CA2031302A1 - Fixateur pour intervention orthopedique - Google Patents
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- CA2031302A1 CA2031302A1 CA 2031302 CA2031302A CA2031302A1 CA 2031302 A1 CA2031302 A1 CA 2031302A1 CA 2031302 CA2031302 CA 2031302 CA 2031302 A CA2031302 A CA 2031302A CA 2031302 A1 CA2031302 A1 CA 2031302A1
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Abstract
Abrégé Ce fixateur comprend des mâchoires (5, 9, 46, 47) aptes à coopérer avec des moyens de fixation (10) coopérant avec les éléments à fixer, au moins un corps principal (1) et des éléments intermédiaires (38, 52, 53, 60, 66, 78, 79, 82, 83, 85) conformés pour remplir une fonction spécifique, lesdites mâchoires (5, 9, 46, 47), le ou lesdits corps (1) et lesdits éléments (38, 52, 53, 60, 66, 78, 79, 82, 85) présentant des agencements pour permettre directement ou par l'intermédiaire d'organes d'articulation rapportés (3, 4, 7, 8, 26, 27, 29), leur accouple-ment à volonté pour constituer un ensemble modulaire au niveau de sa structure avec capacité d'orientation angulaire dans différents plans et/ou de réglage li-néaire.
Description
~~090/11727 1 PCT/FR90/0025l 20313~2 Fixateur pour intervention orthopédique. ~
L'invention concerne un fixateur monolatéral, en particulier pour intervention orthopédique. Bien entendu, un tel fixateur peut trouver des applications dans les domaines très variés de la reconstitution d'objets brisés. Néanmoins, pour fixer les idées et à titre d'exemple, on se réfèrera au domaine d'application spécifique de l'orthopédie.
On connaît un certain nombre de types de fixateurs 10 monolatéraux qui présentent, en général, un certain nombre d'inconvénients dont les plus importants sont :
- la lourdeur alors qu'il est évidemment recommandable d'alléger autant que possible le patient, - une rigidité définitive alors qu'il est de plus 15 en plus fréquemment nécesssire de modifier la géométrie du fixateur pendant la période post-opératoire, - les complications de montage qui sont incompatibles avec une~facilité d'intervention du chirurgien.
Cet état de la technique peut être illustré par l'enseignement des brevets EP N. 0024256 (JF ORTHOPEDIE) ou GB N. 2168255 (ORTHOFIX). Les fixateurs décrits dans ces documen~s, sont relativement lourds et très monolithiques en ce sens qu'ils permettent, lors de leur mise en place, des 25 mouvements et des réglages d'amplitude limités. Une fois implantés, il n'est pas permis de procéder à des retouches ou des ajustements notables qui sont le plus souvent indispensables.
De part leur conception, les différents éléments 30 constitutifs ne peuvent être orientés que selon une gamme angulaire réduite.
'Dans le brevet ORTHOFIX N. 2168255, on ne peut aller au-delà d'un angle solide conique de 34 d'ouverture totale. Dans l'appareil du type de celui enseigné par le ~35 brevet EP 0024256, même si la rotation complète autour de .~.
~:
~OsO/11727 PCT/FR90~00251 l'axe de cet angle solide conique est possible9 le champ d'action est considérablement limité.
Avec ce type de fixateur, on est pratiquement dans la nécessité absolue de travailler sur fracture réduite, ce qui s'avere en réalité très délicat. Il est en effet très difficile de réduire la fracture, de la contenir par un moyen quelconque et de poser le fixateur sur la fracture réduite.
Généralement, on procède comme suit :
On réduit la fracture et on fixe de part et d'autre 10 de la fracture des mâchoires, au moyen de broches par exemple, lesdites mâchoires étant accouplées temporairement par un gabarit. Il est ensuite nécessaire d'enlever le gabarit et de mettre en place le fixateur. Ce systeme ne résout pas le problème de la réduction elle-même, ni la facon 15 dont sont maintenus les fragments d'os pendant la pose du gabarit ou pendant le retrait des gabarits et la mise en place du fixateur.
Dans ces conditons, il est difficile de poser ce-type de fixateur pour des fractures réduites étant donné, ` 20 d'une part, que la réduction est délicate, et, d'autre part, qu'il est aléatoire de contenir temporairement la fracture.
Pour ces différentes raisons, de tels fixateurs sont le plus souvent utilisés, non pas pour des fractures fra~ches, mais pour des allongements, des pseudo-arthroses ou autres.
~ 25 Un autre inconvénient se trouve dans le fait que - ces fixateurs ne sont pas agencés pour être combinés avec d'autres éléments, ce qui peut être également 8ênant dans certains cas. Par exemple, la fixation de certains os peut requérir l'utilisation d'anneaux encerclant le membre à
30 réparer, comme c'est le cas, par exemple, avec les fixateurs décrits dans la demande de brevet FR N. 8602818 déposée le 28 février 1986.
., .
L'invention s'est fixée pour but de remédier à cés 35 inconvénients d'une manière simple, efficace et rationnelle.
' . .
. ~3~3Q2 Le problème que se propose de résoudre l~invention est de pouvoir travailler sur des fractures non réduites et - d'adapter l'ensemble du fixateur en fonction des fractures, quelles que soient les formes géométriques, en étant apte à
- 5 faire face à tous les cas de figures, notamment en équipant une partie du fixateur d'éléments relais de conception déterminée en fonction des interventions à effectuer.-~
Un tel problème est résolu en ce que le fixateur - lO comprend des mâchoires aptes à coopérer avec des moyens de fixation coopérant avec les éléments à fixer, au moins un corps principal et des éléments intermédiaires conformés pour remplir une fonction spécifique, lesdites mâchoires 9 le ou lesdits corps et lesdits éléments présentant des agencements 15 pour permettre directement ou par l'intermédiaire d'organes d'articulation rapportés, leur-accouplement à volonté pour - constituer un ensemble modulaire au niveau de sa structure avec capacité d'orientation angulaire dans différents plans et/ou de réglage linéaire.
Les organes d'articulation sont constitués par des pièces complémentaires avec capacité de débattement angulaire sur au moins 180 et de démontage l'une par rapport à l'autre pour désolidariser à volonté le corps et/ou la mfichoire et/ou 25 les éléments.
~ Les pièces -complémentaires des organes !~` d'articulation sont du type mâles et femelles reliées par un axe commun démontable.
; Le corps re~oit à libre coulissement au moins un 30 piston monté libre en rotation et dont une extrémité est solidaire de l'une des pièces des organes d'articulation.
,~, , Il apparait donc que le fixateur selon l'invention~
~; compte-tenu du caractère totalement modulable et démontable 35 de ses éléments constitutifs, permet de faire face à tous les , ~ . , , . :
. , ~090/11727 . PCT/FR90/00251
L'invention concerne un fixateur monolatéral, en particulier pour intervention orthopédique. Bien entendu, un tel fixateur peut trouver des applications dans les domaines très variés de la reconstitution d'objets brisés. Néanmoins, pour fixer les idées et à titre d'exemple, on se réfèrera au domaine d'application spécifique de l'orthopédie.
On connaît un certain nombre de types de fixateurs 10 monolatéraux qui présentent, en général, un certain nombre d'inconvénients dont les plus importants sont :
- la lourdeur alors qu'il est évidemment recommandable d'alléger autant que possible le patient, - une rigidité définitive alors qu'il est de plus 15 en plus fréquemment nécesssire de modifier la géométrie du fixateur pendant la période post-opératoire, - les complications de montage qui sont incompatibles avec une~facilité d'intervention du chirurgien.
Cet état de la technique peut être illustré par l'enseignement des brevets EP N. 0024256 (JF ORTHOPEDIE) ou GB N. 2168255 (ORTHOFIX). Les fixateurs décrits dans ces documen~s, sont relativement lourds et très monolithiques en ce sens qu'ils permettent, lors de leur mise en place, des 25 mouvements et des réglages d'amplitude limités. Une fois implantés, il n'est pas permis de procéder à des retouches ou des ajustements notables qui sont le plus souvent indispensables.
De part leur conception, les différents éléments 30 constitutifs ne peuvent être orientés que selon une gamme angulaire réduite.
'Dans le brevet ORTHOFIX N. 2168255, on ne peut aller au-delà d'un angle solide conique de 34 d'ouverture totale. Dans l'appareil du type de celui enseigné par le ~35 brevet EP 0024256, même si la rotation complète autour de .~.
~:
~OsO/11727 PCT/FR90~00251 l'axe de cet angle solide conique est possible9 le champ d'action est considérablement limité.
Avec ce type de fixateur, on est pratiquement dans la nécessité absolue de travailler sur fracture réduite, ce qui s'avere en réalité très délicat. Il est en effet très difficile de réduire la fracture, de la contenir par un moyen quelconque et de poser le fixateur sur la fracture réduite.
Généralement, on procède comme suit :
On réduit la fracture et on fixe de part et d'autre 10 de la fracture des mâchoires, au moyen de broches par exemple, lesdites mâchoires étant accouplées temporairement par un gabarit. Il est ensuite nécessaire d'enlever le gabarit et de mettre en place le fixateur. Ce systeme ne résout pas le problème de la réduction elle-même, ni la facon 15 dont sont maintenus les fragments d'os pendant la pose du gabarit ou pendant le retrait des gabarits et la mise en place du fixateur.
Dans ces conditons, il est difficile de poser ce-type de fixateur pour des fractures réduites étant donné, ` 20 d'une part, que la réduction est délicate, et, d'autre part, qu'il est aléatoire de contenir temporairement la fracture.
Pour ces différentes raisons, de tels fixateurs sont le plus souvent utilisés, non pas pour des fractures fra~ches, mais pour des allongements, des pseudo-arthroses ou autres.
~ 25 Un autre inconvénient se trouve dans le fait que - ces fixateurs ne sont pas agencés pour être combinés avec d'autres éléments, ce qui peut être également 8ênant dans certains cas. Par exemple, la fixation de certains os peut requérir l'utilisation d'anneaux encerclant le membre à
30 réparer, comme c'est le cas, par exemple, avec les fixateurs décrits dans la demande de brevet FR N. 8602818 déposée le 28 février 1986.
., .
L'invention s'est fixée pour but de remédier à cés 35 inconvénients d'une manière simple, efficace et rationnelle.
' . .
. ~3~3Q2 Le problème que se propose de résoudre l~invention est de pouvoir travailler sur des fractures non réduites et - d'adapter l'ensemble du fixateur en fonction des fractures, quelles que soient les formes géométriques, en étant apte à
- 5 faire face à tous les cas de figures, notamment en équipant une partie du fixateur d'éléments relais de conception déterminée en fonction des interventions à effectuer.-~
Un tel problème est résolu en ce que le fixateur - lO comprend des mâchoires aptes à coopérer avec des moyens de fixation coopérant avec les éléments à fixer, au moins un corps principal et des éléments intermédiaires conformés pour remplir une fonction spécifique, lesdites mâchoires 9 le ou lesdits corps et lesdits éléments présentant des agencements 15 pour permettre directement ou par l'intermédiaire d'organes d'articulation rapportés, leur-accouplement à volonté pour - constituer un ensemble modulaire au niveau de sa structure avec capacité d'orientation angulaire dans différents plans et/ou de réglage linéaire.
Les organes d'articulation sont constitués par des pièces complémentaires avec capacité de débattement angulaire sur au moins 180 et de démontage l'une par rapport à l'autre pour désolidariser à volonté le corps et/ou la mfichoire et/ou 25 les éléments.
~ Les pièces -complémentaires des organes !~` d'articulation sont du type mâles et femelles reliées par un axe commun démontable.
; Le corps re~oit à libre coulissement au moins un 30 piston monté libre en rotation et dont une extrémité est solidaire de l'une des pièces des organes d'articulation.
