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1 Monsieur Manuel Morales Roman à Elche (Alicante) (Espagne)
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"Machine d'agrafage et de lissage de la jupe du Z > C > i coupon de cuir monté sur une forme"
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L'objet de la présente invention concerne une machine pour agrafer et lisser le cuir de la chaussure une fois montée, dont le but est de mettre à la disposition de l'industrie de la chaussure une nouvelle machine qui permet de réaliser mécaniquement différentes opérations de travail manuel et qui utilise pour la première fois l'agrafe comme élément de fixation au lieu de la pointe conventionnelle.
La présente invention se caractérise en ce qu'elle comporte un bras de levier vertical doublement coudé et qui peut être actionné par un piston pneumatique, lequel, en combinaison avec une zone dentée prévue dans la buse d'agrafage, agit comme une pince qui serre le cuir de la chaussure situé dans le champ d'action du bras et dans un plan inférieur.
La buse d'agrafage en question avec son piston pneumatique d'actionnement est associée avantageusement à la partie avant d'une pièce longitudinale, appelée chargeur, du fait qu'elle comporte la charge d'agrafes en forme de bande continue.
L'invention se caractérise également en ce que la pièce qui constitue le chargeur comporte un canal situé à la partie supérieure pour le guidage de la bande d'agrafes et en ce qu'elle est montée avantageusement sur des bielles verticales articulées, qui constituent un support en forme de parallélogramme.
Ce parallélogramme est soumis à l'action d'un cylindre pneumatique dont le fonctionnement provoque le basculement du chargeur dans le sens de l'avancement, de telle façon que, au cours de ce mouvement, la partie avant du chargeur, au moyen de son plan inférieur, lisse le cuir de la chaussure et en même temps ce déplacement du chargeur pousse le bras de levier vers sa position initiale, en étirant le cuir qui était retenu entre le bras en question et la buse du chargeur.
Ces mouvements sont combinés avec le fonctionnement d'un cylindre pneumatique d'agrafage, dont le marteau ou piston introduit l'agrafe dans la semelle de la chaussure.
Tout cet ensemble est disposé de telle façon qu'au
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cours d'une opération initiale se produise l'étirage du cuir, le lissage et l'agrafage en une ou plusieurs zones stratégiques de la semelle de la chaussure, pour réaliser à la suite un travail de lissage et d'agrafage continu le long du contour de la chaussure.
Il a été prévu également, montés sur le chargeur, des poussoirs du ruban d'agrafes, qui sont constitués chacun par un cylindre pneumatique synchronisé avec le cylindre d'agrafage et qui, lorsqu'il est actionné, déplace un bras vertical à l'extrémité libre duquel est monté un roulement qui peut tourner fou et qui exerce de façon continue une poussée sur la bande d'agrafes.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation et en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
La Figure 1 représente une vue latérale de la machine d'agrafage et de lissage.
La Figure 2 représente une vue de face de la machine.
La Figure 3 représente une vue de la machine en plan et en section vue de la partie supérieure.
Dans les figures en question ont été représentés les éléments suivants qui constituent la machine.
La machine comporte un corps de base ou châssis 1 à la partie supérieure duquel est monté le cylindre pneumatique 2 dont le piston 3 actionne le bras de levier doublement coudé 4 dont l'extrémité libre 5 est avantageusement dentée.
En face de l'extrémité libre du bras se trouve la zone dentée 6 de la buse d'agrafage 7 du cylindre pneumatique agrafeur 8, avec le piston ou marteau correspondant qui sert à introduire dans le cuir les agrafes 9.
La buse en question ainsi que le dispositif d'agrafage sont associés à la partie avant de la pièce ou chargeur 10 qui est dotée à sa partie supérieure d'un canal constitué par une ou plusieurs cloisons 11 et qui sert à guider la bande d'agrafes 12.
Ce chargeur est monté sur les bielles 15 et 14
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articulées respectivement sur le chargeur aux points 15 et 16 et sur un support 17 aux points 18 et 19.
Sur le parallélogramme constitué par les bielles et le chargeur, agit le cylindre pneumatique 20 qui fait basculer le chargeur vers l'avant.
Sur le chargeur en question sont disposés des poussoirs 21 et 22 qui sont constitués chacun par un petit cylindre pneumatique 23 qui agit sur le bras 24 qui est doté du roulement qui tourne fou 25. Tout l'ensemble peut être élevé par le bras de levier 26.
Le chargeur comporte, associé avec lui latéralement, un support articulé 27 pour le porte-bobines de bande d'agrafes.
A la partie avant du chargeur, la machine comporte les bras 28 et 29 dont les extrémités respectives 30 et 31 servent d'appui pour la chaussure 32, qui est maintenue manuellement par l'ouvrier.
Après cette description des éléments qui constituent la machine, ce qui suit est une description du fonctionnement de celle-ci.
Lorsque l'on agit initialement sur une pédale de commande dotée d'une position intermédiaire, le cylindre pneumatique 2 agit sur le bras de levier 4 au moyen de son piston 3.
Au cours de la rotation du bras en question, son extrémité dentée 5 se rapproche de la zone dentée 6 de la buse d'agrafage 7 au point d'entrée en contact avec elle. Au cours de ce rapprochement, le bras saisit avec la zone dentée l'extrémité du cuir de chaussure 32. Le cylindre 20 agit automatiquement et, au moyen des bielles 13 et 14, déplace le chargeur 10 en le faisant basculer dans le sens de l'avancement.
Au cours de ce déplacement, le chargeur effectue au moyen de la zone ou de la surface 10'le lissage du cuir 32 sur la base de la semelle de la chaussure.
En même temps, ce déplacement du chargeur entraîne le bras de levier, ce qui donne lieu à l'étirage du cuir, et à ce moment le cylindre pneumatique d'agrafage 8 entre en action et le
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marteau 9 introduit une agrafe pour fixer l'extrémité étirée et lissée du cuir sur la base de la semelle.
Une fois réalisé l'agrafage, le cylindre 20 ramène le chargeur à sa position initiale, tout comme le bras de levier 4 qui, au cours de son entraînement, est arrivé à la position initiale.
Cette opération d'étirage, de lissage et d'agrafage sera réalisée en plusieurs zones stratégiques de la chaussure et par la suite on réalisera un agrafage continu tout le long du contour de la chaussure.
A cet effet, il suffit de presser à fond sur la pédale de commande et à ce moment le chargeur 10 réalisera le basculement d'avancement et de retour de façon continue, ainsi que l'agrafage continu.
A cet effet, il a été prévu que la machine soit alimentée au moyen d'une bande d'agrafes 12 de dimensions variables, étant supportée par le porte-bobines 27 l'extrémité de la bande qui n'occupe pas la longueur du canal 11 du chargeur.
Pour pousser la bande d'agrafes vers la buse d'agrafage il a été prévu dans la machine des poussoirs d'entraînement pneumatique 23 qui maintiennent le galet libre 25 appuyé sur les agrafes de la bande. De façon avantageuse, il a été prévu deux poussoirs l'un derrière l'autre de façon à ce que le changement de bande puisse s'effectuer sans qu'il soit nécessaire d'interrompre le fonctionnement de la machine, l'un d'entre eux étant toujours en service.
Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'Homme de l'Art aux dispositifs ou procédés qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemple non limitatif, sans sortir du cadre de l'invention.