La présente invention est relative à un moyen d'obtention d'éléments filiformes pouvant servir
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liant du type hydraulique ou non.
En ce qui concerne le renforcement des matériaux moulables à liant hydraulique, la technique du renforcement du béton par fibres métalliques, éléments filiformes de courte longueur en acier par exemple, est actuellement d'utilisation / courante; les propriétés du béton renforcé par ces fibres sont désormais bien connues et plusieurs types de fibres de provenances différentes destinés à des applications bien spécifiques sont actuellement disponibles.
On peut caractériser ces différents types de fibres de la technique antérieure principalement par leur mode de fabrication et plus particulièrement par le matériau de base de cette fabrication. Il s'agit généralement.de métaux, en particulier d'acier sous diverses formes.
Suivant cette classification, on peut scinder l'ensemble des fibres disponibles en 'trois grandes familles :
- les fibres fabriquées à partir de fil étiré et de fil étiré laminé ou embouti :
ces fibres réalisées à partir de fil comme matériau de base, sont généralement dotées de dispositifs d'ancrage au matériau qu'elles doivent renforcer, dispositifs réalisés soit par la présence' de crochets en leurs extrémités, soit par profilage'dans le sens longitudinal, soit encore par emboutissage aplatissant leurs extrémités et parfois des zones de leur corps-même,
ou enfin par la combinaison de plusieurs de
ces dispositifs.
- Les fibres fabriquées a partir d'un bain de métal en fusion hors duquel un cylindre refroidi, rainure suivant ses génératrices, tournant autour de son axe principal éjecte de fines gouttes allongées se solidifiant et subissant une trempe au contact de l'ambiance.
- Les fibres d'acier fabriquées à partir de tôlés sous forme de feuillard enroulé, cisaillées par une fraise dans le sens perpendiculaire au sens de laminage du feuillard.
La technique antérieure permet donc de fabriquer des fibres
soit, à excellentes propriétés géométrique et
mécanique, celles issues de fil étiré à section circulaire, à haute limite de rupture et de
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lente:
- soit, à médiocres propriétés géométrique et mécanique, celles issues de bain en fusion et de feuillards cisaillés perpendiculairement à son sens de laminage mais de fabrication plus facile et rapide.
La présente invention est relative à une technique permettant d'obtenir des fibres à excellentes qualités mécanique et géométrique par une fabrication facile et rapide.
A cet effet, l'invention met en oeuvre comme matériau de base une tôle métallique ayant subi
,ou non un traitement de surface, sous .forme / quelconque,- par exemple sous_forme.de feuillard
enroulé d'une largeur dépendant de la puissance mécanique installée disponible au long de la
ligne dé production.,
Lorsque l'on désire obtenir des fibres, le procédé de fabrication inventé se décompose en deux stades dont le premier/peut être réalisé sous deux formes différentes.
Au premier stade, la tôle métallique est décomposée en éléments filiformes de longueur sans limite, tandis qu'au second stade, ces éléments filiformes sont profilés et coupés en tenant compte de l'usage auxquels ils sont destinés.
Le procédé de l'invention comprend en premier stade un laminage de la tôle en plusieurs étapes lors desquelles le métal est déplacé (flue) dans le sens transversal. Le déplacement de matière provoque d'abord une diminution de l'épaisseur de la tôle ' en certaines parties de sa section transversale et une augmentation de cette épaisseur/en d'autres parties.
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intermédiaire de la tôle. Lors du stade ultime de laminage, une division de la section transversale
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Ce laminage a pour effet de réaliser un êcrouissage qui améliore les caractéristiques mécaniques
du métal constituant.
On réalise ce laminage par le passage forcé de la tôle entre un certain nombre de couples de cylindres de laminage juxtaposés, cannelés, déterminant par la géométrie de leurs cannelures la section définitive . des éléments ainsi obtenus. Ceux-ci peuvent être encore/retenus entre eux par des liaisons métalliques ténues soit en .certains points de leur longueur, soit sur toute leur longueur suivant que les cylindres de laminage;du dernier couple comportent le long de leur circonférence au droit des arêtes des cannelures, des encoches matrices de ces liaisons, ou que la profondeur/de passe de ce dernier couple n'est\pas totale et ne donne donc pas lieu à la séparation totale des .éléments.
Le premier stade du procédé de l'invention peut consister aussi en un "cisaillage" continu de la .tôle dans sa longueur donnant en une seule étape les éléments filiformes/indépendants.
Les éléments filiformes obtenus par ce dernier procédé présenteront une surface de section transversale quasi .rectangulaire de rapport longueur sur largeur voisin de 1,4.
