CA1224176A - Batteries de fours a coke et un procede pour la reparation de batteries anciennes - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une batterie de fours à coke. La batterie de l'invention comprend une succession alternée de cellules de fours et de piédroits et est caractérisée en ce que les parois (33) des piédroits (9) constituant également les parois des cellules de fours présentent, à proximité d'au moins une de leurs extrémités adjacentes aux ouvertures avant et arrière des cellules de fours, un plan de joint vertical (39) établi le long d'un alignement vertical de l'une des faces latérales des boutisses (36), les deux panneresses jointives des lits supérieur et inférieur à ceux contenant ces boutisses étant l'une (351) allongée, l'autre (352) raccourcie de sorte que leur joint d'assemblage se trouve dans ledit plan de joint vertical (39). L'invention s'applique à la construction de batteries de fours coke neuves et à la réparation de batteries anciennes. Figure 6

Description

76 L'invention concerne une batterie de fouTs à coke et un procédé
pOUT la réparation de batteries anciennes.
L'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, SUT
les ~essins ci-joints, dans lesauels :
- la fiO~ure 1 est une vue en cou~e transversale schématique d'une hatterie de fours à co~e, - la fiO~re 2 est une couPe suivant A-A dans un ~lan de ioint de la figure 1, - la figure 3 est une vue en pers~ective partielle d'un piédroit de type connu.
- les figures 4 et 5 revrésentent en couDe horizontale au niveau d'un joint entre lits et en Derspective un mode de réparation connu des pié~roits de batterie de fours à coke, - la figure 6 est une w e en ~erspective d'un piédroit conforme à l'inven-tion, - la figure 6 bis est une vue en ~erspective d'un ~iédroit confoTme ~ une variante de l'invention, - la figuTe 7 est une vue de dessus du piédroit de la fi~ure 6, - la figure 8 est une coupe suivant B-B de la figure 6 - la fi~ure 9 est une coupe suivant C-C de la figuTe 8.
Les batteries de fours à coke se composent (voir en coupe trans-versale sur la figuTe 1) d'une partie centrale 1 de distillation de la houi11e, d'une partie avant 2 ou machinerie et d'une partie aTrièrs 3 de ~ sortie du coke.
: La partie centrale 1 se compose essentieliement d'une structuTe en briques réalisée sur une embase 4 et comprenant en 5 un régénérateur et en 7 une disposition alternée, dans le sens longitudinal, de cellules de fouTs 8 et de piédToits 9 ~VoiT figUTe 2).
Les cellules de fours ~ sont destinées à contenir la houille à
distiller et comportent des orifices supérieurs 10 pour le chargement des cellules en houille par l'intermédiaire des tremies 11 d'une enfourneuse 12 (dans le cas d'un enfournement par gravité).
Les piedroits 9 sont divisés de l'avant de la batterie et vers l'arTièTe par une successior d'ent~etoises 13 délimitant des carneaux 1~
alimentes en air et en gaz de facon que la chaleur dégagée par la ccmbustion du ga~ produise la distillation de la houille des cellules de fours 8 adjacentes.
La partie avant 2 se c~mpose d'une défouTneuse 15, mobile longi-tudinale~nent ~ la batterie de fours sur des rails 151, cette défourneuse étant pourvue d'un belier 15~, mobile dans le sens de la flèche F, afin de . .
.
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.-pénétrer par l'orifice a~ant 82 de la cellule de fours en regard pOUT
pousser le saumon de coke hors de cette cellule par l'orifice arrière 81.
Le déplacement de la défourneuse 15 sur les rails 151 permet donc de placer le bélier 152 en regard des diverses cellules de fours pour les décharger après distillation de la houille.
Cette partie avant 2 comprend également, comme cela est repré-senté sur la figure 1, un collecteur 16 du gaz produit lors de la distilla-tion de la houille, ce ga~ étant amené à ce collecteur par une colonne montante 161 et un barillet 152.
