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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à l'appui d'une demande d'un BREVET D'INVENTION par : Société dite :
KIMBERLY-CLARK CORPORATION pour : Etoffe de barrage imperméable et absorbante comportant des films et des nappes fibreuses et procédé pour sa fabrication.
Inventeurs : Joseph D. WAHLQUIST
Jay S. SCHULTZ.
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Convention Internationale-Priorité d'une demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'Amérique le 23 juin 1982 sous le n 391. 247, aux noms des inventeurs.
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L'invention a pour objet des étoffes non tissées, destinées en particulier mais non exclusivement, à l'usage en tant qu'étoffes de barrage terminales absorbantes dans les produits pour hôpitaux, tels que les linges chirurgicaux, ou"champs opératoires", ainsi qu'à des procédés de fabrication de telles étoffes à partir de stratifiés de films et de nappes fibreuses comprenant des couches de microfibres.
Les étoffes de barrage absorbantes sont connues. On peut citer les étoffes décrites dans les brevets des E. U. A. N03 668 050, ? 3 669 106, qui comprennent un film étanche aux liquides et une feuille de matière mousse absorbant les liquides et fixée sur une feuille de base fibreuse. De telles étoffes de barrage sont utilisées dans les articles pour hôpitaux tels que les voiles et les champs opératoires et sont particulièrement utiles en tant qu'éléments de renfort dans la zone entourant l'ouverture d'un champ opératoire. Des étoffes absorbantes perméables et comprenant des nappes de microfibres ainsi qu'un film évidé sont décrites dans le brevet des E. U. A.
N04 196 245 qui mentionne également que des zones du film (colonne 11) peuvent ne pas être évidées pour que l'on obtienne l'équivalent d'une pièce imperméable. D'autres étoffes de barrage absorbantes ont été vendues dans le commerce sous les dénominations commerciales HI-LOFT et DRY SITE. Ces étoffes comportent des nappes fibreuses stratifiées avec des films.
Il est également connu d'utiliser des nappes de microfibres avec des films pour constituer des étoffes non tissées. Le brevet des E. U. A. N03 676 242 décrit un exemple de telles étoffes produites en liant par voie thermique des tapis ou nappes de microfibres à des films.
Cependant, ni les microfibres de surface, ni les microfibres
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intérieures des tapis de microfibres de ces étoffes non. tissées imperméables n'ont été stabilisées et, en conséquence, ces étoffes ne conviennent pas particulièrement pour les usages faisant appel à des matières semblables à
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des On également des stratifiés absorbants constitués par des tapis de microfibres et des filaments continus, par exemple les stratifiés décrits dans le brevet des E. U. A. N04 041 203, la combinaison de ces éléments composants assurant la répulsion des liquides en raison des faibles dimensions des pores du tapis des microfibres et de la faible perméabilité à l'air.
L'invention a pour objet principal de créer des étoffes de barrage absorbantes et imperméables à partir de stratifiés de nappes fibreuses et de fibres de polymères en liant les stratifiés de façon à obtenir une surface stabilisée résistant à l'abrasion et une structure interne stabilisée avec une perte minimale de capacité absorbante des plis intérieurs des nappes fibreuses.
Un autre objet de l'invention consiste à créer des étoffes de barrage absorbantes et imperméables à partir de stratifiés de nappes de filaments continus, de tapis ou nappes de microfibres et de films de polymères, en utilisant les nappes de filainents continus < ="t les films de polymères en tant que couches extérieures pour obtenir une surface absorbante résistant à l'abrasion et une surface imperméable aux liquides, et en utilisant les tapis de microfibres pour constituer une couche centrale absorbante non compactée conservant les caractéristiques de faibles dimensions des pores et de capillarité élevée des tapis de microfibres initialement formés.
Un autre objet consiste à créer des étoffes de barrage absorbantes et imperméables à partir de stratifiés de tapis de microfibres et de films liés pour obtenir une étoffe ayant des propriétés analogues à celles d'un
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produit tissé pour les domaines d'application dans lequels de telles propriétés sont souhaitables.
Un autre objet consiste à créer un procédé de fabrication d'étoffes de barrage absorbantes et imperméables à partir de tapis de microfibres mis en sandwich entre des films de polymères et des nappes de filaments continus, ces étoffes présentant une surface résistant à l'abrasion et une stabilité interne.
Un autre objet consiste à créer un procédé de fabrication comprenant la liaison de telles étoffes de manière à mieux utiliser la capacité d'absorption globale des étoffes sans pratiquer des perforations et sans nuire d'une autre manière à l'imperméabilité du film.
Un autre objet consiste à créer des étoffes de barrage absorbantes et imperméables à partir de tapis de microfibres et de films de polymères avec ou sans couches de surface en nappes de filaments continus, les étoffes ayant une épaisseur notable, présentant de la consistance, en étant robustes et souples pour des applications en tant qu'éléments terminaux, notamment en tant que tampons absorbants, champs opératoires, voiles pour instruments d'hopitaux, et autres applications dans lesquelles il faut une étoffe de barrage absorbante et imperméable ayant des propriétés similaires à celles d'un produit tissé.
Un autre objet consiste à créer des étoffes de barrage absorbantes et imperméables ayant une surface structurée résistant à l'abrasion, avec un coefficient de frottement élevé, utiles pour les champs opératoires et autres applications de recouvrement dans lesquelles une surface à faible glissement est souhaitable.
A cet effet, l'invention concerne une étoffe de barrage imperméable et absorbante comportant une partie fibreuse qui comprend un tapis de microfibres en polymères fondues ou soufflées (melt blcwn) avec un diamètre moyen allant jusqu'à 10 m environ et un poids de base
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compris entre 10,2 g/m2 et 50,9 g/m2 environ ainsi qu'un film de polymère dont l'épaisseur est comprise entre 15 m et 41 tim environ, adjacent au tapis, caractérisé en ce que la partie fibreuse et le film sont liés suivant un modèle de zones de liaison compactées occupant moins de 15% environ de la surface totale et formées par application de chaleur et de pression,
ces zones de liaison étant constituées par des piliers de liaison s'étendant entièrement à travers l'étoffe depuis la surface extérieure où les éléments fibreux sont liés par fusion jusqu'à l'interface entre le tapis et le film où les microfibres sont liées au film par fusion, le film présentant un caractère cristallin accru dans les zones de liaison sans interruption de l'imperméabilité du film, l'intensité de liaison diminuant des zones de fusion jusqu'à un faible niveau de liaison dans le plan central du tapis pour créer un double gradient d'intensité de liaison dans les piliers de liaison, la surface de la partie fibreuse de l'étoffe présentant-une forme constituée par des dépressions dans les zones de liaison en donnant une configuration à trois dimensions.