,~, , Il apparait donc que le fixateur selon l'invention~
~; compte-tenu du caractère totalement modulable et démontable 35 de ses éléments constitutifs, permet de faire face à tous les , ~ . , , . :
. , ~090/11727 . PCT/FR90/00251
2~3~302 cas de figures et de travailler sur fractures non réduites.
Non seulement de telles dispositions s'avèrent avantageuses en per-opératoire, mais également en post-opératoire. i r Vn problème important que permettent de résoudre les caractéristiques de l'invention, est de pouvoir adapter ' le fixateur eu égard aux contraintes qui apparaissent 'en post-opératoire, mais n'apparaissent pas forcément en per-opératoire. On peut difficilement prévoir les forces qui vont s'appliquer~ au niveau du fixateur lorsque le patient est 10 allongé. Il en résulte qu'après avoir mis correctement''en place le fixateur, il peut appara~tre un certain décalage sous l'effet des charges provoquées notamment par le poids du patient.
Selon l'invention, il est possible d'équiper''le fixateur d'éléments rapportés aptes à ajuster ~en permanence ledit fixateur. Pour résoudre ce problème, toujours en ayant pour objectif diavoir un fixateur entièrement modulsble, les éléments rapportés sont fixés sur une partie du corps et/ou 20 des mâchoires avec une position angulaire fixe ou avec capacité d'orientation angulaire au moyen des organes d'accouplement.
Les éléments sont constitués par des ridoirs à
longeur variable.
Les éléments sont constitués par une barre ou tige sur laquelle se déplace par incréments successifs, un curseur constitué par un manchon coulissant sur la barre ou tige et muni de moyens de blocage en position, une bague filetée coopérant avec une partie filetée du manchon, et étant montée 30 libre en rotation sur un second manchon coulissant également sur la barre ou tige sur laquelle il peut être bloqué en position par des moyens, le mouvement de l'ensemble se faisant par blocage en position de l'un des manchons, le vissage ou le dévissage entre bague et partie filetée, le -~
;j 35 blocage de l'autre manchon , le déblocage du premier, et ~;, ,, :
::
WOgo/11727 5 PCT/FR90/00251 2~3~3~2 ainsi de suite.
Les ridoirs comprennent deux parties montées~sur un boîtier et pour l'une au moins, par l'intermédiaire d'un curseur coulissant transversalement par rapport auxdites parties le long d'une vis sans fin tournant dans un boitier commun, commandée en rotation de l'extérieur par rotation des extrémités des vis, assurant ainsi un décalage par translation entre lesdites parties.
Chaque curseur présente plusieurs points de fixation des parties du ridoir.
Le boitier est séparé en deux parties articulées sur un axe commun sensiblement parallèle aux parties du ridoir.
;~
Un autre problème que se propose de résoudre l'invention se situe au niveau des mâchoires en tant que telles en évitant d'induire une ligne de faiblesse sur l'os résultant de leur mode de fixation. Généralement comme il 20 ressort du brevet GB 2168255, les mâchoires présentent une série de positions alignées permettant le passage de vis ou de broches. L'inconvénient d'un tel système est que, dans certains cas, le per~age de trous alignés et mame à axe ~ coplanaire, notamment dans un os long, peut amorcer une - 25 fissuration entre les différents trous pouvant entrainer une autre fracture. Il est donc indispensable de pouvoir disposer de m~choires ne présentant pas des trous alignés.
Un tel problème est résolu en ce que les trous de 30 serrage sit~és à l'interface entrP mâchoires ne sont pas à
axes coplanaires.
Un autre problème que se propose de résoudre l'invention et qui n'est pas résolu selon l'état de la ;j 35 technique, est de conférer au fixateur une propriété dite, .
;': .
~ , .
- ~LO 90/11727 PCT/FR9o/0025i dynamique active. Conjointement à 1 utilisation d'éléments particulièrement rigides, il est possible d'incorporer au moins un élément élastique permettant non pas un statisme pur mais un statisme avec une sollicitation que l'on puisse-doser 5 et utiliser au moment choisi.
Un tel problème est résolu en ce qu'un ressort logé dans le corps est calé entre une pièce du corps et le piston. Ledit piston est percé axialement vers l'intériéur et y re~coit le ressort. Une cale est insérée entre;lè piston lOet le ressort.
Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de poser correctement les mâchoires sur fracture non réduite, à savoir une mâchoire au dessus de la fracture et une mâchoire en,dessous. Le problème est d'avoir un alignement parfait des broches en perpendicularité et en horizontalité sur chacune des parties en dessus et en dessous de la fracture.
, Un tel problème est résolu en ce qu'il a été concu 20un viseur pour la mise en place des moyens de fixation pour fixateur. A cet effet, dans un bloc transparent aux rayons X, sont percés de ,part en part au moins un trou de guidage repérés par un dispositif réticulaire opaque aux rayons X et ,~
; passant par l'axe des trous. Le dispositif réticulaire 25comprend des plaquettes et des séries de fils coplanaires.
~ -:
L'invention est exposée, ci-après plus en détail à
,, l'aide des dessins annéxés, dans lesquels : ~-La figure 1 montre une première forme de ; 30réalisation du fixateur modulable conforme à l'invention appliqué à un fémur.
La figure 2 est une vue en plan et en coupe partielle d'un fixateur tel que représenté à la figure 1. -~
Ji La figure 3 est une vue partielle en coupe des -~
, 35différents éléments constitutifs principaux.
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~ WO90/11727 7 PCTfFR90/00251 2~302 Les figures 4a à 4e représentent lesi phases de montage d'un fixateur tel que représenté aux figures l, 2 et
Non seulement de telles dispositions s'avèrent avantageuses en per-opératoire, mais également en post-opératoire. i r Vn problème important que permettent de résoudre les caractéristiques de l'invention, est de pouvoir adapter ' le fixateur eu égard aux contraintes qui apparaissent 'en post-opératoire, mais n'apparaissent pas forcément en per-opératoire. On peut difficilement prévoir les forces qui vont s'appliquer~ au niveau du fixateur lorsque le patient est 10 allongé. Il en résulte qu'après avoir mis correctement''en place le fixateur, il peut appara~tre un certain décalage sous l'effet des charges provoquées notamment par le poids du patient.
Selon l'invention, il est possible d'équiper''le fixateur d'éléments rapportés aptes à ajuster ~en permanence ledit fixateur. Pour résoudre ce problème, toujours en ayant pour objectif diavoir un fixateur entièrement modulsble, les éléments rapportés sont fixés sur une partie du corps et/ou 20 des mâchoires avec une position angulaire fixe ou avec capacité d'orientation angulaire au moyen des organes d'accouplement.
Les éléments sont constitués par des ridoirs à
longeur variable.
Les éléments sont constitués par une barre ou tige sur laquelle se déplace par incréments successifs, un curseur constitué par un manchon coulissant sur la barre ou tige et muni de moyens de blocage en position, une bague filetée coopérant avec une partie filetée du manchon, et étant montée 30 libre en rotation sur un second manchon coulissant également sur la barre ou tige sur laquelle il peut être bloqué en position par des moyens, le mouvement de l'ensemble se faisant par blocage en position de l'un des manchons, le vissage ou le dévissage entre bague et partie filetée, le -~
;j 35 blocage de l'autre manchon , le déblocage du premier, et ~;, ,, :
::
WOgo/11727 5 PCT/FR90/00251 2~3~3~2 ainsi de suite.
Les ridoirs comprennent deux parties montées~sur un boîtier et pour l'une au moins, par l'intermédiaire d'un curseur coulissant transversalement par rapport auxdites parties le long d'une vis sans fin tournant dans un boitier commun, commandée en rotation de l'extérieur par rotation des extrémités des vis, assurant ainsi un décalage par translation entre lesdites parties.
Chaque curseur présente plusieurs points de fixation des parties du ridoir.
Le boitier est séparé en deux parties articulées sur un axe commun sensiblement parallèle aux parties du ridoir.
;~
Un autre problème que se propose de résoudre l'invention se situe au niveau des mâchoires en tant que telles en évitant d'induire une ligne de faiblesse sur l'os résultant de leur mode de fixation. Généralement comme il 20 ressort du brevet GB 2168255, les mâchoires présentent une série de positions alignées permettant le passage de vis ou de broches. L'inconvénient d'un tel système est que, dans certains cas, le per~age de trous alignés et mame à axe ~ coplanaire, notamment dans un os long, peut amorcer une - 25 fissuration entre les différents trous pouvant entrainer une autre fracture. Il est donc indispensable de pouvoir disposer de m~choires ne présentant pas des trous alignés.
Un tel problème est résolu en ce que les trous de 30 serrage sit~és à l'interface entrP mâchoires ne sont pas à
axes coplanaires.
Un autre problème que se propose de résoudre l'invention et qui n'est pas résolu selon l'état de la ;j 35 technique, est de conférer au fixateur une propriété dite, .
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- ~LO 90/11727 PCT/FR9o/0025i dynamique active. Conjointement à 1 utilisation d'éléments particulièrement rigides, il est possible d'incorporer au moins un élément élastique permettant non pas un statisme pur mais un statisme avec une sollicitation que l'on puisse-doser 5 et utiliser au moment choisi.
Un tel problème est résolu en ce qu'un ressort logé dans le corps est calé entre une pièce du corps et le piston. Ledit piston est percé axialement vers l'intériéur et y re~coit le ressort. Une cale est insérée entre;lè piston lOet le ressort.
Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de poser correctement les mâchoires sur fracture non réduite, à savoir une mâchoire au dessus de la fracture et une mâchoire en,dessous. Le problème est d'avoir un alignement parfait des broches en perpendicularité et en horizontalité sur chacune des parties en dessus et en dessous de la fracture.
, Un tel problème est résolu en ce qu'il a été concu 20un viseur pour la mise en place des moyens de fixation pour fixateur. A cet effet, dans un bloc transparent aux rayons X, sont percés de ,part en part au moins un trou de guidage repérés par un dispositif réticulaire opaque aux rayons X et ,~
; passant par l'axe des trous. Le dispositif réticulaire 25comprend des plaquettes et des séries de fils coplanaires.
~ -:
L'invention est exposée, ci-après plus en détail à
,, l'aide des dessins annéxés, dans lesquels : ~-La figure 1 montre une première forme de ; 30réalisation du fixateur modulable conforme à l'invention appliqué à un fémur.
La figure 2 est une vue en plan et en coupe partielle d'un fixateur tel que représenté à la figure 1. -~
Ji La figure 3 est une vue partielle en coupe des -~
, 35différents éléments constitutifs principaux.
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~ WO90/11727 7 PCTfFR90/00251 2~302 Les figures 4a à 4e représentent lesi phases de montage d'un fixateur tel que représenté aux figures l, 2 et
3.
La figure 5 est une vue en perspective de la partie principale réticulaire du viseur conforme à l'invention.
Les figures 6 et 7 sont respectivement une vue en coupe et une vue en élévation d'un montage épiphysaire réalisé sur un tibia.
Les figures 8a à 8e représentent cinq variantes de 10 montage épiphysaire sur un tibia.
Les figures 9a à 9e représentent les différentes phases de montage d'ùn fixateur dans un cas d'ostéotomie.
Les figures lOa à lOc sont des variantes de dispositions en vue de l'allongement.
La figure 11 représente en coupe un curseur pour barres.
La figure 12 est une vue en coupe d'un corps équipé
d'un ressort.
La figure 13 est une vue en coupe d'un bassin 20 équipé d'un fixateur conforme à l'invention.
La figure 14 est une vue en coupe d'une forme de réalisation de mâchoire conforme à l'invention.
La figure 15 représente en coupe axiale un dispositif de ridoir à décalage lstéral conforme à
251'invention.