La partie arrière de la batterie de fours à coke comprend un guide-coke 17 déplaçable longitudinalement sur des rails 171 afin de se placer devant l'orifice arrière 31 de la cellule de four 8 à dé~ourner~t un wagon à coke 18, mobile longitudinalement à la batterie sur des rails 181 afin que, lors du défournement d'une cellule de fours 8 par le bélier lS , le saumon de coke se dépose en une couche d'épaisseur unifonne sur le wagon à coke 18 qui se déplace en synchronisme avec 1~ chute du coke.
Cette partie arrière 3 comprend également un quai ~ coke l9 sur lequel est déversé le coke du wagan 18 pour son refioidissement après e~tinction.
Les carneaux 14 des piédroits sont alimentés en zir et en ~az en cycles alternés, l'alimentation en air s'effectuant par l'intermédiaire des cellules du régénérateur afin que l'air alimentant la moitié des car-neaux soit chauffé par les cellules du regénérateur qui ont, au cycle précédent, été chauffees par les fumées résu]tant de la combustion du gaz.
Les piédroits 9, alternés a~ec les cellules de fours 8, sont realisés suivant un mode de construction qui est représente sur la figure 2 en coupe horizontale suivant A-A de la figure 1 et sur la figure 3 en perspective.
Les piédroits 9, séparant les cellules de fours 8, sont réalisés par une constTuction en briques entourée par un encadrement vertical métalliq~le 21, tandis que les e~trémités arrière 81 des cellules 8 sont obturées par des portes 22 qui sont ouvertes lors ~u défournement du saumon de coke.
Cette construction des piédroits se compose de lits superposés de briques 231~ 232, 233, etc.... qui, pour constituer les cloisons latérales 24 séparant les ca meaux des cellules de fours, se composent chacun de panneresses 25 et de boutisses 26, les panneresses 25 étant disposées à
hauteur des carneaux 14, alors que les boutisses 26 prolongent, pOUT un même lit, une entretoise sur deux.
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En outre, les deux panneresses jointives d'un meme lit ont leu~
plan de joint situé au milieu des faces d'extremité de boutisses des lits supérieur et inférieur, si bien que le plan de joint 27 de deux panneresses jointives d'un lit est situé verticalement au milieu de la largeur des faces d'extrémité des deux boutisses 26 des lits inférieur et supérieur (voir figures 3).
Or, les batteries de fours à coke connues présentent souvent, après quelques années d'exploitation, des degradaticns des parois 24 que ce soit du côté arrière (côté coke) ou du côte avant ~côté machine), ces degr dations s'établissant sur une longueur correspondant à plusieurs carneaux l4.
Ces degra~ations, qui se présentent sour la forme de briques écaillees, de joints dégarnis ou de fissures a hauteur des joints ou dans les briques, sont dues à la répetition des chocs thermiques, à la déforma tion des montants des cadres d'armature 21 et à la dilatation différente de certaines parties de la construction qui sont so~nises à des régi~es de températures différen-ts.
On s'efforce de pallier ces dégradations en regar~issant les ; joints ouverts, en pulvérisant un produit réfractaire sur les parois ou en procédant au voilage des fours, à l'aide d'un air sous pression chargé de fines poussières, a prise céramique, afin de boucher les petites fissures.
Il arrive cependant un moment où la fréquence des interventions nécessaires est telle que, loin de remédier aux dégradations, on les aaarave encore par la répétition des chocs thermiques et en outre l'inflam-mation des fuites de gaz à hauteur des portes ou au travers des fissuresdes parois crée des surchauffes et aggrave les dé~ormationsdes montants des cadres 21 en facilitant ainsi la création des fissures ou leur élargis-semen-.
On finit par se trouve~ engagé dans un processus de dégradations qui se nourrissent elles-mêmes et il est alors nécessaire de reconstruire les têtes des piédroits sur une longueur correspondant ~ plusieurs carneaux du côté coke et du côte machine.