L'invention sera mieux comprise en regard de la description ci-après et des dessins annexés représentant des exemples de réalisation de l'invention, dessins dans lesquels : - la fig. 1 est une vue en perspective partielle et schématique, avec des parties arrachées, d'une étoffe non tissée constituée conformément à la présente in- vention ; - la fig. 2 est une vue schématique d'un dispositif pour fabriquer une étoffe non tissée conforme à l'invention - la fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la fig. 1 ; - la fig. 4 est une vue en coupe d'une autre étoffe non tissée constituée conformément à l'invention.
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Bien que l'invention soit décrite en. liaison avec des exemples de réalisation préférentiels, il est clair que l'invention n'est pas limitée à ces exemples de réalisation. On désire au contraire couvrir toutes les variantes, modifications et équivalences pouvant être comprises dans le cadre de l'invention.
Lorsqu'une étoffe de barrage absorbante est utilisée dans un champ opératoire, diverses propriétés
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-. sont requises pour remplir les conditions d'un tel usage dans la zone entourant l'ouverture. Ces conditions ont été définies dans le passé. En résumé, la matière doit être robuste et résistante à l'abrasion, même lorsqu'elle est exposée aux liquides et au contact physique que l'on rencontre pendant une opération chirurgicale. La matière doit être étanche aux liquides pour éviter que les liquides rencontrés pendant les processus opératoires traversent la feuille et pour éviter le passage des bactéries à travers la feuille.
La matière doit présenter un coefficient de frottement élevé pour éviter le déplacement des instruments chirurgicaux et similaires sur la surface de la feuille pendant l'opération. La matière doit être stable dans les conditions rencontrées dans les traitements de stérilisation, par la vapeur ou l'oxyde d'éthylène ou un produit similaire. La matière doit absorber les liquides pour réduire l'écoulement de liquide pendant l'opération. La matière doit présenter de bonnes caractéristiques d'enveloppement.
Lorsqu'une étoffe de barrage absorbante est utilisée dans d'autres domaines d'application, tels que ceux des tabliers, des services de table ou similaires, elle doit remplir une partie importante des mêmes conditions.
Les conditions communes essentielles à remplir sont la stabilité de surface et la stabilité interne, la capacité d'absorption, le bouffant à l'état stratifié et la souplesse pour obtenir des propriétés similaires à celles d'un produit tissé.
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Conformément à la présente invention,' une étoffe de barrage absorbante améliorée remplissant- toutes les conditions mentionnées précédemment est obtenue par un stratifié formé par un film de polymère imperméable aux liquides et par une partie fibreuse comprenant des tapis de microfibres, le stratifié étant lié dans des conditions de liaison qui assurent la liaison des fibres de surface pour obtenir la résistance à l'abrasion et la stabilisation mécanique des microfibres à l'intérieur des tapis ou nappes pour réaliser l'homogénité et le maintien des propriétés de mèche et d'absorption des tapis de microfibres.
En se référant aux dessins, on voit que la fig. 1 décrit une étoffe de barrage absorbante et imperméable constituée, conformément à l'invention, en tant que stratifié comportant une partie fibreuse qui comprend une nappe 10 de filaments continus liés à l'avance et un tapis intérieur non compacté 12 de microfibres thermoplastiques, fondues soufflées du type connu sous le terme anglais melt blown, en général discontinues, et un film de polymère 13 adjacent au tapis 12.
Pour donner à une telle étoffe une bonne résistance à l'abrasion sans la compacter à un degré tel que la capacité d'absorption du tapis 12 soit effectivement diminuée, la nappe 10 de filaments continus est liée suivant un modèle au cours d'une opération préliminaire. avant son incorporation dans le stratifié, cette nappe étant utilisée en tant que nappe de base et le tapis de microfibres 12 étant formé par extrusion directement sur la nappe 10 de filaments continus liés à l'avance. En formant le tapis de microfibres 12 directement sur la nappe 10 de filaments continus, liés à l'avance, des liaisons primaires sont réalisées entre les microfibres et les filaments continus, ces liaisons attachant le tapis de microfibres à la nappe de filaments continus.
A la suite de la formation du tapis de microfibres sur la nappe de filaments continus, un film de polymère 13 est mis en place sur la surface apparente opposée
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-du tapis de microfibres 12 et le stratifié est envoyé dans l'intervalle entre des cylindres de liaison.
La construction des cylindres de liaison et les conditions de liaison dans leur intervalle sont choisies pour réaliser une combinaison originale de liaisons de grande intensité et de faible intensité dans des zones 14 disposées sur l'ensemble du stratifié pour assembler les composants du stratifié en une structure homogène avec une perte minimale de capacité d'absorption et une diminution minimale de la proportion de la couche centrale de microfibres.
De préférence, les cylindres de liaison sont constitués par un cylindre lisse chauffant 16 et par un cylindre chauffant 18 muni d'un modèle, ce cylindre présentant des éléments en saillie sur sa surface suivant le modèle désiré, comme représenté schématiquement sur la fig. 2, la. surface du film 13 étant amenée contre le cylindre lisse.
La préparation des tapis de microfibres en polymère soufflées fondues, est bien connue, et est décrite dans un article intitulé"fibres thermoplastiques superfines" paru dans"Industrial and Engineering Chemistry" (Chimie Industrielle et Ingéniérie Chimique), volume 48, N08, 1965,
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pages 1342 à 1346, ainsi que dans le brevet des E. U.
? 978 185 (Buntin et Consorts), le brevet des E. U. A.
N03 795 571 (Prentice) et le brevet des E. U. A. ? 811 957 (Buntin).