' ' ; A la figure 1, on a représenté un premier exemple de réalisation d'appareil fixateur monolatéral conforme à la 30présente invention. Il comprend un corps (1) dans lequel coulisse et tourne un piston (2) dont l'extrémité extérieure présente la partie femelle (3) d'une articulation dont la partie mâle (4) est reliée à une mâchoire (5). A l'autre extrémité du corps (1), un bouchon (6) porte la partie 35femelle d'une articulation (7) dont la partie mâle (8) est ,: ,' ; .: .
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Wo90/11727 8 PCT/FR90/00251 ~ 2~3~L3~2 reliée à une mâchoire (9). Les mâchoires (5) et (9) enserrent un certain nombre de broches, tiges ou vis 10 fixées dans l'os dans les conditions qui seront décrites ci-après.
; 5 On remarquera tout de suite que si, sur cette figure 1, le corps (1) présente un piston (2) et un bouchon (6), dans des variantes qui seront décrites ci-après, le ` corps peut etre équipé non pas d'un seul piston mais de deux;
~ chacun étant susceptible à la fois de coulisser pour régler - 10 la longueur de l'ensemble et de tourner de 360. Comme par ailleurs, les articulations (3), (4) et (7), (8) permettent un débattement d'au moins 180 autour de tout axe perpendiculaire à l'axe de l'ensemble, il est clair que, par rapport au corps, les mâchoires (5) et (9) peuvent prendre 15 toutes -les orientations dans un angle solide couvrant au moins une hémisphère.
En ce reportant à la figure 2, on retrouve la plupart des éléments de la figure 1 avec les mêmes numéros de 20 référence. Le corps (1) présente la forme d'un tube allongé, de préférence à faces aplanies de fa~on à permettre, sur chacune des faces, par exemple 4 faces, de percer des trous (11) dont on verra l'utilité dans ce qui suit. Le corps (1) est alésé axialement pour permettre la mise en place d'un 25 piston (2), l'autre extrémité étant fermée par un bouchon non -` représenté sur la figure, ou de deux pistons (2) et (2'). Le piston (2') est ici représenté en coupe et l'on remarque que ce piston est lui-même percé axialement en (12). L'utilité de ` ce percement axial apparaitra plus loin dans la description.
30 L'extrémité des pistons (2) et (2') est reliée aux pièces ~- femelles (3) et (7) vues l'une en plan, l'autre tournée à 90 par rapport à la première.
Dans ces pièces femelles, sont articulées les pièces mâles (4) et (8) par l'intermédiaire d'axes (13) et (14) montés par tout système classique mais éventuellement de ::
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WO90~11727 9 . PCT/FR9o/002sl 2~3Q2 fa~on à pouvoir être enlevés facilement- Il peut slagir,. en particulier, d'un axe dont l'e~trémité est filetée de fa~on à
pouvoir être vissée dans l'une des ailes de la partie femelle et dont la tête présente, par exemple, un trou hexagonal pour en permettre la fixation. Les parties mâles (4) et (8) ainsi articulées dans les parties femelles (3) et (7) sont vissées dans les mâchoires (5) et (9) soit directement,.comme c'est le cas de la mâchoire (9), grâce à un filetage et à un écrou (15) de blocage, soit par l'intermédiaire d'une partie 10 filetée de réglage de longueur, comme c'est le cas pour la~
mâchoire (5), avec un écrou de blocage (16) et un écrou de réglage en longueur (17).
Chaque mâchoire (5) (9) est essentiellement composée de deux mors (5') et (5") ~(non visibles surj~la 15 figure 2), (9') et (9"), visibles puisque la mâchoire~ est`
tournée de 90 par rapport à son axe -par comparaison .àJ la mâchoire (5). Ces deux pièces sont susceptibles de ;-se rapprocher grâce à des vis à tête présentant un trou polygonal (18~, de facon à permettre le blocage entre les 20 mâchoires dans des rainures (19) prévues à cet effet de part et d'autre de l'i~terface entre les pièces (9~) et (9"), de tiges, de vis ou de broches telles que (10) (figure l)~`On notera que, sur cette figure 2, les rainures (19) ménagent des trous de forme générale sensiblement circulaire qui sont ;25 alignés dans le même plan. Ils pourraient d'ailleurs, sans sortir du cadre de l'invention, affecter d'autres formes,.:et en particulier, par exemple, des sections en losange pour assurer un meilleur serrage. Tout comme le corps (1), les ,mâchoires (5) et (9) peuvent présenter une série de trous 30tels que 20, de préfërence filetés, sur l'une ou l'autre des ~pièces (5'), (5"), (9'), (9"), ainsi que des trous axiaux tels celui où sont montés les pièces mâles (4) et.(8) et un .trou opposé à l'autre extrémité des machoires, non représenté
sur la figure 2. Ces différents trous (20) permettent.la 35fixation de plusieurs mâchoires les unes sur les autres, dont - ,.,.i.: . .. . .:. ..... . .. . . ~ , 2~3~3~2 on verra l'utilité par la suite.
A la figure 3, on va retrouver, avec les mêmes numéros de référence, un certain nombre d'éléments des figures 1 et 2. Le corps (1) est alésé longitudinalement de fa~on à pouvoir recevoir, comme cela a été mentionné pius haut, un piston (2) et un bouchon (21) ou deux pistons plus courts. Le blocage en translation des pistons (2) peut s'effectuer au moyen d'une vis (22) par exemple, engagée dans 10 l'épaisseur du corps (1) en position de quasi tangence avec les génératrices du ou des pistons, ladite vis présentant un méplat. Cela permet, en particulier, de régler la longueur de l'ensemble, c'est-à-dire celle correspondant à une saillie plus ou moins grande du piston vers l'extérieur. On peut 15 également prévoir une cale (23) sur le piston, pour permettre soit de le caler longitudinalement grâce à une vis serrée dans un trou fileté (24) et venant appuyer sur la paroi extérieure du piston (2), soit de caler un autre élément du nécessaire sur ledit piston.
On retrouve ici les diffërents éléments (3), (4), (13) de l'articulation et dont l'extrémité (25) de la pièce mâle (4) est filetée et porte l'écrou de calage (16) permettant un blocage contre la mâchoire (5) lorsque la 25 partie filetée (25) est vissée dans l'un des trous (20) des mâchoires. Les deux mors (5') et (5") de la mâchoire (5) apparaissent ici en coupe ainsi que les trous (20).
Les trous (18) permettent l'enfilage de vis qui viennent se serrer dans la partie filetée dans le mors (5") 30 de la mâchoire (5). On retrouve ici également, les trous (19) de passage des broches, tiges ou vis (10). On a également représenté, sur cette figure 3, un certain nombre d'éléments qui peuvent être vissés dans les différents trous (11) du corps (1) ou les trous (20) des mâchoires (5) ou (9) (figures - 35 1 et 2).
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Ces dif~érents éléments pe~ven~ être constitués?par des tiges filetées (26) équipées d'un écrou de serrage~ ~de joints tels que (27) permettant de tourner autour de l'axe et présentant un système de mâchoire (28) permettant d'enserrer S une barre lisse, ou une barre ou tige filetée si les mâchoires (28) sont elles-mêmes filetées. La pièce (29) aux deux extrémités également filetées est une ~articulation simple permettant une rotation de 90 autour~de l!axe!et pouvant servir à supporter plusieurs accessoires~;comme cela lO sera décrit ci-après. .
Si l'on se rapporte maintenant à la figure 4, on~a représenté les phases successives de mise en place d'un ensemble fixateur modulaire conforme aux figures précédentes 15 sur un tibia (30) fracturé dont le péroné (31) associé est !
également fracturé. Comme on le verra, les figures 4a à e, ;représentent les phases de cette mise en place de l'ensemble fixateur dont les éléments constitutifs sont démontables et aisément interchsngeables.
La première phase consiste en la mise en place respective des mâchoires (5) et (9) sur les parties~haute et basse du tibia (30). Pour ce faire, on utilise un viseur tel que représenté à 18 figure 5.
~Ce viseur comporte essentiellement un bloc (32) ;25 transparent aux rayons X dans lequel sont percés un- ou plusieurs trous (33) de guidage perpendiculaires aux faces parallèles supérieure et inférieure du bloc, ou, dans certains cas particuliers, d'une inclinaison donnée. Ce bloc transparent (32) est maintenu sur sa périphérie par tout 30 dispositif support adëquat, de préférence un cadre muni d'une poignée pour en faciliter la manipulation. Le cadre n'est pas nécessairement transparent aux rayons ~. Chacun des trous (33) est défini axialement par rapport à un système réticulaire constitué, par exemple, par des lamelles ~34) 35 (35) se croisant sur l'axe de l'un des trous (33), et qui ,,,, ~:
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2~31~1~2 elles, ne sont pas radiotransparentes. De la sorte, lorsque le viseur est placé sous radioscopie, il est possible de définir aisément si l'axe (33) est placé debout ou s'il est incliné. S'il est placé debout, l'image de chacune des lamelles (34) et (35) doit se réduire à une ligne alors que si le trou (33) est incliné par rapport à la radioscopie, les lamelles (34) et (35) apparaissent d'autant plus larges qu'elles sont obliques par rapport à la visée, par exemple, sous forme de parallélogrammes si ces lamellesi sont 10 rectangulaires. On peut d'ailleurs remplacer les lamelles par des fils parallèles en partie haute et en partie basse, qui joueront le même rôle ou par plus de deux fils situés dans le même plan. Selon les techniques utilisées, ce viseur va permettre soit de passer une aiguille et de l'orienter lors 15 de sa pénétration dans l'os, soit d'assurer un per~cage, soit de passer un foret creux autour de l'aiguille une fois le viseur retiré, soit de -passer une vis. Le viseur peut comporter côte à côte un certain nombre de trous (33) dont l'espacement et la position correspond à l'espacement et à la 20 position des trous (19) des mfichoires (5) et (9) (voir figure 14). On peut également utiliser un viseur à un seul trou combiné ~oit avec un gabarit correspondant aux trous (19) des mâchoires (5) ou (9), soit une mâchoires elle-même ; le but étant finalement de fixer les tiges, broches ou vis (10) dans 25 les parties haute et basse du tibia (30) et d.~ns des positions telles que, lorsque l'on montera les mâchoires (5) et (9), ces éléments (lO) se trouvent exactement situés dans les trous (19) prévus. Ceci évite en particulier d'introduire des torsions ou tout autre contrainte supplémentaire en 30 devant déformer les élëments (lO) de fa~on à les faire passer par les trous (19) prévus dans les mâchoires (5) ou (9).
On serre alors les vis (18) et les mâchoires se trouvent ainsi fixées sur les éléments de fixation (10). Le choix de tiges, de broches ou de vis, dépend bien entendu des 35 conditions opératoires et des choix du chirurgien. Lorsque 20~1302 les mâchoires (5) et (9) sont fixées, on se trouve dans l'état représenté à la figure 4b.
On monte ensuite sur les mâchoires (5) et (9) (figure 4c) des tiges (36) telles que les (26) représentées à
la figure 3, sur lesquelles on fixe des articulations (37) présentant deux éléments dont llun est vissé à la distance voulume sur chacune des tiges (36) et dont l'autre en`forme de mâchoire permet le montage et le blocage en position, par tout moyen adéquat, d'une barre (38) de tout type classique.
; lO Cette barre (38) est, par exemple, constituée par-deux tubes (39) et (40) dans lesquels sont vissées deux parties à
: filetages inverses d'une pièce (41) présentant, en partie centrale, un écrou fixe (41) par exemple à six pans. De part . et d'autre de cet écrou fixe (41), deux écroux (42) et (43) 15 permettent de. bloquer ~respectivement la pièce (41) par rapport aux tubes (40) et (39). Lorsque l'on tourne l'écrou (41) fi~e, il entra~ne en rotation 18 pièce ~-filetée .co.respondante et les filetages inversés permettent d'écarter .ou de rapprocher. les tubes (39) et (40) selon le sens-de 20 rotation de l'écrou (41). Lorsqu'on monte la barre (38) sur .- les articulations (37), on la laisse libre, on pratique alors la réduction en fixant la barre à ces deux extrémités dans les articulations (37) et en agissant sous radioscopie à la fois sur l'écrou (41) et sur le tibia (30) et le péroné (32) : 25 pour en assurer un rapprochement dans les meilleures conditions.
