Dispositif d'attache de plaques de revêtement
à l'ossature d'une construction La présente invention est relative à un dispositif d'attache de plaques de revêtement à l'ossature d'une construction.
Dans une construction comportant une ossature et
des plaques de revêtement habillant celle-ci, fixées à l'ossature, il est nécessaire que le dispositif d'attache des plaques à l'ossature réponde à plusieurs conditions,
en permettant:
- le réglage de la position des plaques de ravêtement dans leur plan, en direction verticale et en direction horizontale;
- le réglage de la position du plan d'une plaque de revêtement par rapport à l'ossature et par rapport au plan des plaques voisines;
- une libre dilatation de tous les éléments de la construction et des moyens de fixation;
- le respect de l'indépendance d'une plaque de revê- tement par rapport aux plaques voisines, et par consé- quent,
- le remplacement aisé d'une plaque de revêtement quelconque;
- le respect des tolérances de l'ossature qui est faite en général de béton armé.
Il est possible, par le dispositif suivant l'invention, de satisfaire à toutes ces conditions à la fois, ce qui n'est le cas avec aucun des dispositifs antérieurs connus du demandeur.
Pour cela, le dispositif suivant l'invention comprend essentiellement une attache fixe à monter sur l'ossature et deux crochets à monter respectivement sur deux plaques de revêtement voisines l'une de l'autre à proximité de leurs bords voisins, et propres à s'accrocher à l'attache fixe.
Dans une forme de réalisation avantageuse de l'invention, l'attache fixe présente trois points d'appui non aligna, éventuellement réglables, pour s'appliquer à l'ossature.
Dans une autre forme de réalisation avantageuse de l'invention, la plaquette présente une ouverture allongée traversée par une broche d'attache susceptible d'être fixée dans l'ossature par une de ses extrémités, l'autre extrémité de la broche, filetée, portant un écrou permettant l'application de la plaquette sur l'ossature en vue de son immobilisation par rapport à celleci.
Il est avantageux également, suivant l'invention, que sur la face de l'attache fixe opposée à l'ossature se trouve une saillie comportant deux encoches pr.ésentant leurs ouvertures vers le haut. Cette saillie peut être fixe par rapport à la plaquette, ou mobile, et dans ce cas, elle est de préférence constituée par une cornière dont une aile présente en son bord les deux enco-ches s'ouvrant vers le haut et entre elles un trou taraudé propre à recevoir une vis coopérant avec la plaquette pour régler la position de la saillie par rapport à celle-ci, l'autre aile de la cornière étant guidée dans la plaquette.
Avantageusement, le dispositif est complété par un verrou dont une partie est susceptible d'être fixée
à l'ossature et dont une autre partie comporte un élément mobile propre à être amené dans des fentes pratiquées dans les bords se faisant face de deux plaques de revêtement contiguës, pour empêcher la chute de ces plaque s.
D'autres particularités du dispositif suivant l'invention apparaîtront à la lecture de la description, donnée ci-après, d'un exemple de forme de réalisation de l'invention, et à l'examen des dessins jointe au présent mémoire, sur lesquels on voit, en:
- Figure 1, en perspective, le support à fixer à l'ossature en béton;
- figure 2, en perspective, un crochet à fixer à la face, dirigée vers l'ossature, d'une plaque de revêtement;
- figure 3, une coupe, avec arrachements, de l'ossature en béton, de l'attache suivant l'invention, et d'une plaque de revêtement suspendue;
- figure 4, en perspective, un verrou de retenue;
figure 5, une coupe, avec arrachements, de l'ossature en béton, d'un verrou de retenue et d'une plaque de revêtement dans une position où. elle est retenue par la partie mobile du verrou;
- figure 6, une vue de face, en traits mixtes, d'une plaque de revêtement montée, avec les bords des plaques voisines, et où l'élément mobile du verrou est représenté en position d'arrêt des plaques à gauche sur la figure, tandis que cette partie mobile est représentée, à droite sur la figure, telle qu'elle doit être placée avant la mise en place de deux plaques de revêtement voisines;
la partie inférieure de la figure montrant à gauche un dispositif d'attache mis en place sur l'ossature, et à droite, le même dispositif(auquel sont accrochés les crochets fixés à deux plaques voisines) ;
- figure 7, une vue en perspective, avec arrachements, de la plaquette, dans une autre forme de réalisation dans laquelle la saillie d'accrochage des plaques est mobile par rapport à la plaquette.
On voit aux figures 1 et 2 que le dispositif
(t'attacha suivant l'invention est constitué essentiellement d'une plaquette 1 d'acier inoxydable, en forme
de T renversé. A proximité des extrémités du montant 2, d'une part, et de la barre transversale 3 d'autre part, sont prévus des trous taraudés dans lesquels sont vissés des boulons (tels que 4, 4' , 4").
