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pour : Perfectionnements aux fermetures pour récipients. Convention Internationale : priorité d'une demande de brevet
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déposée au Royaume-Uni le 17 août 1982 sous le NO 8 223 592.
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(Inventeur : Euglène Edward Davis)
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La présente invention est relative à des fermetures pour récipients de boissons carbonatées (gazeuses) et à une boisson gazeuse en bouteille.
Habituellement, les boissons gazeuses sont vendues
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dans des bouteilles en verre ou en plastique avec soit des fermetures à capsule en métal, soit des fermetures à visser en métal et plastique. De telles fermetures sont plus ou moins satisfaisantes mais on a fait des expériences pour voir si on pouvait réaliser une fermeture perfectionnée à
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utiliser avec des boissons gazeuses suivant laquelle la fermeture est faite de matière plastique. Dans le brevet anglais NO 1 387 556 est décrite une fermeture à capsule en plastique réalisée à partir d'une composition par moulage de polypropylène et de polyéthylène à haute pression.
Il y est indiqué que des bouteilles scellées avec de telles fermeures, contenant des boissons avec une certaine teneur en gaz carbonique, restent parfaitement étanche lors du stockage. la présente invention ne concerne pas une fermeture à capsule mais une fermeture en plastique dans laquelle la fermeture comporte un dispositif de mise en évidence d'une altération comme dans la fermeture de la demanderesse bien
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connue sous le nom de JAYCAP. Cependant certains problèmes ont été rencontrés, qui peuvent être résumés comme suit : 1. Des fermetures en matière plastique sont habitellement faites en polyéthylène, qui est une matière résistante et pliable et qui est capable d'être déchirée, spécialement si une ligne de faible résistance est prévue
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comme dans le cas du JAYCAP.
Cependant, bien que cette fer-
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meture soit capable de maintenir de l'air à haute pression,
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c'est-à-dire la fermeture forme un bouchon étanche autour du col du récipient, il est apparu que le polyéthylène est perméable au C02 et que la pression est dispersée dans une proportion inacceptable, de telle sorte que des fermetures faites en polyéthylène ne sont pas appropriées pour des boissons effervescentes mises sous pression avec du Coup. que2. L'expérience a montré que d'autres matières plastiques telles que le polypropylène, qui ne sont pas perméables au C02'ne peuvent être facilement déchirées, de telle sorte que La réalisation d'un dispositif de mise en évidence d'une altération comportant une bande à déchirer n'est pas possible.
Les expériences ont été poursuivies pendant un certain nombre d'années et, bien qu'il n'ait pas encore été possible e réaliser un polyéthylène imperméable ou, en pratique possible de traiter la surface avec une couche
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ou un revêtement imperméable, on a constaté que la réalisation d'une matière plastique déchirable, basée sur une matière plastique dans laquelle le propylène est le monomère dominant, est possible. Les types de matières qui sont les plus appropriées sont : (i) Matière habituellement connue sous la marque PROPATHENE qualité PXC 2804 granulés ou 6804 poudre et PXC 2907 granulés ou 6907 poudre. Ces propathènes sont des copolymères spéciaux à vitesse d'écoulement respectivement
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moyenne et basse basés sur le monomère propylène.
On a trouvé que le PXC 2907 granulés (connu maintenant comme LSR 306) donne les meilleurs résultats jusqu'à présent lorsqu'il est moulé en des fermetures de récipient pour boissons gazeuses et comportant une bande de déchirure comme dispositif de mise en évidence d'une altération. Ces propa-
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thènes sont spécialement désignés par la société I. C. I. pour donner une clareté et une résistance inhabituelles dans la fabrication de bouteilles et récipients moulés par soufflage et il est surprenant de constater que ces produits renferment
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une combinaison des deux caractéristiques nécessaires, qui sont : 1. imperméable au COp, et 2. déchirable.
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En outre, on ne se serait pas attendu à être capable de mouler par injection un produit avec une qualité de plastique pour le moulage par soufflage, où la matière plastique, dans le but de supporter son propre poids pendant le processus de moulage par soufflage, doit être de forte consistance ou semblable à du caramel, et ce fut une surprise complète que cela puisse être fait.
(ii) Matière semblable au ICI PROPATHENE mis sur le marché par SHELL dans des quantités expérimentales et cela pour moulage par soufflage de bouteilles. Cette matière est décrite comme un copolymère désordonné de propylène et d'éthylène et on les désigne sous les codes RMT 6100, PLZ 617, lePLZ 624 aux teneurs correspondantes. Des copolymères désordonnés forment des produits en propre et peuvent être placés entre des homopolymères de polypropylène et des copolymères conventionnels de polypropylène (bloc).
La structure spéciale des copolymères désordonnés, dans lesquels les blocs propylène sont interrompus de manière désordonnée par des unités éthylène, leur donne leurs propriétés uniques. La résistance au choc est considérablement meilleure que celle de l'homopolymere et, à concentrations égales d'éthylène, peut être même plus élevée que celle du copolymère conventionnel. Les unités éthylène intégrées de manière désordonnée donnent au polymère un degré élevé de flexibilité, que l'on ne rencontre pas dans d'autres poly- propylènes, c'est-à-dire courants. Ces deux caractéristiques rendent des copolymères désordonnés éminemment appropriés pour des applications telles que des bouteilles injectables.