A la fin du premier stade, les éléments filiformes juxtaposes (indépendants ou quasi indépendants)
<EMI ID=5.1> que la fibre doit comporter pour être ancrée éventuellement dans; le matériau qu'elle doit renforcer. Ces caractéristiques/doivent également être' obtenues de façon continue sans : interruption de :-1, avance de la tôle.
Un.couplé de cylindres superposés à empreintes mâles et femelles entre lesquels défilé la tôle réalise ce;second stade.
Les empreintes mâles et femelles respectivement sur l'un et l'autre cylindre du couple réalisent
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désirée l'est par la présence de dispositifs de cisaillement disposés au sein de certaines -de ces empreintes : les empreintes et dispositifs de cisaillement peuvent être répartis sur la surface
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dates espacées d'un pas régulier.
L'invention est maintenant décrite de manière plus détaillée en faisant référence aux dessins ciannexés.; dans lesquels :
- les figures la et lb représentent schématiquement un appareil selon l'invention.
\la figure 2 est en coupe un détail d'un des
cylindres de laminage utilisés suivant l'invention.
- la figure 3 représenté un détail d'une paire de cylindres servant pour le traitement final des' éléments issus du laminage ou du cisaillage. <EMI ID=8.1> détail du profilage de .coupe des cylindres entouré du cercle x sur la,.figure 3.
les figures/ à 6 représentent différents états
de la section, de la tôle au cours du procédé par .laminage.
les figures 4 et 7 représentent les différents,
états/de la tôle au cours,du procédé par cisaillage
- la:figure 8 représente en perspective un exemple d'élément obtenu à l'issue/de ce traitement.
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent les mêmes éléments.
Comme illustré en figure la , la tôle désignée généralement par la notation de référence 1 est / dévidée à partir d'un rouleau dévideur 2 et passe ensuite dans un appareil de laminage 3-comportant
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et 3c pourvus de ; cannelures dont la figure 2 offre un exemple de manière à modifier sa section au départ de la forme telle que représentée sur la figure 4 en passant par la section illustrée sur la figure 5 .pour arriver finalement à la section représentée sur la figure 6 . /
Comme représenté sur la figure 2, les cannelures peuvent'avoir la forme d'un V et les cannelures d'un cylindre sont exactement en regard de celles de l'autre cylindre d'une même paire.
Ces/cannelures laissent entre elles des rainures 5.
Les sommets des cannelures se touchent pratiquement de sorte que les rainures correspondantes dessinent des sections en polyèdre par exemple triangle, quadrilatère, pentagone, hexagone ...
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d'un rouleau dévideur 2 et passe ensuite dans un appareil redresseur 3 comptant une paire de cylindres lisses pour arriver dans le dispositif de cisaillage 4
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couteaux.; arêtes vives suivant les petits cercles de ces cylindres venant rouler continûment l'une arête du cylindre 4a sur l'autre du cylindre 4b.
En sortie des stades 3 et 4 des figures la et lb les éléments filiformes représentés en coupe en figure 7 sont guidés par un dispositif jusqu'au stade 6, dispositif de profilage longitudinal et de coupe à longueur demandée.
A cet effet, un des cylindres 6 comporte sur sa surface extérieure une série de cannelures 7 dans le sens de son axe principal.
L'autre cylindre du dispositif de façonnage concerte des rainures 8 formées dans sa surface périphérique et dans le sens de sa longueur ou de son axe de manière à venir coïncider avec les cannelures 7 du premier cylindre. En outre, comme visible sur la figure 3a, les cannelures'7 présentent, certaines, une arête
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dant 8a en sorte que la coopération des cylindres 6 façonne et coupe à intervalles réguliers les éléments qui passent entre eux: L'ensemble de ces dispositifs rainures , cannelures peut aussi suivre un tracé hélicoïdal sur la surface latérale extérieure des cylindres.
La figure 8 représente en perspective un exemple <EMI ID=13.1> d'élément obtenu à l'issue de ce traitement.
Au lieu de les associer comme dans la description ci-dessus, le profilage et la coupe peuvent aussi être dissociés et réalisés successivement.
Le procédé et l'appareillage précités s'appliquent de préférence à des feuillards d'acier éventuellement galvanisé dont les caractéristiques mécaniques peuvent être les suivantes :
limite de rupture 30 - 70 kg/mm2.
épaisseur de la tôle 0,15 - 1,00 mm
largeur dépendant de la puissance de l'installation.
Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux détails décrits plus haut. Elle peut subir de nombreuses modifications qui n'en changent pas la portée.
REVENDICATIONS.
1) Procédé d'obtention d'éléments filiformes,
caractérisé par la mise en oeuvre, comme matériau de base, d'une tôle métallique.