Souvent d'ailleurs, l'intervention qui s'impose est plus impor-tante du côté coke que du côté machine en raison de l'effet dlabrasion du ; 35 coke lors de son défournement et de l'échauffement des parties métalliques q~l'il provoque.
La reconstruction des têtes de piédroits s'effec~le de la maniere suivante :
On descend vers 1000~ la température des piédroits 9 ~ réparer ; . ~

~ et celle des piédrcits adjacen~s, on coupe le chauffage sur les carneaux 14 qui doivent etre démolis et recoIlstTuits, on mure les cellules de fours 8 concernées paT les piédroits à réparer au-delà de la réparation à effec-tuer par rapport à l'extrémite du four, on garnit te protecticns thermiques les parois dont les carneaux sont maintenus en chau~fage et on demolit les carneaux à reparer en respectant les règles de l'art, c'est-à-diTe en protégeant les entrees d'air et de gaz contre la chute des gravats.
~' Si les réparations comportent celle de la couverture, on démolit egalement les voutes et couveTture correspondant aux piédroits à répareT, sinon on procède, avant la demolition des ca~neaux, au sotltènement des voutes ou à leur suspension.
La reconstTuction des extTemites des caTneaux s'effectue alors soit à l'identique, comme representé sur les figures 2 et 3, soit de la manière représentée sur les figures 4 et S.
Suivant la première mé~hode, on est amené à enc-~strer, à raison - d'une assise sur deux, des panneressses neuves froides entre des boutisses anciennes chaudes et, par exemple en supposant que la réparation s'effectue jusqu'à hauteur de la ligne 29 de lai figure 3, on est amené à encastrer des panneresses neuves et froides 251 entre des boutisses anciennes et chaudes 261.
Cependant, l'extrémité de piédroit neuve et froide subit des effoTts de dilatation au cours de sa montee en tempéTature et elle a ten-dance à bouger horizontalement et surtout verticalement alors que la partie ancienne chaude ne se dilate plus et donc ne bouge pas.
Il apparaît alors de nouvelles fissures d~ns les encastrements.
POUT éviter ces fissures5 il conviendrait que chaque brique encastrée prenne sa dilatation SUT elle-même en comprimant le liant sans que sa dilatation ne réagisse SUT la brique neuve qui se tTouve au-dessus.
Il n'en est pas ainsi et les dil~tations slajoutent les unes aux autres si bien que les briques encastrees subissent des contraintes dues au cumul des dilatations elémentaires.
Suivant la seconde methode ~voir figures ~ et ~), on coupe les parois 24 selon un plan vertical ~0~ perpendiculaire à la paroi et ce du haut en bas des parois, ce plan vertical passant par le milieu des boutis-ses 262 de ce plan.
On démolit l'extTemite du piédroit concerné, puis on procède ~ sareconstruction, la partie ancienne chaude et la paTtie neuve froide étant reliees pa~ un joint vertical lisse qui pe~met aloTs le glissement vertical de la partie neuve par rapport ~ la partie ancienne au cours de sa dilatation.
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L'étanchéité de ce plan de joint est assurée par l'application de produits réfractaires.
Cette deuxième méthode présente cependant des inconvénients Lmpor-tants et nolamment le sciage du piédroit ne va pas sans ebranler l'ensemble qui est un assemblage complexe de briques liées entre elles par des sortes de tenons et mor-taises.
Or, cet ébranlement risque de nuire gravement à la solidité de la partie conservée du piédroit et ce d'autant plus qu'il s'agit d'une cons-tTUCtion qui n'est plus en parfait état.
En outre, cette seconde méthode conduit à affaiblir les boutisses 262 dont la largeur est diminuée de moitié ~ hauteur du plan de join~ 30, tandis qu'il est très difficile d'obtenir un joint vertical de glissement qui soit étanche et dléviter en conséquence la fuite de gaz vers le carneau ou de fumée vers la cellule, ce qui entraîne à nouve~u la déterioration rapide des parois et la nécessité d'un entretien suivi important et délicat.