Comme représenté sur la fig. 2, le procédé de formation comprend l'extrusion à partir d'une ou plusieurs buses ou filières d'extrusion 6, de matière polymère fondue sous forme de jets fins. On contrarie les jets en leur opposant des courants de gaz chauds de grande vitesse pour briser les jets sous forme de fibres discontinues de fiable diamètre.
Conformément à la présente invention, les fibres sont formées sous forme d'un tapis directement sur une nappe de filaments continus liés à l'avance. Ce tapis présente une tenue limitée en raison de l'entrelacement des microfibres individuelles
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dans la nappe ainsi que d'un certain degré de liaison thermique ou autonome entre les microfibres.
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x En général, les microfibres continues dans de tels tapis ont un diamètre moyen allant jusqu'à 10 go environ, avec un très petit nombre de fibres dont le diamètre dépasse 10 m. En général, le diamètre moyen des microfibres dans de tels tapis est de 2 à 6 m environ.
Bien que les microfibres du tapis soient principalement discontinues, elles présentent généralement une longueur dépassant celle qui correspond normalement à des fibres coupées. En raison de l'adhésivité des microfibres et de l'action des courants de gaz qui envoient les microfibres à grande vitesse vers et à travers la nappe de base, les microfibres se lient directement aux filaments continus de la nappe de base. En raison de la structure ouverte de la nappe de base et par suite des dimensions relativement faibles des microfibres, ces microfibres pénètrent dans la nappe de base et s'enchevêtrent avec les filaments continus.
La matière polymère préférable pour le tapis de microfibres est une résine de polypropylène isotactique. On peut cependant utiliser d'autres résines de polymères thermoplastiques susceptibles d'être fondues soufflées, y compris d'autres polyoléfines, des polyuréthanes, des polyvinyles, des polvamides et des polyesters.
Pour le film 13 qui est lié par stratification au tapis de microfibres 12, on peut utiliser une gamme étendue de films thermoplastiques, mais il est préférable d'utiliser un film en-homopolymere de polypropylène non orienté. Bien que le tapis et le film puissent être préparés avec la même résine ou des résines polymères ou copolymères différentes, il est essentiel que les deux résines polymères ou copolymères soient compatibles pour assurer une liaison adéquate. La ccçtkiilité-peut être déterminée de façon classique en mélangeant les résines et en procédant à l'extrusion conjointe de filaments. Dans la mesure où il se produit une interface, une séparation de phases ou une dégradation des proriétés telles que la résistance à la traction, la compatibilité est affectée.
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- Pour, ; la nappe de filaments continus 10, on utilise de préférence une résine de polypropylène ; le mode formation des filaments continus n'est pas particulièrement important et on utilise diverses techniques bien connues. En général, de telles techniques consistent à extruder en continu un polymère à travers une filière, à étirer les filaments filés, et à déposer ensuite les filaments étirés sur une surface en déplacement continu, de façon essentiellement statistique.
L'étirage sert à donner de la ténacité aux filaments de polymère, tandis que la disposition essentiellement statistique donne à la nappe les caractéristiques souhaitables de résistance isotrope. Les brevets des E. U. A. N03 338 992 et N03 341 394 délivrés à Kensey ainsi que d'autres brevets tels que le brevet des E. U. A. ? 3 276 944 illustrent d'autres techniques de formation de nappe initiale.
Une autre technique particulièrement utile est décrite dans le brevet des E. U. A. ? 3 692 618, le procédé décrit dans ce brevet permettant d'obtenir des vitesses élevées de formation de nappe. Le polymère thermoplastique utilisé pour préparer la nappe de filaments continus doit pouvoir être filé. On préfère surtout le polypropylène isotactique en raison de son faible prix ainsi que de ses caractéristiques de liaison et de ses propriétés physiques. On peut cependant
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u-'ier s pie d 1 ai-t s p 17 fines, par exemple le polyéthylène linéaire et le polyisobutylène, le polybutadiène, les polyuréthanes, les polyvinyles, les polyamides et les polyesters.
De plus, on peut utiliser des mélanges des polymères et des copolymères ci-dessus préparés à partir des monomères utilisés pour préparer les polymères ci-dessus.
Bien que l'on puisse utiliser des polymères ou copolymères différents parmi les polymères ou copolymères ci-dessus pour la nappe de filaments continus, il est préférable de choisir le même polymère, le même copolymère ou le même mélange pour la nappe ainsi que pour les autres composants des étoffes stratifiées conformes à l'invention. Ainsi, il est préférable d'avoir, par exemple, une étoffe stratifiée tout
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en polypropylène ou tout en polyester, la nappe de filaments continus, le tapis et le film étant constitués avec la même résine thermoplastique. Ainsi, on peut choisir un polymère ou un copolymère en fonction des propriétés physiques, chimiques ou biologiques particulières que l'on désire.
On obtient plus facilement la compatibilité et la non-miscibilité des résines thermoplastiques en vue d'obtenir plus facilement les résistances de liaison désirées en choisissant la même résine thermoplastique pour tous les composants de l'étoffe stratifiée.
Pour les étoffes selon l'invention, il est préférable d'utiliser des nappes de filaments continus 10 à faible poids de base dans la gamme de 10,2 à 50,9 g. par mètre carré, les filaments ayant un diamètre de fibre moyen dépassant 12 m et compris de préférence entre 12 et 25 p. m.
Après formation sur un chariot mobile, la nappe de filaments continus 10 est légèrement compactée par passage entre des cylindres de compactage pour provoquer une légère consolidation et assurer une tenue suffisante pour la suite du traitement. La liaison d'une telle nappe de filaments continus pour obtenir la stabilisation est réalisée en faisant passer la nappe dans l'intervalle de compression formé entre un cylindre lisse chauffant et un cylindre chauffant à modèle
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q'. i présente ts Le modèle des points en saillie doit être tel que la surface liée totale de la nappe soit comprise entre 15 et 40% de la surface totale de la nappe.
Des densités approximatives comprises entre 15 et 78 zones compactes par cm2 sont préférables pour les nappes de filaments continus utilisées dans les stratifiés suivant l'invention, avec des diamètres moyens des filaments compris entre 12 et 25 lem. Bien que le modèle des zones compactées dans la nappe de filaments continus puisse varier, un modèle à carreaux 20 (fig. 1) est préférable.
