'isolation. L'invention est conçue pour obtenir une isolation efficace des murs réalisés, grâce à l'espace central du module qui est aménagé pour recevoir des matériaux isolants contenus par une matière ajourée servant également de support et d'accroche au mortier de jointoiement placé entre les tronçons de bois.
Il s'ensuit de ce qui précède que la structure modulaire, selon l'invention, est conçue pour construire de façon rapide des murs en bois cordé qui sont correctement isolés, car il est possible de réaliser au préalable et en atelier des modules préfabriqués que l'on assemble pour composer un mur, tout en remplissant l'espace central, qui est aménagé dans chaque module, avec un matériau isolant. Une fois le mur édifié, il reste à maçonner les deux faces du mur pour qu'il soit achevé, ce qui peut être réalisé manuellement ou en utilisant une machine à
projeter les enduits.
Si l'on compare le temps qui est mis pour édifier un mur en bois cordé
utilisant la méthode traditionnelle avec le même mur construit avec des modules selon l'invention, on s'aperçoit qu'il faut quatre fois moins de temps pour édifier ce second mur.
En se référant maintenant aux dessins, on verra que le dispositif 1 est fabriqué avec des profilés, qui sont réalisés en matière rigide et qui sont fixés ensemble par un assemblage capable de résister aux efforts que peut subir un mur en place, pour former un parallélépipède rectangle partiellement creux. Le dispositif 1 est renforcé, autant que de besoin, par au moins une paire de renforts 2, placés verticalement et en opposition sur son pourtour, de sorte que la mise en oeuvre de plusieurs dispositifs 1 permet de former un mur porteur résistant à la compression. L'invention comporte au moins un support 7 sur chaque face visible de l'élément modulaire 1, sur lequel sont fixés solidairement les tronçons de bois 3 entrant dans la composition du parement, qui aura l'aspect du bois cordé lorsque le mur sera fini. Les tronçons de bois 3, destinés à être jointoyés, sont espacés les un des autres de façon à reproduire l'espacement existant entre les tronçons de
- 7 -bois qui composent un mur en bois cordé et ont une longueur inférieure ou égale à 100 mm, ce qui permet une économie de volume de bois employé pour fabriquer le dispositif 1 ;
cependant la longueur des tronçons de bois 3 peut être hétérogène afin de réaliser des murs courbes ou comportant des différences de niveaux. Une partie des tronçons de bois 3 peuvent être remplacés par un mélange décoratif composé d'inclusions de matériaux, autres que du bois, espacés de façon esthétique. Afin de prévenir les phénomènes de cisaillement pour un mur en place, au moins une section de bois servant de contreventement 4 traverse le dispositif 1 de part en part, afin que lorsque le mur projeté est réalisé, il puisse supporter les contraintes horizontales telles créées par le vent. Les extrémités de chaque contreventement 4 sont traversées, dans les parties qui seront noyées dans le mortier de maçonnerie 8 qui composera le mur fini, par au moins un axe 6 fixé au support 7 en place sur l'invention ou par tout autre moyen permettant cette fixation. Cet axe 6 comporte une partie centrale cylindrique traversant le contreventement 4, ses extrémités sont façonnées de telles sortes qu'elles ont une surface plane pour pouvoir être fixées au support 7. La partie extérieure de la gorge 5 comporte un angle peu prononcé facilitant son remplissage avec du mortier, au niveau de la zone du contreventement 4 destiné à être maçonné. Le volume laissé libre à l'intérieur de l'invention est tapissé sur les faces où sont fixés les tronçons de bois 3 et au moins un contreventement 4 avec une matière ajourée 10, qui est fixée entre le ou les supports 7 et les tronçons de bois 3 afin de contenir le matériau isolant et servir de support pour l'accroche du mortier de jointoiement 8, qui remplira l'espace libre entre les tronçons de bois 3. Un film ou un panneau pare pluie et/ou pare vapeur sera placé autant que de besoin entre la matière ajourée 10 qui est fixée sur le ou les supports 7 et l'espace central du parallélépipède creux, afin d'empêcher l'eau et l'air extérieur de pénétrer dans l'invention ou de freiner le transfert de la vapeur d'eau, venant de l'intérieur du bâtiment édifié avec le dispositif 1, à travers ses parois. Pareillement, le fond de l'armature parallélépipédique rectangulaire creuse est tapissée avec une matière rigide et perméable 9, qui permet lorsque l'invention est remplie avec une matière isolante, de laisser circuler la vapeur d'eau dans le mur et de limiter le tassement de la matière isolante au niveau du volume de chaque dispositif 1, ce qui diminue significativement les risques de formation de vides en partie haute des murs par l'effet du tassement de l'isolant dans le temps.
