Protège contrefort de chaussure
PROTEGE CONTREFORT DE CHAUSSURE
La présente invention est relative à un dispositif de protection en matière souple telle que toile, cuir, feuille de matière plastique, destiné à recouvrir au moins une partie arrière d'une chaussure.
Ce dispositif de protection, de réalisation facile, intéresse principalement les petits ateliers de couture et/ ou de maroquinerie. Ce dispositif est destiné à être utilisé par tous ceux et celles qui, au volant de leur voiture sont soucieux de préserver le contrefort de leurs chaussures, de l'usure ou de la détérioration due au frottement contre le plancher du véhicule.
L'usure peut également être provoquée par différents objets pointus, coupants, abrasifs ou introduits par inadvertance dans le véhicule, par exemple des gravillons, des petits cailloux qui griffent le cuir ou le daim ou encore de la boue ou du goudron qui souille le contrefort des chaussures.
Le dispositif selon l'invention permet donc aux automobilistes de protéger leurs chaussures sans pour autant introduire aucun élément de gêne ou de contraignance pouvant influencer la conduite du véhicule.
Le dispositif selon l'invention est facile à réaliser. Il se compose d'une simple pièce de cuir ou d'étoffe sur laquelle sont fixées deux lichettes. Il peut se placer indifféremment sur la chaussure droite ou la chaussure gauche et sans difficulté quel que soit le modèle de chaussure.
La pose de la pièce de protection sur la chaussure et autour du pied et la fixation sont très simples à réaliser. Cette pièce enserre confortablement le pied sans gêner en aucune façon la fonction du pied sur les pédales du véhicule et sans nuire à l'élégance de la chaussure. Elle est inusable puisqu'aucun contact avec la surface de contact des semelles ou des talons n'est prévu.
En vue de résoudre ce problème de dégradation du contrefort, l'invention propose un dispositif destiné à recouvrir au moins une partie arrière de chaussure, essentiellement caractérisée en ce qu'il est constitué d'une pièce d'étoffe, de cuir véritable ou synthétique de toile plastifiée ou de matière analogue, sensiblement en forme de triangle ou de trapèze isocèle, destinée à recouvrir le contrefort de ladite chaussure..
Selon une particularité de l'invention deux sommets sont_pourvus de liens flexibles destinés à enserrer la cheville.
Les liens flexibles susdits sont avantageusement deux rubans munis à leur extrémité de bande autocollante à crochets agrippants assurant leur fixation en les superposant sur la cheville ou sur la tige de la chaussure.
Selon une autre particularité de l'invention, un des sommets ou côté est muni d'un anneau extensible destiné à être enfilé sur leur talon.
Dans une forme de réalisation particulière, l'anneau extensible susdit est constitué d'un lien élastique fixé tout au long des côtés isocèles adjacents au sommet portant l'anneau.
Un des côtés du triangle peut être pourvu d'une ou plusieurs agrafes ou crampons destinés à être engagés sur le rebord supérieur du contrefort de la chaussure à protéger.
D'autres particularités et détails de l'invention apparaîtront au cours de la description détaillée suivante de deux formes de réalisation préférées du dispositif suivant l'invention, illustrées dans les dessins joints en annexe au présent mémoire.
Dans ces dessins:
- la figure 1 est une vue en plan d'un dispositif pour chaussure de dame déposé à plat sur une surface plane, les lichettes de fixation étant déployées;
- la figure 2 est une vue en élévation latérale du dispositif de protection illustré à la figure 1, fixée en position de service contre le contrefort d'une chaussure de dame;
- les figures 3 et 4 sont des vues analogues à celles illustrées aux figures 1 et 2, d'un second mode de réalisation d'un dispositif pour chaussure de dame;
- la figure 5 est une vue en plan semblable à la figure 1, d'un dispositif de protection pour chaussure pour homme;
- la figure 6 est une figure en élévation latérale du dispositif illustré à la figure 3 et mise en place en position de service contre le contrefort de la chaussure pour homme.
Dans ces dessins, les mêmes notations de références désignent des éléments identiques ou analogues.
Comme illustré à la figure 1, le dispositif de protection 1 d'un contrefort de chaussure selon l'invention se présente, lors qu'il s'agit de protéger un contrefort de chaussure pour dame, sous la forme d'un morceau d'étoffe de forme sensiblement triangulaire renversé. Le sommet inférieur du triangle renversé est écorné. A la base du sommet écorné est fixé un anneau extensible 3, réalisé à partir d'un ruban élastique 4, maintenu en place le long des côtés du triangle renversé par un ourlet 1'.