(iii) Matière produite par ATO CHIMIE sous le code 3020/SN3, et (iv) LACQTENE P, une gamme de polypropylène et de copolymères propylène-éthylène mise sur le marché par ATO
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CHIMIE. On a trouve présent que ce produit donne jusqu'àles meilleurs résultats pour des propriétés de déchirement et de flexibilité/élasticité. De plus, il a une teneur très basse en résidus catalytiques.
Le commun dénominateur dans les produits mention-
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nés ci-dessus consiste en ce que les matières en question sont des copolymères désordonnés propylène-éthylène, dans lesquels les monomères C3 et C2 polymérisent en série
H6alternante de manière désordonnée. Les qualités spéciales qui sont désignées pour un moulage par soufflage, lorsqu'elles sont sujettes à un moulage par injection, qui en lui-même est inattendu, produisent de manière surprenante
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un produit qui est non seulement perméable au C02 mais dé- chirable.
Suivant la présente invention on prévoit donc une fermeture de récipient à utiliser spécialement avec des boissons gazeuses comportant un dispositif de mise en évidence d'une altération à déchirure, invention suivant laquelle la fermeture est réalisée à partir d'un copolymère basé sur le monomère propylène, qui est imperméable au C02 et qui peut être déchiré par une manipulation manuelle.
L'invention concerne aussi une fermeture de récipient moulée par injection présentant un dispositif de mise
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en évidence d'une altération à déchirure, suivant laquelle la fermeture est faite à partir d'un copolymère désordonné propylène-éthylène, dans lequel les monomères C3H6 et C2H4 polymérisent en série alternante désordonnée. Dans des fermetures plastiques courantes en polyéthylène comportant une bande de déchirure reliée au reste de la fermeture par une membrane de faible résistance, l'épaisseur normale de la membrane déchirable étant de l'ordre de 0, 1 mm à 0, 25 mm. Si la membrane déchirable est en dessous de cette marge, la fermeture se brisera lorsqu'elle sera appliquée sur un récipient.
Dans une fermeture conforme à l'invention réalisée à partir d'un copolymère désordonné propylène-éthylène, si la membrane déchirable est réalisée dans la marge conventionnelle, elle
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ne se déchirera pas tout simplement.
Cependant, bien qu'on sache que des fermetures courantes ne résisteraient pas à l'application de la pression, si la membrane déchirable a moins de 0, 1 mm, on a réalisé d'autres expériences avec le copolymère. On a été surpris de trouver qu'une aussi mince que 0, 025 mm pouvait être moulée avec le copolymère, qui résisterait à l'application de la pression, et que, à l'intérieur de la marge de 0, 025 mm à 0, 1 mm la membrane était déchirable, l'épaisseur optimale étant de 0, 05 mm.
Le modèle précis de la fermeture ne fait pas partie de la présente invention mais on peut ajouter que la fermeture doit être adaptée pour s'appliquer convenablement sur le récipient avec lequel elle doit être associée, de manière à fermer le récipient, et elle doit comporter une certaine forme de bande de déchirure comme par exemple dans les fermetures JAYCAP ou SECURITAINER, de telle manière qu'un enlèvement intempestif de la bande de déchirure montre que le contenu du récipient peut avoir été altéré.
Si on le désire, la partie supérieure de la fermeture peut être enlevable et replaçable. Un exemple d'une fermeture à laquelle peut s'appliquer la présente invention est représenté au dessin annexé, qui montre la fermeture décrite dans notre brevet anglais antérieur NO 1 529 795, dessin dans lequel : Figure 1 est une coupe verticale d'une fermeture, et Figures 2 et 2a sont des vues latérales dans des directions différentes.
Bien que de nombreux détails puissent être de la description du brevet mentionné ci-dessus la fermeture comporte en bref un capuchon 1, une bande de déchirure 2 et une bande d'ancrage 3. Le capuchon 1 possède un bouchon 5 venu avec lui et divers bourrelets d'obturation 6, 7, 8 et 9.
La bande de déchirure 2 s'étend sur environ 900 autour de la fermeture, soit 450 de chaque côté d'une patte 11 pour le pouce, et la bande de déchirure 2 est reliée au capuchon 1 par une membrane 12 de faible résistance et à la bande d'an-
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crage 3 par une membrane de faible résistance 13. Les mem- membranebranes de faible résistance 12, 13 de la fermeture suivant la présente invention ont de préférence une épaisseur d'en- viron 0, 05 mm, comme il a été expliqué auparavant.
Bien que la matière de la présente invention soit désignée en premier lieu pour être utilisée avec des boissons gazeuses, on a aussi trouvé que des fermetures faites à partir de la même matière assurent une stérilisation améliorée. La matière normale, à partir de laquelle sont faites les fermetures, c'est-à-dire le polyéthylène, ne peut être
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stérilisée telle quelle à la vapeur, on a alors trouvé par expérimentation que, là où était requise la stérilisation, par exemple avec notre produit SECURIPOUR, une stérilisation à la vapeur est maintenant possible.