Ainsi le brevet britannique n~ 2~050.586 décrit un procédé de réfection consistant à scier verticalement la partie endommagée au droit de llune des faces latérales des boutisses ; les Panneresses adjacentes sont donc coupées suivant le plan de ioint, et la partie de Panneresse conservée est assemblée avec une brique de réfection pourvue d'une languette de recou-vrement interne.
Il est également connu par le brevet ~rançais n~ 2.304.660 de réaliser un plan de joint vertical 1~ long d'un alignement ver~ical de l'une des faces latérales des boutisses et à mettre en Place des briques moulées de raccordement aui formeront la séparation des deux carneauLx ad-jacents au Plan de ioint. On ne retrouve ~as, à hauteur du plan de joint, de panneresses jointives.
La présente invention a nota~lment pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet une batterie de fours a coke comPre-nant une structure en ~riques assemblées ~ar un liant et disposée au-dessus d'un régénérateur. cette structure délimitant, dans le sens lon~itudinal de la batterie, une sucoession alternée de cellules de fours contenant la houille à distiller et de piédroits alimentés en air et gaz pour que la chaleur dégagée par la combustion du ~z assure la coké~action de la houille introduite dans les cellules, les cellules (ou fours) étant wurvues à leur extréTaité supérieure d'orifices de charaement des cellules en houille ~
distiller, à leur extrémité arrière d'un orifice pour le déchargement du coke vers un guide-coke et un wa~on à coke et à leur extrémite avant d'un orifice pour le passa~e d'un belier ~ou~ le defournement du saumon de coke :: '","' ', , ' par l'orifice arrière. chaque piedroit étant divise interieUTement et veTti-cale~ent en carnea~x oar des entretoises, tandis aue les Darois des DiedToits constituant également les parois des cellules de fours adiacentes sont constituees par un empilage de lits horizontaux de briques a~pareillees avec tenons et moTtaises, chaaue lit com~renant des panneresses dis~osées ~ hauteur des carneaux et des boutisses orolonaeant une entretoise sur deux de facon que deux boutisses d'un même lit soient séparées par deux ~anneres-ses jointives assemblées à hauteur d'une entretoise dépourvue de boutisses, les lits empiles etant oar ailleurs realises de manière que le ioint de deux panneresses jointives d'un lit soit situe entre deux boutisses des lits adjacents s~perieur et inferieur, batterie de fours caracterisee en ce que les parois des piedroits constituant egalement les oarois des cellules de fours presentent, à proximite d'au moins une de leurs extTemites adiacentes aux ouvertures avant et arTière des cellules de fours, un plan de joint ver-tical etabli le lon~ d'un alignement vertical de l'une des faces lat~ralesdes boutisses, les deux panneresses iointives des lits superieur et inférieur à ceux contenant ces boutisses étant l'une allongee, l'autre raccourcie de sorte que leur joint d'assembla~e se trouve dans ledit plan de joint vertical.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le plan de joint d'assemblage se trouvant dans le plar. vertical est un assemblage à plat joint à rainures et jonc intermediaire vertical.
Suivant une autre caracteristique de l'invention, le jonc de l'assembla~e à Dlat joint est rectiligne et constitué ~a;r un elemen-t inde-pendant des panneresses et boutisses et se loge. avec interposition d'un liant. dans des rainures verticales formees dans les faces des extremites de ces panneresses et les faces laterales de ces boutisses, en regard.
Suivant une autre caracteristique de l'invention. le ionc est constitue d'eléments en materiau réfractaire ~silice ou silico-alumineux) dont la longueur est superieurs à l'epaisseur d'un lit de panneresses et boutisses.
Suivant une autre caracteristiaue de l'invention, le plan de joint vertical est etabli à hauteur de la deuxième entretoise des piédroits comptee à part-r des extremites avant et/ou arrière de ces piédroits.