.Lorsque la réduction est co~sidérée comme correc$e, . on bloque la barre au moyen des écroux (42~ et (43) et, donc en position relative, les deux mâchoires (5) et (9) et l'on 30 peut alors monter le corps ~1) et ses articulations (3) et (7) entre les deux mâchoires (5) et (9). Etant donné que le ou les pistons permettent une rotation relative de 360 entre les articulations (3) et (7), et qu'ils permettent également un réglage de la distance entre ces articulations (3) et (7), 35 lesquelles autorisent par ailleurs, une rotation de 180 par ''' ,'` ' .
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WO90/11727 - 14 - ' PCTIFR90/00251 rapport à des perpendiculaires à l'axe du corps-l, on ~l~s~o~se de degrés de liberté suffisants pour pouvoir monter l'ensemble (1) (3) (7) par éléments successifs ou en un seul bloc entre les mâchoires (S) et (9). ' ~' Lorsque la mise en place est faite, on bloque les différents écrous et vis (15) (16)et (22) pour rigidifier l'ensemble fixateur (5), (3), (1), (7), (9).' On se troùve alors dans la situation représentée à la figure 4d.'' On peut alors retirer la barre'(38);'et' ses éléments 10(36) et (37) de support et de raccord aux mâchoires (5) et (9) et l'on se trouve alors dans la position représentée à la figure 4e.
. .
On notera que les mâchoires présentant, sur leurs 15différentes faces, des trous (20), il est possible de monter soit une seule barre (38) comme représentée à-la figure 4,i soit deux et même trois barres. On notera également que le corps (1) peut, si on le désire~ être remplacé par des barres telles que (38) à ;longueur!réglable, et ceci avec ou'sans 20articulations (3) et (7). L'absence d'articulations nécessite bien entendu, un montage coaxial de l'ensemble des mâchoires (5), (9) et de cette barre (38) intercalée entre elles. Ceci permet alors, en profitant des trous (20)'de monter non ' seulement un système à deux ou à trois barres, mais également 25à quatre barres.
En variante~ aux dispositions de l'exemple qui vient d'être décrit, et compte-tenu du caractère modulaire du fixateur, on peut exécuter un montage épiphysaire. On se 30référera pour cela, aux figures 6 et 7 qui représentent respectivement un tel montage en coupe et en élevation.
A la figure 7, on retrouve les mâchoires (S) et (9), le corps (1) et les articulations (3) et (7), mais, sur 351a mâchoire (9), dans les trous (20), on a monté des ..
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20~302 articulations (44) et (45) du même type que celles décrites plus haut, et deux mâchoires (46) et (47). La figure' (6) montre la disposition des différentes mâchoires, la mâchoire (9) étant axialement sensiblement parallèle à celle du tibia (30) tandis que les mâchoires (46) et (47) sont transversales.
Si l'on se reporte aux figures 8, on a représenté
différents types de montages épiphysaires. !' A la figure 8a, on retrouve-les trois mâchoires supérieures (46), (9) et (47), le corps (1) et la mâchoire basse (5). Il s'agit ici d'un système monolatéral centré. On peut également enYisager un système à trois barres en fixant, dans les trous (22) du corps (1) des tiges filetées (48) et 15 (49), sur les~uelles on monte les articulations (50) et (51) équivalant aux articulations (37) de la'figure 4,- ainsi que des barres (5~) et (53) que l'on fixe dans les trous (20) des mâchoires (46) et (47) (figure 8b). Il s'agit donc d'un système à trois barres dont deux montées sur le corps central 20 permettent une récupération d'axe.
A la figure-8c, on a représenté un système à trois barres dont deux (52) et ~53)~ respectivement montées entre la mâchoire (5) et la mâchoire (46), la mâchoire (5) et la ' mâchoire (47).
A la figure 8d, on a représenté un système à deux barres ~ur le centre équivalent de celui de la figure 8b mais ` sans connexion entre le corps (1) et la mâchoire centrale haute (9).
A la figure 8e est représenté un système à deux 30 barres, mâchoire à mâchoire, respectivement montées entre les ' mâchoires (5) et les mâchoires (46) et (47), ce qui '~ correspond au montage de la figure 8c mais sans le corps (1).
~`~ Le montage de la figure 8c est le montage, bien entendu, le plus rigide.
. , - W~90~11727 16 PCT/FR90/00251 A la figure 9, on a représenté l'application d'un dispositif conforme aux. figures 1 et 2, dans un cas d'ostéotomie. pratiquée sur le tibia (30) et le peroné (31).
. L'ensemble fixateur comprenant le corps (1) et les mâchoires - 5 (5) et (9) equipées des articulations (3) et (7), est monté
~ . comme indiqué plus haut à la différence près que la mâchoire ; superieure (9) est montée transversalement, ce qui permet le montage d'une tige filetée (54), ou de tout élément équivalent comme une articulation (55) prolongée par une tige 10 filetée (56). Entre cette tige (56) et une tige filetée (57) fixée au corps (1) (figure 2), on pourra monter, au moyen : d'articulations (58) et (S9), une barre (60) utilisée en ridoir qui va permettre un raccourcissement après sciage du péroné (31) en (61) et du tibia (30) en (62), ayant ecarté la 15 tête du tibia (30) dans :la.direction de la flèche-(figure 9c). On pratique un rapprochement progressif grâce à la . figure 9c. On peut ainsi, en jouant sur l'articulation (7?~
réduire progressivemen~ l'ensemble par raccourcissement du ridoir. En agissant. ainsi, on peut `donc passer .` 20 progressivement d'un état tel que représenté à la figure 9d à
l'état final à la figure 9e lorsque l'on a pratiqué
l'ablation de l'ensemble de l'appareillage.
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A la figure lOa, on a représenté l'utilisation d'un 25 dispositif tel que celui faisant l'objet des figures (1) et (2) en vue de l'allongement d'un tibia (30) et d'un péroné
. (31). On monte l'ensemble du dispositif constitué par le corps (1~, les mâchoires (5) et (9) et leurs articulations (3) et (7), comme il a été dit à propos de la figure 4. On ,!.". 30 dispose alors~ entre la bague (23) de calage et l'un des trous (22) du corps (1), un dispositif allongeur (63) .~ présentsnt des éléments (64) et (65) de fixations respectives ^ dans les trous (22) du corps (1) et de la bague (23).
~` Ce dispositif (63) peut être de tout type clàssique - 35 et présenter une vis le long de laquelle se déplace un . . .
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~ W~90/11727 ... - 17 - 20~
curs,eur réglable qui permet l'écartement progressif des pièces ~65) et (64) et donc la sortie progressive du piston (6) et, par conséquent, l'allongement de l'ensemble. Selon une variante représentée à la figure 10b, on peut utiliser non pas le dispositif allongeur (63) mais un ridoir (60) utilisé comme à la figure 9, mais en sens inverse, pour écarter progressivement le corps (1) de la mâchoire (9) grâce à un coulissement contr~lé du piston (6) dans le corps (1).
;. A la figure 10c, une autre.variante représente un lQ système équivalent dans lequel le corps (1) est remplacé par un ridoir (66) associé à un ridoir (60) monté comme à la figure 4.
En se reportant maintenant à la figure 11, on va 15 décrire.~.un dispositif de curseur qui permet de déplacer un élément par rapport à un autre et peut servir à l'allongement ou à la réduction comme dans les.cas des figures précédentes.
Sur une .barre (67), ést monté ce dispositif qui comprend essentiellement, .une bague ou un manchon fileté
20 e~térieurement..(68) dont la.tête (69) est polygonsle, un ~ écrou (70) vissé sur une portée filetée (68) et monté à
.~ rota$ion libre sur un élément ou manchon coulissant (71).
; L'élément ou manchon (71) peut porter, dans des trous filetés tels que (72) et (73), des éléments divers notamment pour la 25 fixation d'une mâchoire ou d'un corps, comme cela a été le .~ cas dans les figures précédentes relatives à des allongements ou à des raccourcissements.
. L'écrou (70) et la pièce (71) peuvent être fixés sur la barre (67) grâce à des systèmes à vis (73) et (74). Si 3Q l'écrou est profondément vissé sur la portée filetée (68), et si l'on bloque l'écrou (70~ grâce à la vis (73), l'écrou (74) etant débloqué lorsque l'on dévisse l'écrou (70), la pièce .(71) se déplace vers le haut par rapport à la figure 11. On fixe alors la vis (74), on dévisse la vis (73) et on revisse 35 l'écrou (70). La pièce (71) reste alors fixe, la pièce (68) 20~1302 montant. Par itérations successives, on permet ainsi un avancement vers le haut par rapport à la figure ll' de l'ensemble curseur (68), (70), (71). Ceci permet de déplacer en correspondance tout élément fixé dans l'un des trous (72j ou (73). ; ~
On con~oit donc que, par cette voiè ~ou ~en fonctionnant au contraire dans l'autre sens, on `'peut progressivement déplacer le curseur de façon contrôlée. Un tel ~ curseur monté sur des barres telles que celles 10 rencontrées dans les figures précédentes permet donc de déplacer progressivement tout élément fixé dans les trous (72) et (73). Ceci permet un mouvement relatif entre mâchoires ou entre une mâchoire et un corps ou tout autre élément par exemple.
On notera à ce sujet, que, conformément ; à
l'invention, tous les écrous permettent un déplacement portant les indications correspondant à l'effet produit selon le sens de rotation (allongement ou raccourcissement, par exemple). De plus, les pistons, bsrres et tiges sont gradués 20 pour permettre une lecture directe des distances `et- des déplacements.
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A la fi~ure 12, on a représenté un corps équipë
- d'un ressort. Ceci permet en effet d'obtenir ce qui est 25 généralement appelé une dynamisation active. Ceci signifie que l'on peut appliquer des contraintes internes permettant, en particulier, la sortie du piston (6) par rapport au corps (1). On a vu que le piston présentait un trou central dans lequel on peut introduire une cale (75) permettant de caler 30 un ressort (76) entre cette cale (75) et le bouchon (77).
Selon la longueur choisie pour la cale (75) et le type de ` ressort que l'on peut calibrer à volonté, on va donc'obtenir, sur le piston (6), une contrainte d'expulsion qui peut être parfaitement contrôlée, que ce soit en grandeur et/ou au 35 moment voulu. Ceci peut être utilisé de fa~on efficace , :.
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Wo90/11727 - 1 9 - . PCI'/FR90/00251 lorsque l'on désire une avance progressive du piston. Cel~
permet également d'obtenir une certaine elasticité lorsqu~on désire une fixation qui ne soit pas totalement rigide.,; ~-~
La figure 13 représente un nouvel exemple d'application du dispositif conforme à l'invention. . ~es mâchoires ~5) et (9) permettent ici la fermeture des disjonctions ou fractures d'un bassin grâce `au caractère modulaire des dispositifs conformes a l'invention. ~Après 10 avoir mis en place les mâchoires (S~ et (9) sur leurs tiges, broches ou vis (10), on monte sur ces mâchoires les-tiges filetées ~78) en bout de la mâchoire (5) et (79) suri;le côté
de la mâchoire (9). Deux articulations (80) et (81) visséés~à
~ distance voulue sur les tiges filetées respectives (78) et ; 15 (79) permettent le montage d'une barre filetée (82)~dans l'articulation (81) et d'un :ridoir (83)-dans l'articulation (80). Les barres (82) et (83) sont elles-mêmes reliées par une articulation (84), vissées d'une part sur l'extrémité de la barre (82) et enserrant d'autre part la barre (83).
