"Closoir de faîtage ou d'arêtier à ventilation
améliorée" Closoir de faîtage ou d'arêtier à ventilation améliorée.
L'invention concerne des perfectionnements apportés au closoir de faîtage ou d'arêtier selon le brevet
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vue d'améliorer la ventilation de la sous-face d'une couverture en tuiles ou similaire.
On rappelle que le brevet précité a pour objet
un closoir de faîtage ou d'arêtier comprenant, d'une part, une membrure centrale apte à coiffer le faîtage ou l'arêtier et à être fixée sur le bois de ces parties et, d'autre part, deux éléments latéraux engagés sous les rebords latéraux de ladite membrure et aptes à coiffer les éléments de couverture adjacents, lesdits éléments latéraux étant portés par ladite membrure.
Dans une forme de réalisation préférée de ce closoir, les éléments latéraux sont en un matériau suffisamment malléable pour pouvoir être conformé sur place, au cours du montage, en vue d'épouser le relief des éléments de couverture. Ces éléments latéraux dits "bavettes" sont, par exemple, en plomb et sont conformés sur place par les couvreurs au profil des éléments de couverture, notamment de tuiles, que celles-ci soient des tuiles en béton à glissement ou qu'elles soient
en terre cuite.
La membrure centrale du closoir est en un matériau rigide tel que le zinc ou un alliage riche en zinc,
de préférence un alliage zinc-cuivre-titane.
Les bavettes sont simplement portées par la membru�3 centrale, à laquelle elles sont suspendues par un système d'accrochage à deux plis, comme décrit dans le
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d'utiliser des moyens auxiliaires de fixation.
Comme décrit dans le brevet français n[deg.] 77 02 668, le closoir de faîtage peut être mis en place par fixation
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utilisation de mortier.
Ce closoir s'est révélé d'une grande efficacité pour la protection contre les infiltrations d'eau ou
de neige et, sur ce plan, il donne entière satisfaction aux utilisateurs.
Il est apparu, cependant, qu'il était souhaitable de ventiler la sous-face de la couverture afin d'éliminer l'eau de condensation qui peut se déposer sur la face inférieure des tuiles. En effet, cette eau de condensation risque de ruisseler sur la face interne
de la couverture en provoquant des dégâts matériels analogues à ceux des eaux d'infiltration. Par le passé, ce risque était peu important, car la condensation n'intervenait que de façon épisodique. Toutefois, avec l'intérêt croissant que présente maintenant une isolation thermique satisfaisante des bâtiments, il est de plus en plus fréquent d'isoler thermiquement les toitures, avec pour conséquence un risque important
de condensation au niveau des tuiles.
La présente invention vise précisément à remédier à cet inconvénient en proposant un perfectionnement au closoir de faîtage mentionné ci-dessus, en vue d'assurer une ventilation pleinement satisfaisante de la surface inférieure des éléments de couverture et d'éliminer ainsi les nuisances causées par l'eau de condensation.
A cet effet, la présente invention a pour objet
un closoir de faîtage ou d'arêtier du type de celui décrit dans le brevet français n[deg.] 77 02 668, caractérisé en ce que des ouvertures d'aération sont ménagées
dans les parties latérales de la membrure centrale rigide coiffant le faîtage ou l'arêtier.
Ces ouvertures, qui servent d'ouïes de ventilation peuvent être de formes, de dimensions et de positions relatives absolument quelconques. Il suffit, en effet, de ménager une ouverture d'entrée d'air appropriée, par exemple au niveau de l'égout de toiture, pour créer ainsi un courant d'air spontané entre cette entrée
d'air et les dites ouïes et pour assurer une ventilation régulière et continue, par le faîtage ou l'arêtier,
de la face inférieure de la couverture.
De préférence, les ouvertures seront simplement pratiquées par emboutissage des parties latérales de
la membrure centrale, en les repoussant de l'intérieur vers l'extérieur, de manière à leur donner un profil
en auvent qui s'oppose à l'entrée d'eau de ruissellement ou de neige sous le closoir.
La figure unique du dessin annexé, qui n'a aucun caractère limitatif, illustre une forme de mise en oeuvre de l'invention.
Cette figure représente schématiquement un closoir de faîtage selon le brevet français n[deg.] 77 02 668, ce closoir comprenant une membrure centrale rigide 1, en zinc ou en alliage de zinc, destinée à coiffer le faîtage ou l'arêtier et à être fixée sur la charpente de celui-ci, cette membrure comportant une partie centrale 1a et
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de la partie centrale vers la couverture. Deux bavettes latérales en plomb 2, suspendues aux parties latérales
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place aux éléments de toiture à équiper, par exemple à des tuiles.
Conformément à l'invention, les parties latérales
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comme décrit ci-dessus, à permettre à un courant d'air permanent de s'établir sous la couverture en évitant ainsi la condensation de l'eau sous la face inférieure des éléments de couverture. Ces ouvertures 3 sont obtenues par emboutissage du zinc depuis la face inférieure jusqu'à la face externe de la membrure 1, de façon à repousser le métal vers l'extérieur, à la manière d'un auvent, en évitant ainsi la pénétration de l'eau de ruissellement sous le closoir. Dans le cas du dessins
ces ouvertures 3, formant ouïes de ventilation, ont une section trapézoïdale proche d'un rectangle et sont disposées à intervalles réguliers suivant deux rangées parallèles, avec un décalage d'un demi-intervalle d'une rangée à l'autre. L'homme de l'art pourra naturellement choisir toute autre forme et toute autre disposition pour les ouvertures 3, en fonction des caractéristiques de la toiture à équiper, sans sortir du cadre de l'invention.
Grâce à ces ouïes d'aération, le closoir conforme à la présente invention non seulement protège la toiture contre les infiltrations d'eau ou de neige, mais assure également une ventilation de la couverture, en éliminant ainsi les dégâts matériels causés par l'eau de condensation.
REVENDICATIONS
1.- Closoir de faitage ou d'arêtier comprenant,
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le faîtage ou l'arêtier et à être fixée sur la charpente, d'autre part, des éléments latéraux (2) supportés par
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de cette membrure et aptes à coiffer les éléments de couverture adjacents,caractérisé en ce que des ouvertures d'aération (3) sont ménagées dans les parties latérales
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