La presente invention a en consequence pour ~ut la realisation d'une batterie de fours à coke neuve ou la reuaration de batteries ancien-nes qui permettent d'éviter, ou tout au moins de reduire de manière im~or-tante. les effets néfastes résultant des variations de ~em~e~atures et ~ui se tTaduisent par la déterioration des fours (fissurations des joints ou des briques, degarnissage des joints. etc...).
76;~
La présente invention permet, en outre, la mise en oeuvre de matériaux de nature différente présentant des caractéristiques di-fférentes concernant notam~ent la résistance aux chocs thermiques ou la résistance aux températures élevées, de façon à augmenter la fiabilité de la construction.
Par ailleurs, la présente invention permet de faciliter la cons-truction et la réparation des batteries de fours, ainsi que de conserver un joint étanche à hauteur des parties de fours soumises à des conditions de températures différentes et donc susceptibles de se déplacer l'une par rapport à l'autre.
Sur les figures 6 et 7, on a représente l'un des piédroits 9 d'une batterie de fours à coke con-forme à l'invention, ces piédroits étant alter-nés avec les cellules de fours 8, comme cela est representé sur la figure 2.
Ces piédroits sont divisés de l'avant vers l'arrière, par les entretoises 31 clélimitant les carneaux 32, les parois latérales 33 cle ces piédroits, qui constituent également les parois des cellules de fours adja-centes 8, étant réalisées par un empilage vertical de lits horizontaux 341 342' 343 réalisés chacun à l'aide de panneresses 35 et de boutisses 36 assemblées par un liant.
Pour chaque lit, deux boutisses consécutives 36 sont séparées par deux panneresses jointives, tandis que de chaque lit aux lits adjacents inférieur et supérieur, le plan de jonction 38 de deux panneresses jointives est situé au milieu de la face d'extrémité des boutisses des lits adjacents supérieur et inférieur.
Cependant, conformément à l'invention, cette construction est modifiée à proximité de l'une ou des deux extrémités de piédroits, de facon établir un plan de joint qui dans l'exemple représenté est situé dans un plan vertical 39.
A cet effet, à hauteur de ce plan de joint vertical 39, les panne-resses 351~ disposées à l'opposé de ce plan 39 par rapport à l'extrémité
'~ 30 acljacente du piédroit, présentent une longueur telle qu'une de leurs faces d'extrémités est située dans ce plan de joint 39.
De même, les panneresses en regard 352~ qui sont situées du côté
de l'extrémité adjacente du piédroit par rapport ~ ce plan 39, sont raccourcies d'une longueur correspondante de facon qu'une de leurs faces d'extrémités soit également située dans ce plan 39.
~Ce plan 39 est ainsi, dans l'exemple représenté, situé à hauteur - d'un alignement vertical d'une face latérale des boutisses 36 et du côté
du bord latéral de ces boutisses qui est dirigé vers l'extrémité du pié-droit, comme cela se remarque sur les figures 6 et 7. Le plc~n de joint 39 ~ ~ :. : .
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pourra également être situé, si désiré, en 391 du coté opposé des boutisses 36.
Conformément à l'invention, il est également prévu de réaliser, à hauteur de ce plan de joint vertical 39, un assemblage 40 à plat joint à rainures et jonc intermédiaire vertical qui permet aux deux parties de ce piédroit, situées de part et d'autre du plan 39, de se déplacer verticale-ment en fonction des conditions de température auxquelles elles sont soumi-~' ses, tout en conservant un joint étanche.
Comme cela est représenté sur les figures 8 et 9, un jonc 41 de cet assemblage 40 est rectiligne et constitué par un élément indépendant,dans l'exemple de section carrée. Ce jonc 41 est logé avecinterposition d'un liant 42, dans des évidements 43 de forme correspondante, à pro-fil en V sur le mode de réalisation illustré à la figure 8, qui sont formés verti-calement en regard l'un de l'autre dans les faces d'extrémités des panne-resses ou les faces latérales des boutisses et déterminant ainsi des rainu-res verticales. Ce jonc, ainsi que les évidements pourront être de formes géométriques diverses.