On notera que les articulations -telles que~(80) ; (81) et (84), tout comme celles rencontrées précédemment entre tiges filetées et barres ou ridoirs, sont de préférence - blocables en rotation grâce~ par exemple,- à un système de crabot. Ainsi, en agissant progressivement sur le ridoir dans 251e sens des flèches, on rapproche progressivement les éléments disjoints ou fracturés du bassin, comme l'indiquent les flèches en partie basse de la figure 13.
- A la figure 14, on a représenté une forme de réalisation préférée des mâchoires telles que (5~ ou (9).
Dans ces mâchoires, les trous (19) ne sont pas placés dans le même plan mais sont décalés. Dans ces conditions, les broches, vis ou tiges qui y sont fixées ne se trouvent pas ; dans le même plan et ne risquent pas, par des perforations 3Ssuccessives, de provoquer une fêlure de l'os pouvant ce .
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^ ~O90/11727 PCT/FR90/00251 traduire par une aggravation ou même par un nouvel incident.
La mâchoire représentée à la figure 14 présente,; bien entendu, par ailleurs les mêmes Caractéristigues que~les mâchoires précédentes et, en particulier, les trous de fixation (20) permettant le montage avec d'autres mâchoires ou avec d'autres éléments. "~!
A la figure 15 est représenté en coupe un type particulier de ridoir destiné à assurer, lorsqu'il est fixé
l0 entre deux pièces à assurer un décalage latéral. Ce ridoir à `
décalage latéral est composé essentiellement d'un corps (85) dans lequel peuvent coulisser transversalement deux curseurs (86) et (87) le long de vis sans fin (90) et (9l) entra~néès en rotation grâce à des têtes polygonales (92), (93), (94) ! et 15 (95). Ces vis (90) et (9l) sont libres en rotation, mais~son bloquées en translation par tout dispositif adéquat. ~
Sur les curseurs (86) et (87),--sont montéès respectivement des barres (88) et (89)` dont l'une au moins peut avoir une longueur réglable et être constituée par un 20 ridoir. Il est évident que si l'on monte un appareillage tel que celui représenté à la figure lS, à la place d'un ridoir simple, on peut parvenir à décaler latéralement une mâchoire par exemple ou tout autre élément par rapport à un autre ou notamment à la tourner angulairement ou dans toute autre 25 direction en jouant sur les articulations et la rotation des pistons dans les corps. Un tel ridoir à décalage latéral peut être utilisé ainsi pour un ajustage en rotation lors de la réduction d'une fracture.
On notera que les curseurs (86) et (87) peuvent 30 présenter une série de trous, de préférence filetés, ce qui permet, selon les trous choisis pour y fixer les diverses tiges ou barres, de modifier la gamme d'écartements possibles. On peut également décomposer ce ridoir de la figure 15 en deux parties indépendantes, mais montées à
35 rotation sur un axe commun, par exemple perpendiculaire aux .
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WOso/11727 - 2l - PCT/FR90/00251 deux tiges filetées, ce qui permet de créer entre elles~:un écart angulaire supplémentaire et permet non.seulementr~un décalage le long des vis (90) et (9l), mais un décalage-idans un plan selon des coordonnées polaires (an~le de pivotément 5 et distance de translation sur les vis). Il est égalemen~ .
possible de n'envisager qu'un seul curseur, l'autre étant remplacé par une simple fixation au boitier de l'ensemble.
Il est également évident que les dispositifs .~ l0 conformes à l'invention peuvent être associés à des')i dispositifs tels que ceux conformes à l'état de la technique.
Il est possible en effet, de monter d'une part, un corps (l) . associé à une mâchoire.-(5) par .l'.intermédiaire d'une articulation (3) et de relier le corps (l) à un anneau de 15 fixation. On constate d'ailleurs, que l'une des qualités des fixateurs conformes à la présente invention est, du fait de leur caractère.modulable et de la facilité de montageiet; de :~ démontage, de pouvoir être associé avec la .plupart des dispositifs fixateurs existants sur le marché. Ceci peut être .. 20 intéressant dans des cas de dispositions complexes.
Suivant une autre caractéristique, quel que soit le montage choisi du fixateur, on prévoit de relier les - mâchoires (5) et (9) au corps (l) ou autre-élément par ~ 25 l'intermédiaire d'une plaque excentrée pour permettre de maintenir l'ensemble du fixateur dans un-plan sensiblement parallèle à celui de l'os. Cette plaque d'excentration a pour :; effet de compenser le décalage axial pouvant résulter de la .. fracture. Dans ces conditions, les forces d'appui sont en 30 totalité encaissées pàr le fixateur.
~i Les aYantages ressortent bien de la description, en .~ particulier on souligne et on rappelle :
. ~ .
:. 35- le caractère totalement modulaire du fixateur . .
.
W~90/11727 - 22 - PCT/FR90/0025~
203~302 permettant de travailler sur des fractures non réduites et de constituer des figures géométriques quelconques et infinies permettant d'adapter le fixateur aux différents cas pathologiques, aussi bien en per-opératoire qu'en post-5 opératoire.
- le caractère entièrement démontable des éléments constitutifs du fixateur, évitant ainsi d'agir d'une manière néfaste sur le foyer de fractures.
- la possibilité de modifier à volonté le montage initial par remplacement de certains des éléments constitutifs du fixateur, sans pour cela modifier le régime des forces appliquées.
- la conception particulière des mâchoires évitant d'induire une ligne d'affaiblissement sur l'os au moment de leur fixation.
....
20 - la possibilité d'utiliser les mâchoires pour réduire directement ou par l'intermédiaire d'éléments rapportés la fracture.
- le caractère dynamique du fixateur compte-tenu du 2smontage coulissant des pistons dans le corps à l'encontre de moyens de compression permettant à un moment de l'histoire de la fracture, de libérer certains éléments du fixateur et de permettre au poid de s'exprimer naturellement.
30 Enfin~ de manière particulièrement importante, compte-tenu du caractère entièrement modulaire du fixateur, il est possible en per-opératoire, d'agir sur des fractures !:initialement déplacées et d'ajuster dans le post-opératoire certains éléments constutifs du fixateur pour s'adapter aux 035conditions réelles d'utilisation. Cette possibilité
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WOgO/11727 - 23 - P ~ ~ ~o~ ~ j d'ajustement permet de faire des actes opératoirs plus compliqués tels que les basculement d'un fragement osseux, en jouant simplement non plus sur la structure osseuse, mais sur les éléments du fixateur dont il est possible de faire varier 5 à volonté, leur position angulaire dans l'espace. -;
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La figure 5 est une vue en perspective de la partie principale réticulaire du viseur conforme à l'invention.
Les figures 6 et 7 sont respectivement une vue en coupe et une vue en élévation d'un montage épiphysaire réalisé sur un tibia.
Les figures 8a à 8e représentent cinq variantes de 10 montage épiphysaire sur un tibia.
Les figures 9a à 9e représentent les différentes phases de montage d'ùn fixateur dans un cas d'ostéotomie.
Les figures lOa à lOc sont des variantes de dispositions en vue de l'allongement.
La figure 11 représente en coupe un curseur pour barres.
La figure 12 est une vue en coupe d'un corps équipé
d'un ressort.
La figure 13 est une vue en coupe d'un bassin 20 équipé d'un fixateur conforme à l'invention.
La figure 14 est une vue en coupe d'une forme de réalisation de mâchoire conforme à l'invention.
La figure 15 représente en coupe axiale un dispositif de ridoir à décalage lstéral conforme à
251'invention.
' ' ; A la figure 1, on a représenté un premier exemple de réalisation d'appareil fixateur monolatéral conforme à la 30présente invention. Il comprend un corps (1) dans lequel coulisse et tourne un piston (2) dont l'extrémité extérieure présente la partie femelle (3) d'une articulation dont la partie mâle (4) est reliée à une mâchoire (5). A l'autre extrémité du corps (1), un bouchon (6) porte la partie 35femelle d'une articulation (7) dont la partie mâle (8) est ,: ,' ; .: .
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Wo90/11727 8 PCT/FR90/00251 ~ 2~3~L3~2 reliée à une mâchoire (9). Les mâchoires (5) et (9) enserrent un certain nombre de broches, tiges ou vis 10 fixées dans l'os dans les conditions qui seront décrites ci-après.
; 5 On remarquera tout de suite que si, sur cette figure 1, le corps (1) présente un piston (2) et un bouchon (6), dans des variantes qui seront décrites ci-après, le ` corps peut etre équipé non pas d'un seul piston mais de deux;
~ chacun étant susceptible à la fois de coulisser pour régler - 10 la longueur de l'ensemble et de tourner de 360. Comme par ailleurs, les articulations (3), (4) et (7), (8) permettent un débattement d'au moins 180 autour de tout axe perpendiculaire à l'axe de l'ensemble, il est clair que, par rapport au corps, les mâchoires (5) et (9) peuvent prendre 15 toutes -les orientations dans un angle solide couvrant au moins une hémisphère.
En ce reportant à la figure 2, on retrouve la plupart des éléments de la figure 1 avec les mêmes numéros de 20 référence. Le corps (1) présente la forme d'un tube allongé, de préférence à faces aplanies de fa~on à permettre, sur chacune des faces, par exemple 4 faces, de percer des trous (11) dont on verra l'utilité dans ce qui suit. Le corps (1) est alésé axialement pour permettre la mise en place d'un 25 piston (2), l'autre extrémité étant fermée par un bouchon non -` représenté sur la figure, ou de deux pistons (2) et (2'). Le piston (2') est ici représenté en coupe et l'on remarque que ce piston est lui-même percé axialement en (12). L'utilité de ` ce percement axial apparaitra plus loin dans la description.
30 L'extrémité des pistons (2) et (2') est reliée aux pièces ~- femelles (3) et (7) vues l'une en plan, l'autre tournée à 90 par rapport à la première.
Dans ces pièces femelles, sont articulées les pièces mâles (4) et (8) par l'intermédiaire d'axes (13) et (14) montés par tout système classique mais éventuellement de ::
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WO90~11727 9 . PCT/FR9o/002sl 2~3Q2 fa~on à pouvoir être enlevés facilement- Il peut slagir,. en particulier, d'un axe dont l'e~trémité est filetée de fa~on à
pouvoir être vissée dans l'une des ailes de la partie femelle et dont la tête présente, par exemple, un trou hexagonal pour en permettre la fixation. Les parties mâles (4) et (8) ainsi articulées dans les parties femelles (3) et (7) sont vissées dans les mâchoires (5) et (9) soit directement,.comme c'est le cas de la mâchoire (9), grâce à un filetage et à un écrou (15) de blocage, soit par l'intermédiaire d'une partie 10 filetée de réglage de longueur, comme c'est le cas pour la~
mâchoire (5), avec un écrou de blocage (16) et un écrou de réglage en longueur (17).
Chaque mâchoire (5) (9) est essentiellement composée de deux mors (5') et (5") ~(non visibles surj~la 15 figure 2), (9') et (9"), visibles puisque la mâchoire~ est`
tournée de 90 par rapport à son axe -par comparaison .àJ la mâchoire (5). Ces deux pièces sont susceptibles de ;-se rapprocher grâce à des vis à tête présentant un trou polygonal (18~, de facon à permettre le blocage entre les 20 mâchoires dans des rainures (19) prévues à cet effet de part et d'autre de l'i~terface entre les pièces (9~) et (9"), de tiges, de vis ou de broches telles que (10) (figure l)~`On notera que, sur cette figure 2, les rainures (19) ménagent des trous de forme générale sensiblement circulaire qui sont ;25 alignés dans le même plan. Ils pourraient d'ailleurs, sans sortir du cadre de l'invention, affecter d'autres formes,.:et en particulier, par exemple, des sections en losange pour assurer un meilleur serrage. Tout comme le corps (1), les ,mâchoires (5) et (9) peuvent présenter une série de trous 30tels que 20, de préfërence filetés, sur l'une ou l'autre des ~pièces (5'), (5"), (9'), (9"), ainsi que des trous axiaux tels celui où sont montés les pièces mâles (4) et.(8) et un .trou opposé à l'autre extrémité des machoires, non représenté
sur la figure 2. Ces différents trous (20) permettent.la 35fixation de plusieurs mâchoires les unes sur les autres, dont - ,.,.i.: . .. . .:. ..... . .. . . ~ , 2~3~3~2 on verra l'utilité par la suite.