La ou les matières qui sont employées à l'intérieur de l'invention pour en tapisser les parois avec une matière ajourée 10 et le fond avec une matière rigide perméable 9, ne sont pas sujettes à la corrosion, ni à la putréfaction.
Le remplissage du dispositif 1 avec un matériau isolant se fait de façon homogène, par l'emploi de matières appropriées dont la conductivité thermique est connue, ce qui permet d'appliquer un coefficient d'isolation thermique à l'invention. A titre d'exemple, non limitatif, l'isolation en place peut être réalisée en employant du chanvre en vrac, encore appelé Chenevotte, dont le coefficient de conductivité thermique Lambda équivaut à 0,048 W/m.k.
Ce qui permet d'obtenir, avec l'isolant présenté en exemple et pour une épaisseur de chanvre en vrac de 270 mm on obtient une résistance thermique R de 5,625 m2 C/VV, qui correspond à une isolation dite haute performance .
cependant la longueur des tronçons de bois 3 peut être hétérogène afin de réaliser des murs courbes ou comportant des différences de niveaux. Une partie des tronçons de bois 3 peuvent être remplacés par un mélange décoratif composé d'inclusions de matériaux, autres que du bois, espacés de façon esthétique. Afin de prévenir les phénomènes de cisaillement pour un mur en place, au moins une section de bois servant de contreventement 4 traverse le dispositif 1 de part en part, afin que lorsque le mur projeté est réalisé, il puisse supporter les contraintes horizontales telles créées par le vent. Les extrémités de chaque contreventement 4 sont traversées, dans les parties qui seront noyées dans le mortier de maçonnerie 8 qui composera le mur fini, par au moins un axe 6 fixé au support 7 en place sur l'invention ou par tout autre moyen permettant cette fixation. Cet axe 6 comporte une partie centrale cylindrique traversant le contreventement 4, ses extrémités sont façonnées de telles sortes qu'elles ont une surface plane pour pouvoir être fixées au support 7. La partie extérieure de la gorge 5 comporte un angle peu prononcé facilitant son remplissage avec du mortier, au niveau de la zone du contreventement 4 destiné à être maçonné. Le volume laissé libre à l'intérieur de l'invention est tapissé sur les faces où sont fixés les tronçons de bois 3 et au moins un contreventement 4 avec une matière ajourée 10, qui est fixée entre le ou les supports 7 et les tronçons de bois 3 afin de contenir le matériau isolant et servir de support pour l'accroche du mortier de jointoiement 8, qui remplira l'espace libre entre les tronçons de bois 3. Un film ou un panneau pare pluie et/ou pare vapeur sera placé autant que de besoin entre la matière ajourée 10 qui est fixée sur le ou les supports 7 et l'espace central du parallélépipède creux, afin d'empêcher l'eau et l'air extérieur de pénétrer dans l'invention ou de freiner le transfert de la vapeur d'eau, venant de l'intérieur du bâtiment édifié avec le dispositif 1, à travers ses parois. Pareillement, le fond de l'armature parallélépipédique rectangulaire creuse est tapissée avec une matière rigide et perméable 9, qui permet lorsque l'invention est remplie avec une matière isolante, de laisser circuler la vapeur d'eau dans le mur et de limiter le tassement de la matière isolante au niveau du volume de chaque dispositif 1, ce qui diminue significativement les risques de formation de vides en partie haute des murs par l'effet du tassement de l'isolant dans le temps.
La ou les matières qui sont employées à l'intérieur de l'invention pour en tapisser les parois avec une matière ajourée 10 et le fond avec une matière rigide perméable 9, ne sont pas sujettes à la corrosion, ni à la putréfaction.