En outre, conformément à l'-invention, ces joncs 41 sont d'une longueur supérieure à l'épaisseur d'un lit 341~ 342' 343~ etc..., c'est-à-; 20 dire supérieure à l'épaisseur d'une panneresse ou d'une boutisse et sont disposés de manière qu'un jonc 41, situé à hauteur d'un lit, dépasse par ses extrémités dans les lits adjacents supérieur et inférieur et de préf~-rence sur la moitié de la hauteur de ces lits adjacents. Dans ce cas, la longueur d'un jonc est donc égale au double de l'épaisseur de chaque lit.
En outre, ce plan de joint 39 est de préférence réalisé à hauteur de la deuxième entretoise 31 comptée à partir de l'extrémité adjacente du piédroit.
Ainsi, ce plan de joint 39 est disposé entre les zones qui, lors du fonctionnement de la batterie, sont soumises à des conditions de tempé-ratures différentes résultant par exemple de l'action plus importante de la température de l'air an~iant sur les extrémités des piédroits ou du re-froidissement plus important des extrémités des piédroits lors du défour-nement des cellules de -fours adjacentes.
Egalement, par cette construction et pour a~gmenter la fiabilité
de la batterie de -fours à coke, la partie intérieure du piédroit par rapport au plan de joint 39 pourra être réalisée à l'aide d'un matériau silice~x résistant bien aux hautes températures mais moins bien aux chocs thermiques alors que, au contraire, la partie du piédroit située vers son extrémité
- par rapport à ce plan 39 sera réalisée à l'aide d'un matériau résistant . :
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~ 2~ 6 moins bien aux hautes températures mais mieux aux chocs thermiques (silico-alumineux ou autre).
Afin de faciliter la mise en place des panneresses à hauteur du plan de joint vertical 39 et afin également d'augmenter la solidité laté-rale de la construction, les boutisses 36 pourront comporter des butées 44pour le positionnement des panneresses les plus courtes 352 venant s'appli-quer contre elles.
Suivant la présente invention, il a également été conçu un procé-dé permettant de réaliser un tel joint vertical 40 dans les piédroits de batteries de fours à coke anciennes.
Dans ce cas, on démolit chaque piédroit concerné jusqu'au plan vertical 39 à réaliser, c'est-à-dire juste en amont d'une entretoise par rapport à l'extrémité adj~cente clu four.
Dans le premier carneau conservé 321~ dont le chauffage est arrêté, on met en place des panneresses plus longues 351 à la place des panneresses existantes, ces panneresses étant dimensionnées de façon que leur face d'extrémité dirigée vers l'extrémité du piédroit soit située à hauteur de ce plan 39, c'est-à-dire dans le prolongement des faces latérales des boutisses constituant les lits adjacents supérieur et inférieur.
Dans la face d'extrémité de ces panneresses, adjacentes au plan de joint 39, on a, préalablement et après mise à dimension, taillé une rainure verticale à profil en V disposée au milieu de sa largeur.
-~ Ces nouvelles panneresses neuves et froides 351~ ainsi encastrées dans la partie ancien~e et chaude, voient leur température s'élever rapide-ment et la dilatation qui en résulte est compensée par une compression du liant séparant les lits à hauteur de ces panneresses sans que cette dilata-tion se répercute sur les boutisses et les panneresses des plans supérieur et inférieur.
Dès lors, sur le plan des températures et de la dilatation, on peut assimiler ces panneresses plus longues 351 à la partie ancienne du piédroit.
Pour les autres lits, on taille une rainure en V correspondante dans la face latérale des boutisses de façon que cet ensemble de boutisses ~' et de panneresses présente vers l'extérieur du four et donc vers la partie à reconstruire, une face plane verticale, perpendiculaire à la paroi et dans laquelle se trouve une rainure, par exemple ~ profil en V, constituant une rainure d'assemblage avec laquelle la partie neuve à construire coopérera - à la partie ancienne.