La liaison des nappes de filaments continus pour constituer des nappes convenant pour la présente invention est décrite
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en détail dans les brevet des E. U. A. ? 3 855 046 auquel on se refèrera encore.
Conformément à l'invention, les conditions de liaison dans l'intervalle de liaison sont commandées pour obtenir une liaison d'attache entre le film 13 et le tapis de microfibres 12 et en outre pour stabiliser la nappe de filaments continus 10 et pour incorporer cette nappe 10 dans le tapis de microfibres 12 sans compacter effectivement ce tapis de microfibres 12 ou créer trop de zones de liaison par fusion qui réduisent le bouffant et la capacité d'absorption du tapis de microfibres. Dans ce but, les cylindres 16,18 sont chauffants et les conditions de pression régnant dans l'intervalle entre les rouleaux chauffants sont commandées pour obtenir un gradient dans l'intensité des liaisons dans le direction Z en partant d'une condition d'intensité maximale sur les deux surfaces vers une condition d'intensité mibimale à l'intérieur du tapis.
Pour réaliser ce"double"gradient dans la direction Z tout en réalisant également une configuration à trois diren- sions dans la surface de l'étoffe, il est préférable que la surface de la nappe de filaments continus 10 soit amenée contre le cylindre à modèle 18 dans l'intervalle et que le film 13 soit amené contre le cylindre lisse 16, les températures et les pressions dans l'intervalle étant strictement commandées. Conformément à l'invention, aux températures de cylindres et aux pressions d'intervalle préférentielles, on fait pénéter les1éléments des cylindres 18 à travers la nappe de filaments continus, qui présente une structure ouverte mince, pour atteindre la formation sous-jacente dense du tapis de microfibres.
Alors que la nappe de filaments continus comporte une matrice ouverte et soit pratiquement transparente, la formation sous-jacente de microfibres constitue un tapis épais et dense qui est opaque. En raison de la force de commande due à la chaleur des éléments en saillie, le cylindre à modèle surmonte l'effet isolant de la nappe de
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filaments continus et provoque la fusion des filaments et des microfibres dans les zones distinctes des éléments en / saillie, ce qui produit un modèle prédominant et visible à la surface du stratifié. De plus, la surface du stratifié est façonnée par les éléments en saillie à la surface du cylindre à modèle 18 suivant une configuration à trois di- mensions donnant l'aspect structuré représenté sur la fig. 3.
On obtient en outre, une stabilité de sur- face supplémentaire parce qu'on a non seulement des liaisons entre les filaments et les microfibres dans les zones de liai- son 14, mais que les filaments sont également liés par adhé- rence à l'extérieur des zones de liaison.
De plus, en amenant la partie fibreuse con- tre le cylindre à modèle, les fibres semblent fonctionner comme des éléments d'absorption d'énergie qui réduisent l'ef- fet thermique du cylindre à modèle contre le film et qui évi- tent la formation de perforations dans le film. Du point de vue de la liaison, on pense que le film devrait avoir un caractère cristallin plus faible que celui des microfibres de la couche adjacente pour réduire le plus possible l'énergie requise pour lier le film aux fibres par fusion du film et pour le rendre non -miscible avec les microfibres. Il est souhaitable que le film ait un caractère cristallin minimal (c'est-à-dire qu'il
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soit ? ement r lus ensihl'énergie nécessaire pour la liaison.
Lorsqu'on met l'invention en pratique, on désire, en plus de la constitution d'une surface structurée, maintenir la capacité d'absorption du tapis de microfibres 12 en évitant un compactage d'ensemble permanent. En conséquence, le stratifié est conduit dans l'intervalle de liaison sans procéder au compactage préalable qui est habituel dans la formation des nappes de filaments continus. Le cylindre à modèle que l'on préfère le olus comporte moins de 15% environ de zones de liaison, ce qui constitue des zones de relaxa-
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0tion sur la plus grande partie de sa surface, en évitant le compactage de la nappe, les zones de relaxation ayant une profondeur de gravure sensiblement égale à l'épaisseur de la partie fibreuse non liée.
Cela réduit au minimum le compactage de la couche tout en stabilisant cependant la surface en provoquant une légère liaison des fibres de surface. En outre, le modèle de liaison préférentiel comporte des élé- ments en forme de broches en saillie qui sont espacées entre elles au moins du diamètre des broches, en ménageant de grands espaces de relaxation entre les broches au lieu de petites zones qui peuvent être franchies par les filaments lorsque la liaison a lieu, ce qui provoque un compactage indésirable.
De plus, les conditions de pression et de température régnant dans l'intervalle sont strictement contrô- lées pour limiter la liaison des microfibres en formant en fait des piliers 22 de fibres liées au-dessous des zones de liaison par fusion 14 à la surface du stratifié. Il est préférable de produire un double gradient d'intensité de liaison, mis en évidence par l'intensité de liaison minimale entre les microfibres, qui a lieu sensiblement dans le plan central du tapis 12. A la base du pilier, les microfibres sont liées par fusion au film 13 par les liaisons ayant une plus grande intensité que les liaisons intérieures. Cependant, les microfibres ne deviennent pas une partie intégrante du film 13 à l'interface existante entre le tapis 12 et le film 13.
L'un des buts principaux de l'invention consiste à créer une structure liée entre des microfibres ainsi qu'entre des microfibres et le film 13 sans formation dans le film 13 de perforations nuisant à l'effet de barrage. Cela est évité en commandant la température et le temps de séjour dans l'intervalle ainsi que la pression régnant dans l'intervalle pour éviter une fusion excessive ou l'accroissement du caractère cristallin du film. Il est également préférable de placer le film 13 contre le cylindre lisse 16 du couple en déformant ainsi le film moins que ce qui aurait lieu avec un cylindre à modèle contre le film. Dans des conditions de liai-
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son optimales, une modification permanente qui se produit dans le film a lieu à la base des piliers de microfibres liées, mais il ne se produit pas de perforations.
