Procédé pour le fendage des produits ou semi-produits métallurgiques.
La (présente invention se rapporte à un procédé pour le fen-
dage des produits ou semi-produits métallurgiques.
Il est applicable à toute espèce de matériau en cours de laminage, celui-ci étant métallique, en acier allié ou non, en métal non-ferreux, en alliages métalliques divers, etc..., à l'exclusion des matériaux non métalliques.
Dans la présente description, ainsi que dans les revendications
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me correspondant à l'action de fendre, de façon avantageusement continue, un matériau en cours de laminage, quelle que
soit sa forme, dans le sens de son laminage, cette*opération pouvant consister à fendre continûment le dit matériau en deux
ou plusieurs parties, soit simultanément, soit en plusieurs phases successives. y Une des idées directrices de tout producteur est, comme il est bien connu, de pouvoir réaliser le maximum de production de laminés dans un éventail de formes, dimensions et qualités déterminées, dans le temps le plus court et avec le minimum de chute, et tout en respectant les tolérances diverses imposées par le client.
Principalement, lorsqu'il s'agit de fabriquer des laminés de dimensions relativement faibles, le nombre des réductions nécessaires pour y arriver devient rapidement élevé, ce qui nécessite d'une part, des installations de dégrossissage importantes, pour arriver aux demi-produits destinés à la fabrica- <EMI ID=2.1> finition d'autant plus longues que le laminé est de plus faibles dimensions finales.
Par ailleurs, plus le laminé est de faibles dimensions, plus grande devrait être sa vitesse de laminage si l'on veut arriver à une productivité rentable sans multiplier les lignes de laminage de ce même laminé.
Un autre aspect du problème réside dans le fait qu'il y a toujours avantage à engager à l'entrée d'un train de laminoir, qu'il soit dégrossisseur ou finisseur, le maximum de métal, afin d'accroître sa productivité.
Une solution que l'on pourrait considérer comme excellente consisterait à pouvoir faire usage à l'entrée du laminoir, des plus gros lingots acceptables, de les réduire en demi-produits dans le minimum de réduction et avec le minimum de chute, puis enfin, en arriver aux laminés des plus petites dimensions habituelles, également sous ces mêmes conditions et avec le mi-
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esprit, car les taux de réduction sont limités, les caractéristiques des laminoirs sont ce qu'elles sont, et les impératifs du nombre de passes nécessaires pour obtenir un laminé
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Dans le but de contourner ces difficultés, qui à première vue semblent difficiles à surmonter, il a déjà été proposé de passer un produit à laminer au travers d'une cage d'un train de laminoir, dans laquelle on exécute une opération de fendage longitudinal permettant d'obtenir deux barres à la sortie d'une cage dans laquelle il n'en rentre qu'une seule.
La présente invention a pour objet également un procédé de fendage en long de matériaux en cours de laminage, soit sous la forme de demi-produits, soit sous une forme déjà plus élaborée, ne demandant plus pour arriver aux dimensions finales définitives, qu'un petit nombre de passes. De cette façon, on
ment deux produits à la place d'un seul et d'autre part, on peut utiliser des demi-produits de plus forte section initiale pour arriver au produit fini avec une réduction totale équivalente.
Ce procédé peut, mutatis mutandis, s'adapter à la production simultanée de deux ou davantage de laminés au stade de demiproduits ou à un stade plus élaboré, plus proche de ses dimensions définitives. Il peut s'appliquer préférentiellement à tout produit laminé dont la forme définitive comporte au moins une arête et/ou une face plane par exemple, les cornières, les fera U, les fers té, ....
Le procédé, objet de la présente invention, dans laquelle on soumet à une opération de laminage, un matériau métallique, est essentiellement caractérisé en ce que l'on fait passer lendit matériau au travers d'une ou plusieurs cages de laminoir, entre des cylindres comportant des cannelures conférant progressivement au dit matériau une forme dont la section transversale totale présente, juxtaposées,mais toutefois encore solidarisées entre elles par au moins une zone de moindre épaisseur (permettant une coupe longitudinale), deux ou
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zone de faible épaisseur adjacents, présenta une feras et une
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forme de laminé à dimensions finies définitives.
Suivant l'invention, le fendage du produit en cours de laminage est effectué en faisant passer une zone de moindre épaisseur entre deux couteaux cisailleurs de dimensions appropri-
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ininterrompu des couteaux (genre grignotage), soit de préférence par galets coupeurs rotatifs.
Egalement suivant l'invention, immédiatement après le fendage, les différentes parties de laminés maintenant séparées les unes des autres, sont introduites chacune entre des paires successives communes de cylindres entraîneurs, munis de cannelures dont les profils diffèrent d'une paire à l'autre, de façon à ce que les dites parties laminées, entraînées par les dites paires de cylindres et grâce à la plasticité qu'elles présentent de par leur état à haute température, s'écartent progressivement latéralement l'une de l'autre, ce qui permet alors de faire suivre séparément à chacune des dites parties,
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L'effet de séparation (écartement latéral) réalisé sur les parties laminées séparées, est obtenu avantageusement en conférant aux cannelures des cylindres entraîneurs, une forme égale ou correspondant sensiblement à celle de la partie laminée considérée, mais la dite forme étant progressivement axialement décalée de paire à paire, dans le sens approprié.