On réalise alors la construction de la partie neuve en montant :
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~ '10 les panneresses plus courtes 352 un lit sur deux à hauteur du dernier car-neau 32 à réparer (deuxième carneau dans l'exemple représenté sur la figu-re 6).
Les faces d'extrémités des panneresses qui sont situées à hauteur de ce plan de joint vertical sont également pourvues d'une rainure qu'il s'agisse des panneresses normales ou des panneresses raccourcies 352 adja-centes des lits supérieur et inférieur.
Au fur et à mesure de la construction, le jonc 41 est mis en place avec interposition d'un liant de façon que ce joint permette la libre dilatation verticale de la partie neuve par rapport à la partie ancienne sans qu'il s'exerce des contraintes l'une sur l'autre et tout en conservant l'étanchéité d'assemblage entre ces deux parties.
Dans l'exemple décrit, il n'est prévu qu'un seul jonc vertical à hauteur du plan 39 de chacune des parois 33, mais si cela apparaît souhai-table, on pourra prévoir plusieurs joncs verticaux parallèles, ces joncspouvant dans ce cas être réalisés de section plus faible etde formes géométriques diverses.
En variante et dans l'hypothèse où la réparation devant aller jusqu'au plan de joint prévu 39 bis (voir figure 6 bis), on envisagerait de rencontrer des difficultés pour retirer avec soin les panneresses 353 et les remplacer par des panneresses 351 afin de constituer le joint verti-~; cal de glissement au niveau du plan 39 bis, on démolit avec soin toute la maçonnerie jusqu'au plan 39 bis pour les panneresses se raccordant aux boutisses dont une face latérale est comprise dans le plan 39 bis, et jus-qu'au joint de briques immédiatement après le plan 39 bis, pour les autres joints verticaux ~entre panneresses), c'est-à-dire que l'on ote les boutis-ses 36 et les panneresses adjacentes à ces boutisses ; on ote également les entretoises 311. Puis on reconstruit le carneau immédiatement précédant le plan 39 bis (parties pointillées de la figure 6 bis) selon la technique habituelle de liaison avec les briques existantes en disposant toutefois une assise sur deux ~assise où le joint normal entre panneresses était ~
l'aplomb de l'axe vertical des boutisses 36) des panneresses plus longues (351) de façon à constituer un plan de joint vertical de glissement en position 39.
Lors de la reconstruction de la partie restante (partie hachurée ~ de la figure 6 bis), au carneau adjacent au joint vertical de glissement 39, ;~ en prolongement de chaque panneresse 351 sera disposée une panneresse 35 raccourcie (352) pour reconstituer ensuite l'appareillage normal des car-neaux, comme décrit ci-dessus.
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Claims (10)

Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont définies comme il suit:

1. Batterie de fours à coke comprenant une structure en briques assemblées par un liant et disposée.au-dessus d'un régénérateur, cette structure délimitant, dans le sens longi-tudinal de la batterie, une succession alternée de cellules de fours contenant de la houille à distiller et de piédroits alimentés en air et gaz pour que la chaleur dégagée par la combustion du gaz assure la cokéfaction de la houille intro-duite dans les cellules, les cellules (ou fours) étant pourvues à leur extrémité supérieure d'orifices de chargement des cellules en houille à distiller, à leur extrémité arrière d'un orifice pour le déchargement du coke vers un guide-coke et un wagon à coke et à leur extrémité avant d'un orifice pour le passage d'un bélier pour le défournement du saumon de coke par l'orifice arrière, chaque piédroit étant divisé intérieure-ment et verticalement en carneaux par des entretoises, tandis que les parois des piédroits constituant également les parois des cellules de fours adjacentes sont constituées par un empilage de lits horizontaux de briques appareillées avec tenons et mortaises, chaque lit comprenant des panneresses disposées à hauteur des carneaux et des boutisses prolongeant une entretoise sur deux de façon que deux boutisses d'un même lit soient séparées par deux panneresses jointives assemblées à hauteur d'une entretoise dépourvue de boutisses, les lits empilés étant par ailleurs réalisés de manière que le joint de deux panneresses jointives d'un lit soit situé
entre deux boutisses des lits adjacents supérieur et inférieur, batterie de fours caractérisée en ce que les parois des piédroits constituant également les parois des cellules de fours présentent, à proximité d'au moins une de leurs extrémités adjacentes aux ouvertures avant et arrière des cellules de fours, un plan de joint vertical établi le long d'un alignement vertical de l'une des faces latérales des boutisses, les deux panneresses jointives des lits supérieur et inférieur à ceux contenant ces boutisses étant l'une allongée, l'autre raccourcie de sorte que leur joint d'assemblage se trouve dans ledit plan du joint vertical.