Cette modification du film peut être prouvée en séparant le tapis 12 film 13 et en étirant le film. En général, la rupture du film se produit d'abord dans les zones de liaison lisses où l'empreinte a été supprimée, ce qui prouve un accroissement. du caractère cristallin sans interruptions de l'ét nchéité.
Les ouvertures apparaissent d'abord dans ces régions lisses et les ruptures se propagent à partir de ces petites ouvertures.
Etant donné que les microfibres conservent leur identité sur la totalité des piliers de microfibres liées sauf dans les zones de surface fondues qui forment des dépressions dans la surface, la structure poreuse finement divisée dans les directions X-Y du tapis 12 est essentiellement conservée, ce qui assure une capacité d'absorption élevée. De plus, les zones de liaison par fusion ralentissent l'écoulement latéral des liquides dans le tapis par suite de la gravité quand l'étoffe est disposée en direction verticale, par exemple sur un patient. Le liquide tend à s'étaler et s'écoule autour des zones liées par fusion, ce qui accroit l'effet de mèche latéral et permet d'utiliser plus efficacement la capacité d'absorption du tapis.
Comme indiqué précédemment, la matière préférée pour le tapis de microfibres est le polypropylène isotactique. Les résines préférées ont un indice de fusion compris entre 30 et 500 G/10 mm, en utilisant une charge de 2160 g mesurée à 190 C. Une résine préférée est le produit Hercules PC 973. Pour le film, la matière préférée est un film en homopolymère non orienté de polypropylène présentant une épaisseur approximativement comprise entre 15 m et 41 p. m avec des empreintes pour accroitre la souplesse.
Avec la combinaison de matières préférées précédemment indiquée pour la nappe de filaments continus, le tapis et le film, en vue de
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réaliser la structure de liaison optimale, le cylindre de liaison à modèle est maintenu à une température approximativement comprise entre 149 C et 177 C, en fonction du temps de séjour, de préférence égale à 166 C conjointement avec des pressions dans l'intervalle approximativement comprises entre 700 bars et 3500 bars (pression sur les points en saillie).
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Le cylindre lisse 16 est chauffé à une température compriseentre 104 C et 127 C, de préférence à 116 C, pour provoquer une liaison d'attache entre-le film et le tapis de microfibres.
Il est à noter que le cylindre à modèle 18 est chauffé à une température sensiblement plus élevée que le cylindre d'appui lisse. Etant donné que la nappe de filaments continus est liée à l'avance, il s'y est produit une modification du caractère cristallin qui élève notablement la température de ramollissement des filaments. Pour lier les filaments de la couche de surface 10 et pour vaincre l'action isolante de cette couche pour pouvoir lier les microfibres du tapis 12, on a constaté qu'une température plus élevée du cylindre à modèle était appropriée. La température plus faible du cylindre d'appui 16 est suffisante pour lier le film et les microfibres suivant l'interface film/tapis sans former des perforations.
Il est important de commander tous les paramètres de liaison par exemple la température, la pression, et le temps de séjour dans l'intervalle pour obtenir les caractéristiques de liaison préférées dans le produit fini.
Le modèle de liaison constitue un autre paramètre que l'on peut faire varier. Bien que l'on puisse utiliser plusieurs modèles de liaison, il est préférable d'utiliser des modèles de lignes ou de points pour constituer les zones de liaison. Un modèle tout à fait préférable est le modèle de points décrit dans le brevet de modèle des E. U. A.
? 239 566, du domaine commun, qui peut être réalisé par des broches sur le cylindre à modèle 18. Un modèle préférentiel est réalisé par des cylindres à modèle comportant des broches
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avec une densité comprise entre 3 et 39 broches par cm'en- viron, de préférence entre 8 et 35 broches par cm2 avec. un pourcentage de surface de liaison compris entre 5 et 30% environ.
On peut également faire varier le poids de base du tapis de microfibres suivant l'usage final désiré.
On a généralement utilisé des poids de base compris entre 33 g par m2 environ et 115 g par m2 environ, bien que des poids de base plus élevés et plus bas puissent être satisfai- sants dans une étendue allant de 10 g par m2 à 131 g par m2 environ, ce chiffre étant généralement plus utilisé pour les applications relatives à des étoffes et à des tampons absorbants.
Lorsqu'on désire utiliser des étoffes conformes à l'invention dans des domaines faisant usage de la capacité d'absorption des tapis de microfibres de polyoléfines pour ab- sorber des solutions aqueuses, les tapis de microfibres sont traités avec un agent tensio-actif pour rendre les microfibres hydrophiles.
Lorsqu'on désire l'utilisation maximale de la capacité d'absorption, le procédé de traitement préférable consiste à appliquer un agent tensio-actif approprié, tel que l'Aérosol OT (dioclylester de sodium de l'acide sulfosuccinique), en pulvérisation sur les microfibres avant leur disposition suivant un tapis dans une proportion de 0,1 à 0, 6% en poids quand le tapis est constitué de microfibres de résine de polypropylène formées par extrusion et soufflage. On peut utiliser d'autres agents tensio-actifs. En appliquant l'agent tensio-actif sur les microfibres, celles-ci deviennent intrinsèquement hydrophiles et on assure l'utilisation maximale de la capacité d'absorption d'un tapis formé avec de telles microfibres.
Lorsqu'il suffit d'utiliser une capacité inférieure à la capacité d'absorption maximale, un agent tensio-actif peut être appliqué sur la surface d'un tapis de microfibres formé au lieu de l'appliquer sur les microfibres
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avant la formation du tapis. En opérant avec de tels procédés, les microfibres de surface deviennent hydrophiles tandis que les microfibres sous-jacentes ne sont pas hydrophiles et on
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-.. ne peut pas atteindre la capacité d'absorption maximale du tapis. Cependant, dans quelques domaines d'application, cela peut être préférable et la moindre quantité ou la qualité inférieure de l'agent tensio-actif ajouté se reflète dans le prix inférieur.