Le remplissage du dispositif 1 avec un matériau isolant se fait de façon homogène, par l'emploi de matières appropriées dont la conductivité thermique est connue, ce qui permet d'appliquer un coefficient d'isolation thermique à l'invention. A titre d'exemple, non limitatif, l'isolation en place peut être réalisée en employant du chanvre en vrac, encore appelé Chenevotte, dont le coefficient de conductivité thermique Lambda équivaut à 0,048 W/m.k.
Ce qui permet d'obtenir, avec l'isolant présenté en exemple et pour une épaisseur de chanvre en vrac de 270 mm on obtient une résistance thermique R de 5,625 m2 C/VV, qui correspond à une isolation dite haute performance .
- 8 -En outre, lorsque le dispositif 1 est en place, il ne comporte pas de ponts thermiques, car les profilés composants le parallélépipède creux sont noyés dans le mortier de jointoiement et le bois utilisé en contreventement 4 est usiné de façon à comporter au moins une gorge 5 à l'une au moins des extrémités de chaque contreventement 4, dans l'espace qui est prévu pour être noyé
dans la maçonnerie 8, et lorsque cette ou ces gorges 5 sont remplies par le mortier de jointoiement, une barrière physique s'oppose au passage de l'air, des sons et de l'eau venant de l'extérieur, dans le dispositif 1. Enfin, le passage dans l'invention des différentes gaines et conduites, qui sont utilisées dans les constructions, est facilité par l'espace existant au centre du dispositif 1. L'édification ou le doublage de murs, employant l'invention, consiste à empiler les modules préfabriqués comme il peut être fait pour un mur de parpaings, en substituant le mortier par tout moyen propre à solidariser les profilés des cadres de bois entre eux.
Les murs ou les doublages de murs édifiés ont l'aspect des constructions en bois cordé et disposent d'une isolation dite haute performance , ils ont sensiblement la même épaisseur que les murs de bois cordé
réalisés de façon traditionnelle, soit quelque 450 mm au total.
En complément du dispositif 1, les angles de murs, les linteaux, les encadrements de portes et fenêtres sont fabriqués en employant le procédé utilisé pour réaliser l'invention, qui est adapté à chacun des éléments de construction précités.
dans la maçonnerie 8, et lorsque cette ou ces gorges 5 sont remplies par le mortier de jointoiement, une barrière physique s'oppose au passage de l'air, des sons et de l'eau venant de l'extérieur, dans le dispositif 1. Enfin, le passage dans l'invention des différentes gaines et conduites, qui sont utilisées dans les constructions, est facilité par l'espace existant au centre du dispositif 1. L'édification ou le doublage de murs, employant l'invention, consiste à empiler les modules préfabriqués comme il peut être fait pour un mur de parpaings, en substituant le mortier par tout moyen propre à solidariser les profilés des cadres de bois entre eux.
Les murs ou les doublages de murs édifiés ont l'aspect des constructions en bois cordé et disposent d'une isolation dite haute performance , ils ont sensiblement la même épaisseur que les murs de bois cordé
réalisés de façon traditionnelle, soit quelque 450 mm au total.
En complément du dispositif 1, les angles de murs, les linteaux, les encadrements de portes et fenêtres sont fabriqués en employant le procédé utilisé pour réaliser l'invention, qui est adapté à chacun des éléments de construction précités.
Claims (9)
1 Dispositif destiné à la réalisation rapide de murs en bois cordé
hautement isolés permettant le passage aisé des différentes gaines et conduits utilisés dans les constructions, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte une armature parallélépipédique rectangulaire partiellement creuse dotée au moins d'une paire de renforts afin de résister à la compression, ses faces visibles sont partiellement revêtues avec des tronçons de bois, fixés sur au moins un support, reproduisant l'écartement existant entre les pièces de bois composant un mur édifié par la technique du bois cordé et par au moins un contreventement horizontal fabriqué dans un rondin, qui traverse le dispositif de part en part pour éviter les phénomènes de cisaillement, ledit contreventement comporte au minimum une gorge à l'une au moins de ses extrémités, pour constituer une barrière physique, lorsqu'elle sera noyée dans la maçonnerie, qui est capable de s'opposer au passage de l'air, des sons et de l'eau venant de l'extérieur vers l'intérieur du dispositif, chaque contreventement est fixé par une paire d'axe de fixation sur au moins un support équipant le dispositif, le fond de l'armature parallélépipédique creuse permettant de recevoir de façon homogène un matériau isolant est tapissé avec une matière rigide et perméable, afin de limiter dans le temps le tassement dudit isolant qui est mis en uvre dans l'espace central du dispositif, et pour y assurer la circulation de la vapeur d'eau, cet espace central creux est tapissé, sur chaque face où sont fixés les tronçons de bois et au moins un contreventement, avec une matière ajourée qui est fixée solidairement entre chaque support et les tronçons de bois, pour contenir, une fois l'invention mise en uvre, un matériau isolant et pour servir de support et d'accroche au mortier de jointoiement remplissant l'espace libre entre des tronçons de bois.