A la figure 3, on va retrouver, avec les mêmes numéros de référence, un certain nombre d'éléments des figures 1 et 2. Le corps (1) est alésé longitudinalement de fa~on à pouvoir recevoir, comme cela a été mentionné pius haut, un piston (2) et un bouchon (21) ou deux pistons plus courts. Le blocage en translation des pistons (2) peut s'effectuer au moyen d'une vis (22) par exemple, engagée dans 10 l'épaisseur du corps (1) en position de quasi tangence avec les génératrices du ou des pistons, ladite vis présentant un méplat. Cela permet, en particulier, de régler la longueur de l'ensemble, c'est-à-dire celle correspondant à une saillie plus ou moins grande du piston vers l'extérieur. On peut 15 également prévoir une cale (23) sur le piston, pour permettre soit de le caler longitudinalement grâce à une vis serrée dans un trou fileté (24) et venant appuyer sur la paroi extérieure du piston (2), soit de caler un autre élément du nécessaire sur ledit piston.
On retrouve ici les diffërents éléments (3), (4), (13) de l'articulation et dont l'extrémité (25) de la pièce mâle (4) est filetée et porte l'écrou de calage (16) permettant un blocage contre la mâchoire (5) lorsque la 25 partie filetée (25) est vissée dans l'un des trous (20) des mâchoires. Les deux mors (5') et (5") de la mâchoire (5) apparaissent ici en coupe ainsi que les trous (20).
Les trous (18) permettent l'enfilage de vis qui viennent se serrer dans la partie filetée dans le mors (5") 30 de la mâchoire (5). On retrouve ici également, les trous (19) de passage des broches, tiges ou vis (10). On a également représenté, sur cette figure 3, un certain nombre d'éléments qui peuvent être vissés dans les différents trous (11) du corps (1) ou les trous (20) des mâchoires (5) ou (9) (figures - 35 1 et 2).
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Ces dif~érents éléments pe~ven~ être constitués?par des tiges filetées (26) équipées d'un écrou de serrage~ ~de joints tels que (27) permettant de tourner autour de l'axe et présentant un système de mâchoire (28) permettant d'enserrer S une barre lisse, ou une barre ou tige filetée si les mâchoires (28) sont elles-mêmes filetées. La pièce (29) aux deux extrémités également filetées est une ~articulation simple permettant une rotation de 90 autour~de l!axe!et pouvant servir à supporter plusieurs accessoires~;comme cela lO sera décrit ci-après. .
Si l'on se rapporte maintenant à la figure 4, on~a représenté les phases successives de mise en place d'un ensemble fixateur modulaire conforme aux figures précédentes 15 sur un tibia (30) fracturé dont le péroné (31) associé est !
également fracturé. Comme on le verra, les figures 4a à e, ;représentent les phases de cette mise en place de l'ensemble fixateur dont les éléments constitutifs sont démontables et aisément interchsngeables.
La première phase consiste en la mise en place respective des mâchoires (5) et (9) sur les parties~haute et basse du tibia (30). Pour ce faire, on utilise un viseur tel que représenté à 18 figure 5.
~Ce viseur comporte essentiellement un bloc (32) ;25 transparent aux rayons X dans lequel sont percés un- ou plusieurs trous (33) de guidage perpendiculaires aux faces parallèles supérieure et inférieure du bloc, ou, dans certains cas particuliers, d'une inclinaison donnée. Ce bloc transparent (32) est maintenu sur sa périphérie par tout 30 dispositif support adëquat, de préférence un cadre muni d'une poignée pour en faciliter la manipulation. Le cadre n'est pas nécessairement transparent aux rayons ~. Chacun des trous (33) est défini axialement par rapport à un système réticulaire constitué, par exemple, par des lamelles ~34) 35 (35) se croisant sur l'axe de l'un des trous (33), et qui ,,,, ~:
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2~31~1~2 elles, ne sont pas radiotransparentes. De la sorte, lorsque le viseur est placé sous radioscopie, il est possible de définir aisément si l'axe (33) est placé debout ou s'il est incliné. S'il est placé debout, l'image de chacune des lamelles (34) et (35) doit se réduire à une ligne alors que si le trou (33) est incliné par rapport à la radioscopie, les lamelles (34) et (35) apparaissent d'autant plus larges qu'elles sont obliques par rapport à la visée, par exemple, sous forme de parallélogrammes si ces lamellesi sont 10 rectangulaires. On peut d'ailleurs remplacer les lamelles par des fils parallèles en partie haute et en partie basse, qui joueront le même rôle ou par plus de deux fils situés dans le même plan. Selon les techniques utilisées, ce viseur va permettre soit de passer une aiguille et de l'orienter lors 15 de sa pénétration dans l'os, soit d'assurer un per~cage, soit de passer un foret creux autour de l'aiguille une fois le viseur retiré, soit de -passer une vis. Le viseur peut comporter côte à côte un certain nombre de trous (33) dont l'espacement et la position correspond à l'espacement et à la 20 position des trous (19) des mfichoires (5) et (9) (voir figure 14). On peut également utiliser un viseur à un seul trou combiné ~oit avec un gabarit correspondant aux trous (19) des mâchoires (5) ou (9), soit une mâchoires elle-même ; le but étant finalement de fixer les tiges, broches ou vis (10) dans 25 les parties haute et basse du tibia (30) et d.~ns des positions telles que, lorsque l'on montera les mâchoires (5) et (9), ces éléments (lO) se trouvent exactement situés dans les trous (19) prévus. Ceci évite en particulier d'introduire des torsions ou tout autre contrainte supplémentaire en 30 devant déformer les élëments (lO) de fa~on à les faire passer par les trous (19) prévus dans les mâchoires (5) ou (9).
On serre alors les vis (18) et les mâchoires se trouvent ainsi fixées sur les éléments de fixation (10). Le choix de tiges, de broches ou de vis, dépend bien entendu des 35 conditions opératoires et des choix du chirurgien. Lorsque 20~1302 les mâchoires (5) et (9) sont fixées, on se trouve dans l'état représenté à la figure 4b.
On monte ensuite sur les mâchoires (5) et (9) (figure 4c) des tiges (36) telles que les (26) représentées à
la figure 3, sur lesquelles on fixe des articulations (37) présentant deux éléments dont llun est vissé à la distance voulume sur chacune des tiges (36) et dont l'autre en`forme de mâchoire permet le montage et le blocage en position, par tout moyen adéquat, d'une barre (38) de tout type classique.
; lO Cette barre (38) est, par exemple, constituée par-deux tubes (39) et (40) dans lesquels sont vissées deux parties à
: filetages inverses d'une pièce (41) présentant, en partie centrale, un écrou fixe (41) par exemple à six pans. De part . et d'autre de cet écrou fixe (41), deux écroux (42) et (43) 15 permettent de. bloquer ~respectivement la pièce (41) par rapport aux tubes (40) et (39). Lorsque l'on tourne l'écrou (41) fi~e, il entra~ne en rotation 18 pièce ~-filetée .co.respondante et les filetages inversés permettent d'écarter .ou de rapprocher. les tubes (39) et (40) selon le sens-de 20 rotation de l'écrou (41). Lorsqu'on monte la barre (38) sur .- les articulations (37), on la laisse libre, on pratique alors la réduction en fixant la barre à ces deux extrémités dans les articulations (37) et en agissant sous radioscopie à la fois sur l'écrou (41) et sur le tibia (30) et le péroné (32) : 25 pour en assurer un rapprochement dans les meilleures conditions.
.Lorsque la réduction est co~sidérée comme correc$e, . on bloque la barre au moyen des écroux (42~ et (43) et, donc en position relative, les deux mâchoires (5) et (9) et l'on 30 peut alors monter le corps ~1) et ses articulations (3) et (7) entre les deux mâchoires (5) et (9). Etant donné que le ou les pistons permettent une rotation relative de 360 entre les articulations (3) et (7), et qu'ils permettent également un réglage de la distance entre ces articulations (3) et (7), 35 lesquelles autorisent par ailleurs, une rotation de 180 par ''' ,'` ' .
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WO90/11727 - 14 - ' PCTIFR90/00251 rapport à des perpendiculaires à l'axe du corps-l, on ~l~s~o~se de degrés de liberté suffisants pour pouvoir monter l'ensemble (1) (3) (7) par éléments successifs ou en un seul bloc entre les mâchoires (S) et (9). ' ~' Lorsque la mise en place est faite, on bloque les différents écrous et vis (15) (16)et (22) pour rigidifier l'ensemble fixateur (5), (3), (1), (7), (9).' On se troùve alors dans la situation représentée à la figure 4d.'' On peut alors retirer la barre'(38);'et' ses éléments 10(36) et (37) de support et de raccord aux mâchoires (5) et (9) et l'on se trouve alors dans la position représentée à la figure 4e.
. .
On notera que les mâchoires présentant, sur leurs 15différentes faces, des trous (20), il est possible de monter soit une seule barre (38) comme représentée à-la figure 4,i soit deux et même trois barres. On notera également que le corps (1) peut, si on le désire~ être remplacé par des barres telles que (38) à ;longueur!réglable, et ceci avec ou'sans 20articulations (3) et (7). L'absence d'articulations nécessite bien entendu, un montage coaxial de l'ensemble des mâchoires (5), (9) et de cette barre (38) intercalée entre elles. Ceci permet alors, en profitant des trous (20)'de monter non ' seulement un système à deux ou à trois barres, mais également 25à quatre barres.
En variante~ aux dispositions de l'exemple qui vient d'être décrit, et compte-tenu du caractère modulaire du fixateur, on peut exécuter un montage épiphysaire. On se 30référera pour cela, aux figures 6 et 7 qui représentent respectivement un tel montage en coupe et en élevation.
A la figure 7, on retrouve les mâchoires (S) et (9), le corps (1) et les articulations (3) et (7), mais, sur 351a mâchoire (9), dans les trous (20), on a monté des ..
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20~302 articulations (44) et (45) du même type que celles décrites plus haut, et deux mâchoires (46) et (47). La figure' (6) montre la disposition des différentes mâchoires, la mâchoire (9) étant axialement sensiblement parallèle à celle du tibia (30) tandis que les mâchoires (46) et (47) sont transversales.
Si l'on se reporte aux figures 8, on a représenté
différents types de montages épiphysaires. !' A la figure 8a, on retrouve-les trois mâchoires supérieures (46), (9) et (47), le corps (1) et la mâchoire basse (5). Il s'agit ici d'un système monolatéral centré. On peut également enYisager un système à trois barres en fixant, dans les trous (22) du corps (1) des tiges filetées (48) et 15 (49), sur les~uelles on monte les articulations (50) et (51) équivalant aux articulations (37) de la'figure 4,- ainsi que des barres (5~) et (53) que l'on fixe dans les trous (20) des mâchoires (46) et (47) (figure 8b). Il s'agit donc d'un système à trois barres dont deux montées sur le corps central 20 permettent une récupération d'axe.
A la figure-8c, on a représenté un système à trois barres dont deux (52) et ~53)~ respectivement montées entre la mâchoire (5) et la mâchoire (46), la mâchoire (5) et la ' mâchoire (47).