Il est également important de traiter la nappe de filaments continus avec un agent tensio-actif pour obtenir le taux d'absorption maximal des étoffes. En outre, pour les usages des étoffes suivant l'invention dans les hopitaux, il est souhaitable de traiter ces étoffes pour qu'elles deviennent électriquement conductrices, de manière à éviter l'établissement d'une charge statique. Une façon d'opérer préférentielle pour obtenir ce résultat consiste à appliquer une solution de sel classique, tel que le nitrate de lithium, à la nappe de filaments continus avant la formation du tapis de microfibres. Il est souhaitable de combiner l'agent tensio-actif et la solution de sel et d'appliquer l'ensemble à la nappe de filaments.
On a constaté, avec surprise, qu'un tel traitement de la nappe pour la rendre électriquement conductrice agit comme un traitement antistatique pour la totalité de l'étoffe après que la nappe ait été liée au tapis de microfibres en accord avec les procédés décrits précédemment. Il semble qu'après ce traitement avec l'agent tensio-actif préféré, le tapis de microfibres soit rendu suffisamment conducteur pour permettre à la charge de s'écouler à la surface de la nappe de filaments continus et de se dissiper.
La structure stratifiée décrite précédemment constitue une étoffe de barrage absorbante et imperméable présentant une surface hautement résistante à l'abrasion avec des filaments et des microfibres attachés qui ne se détachent pas librement en surface. La résistance à l'abrasion est due aux filaments de plus grand denier et la stabilité est due
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à la liaison par intermittence de la nappe de filaments, con- tinus.
En ce qui concerne la surface de la nappe de filaments continus, on pense que la résistance à l'abrasion doit être attribuée au fait que les filaments sont fortement
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-. maintenus à l'intérieur des zones de liaison distinctes sans rupture, ce qui évite la présence de filaments de longue portée qui tendent à"friser"en cours d'usage.
En continuant à rester dans le cadre de la présente invention, une variante de réalisation de stratifié constituant une étoffe de barrage absorbante est représentée sur la fig. 4. Dans cette forme de réalisation de l'invention, le stratifié est constitué par un tapis de microfibres 12 fixé à un film 13 par des liaisons distinctes. Pour fabriquer ce stratifié, un tapis de microfibres, formé sur un écran ou tambour perforé par extrusion à partir d'uneou plusieurs filières de soufflage à l'état fondu (du type représenté sur la fig. 1), est associé sans compactage préalable à un film de polymère 13 et est envoyé à travers l'intervalle formé entre deux cylindres de liaison 16,18.
De préférence, les cylindres de liaison comprennent, comme représenté sur la fig. 1, la combinaison d'un cylindre à modèle 18 et d'un cylindre d'appui lisse 16.
L=. apis de microfibreb 12 eL amené contre le cylindre à modèle 18 et le film 13 est amené contre le cylindre lisse 16.
Comme dans le cas de la forme de réalisation préférentielle de l'invention, les cylindres sont chauffés et la température, la vitesse de rotation ainsi que le mouvement du stratifié sont commandés pour réaliser la liaison par fusion des microfibres avec le film suivant l'interface tapis/film ; la liaison par modèle de la surface du tapis et un double gradient d'intensité de liaison dans la direction Z, le centre du tapis étant souple et essentiellement non-lié. La structure du stratifié n'est pas compactée par des cylindres de pression entre le dispositif de formation de nappe et les cylindres de liai-
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son par modèle, de sorte qu'une structure stratifiée non compactée est amenée aux cylindres de liaison par modèle pour assurer la liaison en une structure unitaire.
La surface en saillie sur les cylindres de liaison est très limitée, comme décrit précédemment en se référant à l'exemple de réalisation suivant la fig. 3. Cette surface est, de préférence) inférieure à 15% de la surface totale, de manière à limiter le compac-. tage du stratifié à la surface des zones opposées des éléments en saillie sur les cylindres de liaison par modèle.
Le passage du stratifié à travers l'intervalle de liaison, le tapis de microfibres 12 étant placé contre le cylindre à modèle 18, assure également la production d'une configuration de la surface du tapis. Cela est souhaitable pour accroître le coefficient de frottement de la surface et est important pour augmenter la résistance à l'abrasion de cette surface.
Comme décrit dans les brevets des E. U. A.
? 3 978 185 (Buntin et Consorts), la surface du tapis de microfibres, peut, lors de la formation de ce tapis, être stabilisée par le fonctionnement des filières de soufflage à l'état fondu conjointement avec le courant d'air chaud, de manière à produire à la surface du tapis de la"grenaille"constituée par des globules de polymère. La production d'une"grenaille" exagérément grossière peut affecter défavorablement l'aspect et les propriétés de résistance du tapis. La production de la "grenaille"est liée aux débits d'écoulement de gaz à des débits donnés quelconques d'écoulement de résine, le calibre et la densité de la"grenaille"pouvant être réglés en faisant varier les débits d'écoulement de gaz pour des débits de résine fixés.
Lors de la mise en pratique de l'invention, pour constituer une étoffe finie ayant une surface de tapis présentant la résistance à l'abrasion maximale, le débit d'écoulement de gaz, est, lors de la production du tapis, réglé pour produire une"grenaille"fine à la surface du tapis.
La"grenaille"de surface fine assure la résistance à l'abra-
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sion sans former une surface dure semblable à celle du papier de verre.
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En restant dans le cadre de l'invention, aux températures de liaison et aux pressions d'intervalles préférentielles, on provoque la fusion dans les zones de liaison 14 des microfibres du tapis 10 qui viennent en con- tact avec les éléments du cylindre 18. Cela est prouvé par un aspect translucide semblable à celui d'un film provoqué par la fusion apparente notable et/ou un accroissement du caractère cristallin des microfibres ainsi que par la perte d'identité de chacune des microfibres dans les zones de liai- son 14, tandis qu'à l'extérieur des zones de liaison, les microfibres adhérent entre elles mais conservent leur identité.
De cette façon, la surface extérieure du tapis 10 est façon- née par les éléments en saillie sur la surface du cylindre à modèle 18 suivant une configuration à trois dimensions présentant l'aspect structuré représenté sur la fig. 4. Les microfibres sont liées, non seulement dans les zones de liai- son 14, mais sont aussi liées par adhérence à la surface de l'étoffe à l'extérieur des zones de liaison pour stabiliser la surface du tapis et accroître la résistance à l'abrasion.