L'anneau extensible 3 est destiné à être enfilé sur un talon 5 d'une chaussure 6 à protéger. Pratiquement une conductrice introduit la pointe du talon 5 de la chaussure 6 dont elle veut protéger le contrefort dans l'anneau extensible 3 et tire le dispositif 1 vers le haut. L'élasticité de l'anneau 3 permet une grande flexibilité quant au genre de modèle de chaussures à protéger, depuis la chaussure à talon aiguille jusqu'à la botte.
L'anneau sert à maintenir bien en place le dispositif de protection 1 contre la partie inférieure du contrefort
de la chaussure 6.
Les deux autres sommets 7, 8 du triangle dont le corps
9 est légèrement bombé, sont munis chacun d'un lien flexible ou lichette 10, 11 suffisament long que pour permettre
à la conductrice d'entourer la cheville 12 ou la tige
d'une botte ou d'un botillon.
Chaque ruban 10, 11 est muni à son extrémité libre d'un dispositif de fixation complémentaire 13, 13' afin d'agripper facilement l'autre lichette.
Dans la forme de réalisation particulière illustrée à la figure 2, le dispositif de fixation est constitué de bandes autocollantes à crochets agrippants, du type VELCRO .
Les liens flexibles et l'élastique constituent un en semble formé d'une seule pièce. Cet ensemble est introduit
le long d'un ourlet 9' ménagé de chaque côté 4,4' du trapèze isocèle 15.
Des moyens de fixation sont prévus sur l'extrémité libre des lichettes 10, 11 susdites, les moyens peuvent être des boutons pressions, agrafes ou broches. Tous ces dispositifs de protection permettent de mettre en place et d'enlever en un tour de main le dispositif de protection 1. Ce dispositif
1 ne nuit en aucune façon à l'élégance de la chaussure 6 puisqu'il se confond avec ladite chaussure.
Il peut s'employer seul ou par paire. Le dispositif de droite se distingue de celui de gauche par la disposition
des moyens de fixation complémentaires 13, 13' sur chacun
des rubans 10,11.
Le bord supérieur du triangle est muni d'un ourlet 9' renfermant un lien élastique assurant un fronçage régulier
<EMI ID=1.1>
Aux figures 3 et 4, est représentée une forme de réalisation de dispositif de protection pour chaussures de dame, réalisée en un film de matière synthétique élastique. Le bord supérieur 11' du contrefort ne comporte pas de fronces, puisque le dispositif, par son élasticité se bombe et épouse la forme du talon.
Lorsqu'il s'agit de protéger une chaussure pour homme, <EMI ID=2.1>
diamètre suffisant que pour pouvoir être mis en place sur un talon plat 5 de chaussure 14 pour homme (figure 5).
La forme du dispositif la plus appropriée pour une telle
<EMI ID=3.1>
base 1b du trapèze 15 correspond à la largeur de la partie inférieure de la chaussure 14. L'ourlet 17 entoure une portion du ruban élastique formant l'anneau extensible 3.
<EMI ID=4.1>
lopper le contrefort de la chaussure. Elle est légèrement bombée, de manière à épouser la forme de la chaussure 14.
<EMI ID=5.1>
lichettes 10, 11 de longueur suffisante pour permettre au conducteur d'entourer sa cheville ou la tige de sa chaussure
14 (figure 5).
Un système de fixation, constitué d'éléments complémentaires, permet le nouage aisé des rubans autour de la cheville afin de maintenir en place le dispositif. Comme dans la forme de réalisation précédente, les éléments de fixation peuvent être des bandes autocollantes à crochets agrippants, des boutons pressions, des boucles ceinture ou des agrafes.
Comme illustré à la figure 6, le triangle ou trapèze isocèle 15 peut être pourvu sur un des côtés 18, d'agrafes
ou crampons 19 dirigés vers le bas en position de service
de manière à être engagés sur le rebord supérieur de contrefort de la chaussure à protéger. Cette agrafe ou ce crampon constituent un mode fixation aisé du dispositif sur le contrefort de la chaussure.
Il est évident que l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et que de nombreuses modifications peuvent être apportées auxdites formes sans
pour autant soustraire celles-ci du cadre de l'invention.
Ainsi le dispositif peut être réalisé en cuir véritable, en cuir synthétique, en toile plastifiée, en feuille de matière synthétique élastique.
REVENDICATIONS
1. Dispositif destiné à recouvrir au moins une partie
arrière de chaussure, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce d'étoffe, de cuir véritable ou synthétique, de toile plastifiée ou de matière analogue éventuellement élastique, sensiblement en forme de triangle ou de trapèze isocèle renversé, destiné à recouvrir le contrefort de ladite chaussure (6,14).