A la figure 8d, on a représenté un système à deux barres ~ur le centre équivalent de celui de la figure 8b mais ` sans connexion entre le corps (1) et la mâchoire centrale haute (9).
A la figure 8e est représenté un système à deux 30 barres, mâchoire à mâchoire, respectivement montées entre les ' mâchoires (5) et les mâchoires (46) et (47), ce qui '~ correspond au montage de la figure 8c mais sans le corps (1).
~`~ Le montage de la figure 8c est le montage, bien entendu, le plus rigide.
. , - W~90~11727 16 PCT/FR90/00251 A la figure 9, on a représenté l'application d'un dispositif conforme aux. figures 1 et 2, dans un cas d'ostéotomie. pratiquée sur le tibia (30) et le peroné (31).
. L'ensemble fixateur comprenant le corps (1) et les mâchoires - 5 (5) et (9) equipées des articulations (3) et (7), est monté
~ . comme indiqué plus haut à la différence près que la mâchoire ; superieure (9) est montée transversalement, ce qui permet le montage d'une tige filetée (54), ou de tout élément équivalent comme une articulation (55) prolongée par une tige 10 filetée (56). Entre cette tige (56) et une tige filetée (57) fixée au corps (1) (figure 2), on pourra monter, au moyen : d'articulations (58) et (S9), une barre (60) utilisée en ridoir qui va permettre un raccourcissement après sciage du péroné (31) en (61) et du tibia (30) en (62), ayant ecarté la 15 tête du tibia (30) dans :la.direction de la flèche-(figure 9c). On pratique un rapprochement progressif grâce à la . figure 9c. On peut ainsi, en jouant sur l'articulation (7?~
réduire progressivemen~ l'ensemble par raccourcissement du ridoir. En agissant. ainsi, on peut `donc passer .` 20 progressivement d'un état tel que représenté à la figure 9d à
l'état final à la figure 9e lorsque l'on a pratiqué
l'ablation de l'ensemble de l'appareillage.
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A la figure lOa, on a représenté l'utilisation d'un 25 dispositif tel que celui faisant l'objet des figures (1) et (2) en vue de l'allongement d'un tibia (30) et d'un péroné
. (31). On monte l'ensemble du dispositif constitué par le corps (1~, les mâchoires (5) et (9) et leurs articulations (3) et (7), comme il a été dit à propos de la figure 4. On ,!.". 30 dispose alors~ entre la bague (23) de calage et l'un des trous (22) du corps (1), un dispositif allongeur (63) .~ présentsnt des éléments (64) et (65) de fixations respectives ^ dans les trous (22) du corps (1) et de la bague (23).
~` Ce dispositif (63) peut être de tout type clàssique - 35 et présenter une vis le long de laquelle se déplace un . . .
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~ W~90/11727 ... - 17 - 20~
curs,eur réglable qui permet l'écartement progressif des pièces ~65) et (64) et donc la sortie progressive du piston (6) et, par conséquent, l'allongement de l'ensemble. Selon une variante représentée à la figure 10b, on peut utiliser non pas le dispositif allongeur (63) mais un ridoir (60) utilisé comme à la figure 9, mais en sens inverse, pour écarter progressivement le corps (1) de la mâchoire (9) grâce à un coulissement contr~lé du piston (6) dans le corps (1).
;. A la figure 10c, une autre.variante représente un lQ système équivalent dans lequel le corps (1) est remplacé par un ridoir (66) associé à un ridoir (60) monté comme à la figure 4.
En se reportant maintenant à la figure 11, on va 15 décrire.~.un dispositif de curseur qui permet de déplacer un élément par rapport à un autre et peut servir à l'allongement ou à la réduction comme dans les.cas des figures précédentes.
Sur une .barre (67), ést monté ce dispositif qui comprend essentiellement, .une bague ou un manchon fileté
20 e~térieurement..(68) dont la.tête (69) est polygonsle, un ~ écrou (70) vissé sur une portée filetée (68) et monté à
.~ rota$ion libre sur un élément ou manchon coulissant (71).
; L'élément ou manchon (71) peut porter, dans des trous filetés tels que (72) et (73), des éléments divers notamment pour la 25 fixation d'une mâchoire ou d'un corps, comme cela a été le .~ cas dans les figures précédentes relatives à des allongements ou à des raccourcissements.
. L'écrou (70) et la pièce (71) peuvent être fixés sur la barre (67) grâce à des systèmes à vis (73) et (74). Si 3Q l'écrou est profondément vissé sur la portée filetée (68), et si l'on bloque l'écrou (70~ grâce à la vis (73), l'écrou (74) etant débloqué lorsque l'on dévisse l'écrou (70), la pièce .(71) se déplace vers le haut par rapport à la figure 11. On fixe alors la vis (74), on dévisse la vis (73) et on revisse 35 l'écrou (70). La pièce (71) reste alors fixe, la pièce (68) 20~1302 montant. Par itérations successives, on permet ainsi un avancement vers le haut par rapport à la figure ll' de l'ensemble curseur (68), (70), (71). Ceci permet de déplacer en correspondance tout élément fixé dans l'un des trous (72j ou (73). ; ~
On con~oit donc que, par cette voiè ~ou ~en fonctionnant au contraire dans l'autre sens, on `'peut progressivement déplacer le curseur de façon contrôlée. Un tel ~ curseur monté sur des barres telles que celles 10 rencontrées dans les figures précédentes permet donc de déplacer progressivement tout élément fixé dans les trous (72) et (73). Ceci permet un mouvement relatif entre mâchoires ou entre une mâchoire et un corps ou tout autre élément par exemple.
On notera à ce sujet, que, conformément ; à
l'invention, tous les écrous permettent un déplacement portant les indications correspondant à l'effet produit selon le sens de rotation (allongement ou raccourcissement, par exemple). De plus, les pistons, bsrres et tiges sont gradués 20 pour permettre une lecture directe des distances `et- des déplacements.
... ' ~
A la fi~ure 12, on a représenté un corps équipë
- d'un ressort. Ceci permet en effet d'obtenir ce qui est 25 généralement appelé une dynamisation active. Ceci signifie que l'on peut appliquer des contraintes internes permettant, en particulier, la sortie du piston (6) par rapport au corps (1). On a vu que le piston présentait un trou central dans lequel on peut introduire une cale (75) permettant de caler 30 un ressort (76) entre cette cale (75) et le bouchon (77).
Selon la longueur choisie pour la cale (75) et le type de ` ressort que l'on peut calibrer à volonté, on va donc'obtenir, sur le piston (6), une contrainte d'expulsion qui peut être parfaitement contrôlée, que ce soit en grandeur et/ou au 35 moment voulu. Ceci peut être utilisé de fa~on efficace , :.
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Wo90/11727 - 1 9 - . PCI'/FR90/00251 lorsque l'on désire une avance progressive du piston. Cel~
permet également d'obtenir une certaine elasticité lorsqu~on désire une fixation qui ne soit pas totalement rigide.,; ~-~
La figure 13 représente un nouvel exemple d'application du dispositif conforme à l'invention. . ~es mâchoires ~5) et (9) permettent ici la fermeture des disjonctions ou fractures d'un bassin grâce `au caractère modulaire des dispositifs conformes a l'invention. ~Après 10 avoir mis en place les mâchoires (S~ et (9) sur leurs tiges, broches ou vis (10), on monte sur ces mâchoires les-tiges filetées ~78) en bout de la mâchoire (5) et (79) suri;le côté
de la mâchoire (9). Deux articulations (80) et (81) visséés~à
~ distance voulue sur les tiges filetées respectives (78) et ; 15 (79) permettent le montage d'une barre filetée (82)~dans l'articulation (81) et d'un :ridoir (83)-dans l'articulation (80). Les barres (82) et (83) sont elles-mêmes reliées par une articulation (84), vissées d'une part sur l'extrémité de la barre (82) et enserrant d'autre part la barre (83).
On notera que les articulations -telles que~(80) ; (81) et (84), tout comme celles rencontrées précédemment entre tiges filetées et barres ou ridoirs, sont de préférence - blocables en rotation grâce~ par exemple,- à un système de crabot. Ainsi, en agissant progressivement sur le ridoir dans 251e sens des flèches, on rapproche progressivement les éléments disjoints ou fracturés du bassin, comme l'indiquent les flèches en partie basse de la figure 13.
- A la figure 14, on a représenté une forme de réalisation préférée des mâchoires telles que (5~ ou (9).
Dans ces mâchoires, les trous (19) ne sont pas placés dans le même plan mais sont décalés. Dans ces conditions, les broches, vis ou tiges qui y sont fixées ne se trouvent pas ; dans le même plan et ne risquent pas, par des perforations 3Ssuccessives, de provoquer une fêlure de l'os pouvant ce .
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^ ~O90/11727 PCT/FR90/00251 traduire par une aggravation ou même par un nouvel incident.
La mâchoire représentée à la figure 14 présente,; bien entendu, par ailleurs les mêmes Caractéristigues que~les mâchoires précédentes et, en particulier, les trous de fixation (20) permettant le montage avec d'autres mâchoires ou avec d'autres éléments. "~!
A la figure 15 est représenté en coupe un type particulier de ridoir destiné à assurer, lorsqu'il est fixé
l0 entre deux pièces à assurer un décalage latéral. Ce ridoir à `
décalage latéral est composé essentiellement d'un corps (85) dans lequel peuvent coulisser transversalement deux curseurs (86) et (87) le long de vis sans fin (90) et (9l) entra~néès en rotation grâce à des têtes polygonales (92), (93), (94) ! et 15 (95). Ces vis (90) et (9l) sont libres en rotation, mais~son bloquées en translation par tout dispositif adéquat. ~
Sur les curseurs (86) et (87),--sont montéès respectivement des barres (88) et (89)` dont l'une au moins peut avoir une longueur réglable et être constituée par un 20 ridoir. Il est évident que si l'on monte un appareillage tel que celui représenté à la figure lS, à la place d'un ridoir simple, on peut parvenir à décaler latéralement une mâchoire par exemple ou tout autre élément par rapport à un autre ou notamment à la tourner angulairement ou dans toute autre 25 direction en jouant sur les articulations et la rotation des pistons dans les corps. Un tel ridoir à décalage latéral peut être utilisé ainsi pour un ajustage en rotation lors de la réduction d'une fracture.
On notera que les curseurs (86) et (87) peuvent 30 présenter une série de trous, de préférence filetés, ce qui permet, selon les trous choisis pour y fixer les diverses tiges ou barres, de modifier la gamme d'écartements possibles. On peut également décomposer ce ridoir de la figure 15 en deux parties indépendantes, mais montées à
35 rotation sur un axe commun, par exemple perpendiculaire aux .
':
WOso/11727 - 2l - PCT/FR90/00251 deux tiges filetées, ce qui permet de créer entre elles~:un écart angulaire supplémentaire et permet non.seulementr~un décalage le long des vis (90) et (9l), mais un décalage-idans un plan selon des coordonnées polaires (an~le de pivotément 5 et distance de translation sur les vis). Il est égalemen~ .
possible de n'envisager qu'un seul curseur, l'autre étant remplacé par une simple fixation au boitier de l'ensemble.
Il est également évident que les dispositifs .~ l0 conformes à l'invention peuvent être associés à des')i dispositifs tels que ceux conformes à l'état de la technique.
Il est possible en effet, de monter d'une part, un corps (l) . associé à une mâchoire.-(5) par .l'.intermédiaire d'une articulation (3) et de relier le corps (l) à un anneau de 15 fixation. On constate d'ailleurs, que l'une des qualités des fixateurs conformes à la présente invention est, du fait de leur caractère.modulable et de la facilité de montageiet; de :~ démontage, de pouvoir être associé avec la .plupart des dispositifs fixateurs existants sur le marché. Ceci peut être .. 20 intéressant dans des cas de dispositions complexes.