La surface de l'étoffe présente de préfé- rence un coefficient de frottement élevé, qui peut être mesuré comme décrit plus loin, correspondant au mcins à un angle de frottement de 200 et de préférence à un angle de frottement de 25 ou supérieur. On obtient ainsi une surface sur la- quelle les instruments ou d'autres objets ne glissent pas lors- que les étoffes sont utilisées, par exemple, pour les champs opératoires chirurgicaux ou des produits similaires.
Il est clair cependant que la forme de réa- lisation préférentielle du stratifié, dont la partie fibreuse comporte une nappe de filaments continus 10 liés à l'avance en surface ayant une résistance à l'abrasion bien plus gran- de qu'une résistance bien plus grande au détachement des filaments et des microfibres en raison de l'effet d'écran de
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la nappe de filaments continus 10. Pour les applications dans lesquelles on désire de telles propriétés, il s'agit de la matière préférentielle.
Pour d'autres applications, dans lesquelles la résistance à l'abrasion ou les caractéristiques de faible formation de charpie ne sont pas déterminantes, comme dans le cas des services de table et des produits domestiques tels que les bavoirs et les tabliers, la partie fibreuse peut être constituée par un tapis de microfibres assurant une surface souple structurée, une bonne capacité d'absorption, des propriétés de barrage et un coût réduit.
La proportion de la nappe de filaments contunis comprise dans la partie fibreuse du stratifié fini est déterminée par la résistance à l'abrasion et aux caractéristiques de résistance désirées pour une application particulière en tant qu'élément terminal. De même, la proportion du tapis de microfibres compris est déterminée par les propriétés de vitesse et de capacité d'absorption désirées.
Ainsi, la proportion de la nappe de filaments continus peut varier de 0 à 75% environ de partie fibreuse et, inversement, la proportion du tapis de microfibres peut varier de 25 à 100% environ de la partie fibreuse, en fonction du niveau de l'une ou de l'autre des propriétés, (c'est-à-dire de la caractéris- tique d'absorption vis-à-vis de la résist -ce à l'abrasion cu de la résistance mécanique) désiré pour le stratifié fini.
En outre, conformément à l'invention, on peut faire varier la proportion du tapis de microfibres dans la partie fibreuse pour accroître ou diminuer la capacité d'absorption en fonction de ce que l'on désire, dans le cadre de la capacité de tels tapis à assurer l'absorption, sans accroître ou diminuer en même temps la résistance du produit fini. Il n'est pas nécessaire d'augmenter exagérément les caractéristiques de résistance de la structure du stratifié pour obtenir une capacité d'absorption désirée. Inversement, il n'est pas nécessaire d'augmenter exagérément la caractéris-
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tique d'absorption pour obtenir la résistance à l'abrasion ou la résistance mécanique désirée.
Alors que la liaison par modèle assure une structure unitaire, on peut faire varier la capacité d'absorption et la résistance mécanique de la structure finie par le choix des perforations de la nappe de filaments continus et du tapis dans la partie fibreuse.
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Un autre avantage de l'invention est qu'elle permet la fabrication à bas prix d'étoffes combinant la résistance à l'abrasion, la résistance mécanique, une bonne. capacité d'absorption et l'imperméabilité. En utilisant des couches composantes en matières thermoplastiques, ces couches peuvent être liées en une étoffe stratifiée fine sans introduction d'adhésifs, simplement en faisant usage de la chaleur et de la pression.
Le nombre des étapes opératoires pour la fabrication de l'étoffe stratifiée terminée est maintenu à une valeur minimale, ce qui permet une fabrication à bas prix en : a) formant le tapis directement sur la nappe de filaments continus liés à l'avance pour constituer la partie fibreuse, b) combinant la partie fibreuse et le film, c) conduisant directement l'ensemble combiné au poste de liaison à modèle pour constituer une structure unitaire.
Comme mentionné précédemment, une caractéristique importante de l'invention consiste à réaliser une étoffe stratifiée ayant les propriétés voulues d'absorption et de barrage à partir de couches fabriquées en utilisant la même matière thermoplastique. Il est préférable d'utiliser des produits tout propylène et, lorsqu'elles sont ainsi fabriquées, les étoffes terminées présentent un certain nombre de propriétés désirées pour des produits destinés à des applications dans le secteur médical.
Elles ont, par exemple, de meilleures propriétés vis-à-vis de l'inflammabilité que les étoffes en fibres de cellulose non traitées et n'exigent pas l'introduc-
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tion de produits chimiques de traitement qui peuvent poser des problèmes lorsqu'ils sont mis en contact avec des êtres humains.
Ces étoffes sont biologiquement inertes, chimiquement inertes, résistantes aux moisissures et peuvent absorber des solutions acide et alcalines sans dégradation.
En raison de leur caractère inerte, elles sont préférables dans les applications dans lesquelles elles sont utilisées en contact avec la peau des êtres humains ou à proximité immédiate. Elles peuvent également être stérilisées par la vapeur sans modification notable de leurs propriétés physiques.
Le tableau 1 donne les caractéristiques d'étoffes A, B et C réalisées conformément à l'invention conjointement avec celles de quatre autres étoffes désignées par I à IV. L'étoffe A est un stratifié constitué par une nappe de filaments continus de poids très faible, d'une nappe de microfibres et d'un film. Les étoffes B et C sont des stratifiés constitués par des nappes de microfibres et des films de poids de base différents. Le film des étoffes A, B et C est un film de polypropylène gaufré, non orienté de 15 gm d'épaisseur. Le tapis de microfibres fondues soufflées des étoffes A et C a un poids de base de 66 g/m2 et l'étoffe B a un poids de base de 33 g/m2.
Dans tous les exemples, la résine utilisée pour le tapis a été du prilypropylène isotactique et du dioclylester de sodium de l'acide sulfosuccinique (Aérosol OT), qui est un agent tensio-actif anionique, a été appliqué au tapis sous forme de pulvérisation de refroidissement rapide, après la formation du tapis, dans une proportion comprise entre 0,1% et 0, 6% en poids du tapis fini. L'étoffe A comprend une nappe de filaments continus ayant un poids de base de 12 g/m2 et la résine qui a été utilisée est le polypropylène isotactique.