2. Batterie de fours à coke conforme à la revendi-cation 1, caractérisée en ce que le joint d'assemblage se trouvant dans le plan vertical est un assemblage à plat joint à rainures et jonc intermédiaire vertical.

3. Batterie conforme à la revendication 2, carac-térisée en ce que le jonc de l'assemblage à plat joint est rectiligne et constitué par un élément indépendant des panneresses et boutisses et se loge, avec interposition d'un liant, dans des rainures verticales formées dans les faces des extrémités de ces panneresses et les faces latérales de ces boutisses, en regard.

4. Batterie conforme à la revendication 3, caracté-risée en ce que le jonc est constitué d'éléments en matière réfractaire dont la longueur est supérieure à l'épaisseur d'un lit de panneresses et boutisses.

5. Batterie conforme à la revendication 4, caracté-risée en ce que chaque élément de jonc est disposé sur la hauteur totale d'un ou plusieurs lits et sur une partie des deux lits adjacents supérieur et inférieur.

6. Batterie conforme à l'une quelconque des reven-dications 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que le plan de joint vertical est établi à hauteur de la deuxième entretoise des piédroits comptée à partir des extrémités avant et/ou arrière de ces piédroits.

7. Batterie conforme à l'une quelconque des reven-dications 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que les panneresses, boutisses et entretoises constituant les piédroits entre le plan de joint vertical et l'extrémité adjacente, sont réalisées en un matériau présentant une résistance aux chocs thermiques qui est supérieure à celle du matériau constituant les panneresses, boutisses et entretoises de la partie centrale des piédroits, le matériau constituant ces piédroits entre le plan de joint vertical et l'extrémité adjacente présentant en outre une résistance aux températures élevées qui est inférieure à celle du matériau constituant la partie centrale.

8. Batterie conforme à l'une quelconque des reven-dications 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que le plan du joint vertical établi le long d'un alignement vertical des faces latérales des boutisses est situé du côté de ces boutisses qui est dirigé vers l'extrémité voisine du piédroit considéré.

9. Procédé pour la réparation de batteries de fours à coke, caractérisé en ce qu'on démolit les extrémités de piédroits à réparer jusqu'à un plan devant constituer un plan de joint vertical, ce plan de joint vertical étant situé
le long d'un alignement vertical de l'une des faces latérales des boutisses, on ôte les panneresses qui sont disposées entre les boutisses adjacentes à ce plan de joint, on remplace ces panneresses par d'autres panneresses dont la longueur est telle qu'une de leurs faces d'extrémités est situé dans ce plan de joint vertical, on réalise au moins une rainure verticale dans les faces latérales des boutisses et les faces d'extrémité des panneresses devant constituer ce plan.
de joint et on reconstruit l'extrémité du piédroit en disposant un jonc intermédiaire dans l'assemblage constitué
avec la rainure correspondante des panneresses neuves, normales et raccourcies.

10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé
en ce que, outre les panneresses disposées entre les boutisses adjacentes au plan de joint prévu, on ôte également ces boutisses, les panneresses adjacentes à ces boutisses jusqu'au joint situé en arrière d'un second plan de joint ainsi que les entretoises, et on reconstruit le carneau immédiatement précédent le second plan en disposant, une assise sur deux, les panneresses plus longues de façon à
constituer un plan de joint vertical de glissement.