Suivant une autre caractéristique, quel que soit le montage choisi du fixateur, on prévoit de relier les - mâchoires (5) et (9) au corps (l) ou autre-élément par ~ 25 l'intermédiaire d'une plaque excentrée pour permettre de maintenir l'ensemble du fixateur dans un-plan sensiblement parallèle à celui de l'os. Cette plaque d'excentration a pour :; effet de compenser le décalage axial pouvant résulter de la .. fracture. Dans ces conditions, les forces d'appui sont en 30 totalité encaissées pàr le fixateur.
~i Les aYantages ressortent bien de la description, en .~ particulier on souligne et on rappelle :
. ~ .
:. 35- le caractère totalement modulaire du fixateur . .
.
W~90/11727 - 22 - PCT/FR90/0025~
203~302 permettant de travailler sur des fractures non réduites et de constituer des figures géométriques quelconques et infinies permettant d'adapter le fixateur aux différents cas pathologiques, aussi bien en per-opératoire qu'en post-5 opératoire.
- le caractère entièrement démontable des éléments constitutifs du fixateur, évitant ainsi d'agir d'une manière néfaste sur le foyer de fractures.
- la possibilité de modifier à volonté le montage initial par remplacement de certains des éléments constitutifs du fixateur, sans pour cela modifier le régime des forces appliquées.
- la conception particulière des mâchoires évitant d'induire une ligne d'affaiblissement sur l'os au moment de leur fixation.
....
20 - la possibilité d'utiliser les mâchoires pour réduire directement ou par l'intermédiaire d'éléments rapportés la fracture.
- le caractère dynamique du fixateur compte-tenu du 2smontage coulissant des pistons dans le corps à l'encontre de moyens de compression permettant à un moment de l'histoire de la fracture, de libérer certains éléments du fixateur et de permettre au poid de s'exprimer naturellement.
30 Enfin~ de manière particulièrement importante, compte-tenu du caractère entièrement modulaire du fixateur, il est possible en per-opératoire, d'agir sur des fractures !:initialement déplacées et d'ajuster dans le post-opératoire certains éléments constutifs du fixateur pour s'adapter aux 035conditions réelles d'utilisation. Cette possibilité
. ' .
.:
~ , ~
WOgO/11727 - 23 - P ~ ~ ~o~ ~ j d'ajustement permet de faire des actes opératoirs plus compliqués tels que les basculement d'un fragement osseux, en jouant simplement non plus sur la structure osseuse, mais sur les éléments du fixateur dont il est possible de faire varier 5 à volonté, leur position angulaire dans l'espace. -;
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Claims
LES REALISATIONS DE L'INVENTION AU SUJET DESQUELLES UN
DROIT EXCLUSIF DE PROPRIETE OU DE PRIVILEGE EST REVENDIQUE, SONT DEFINIES COMME IL SUIT:
-1- Fixateur comprenant des mâchoires (5) (9) (46) (47) aptes à coopérer avec des moyens de fixation (10) coopérant avec les éléments à fixer, au moins un corps principal (1) et des éléments intermédiaires (38) (52) (53) (60) (66) (67) (78) (79) (82) (83) (85) conformés pour remplir une fonction spécifique, lesdites mâchoires (5) (9) (46) (47) , le ou lesdits corps (1) et lesdits éléments (38) (52) (53) (60) (66) (78) (79) (82) (85) présentant des agencements pour permettre directement ou par l'intermédiaire d'organes d'articulation rapportés (3) (4) (7) (8) (26) (27) (29), leur accouplement à volonté pour constituer un ensemble modulaire au niveau de sa structure avec capacité d'orientation angulaire dans différents plans et/ou de réglage linéaire.
-2- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes d'articulation (3) (4) (7) (8) sont constitués par des pièces complémentaires avec capacité de débattement angulaire sur au moins 180° et de démontage l'une par rapport à l'autre pour désolidariser à volonté le corps et/ou la mâchoires et/ou les éléments.
-3- Fixateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les pièces complémentaires des organes d'articulation sont du type mâles (4-8) et femelles (3-7) reliées par un axe commun (13-14) démontable.
-4- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (1) reçoit à libre coulissement au moins un piston (2) monté libre en rotation et dont une extrémité est solidaire de l'une des pièces des organes d'articulation (3) (4) (7) (8).
-5- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments rapportés (38) (52) (53) (60) (66) (67) (78) (79) (82) (83) (85) sont fixés sur une partie du corps (1) et/ou des mâchoires (5) (9) avec une position angulaire fixe ou avec capacité d'orientation angulaire au moyen des organes d'articulation (26) (27) (29).
-6- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 1 et 5, caractérisé en ce que les éléments sont constitués par des ridoirs à longeur variable (38) (52) (53) (60) (66) (78) (79) (82) (83).
-7- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 1 et 5, caractérisé en ce que les éléments sont constitués par une barre ou tige (67) sur laquelle se déplace par incréments successifs, un curseur constitué par un manchon (68) coulissant sur la barre ou tige (67) et muni de moyens de blocage (73) en position, une bague filetée (70) coopérant avec une partie filetée du manchon (68), et étant montée libre en rotation sur un second manchon (72) coulissant également sur la barre ou tige (67) sur laquelle il peut être bloqué en position par des moyens (74), le mouvement de l'ensemble se faisant par blocage en position de l'un des manchons (68-71), le vissage ou le dévissage entre bague (70) et partie filetée (68), le blocage de l'autre manchon (71-68), le déblocage du premier, et ainsi de suite.
-8- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que les ridoirs comprennent deux parties (88-89) montées sur un boîtier et pour l'une au moins, par l'intermédiaire d'un curseur (86-87) coulissant transversalement par rapport auxdites parties (88-89) le long d'une vis sans fin tournant dans un boîtier commun, commandée en rotation de l'extérieur par rotation des extrémités (92-93-94-95) des vis, assurant ainsi un décalage par translation entre lesdites parties (88-89).
-9- Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque curseur présente plusieurs points de fixation des parties (88-89) du ridoir.
-10- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 7 et 9, caractérisé en ce que le boîtier est séparé en deux, parties articulées sur un axe commun sensiblement parallèle aux parties (88-89) du ridoir.
-11- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les trous de serrage (19) situés à l'interface entre mâchoires (5-9) ne sont pas à axes coplanaires.
-12- Fixateur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un ressort (74) logé dans le corps (1) est calé entre une pièce (77) du corps (1) et le piston (2).
-13- Fixateur selon la revendication 12, caractérisé en ce que le piston (2-2') est percé axialement (12) vers l'intérieur et y reçoit le ressort (74).
-14- Fixateur selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'une cale est insérée entre piston (2) et ressort (74).
-15- Viseur pour la mise en place des moyens de fixation (10) pour fixateur selon l'une quelconque des revendications 1 à
14, caractérisé en ce que dans un bloc transparent aux rayons X sont percés de part en part au moins un trou de guidage (33) repérés par un dispositif réticulaire (34-35) opaque aux rayons X et passant par l'axe des trous (33).
-16- Viseur selon la revendication 15, caractérisé en ce que le dispositif réticulaire comprend des plaquettes (34-35).
-17- Viseur selon la revendication 16, caractérisé en ce que le dispositif réticulaire comprend des séries de fils coplanaires.
DROIT EXCLUSIF DE PROPRIETE OU DE PRIVILEGE EST REVENDIQUE, SONT DEFINIES COMME IL SUIT:
-1- Fixateur comprenant des mâchoires (5) (9) (46) (47) aptes à coopérer avec des moyens de fixation (10) coopérant avec les éléments à fixer, au moins un corps principal (1) et des éléments intermédiaires (38) (52) (53) (60) (66) (67) (78) (79) (82) (83) (85) conformés pour remplir une fonction spécifique, lesdites mâchoires (5) (9) (46) (47) , le ou lesdits corps (1) et lesdits éléments (38) (52) (53) (60) (66) (78) (79) (82) (85) présentant des agencements pour permettre directement ou par l'intermédiaire d'organes d'articulation rapportés (3) (4) (7) (8) (26) (27) (29), leur accouplement à volonté pour constituer un ensemble modulaire au niveau de sa structure avec capacité d'orientation angulaire dans différents plans et/ou de réglage linéaire.
-2- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes d'articulation (3) (4) (7) (8) sont constitués par des pièces complémentaires avec capacité de débattement angulaire sur au moins 180° et de démontage l'une par rapport à l'autre pour désolidariser à volonté le corps et/ou la mâchoires et/ou les éléments.
-3- Fixateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les pièces complémentaires des organes d'articulation sont du type mâles (4-8) et femelles (3-7) reliées par un axe commun (13-14) démontable.
-4- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (1) reçoit à libre coulissement au moins un piston (2) monté libre en rotation et dont une extrémité est solidaire de l'une des pièces des organes d'articulation (3) (4) (7) (8).
-5- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments rapportés (38) (52) (53) (60) (66) (67) (78) (79) (82) (83) (85) sont fixés sur une partie du corps (1) et/ou des mâchoires (5) (9) avec une position angulaire fixe ou avec capacité d'orientation angulaire au moyen des organes d'articulation (26) (27) (29).
-6- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 1 et 5, caractérisé en ce que les éléments sont constitués par des ridoirs à longeur variable (38) (52) (53) (60) (66) (78) (79) (82) (83).
-7- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 1 et 5, caractérisé en ce que les éléments sont constitués par une barre ou tige (67) sur laquelle se déplace par incréments successifs, un curseur constitué par un manchon (68) coulissant sur la barre ou tige (67) et muni de moyens de blocage (73) en position, une bague filetée (70) coopérant avec une partie filetée du manchon (68), et étant montée libre en rotation sur un second manchon (72) coulissant également sur la barre ou tige (67) sur laquelle il peut être bloqué en position par des moyens (74), le mouvement de l'ensemble se faisant par blocage en position de l'un des manchons (68-71), le vissage ou le dévissage entre bague (70) et partie filetée (68), le blocage de l'autre manchon (71-68), le déblocage du premier, et ainsi de suite.
-8- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que les ridoirs comprennent deux parties (88-89) montées sur un boîtier et pour l'une au moins, par l'intermédiaire d'un curseur (86-87) coulissant transversalement par rapport auxdites parties (88-89) le long d'une vis sans fin tournant dans un boîtier commun, commandée en rotation de l'extérieur par rotation des extrémités (92-93-94-95) des vis, assurant ainsi un décalage par translation entre lesdites parties (88-89).
-9- Fixateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque curseur présente plusieurs points de fixation des parties (88-89) du ridoir.
-10- Fixateur selon l'une quelconque des revendications 7 et 9, caractérisé en ce que le boîtier est séparé en deux, parties articulées sur un axe commun sensiblement parallèle aux parties (88-89) du ridoir.
-11- Fixateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les trous de serrage (19) situés à l'interface entre mâchoires (5-9) ne sont pas à axes coplanaires.
-12- Fixateur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un ressort (74) logé dans le corps (1) est calé entre une pièce (77) du corps (1) et le piston (2).
-13- Fixateur selon la revendication 12, caractérisé en ce que le piston (2-2') est percé axialement (12) vers l'intérieur et y reçoit le ressort (74).
-14- Fixateur selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'une cale est insérée entre piston (2) et ressort (74).
-15- Viseur pour la mise en place des moyens de fixation (10) pour fixateur selon l'une quelconque des revendications 1 à
14, caractérisé en ce que dans un bloc transparent aux rayons X sont percés de part en part au moins un trou de guidage (33) repérés par un dispositif réticulaire (34-35) opaque aux rayons X et passant par l'axe des trous (33).
-16- Viseur selon la revendication 15, caractérisé en ce que le dispositif réticulaire comprend des plaquettes (34-35).
-17- Viseur selon la revendication 16, caractérisé en ce que le dispositif réticulaire comprend des séries de fils coplanaires.
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