hautement isolés permettant le passage aisé des différentes gaines et conduits utilisés dans les constructions, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte une armature parallélépipédique rectangulaire partiellement creuse dotée au moins d'une paire de renforts afin de résister à la compression, ses faces visibles sont partiellement revêtues avec des tronçons de bois, fixés sur au moins un support, reproduisant l'écartement existant entre les pièces de bois composant un mur édifié par la technique du bois cordé et par au moins un contreventement horizontal fabriqué dans un rondin, qui traverse le dispositif de part en part pour éviter les phénomènes de cisaillement, ledit contreventement comporte au minimum une gorge à l'une au moins de ses extrémités, pour constituer une barrière physique, lorsqu'elle sera noyée dans la maçonnerie, qui est capable de s'opposer au passage de l'air, des sons et de l'eau venant de l'extérieur vers l'intérieur du dispositif, chaque contreventement est fixé par une paire d'axe de fixation sur au moins un support équipant le dispositif, le fond de l'armature parallélépipédique creuse permettant de recevoir de façon homogène un matériau isolant est tapissé avec une matière rigide et perméable, afin de limiter dans le temps le tassement dudit isolant qui est mis en uvre dans l'espace central du dispositif, et pour y assurer la circulation de la vapeur d'eau, cet espace central creux est tapissé, sur chaque face où sont fixés les tronçons de bois et au moins un contreventement, avec une matière ajourée qui est fixée solidairement entre chaque support et les tronçons de bois, pour contenir, une fois l'invention mise en uvre, un matériau isolant et pour servir de support et d'accroche au mortier de jointoiement remplissant l'espace libre entre des tronçons de bois.
2 Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'un film ou un panneau pare pluie et/ou pare vapeur, est fixé autant que de besoin entre ladite matière ajourée et l'espace central conçu pour recevoir un matériau isolant, afin de ralentir et de limiter le passage de l'eau, de la vapeur d'eau et de l'air extérieur vers l'intérieur du dispositif,
3 Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que ledit axe de fixation comporte une partie centrale cylindrique qui traverse ledit contreventement, ses extrémités sont façonnées de telle sortes qu'elles comportent une surface plane qui est fixée au support.
4 Dispositif selon les revendications 1 et 3 caractérisé en ce que ledit contreventement est maintenu sur le ou les supports par l'intermédiaire au moins d'une paire dudit axe de fixation ou d'un moyen équivalent de fixation.
Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la partie extérieure de ladite gorge comporte un angle peu prononcé permettant de remplir plus facilement de mortier cette dite gorge dans la partie dudit contreventement destiné à être maçonné.
6 Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la ou les matières qui sont employées pour tapisser les faces où sont fixés lesdits tronçons de bois et ledit contreventement, ainsi que le fond du dispositif, ne sont pas sujettes à la corrosion, ni à la putréfaction.
7 Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la longueur des dits tronçons de bois peut être hétérogène afin de réaliser des murs courbes ou comportant des différences de niveaux.
8 Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite armature parallélépipédique rectangulaire partiellement creuse peut prendre la forme d'un angle de mur, d'un linteau, d'un encadrement de porte ou de fenêtre.
9 Dispositif selon les revendications 1, 6 et 7 caractérisé en ce que lesdits tronçons de bois peuvent partiellement être remplacés par un mélange décoratif composé
d'inclusions de matériaux, qui ne sont pas du bois, espacés de façon esthétique.
d'inclusions de matériaux, qui ne sont pas du bois, espacés de façon esthétique.
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BE1025477B1 (nl) * | 2017-08-17 | 2019-03-18 | Stefan Haegemans | Holle kunststof bouwelementen met een honingraat of vakwerkstructuur |
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