La liaison de la nappe a été effectuée dans tous les cas avec un couple de cylindres chauffants, l'un de ces cylindres chauffants comportant des broches sur sa surface suivant un modèle de points comme représenté
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dans le Modèle des E. U. A. ? 239 566 avec 20 broches environ par cm2. L'autre cylindre est un cylindre lisse. On obtient une surface à trois dimensions comme indiqué sur la fig. 3 et la fig. 4. Les conditions de température et de pression ont été comprises dans les gammes préférentielles
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mentionnées L'exemple du tableau concerne un tifié en film-mousse du type décrit dans le brevet des E. U. A.
NO 3 668 050 (Domelly) destiné à servir de champ opératoire en tant que renfort d'ouverture. En tant que tel, il comporte un film de polyéthylène de 38 m d'épaisseur et du polyuréthane mousse à cellules ouvertes de 40 mil d'épaisseur.
Ces matières de base ont été stratifiées par adhérence.
Les exemples II, III et IV concernent des étoffes pour champs opératoires disponibles dans le commerce en tant que renforts d'ouverture.
L'exemple II est vendu sous la dénomination commerciale HI-LOFT, l'exemple III sous la dénomination DRY-SITE et l'exemple IV sous la dénomination FLO-GUARD.
Dans le cas de l'utilisation en tant que renfort d'ouverture pour un champ opératoire, le tableau donne une comparaison de caractéristiques sélectionnées des étoffes A, B et C, conformes à l'invention avec celles de produits du commerce. Les caractéristiques données sont la capacité et le rendement d'absorption, la résistance au glissement, la résistance mécanique et la résistance à l'abrasion.
Capacité et rendement d'absorption.
Cet essai est effectué conformément à la Spécification du Gouvernement Fédéral des E. U. A. UU-T-595b.
Il est réalisé en découpant un échantillon de 101,6 cm x 101,6 cm, en le pesant et en le saturant ensuite avec de l'eau par trempage pendant trois minutes. L'échantillon est ensuite retiré de l'eau et suspendu par un angle pendant 30 secondes pour permettre à l'eau en excès de s'éliminer.
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L'échantillon est ensuite pesé à nouveau et la différence entre le poids à l'état humide et le poids à l'état sec cons- titue la capacité d'absorption d'eau de l'échantillon exprimée en grammes par échantillon de 101,6 cm x 101,6 cm. Le rendement est obtenu en divisant la capacité totale d'absorption d'eau par le poids à sec de l'échantillon.
Résistance au glissement
La résistance au glissement ou coefficient de frottement est mesurée en fixant la surface à essayer sur un plan incliné réglable. Un instrument chirurgical en acier inoxydable est placé sur la surface à essayer et l'angle du plan est réglé jusqu'à ce que l'instrument commence à glisser, l'angle correspondant étant pris en tant qu'angle de glissement. Les données des exemples ont été obtenues en utilisant une pince hémostatique en acier inoxydable.
Déchirure trapézoïdale
Norme Fédérale des E. U. A. 191 procédé 5136.
Traction au grappin
Norme Fédérale des E. U. A. 191, Procédé 5102.
Résistance à l'abrasion
Les mesures d'abrasion sont effectuées en utilisant le procédé d'abrasion standard de Taber pour indiquer la résistance à l'abrasion de la surface. Les résultats sont obtenus au cours de cycles d'abrasion jusqu'à la rupture.
On estime que la rupture se produit au point où une partie notable de la surface soumise à l'abrasion au cours de l'essai présente un aspect duveté semblable à des poils.
Les mesures d'abrasion sont effectuées en utilisant un dispositif abrasif standard de Taber (modèle 140 PT) avec une roue calibrée en caoutchouc NOS-32 sur la tête d'abrasion de droite et un contrepoids de 125 g. (charge totale de 125 g.).
En examinant les résultats donnés dans le tableau, on voit que la capacité et le rendement d'absorption pour les étoffes A, B et C sont comparables à ceux du stratifié
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film-mousse de l'exemple I et de la matière compétitive de l'exemple III, et meilleurs que ceux des matières des exemples II et IV. Les caractéristiques d'absorption données pour les étoffes A, B et C sont acceptables pour l'utilisation en tant que renfort d'ouverture pour un champ opératoire, ainsi que pour d'autres utilisations destinées aux hôpitaux.
La résistance aux glissements des étoffes A, B et C est plus faible que celle de l'exemple I, mais comparable ou supérieure à celle des exemples II, III et IV.
Les valeurs de résistance au glissement des étoffes A, B et C sont bien au-dessus des normes commerciales minimales pour une telle utilisation.
Les caractéristiques de résistance mécanique sont données sous forme de valeur de résistance à la déchirure trapézoïdale et de valeur de résistance à la traction au grappin. Les étoffes A, B et C sont comparables aux produits compétitifs et remplissent les conditions commerciales.
L'amélioration de la résistance à l'abrasion que la couche de surface formée par la nappe de filaments continus favorise indique que l'étoffe A, suivant une forme de l'invention est préférable dans les utilisations où la résistance à l'abrasion est une propriété importante, par exemple en tant que renfort de zone*d'ouverture. Len étoffee B et C conviennent bien pour les utilisations en tant que services de table et autres applications de recouvrement dans lesquelles la surface de la matière n'est pas exposée à des conditions d'abrasion sévères.
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TABLEAU i 1
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A "33g/m2 66g/m'.-".-' 5nm 15nm '" film, 15 pst 6. 11 4. 47 5. 41 2. 61 Capacité d'absorption 07 3. 88 4. 58 (grammes) z S Rendement 43 5. 30 5. 16 8. 65 2. 52 4. 53 2. 51" P, endenimt 4.
- de substrat) .
Résistance au glissement 25 32 34 38'20 24 20 (angle de glissement en degrés) '-.'-* Déchirure trapézoïdale CD 1905 1315 1542 1996 1089 408 (grames) Traction au grappin (MD) 8301 4264 7620 4128 4763 4808 831 (grammes) (CD) 7303 3674 6214 4128 3266. 5262'""'. 5625' (grammes) Abrasion (Tabor) cycles 9 cycles 8 cycles 28 cycles +de 100 cycles 22 31 cycles 22 cycles