Cet effet peut également être obtenu, par exemple pour un demi-produit, en faisant usage de paires de cylindres entraîneurs dont le profil de cannelures présente (avec décalage progressif de paire à paire), une zone sensiblement tronconique contre laquelle vient d'appuyer une face oblique
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Le marne effet peut également, suivant le.:invention, être basé
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ou star la position de toute partie du profil transversal des. dits cylindres, susceptible d'avoir un effet de déplacement latéral (c'est-à-dire suivant l'axe des dits cylindres) du laminé qui est introduit entre ces cylindres.
Suivant une variante avantageuse du procédé de l'invention, les extrémités latérales du laminé en cours de fendage sont mises en contact avec une butée qui tend à leur faire subir un déplacement très sensiblement égal et de même sens que celui que subissent les parties du laminé soumises à l'opération de fendage. Ces butées agissent de préférence dans le plan passant par l'endroit du fendage (supposé théoriquement réduit à un point) et perpendiculaire transversal au laminé. Plusieurs dispositifs de butées peuvent être envisagés, mais la préférence est donnée à des butées en forme de galets ro-
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n'est à craindre et ceux-ci peuvent entrer directement et sans Difficulté dans le train des paires de cylindres écarteurs.
Avantageusement, chacune de ces paires est précédée d'un entonnoir d'entrée à effet convergent qui ramènerait auto-
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tendance à dévier de la position correcte.
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exemple non limitatif, montrent comment on pourrait concevoir l'application du procédé de l'invention pour la fabrication simultanée de deux cornières à branches égales, à partir d'une seule ébauche.
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puis de la première cage du train finisseur. On y perçoit nettement la formation progressive dans un laminé 1, de deux cornières qui, sur la figure 3, ne sont plus reliées que par une mince zone A, qui va être soumise au.fendage continu, suivant une direction perpendiculaire au plan du dessin.
La figure 4 montre schématiquement la stade suivant du procédât de l'invention, à savoir le fendage proprement dit.
Au sortir du premier train finisseur (figure 3) , la zone A
du laminé 1 est soumise à cisaillage continu, grâce à deux galets tournante coupeurs 2 et 3 fixés respectivement sur deux arbres de rotation 4 et 5 dont les axes 6 et 7 parallèles entre eux, sont à la distance appropriée 8, pour que le ci-
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arêtes circulaires coupantes externes 9 et 10 sont dans des plans parallèles entre eux, perpendiculaires aux axes 6 et
7, et dont l'interdis tance est réduite au minimum, compatible
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Aux deux extrémités latérales 11 et 12 du laainé en cours de
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but et pour effet d'empêcher toute torsion ou déviation des demi-laminés obtenus après le fendage.
Ces deux demi-laminés pénètrent immédiatement après fendage entre deux guides inférieur 19 et supérieur.20 (fig. 5), dont les sections transversales sont représentées aux dites figures. Ces deux guides disposés l'un au-dessus de l'autre, <EMI ID=26.1>
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priée à cet effet.
Au sortir de ces deux guides, les demi-laminés, que nous pourrobe maintenant appeler cornières ébauchées, passent entre une
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leau supérieur présente trois parties solidaires, à savoir deux latérales 15 et 16 et une centrale 17.
Le profil de ce galet aux jointures 15-17 et 16-17 représente sensiblement le profil supérieur de la cornière qui va s'y engager, mais, de paire à paire, la largeur 18 de la partie
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tement latéral progressif des deux cornières formées qui peuvent alors tire prises en charge chacune pour son propre compte, pour la suite des opérations auxquelles elles doivent encore être soumise*.
Le profil du galet représenté à la figure 6 est spécialement conçu pour des cornières, main il peut être modifié de façon appropriée pour tout typa de profil, demi-produit, etc..., sans sortir du domaine de l'invention.
La même remarque peut être faite pour tous les éléments de construction concourant à la préparation, au fendage et à
la séparation du laminé engagé et des tronçons produits.
Le domaine de l'invention couvre également tout dispositif,
du genre de celui décrit à titre d'exemple non limitatif, mais simplement adapté à un autre type de laminé, tout en conservant les moyen: susmentionné* dans la description, de
mise en oeuvre du procédé décrit plus haut.
Revendications de brevet.
1. Procédé pour le fendage des produits ou semi-produits métallurgiques, dans lequel on soumet à une opération de laminage, un matériau métallique, caractérisé en ce que l'on fait passer le dit matériau au travers d'une ou plusieurs cages de laminoir, entre des cylindres comportant des cannelures conférant progressivement au dit matériau une configuration dont la section transversale totale présente, juxtaposées, mais toutefois encore solidarisées entre elles
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coupe longitudinale), deux ou plusieurs parties dont chacune, après fendage le long de la zone de faible épaisseur adjacente, comporte une configuration et une section propres suffisantes pour, au cours de passes ultérieures, pouvoir
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de laminé à dimensions finies définitives.