La position de ces boulons par rapport à la pla-
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(figure 3) destinées à prendre appui sur le béton de l'ossature 6. La montant 2 est traversé d'un trou allongé 8 au travers duquel on peut faire passer un boulon de scellement 9 qui sera normalement engagé dans une che- ville expansible 10 placée dans un trou 11 foré dans le béton. Un écrou 12 prenant appui sur une rondelle 13 constitue le système de serrage habituel de ce boulon d'ancrage. L'extrémité filetée libre du boulon 9 porte un écrou 14 appliquant une rondelle 15 sur la face anté- rieure (face de droite à la figure 3) du montant 2 de i la plaquette. En serrant l'écrou 14, on immobilise la plaquette 2 par rapport à la face extérieure de l'ossature 6, la distance de la plaquette 2 à l'ossature 6 étant réglée en vissant plus ou moins les boulons 4, 4',
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pas dans le même alignement, l'appui de la plaquette 1 sur l'ossature se fait aux trois sommets d'un triangle.
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au boulon 4 permet, quelles que soient les irrégularités du béton, de donner dans tous les cas à la plaquette 1 une position parfaitement verticale.
La barre transversale 3 de la plaquette porte une saillie 16 se présentant ici comme une cornière dont l'aile libre présente deux encoches 17, 17' s'ouvrant vers le haut (pour une position de la plaquette placée normalement, comme représenté à la figure 3).
La figure 2 représente un crochet d'attache cons- <EMI ID=4.1>
sente à sa tranche inférieure une encoche 20 qui donne
à la branche 18" l'aspect d'un crochet dont la barbe 20' viendra s'insérer entre l'aile antérieure de la saillie en cornière 16 et la face antérieure de la plaquette 1, tandis que le fond de l'encoche 20 viendra reposer dans l'encoche correspondante (17 ou 17') de la saillie. Les trous 19, 19' recevront des goujons tels que 21 à la figure 3, dont une extrémité est noyée dans la masse d'une plaque de revêtement 22 et dont l'autre extrémité, filetée, porte un écrou (non visible à la figure 3). En serrant cet écrou, on peut immobiliser la cornière à crochet 18 par rapport à la plaque 22 correspondante. L'existence des trous allongés 19,19' autorise un déplacement longitudinal du crochet 18 par rapport à la tran- <EMI ID=5.1>
plaque de revêtement 22. (Voir figure 6). Cette disposition permet un réglage en direction horizontale de la plaque de revêtement 22 dans son plan propre, alors que
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la position du plan de la plaque 22 par rapport à la face du béton 6 et que le trou allongé 8 de la plaquette 1 permettait le réglage en hauteur de la plaque 22 devant la face de l'ossature 6. L'ensemble de ces dispositions permet donc de se rendre parfaitement maître de l'agen- cement de chaque plaque de revêtement indépendamment des autres, et par rapport à celles-ci.
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tion, les vis sont supprimées et remplacées par de sim- pies bossages d'appui (non représentés) sur la face orien- tée vers l'ossature. La saillie 16 est mobile, et sa position est réglable par rapport à la plaquette 1. A cette fin, elle est constituée d'une cornière 16 dont une aile présente en son bord les deux encoches 17,17' s'ouvrant vers le haut et, entre elles, un trou taraudé
16'. La plaquette présente à son tour, en face du trou
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dans un sens ou dans l'autre, on provoque le rapprochement ou l'éloignement de la cornière 16 par rapport à la plaquette 1, pour autant que la cornière soit empê-
chée de tourner. Ceci est réalisé par le fait que son
autre aile est guidée par une entaille 1' de la plaquette, dans laquelle elle pénètre.
Lorsque deux plaques de revêtement voisines ont
été mises en place l'une à côté de l'autre par accro-
chage de leurs crochets 18 dans la saillie 16 d'un support 1 commun aux deux plaques, il convient de pouvoir s'opposer à leur décrochage. On a prévu à cette fin une butée mobile 25 percée d'un trou taraudé que traverse une vis 26 vissée dans le montant 2 de la plaquette 1. On
peut alors faire tourner la butée autour de cette vis
pour que sa partie inférieure coudée dégage les ouvertures des encoches 17,17'. En faisant tourner la vis 26,
on peut avancer ou reculer la butée 25 par rapport à la plaquette 1. Cette dernière particularité est avantageuse, notamment lorsque la saillie 16 est faite mobile.
Les crochets 18 des plaques de revêtement sont avantageusement fixés à ces dernières à proximité étroite de leurs bords inférieurs afin d'en faciliter la manipulation. Dans ces conditions, lorsque les plaques sont sus-pendues à l'ossature, elles pourraient avoir tendance
à tomber en avant en éloignant leurs parties supérieures de la face du béton de l'ossature. Pour éviter ceci, on a complété le dispositif par un système de verrouillage comprenant des verrous 27 (figure 4) . Chaque verrou est constitué d'une partie fixe 28 traversée d'un trou al-
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fixation à cheville expansible, 31, entièrement analogue
à celle qui a été décrite déjà à propos de la figure 3.
Le verrou comporte d'autre part, attaché à la partie
fixe 28 par un moyen quelconque, un tube 32, fileté extérieurement, que l'on peut visser dans un prolongement
33 de la partie fixe 28. Le tube 32 est solidaire à son extrémité d'une douille 34 traversée -par une barrette 35. En faisant tourner le tube 32 par rapport à son embase
33, on peut disposer la barrette 35 suivant une orienta- tion quelconque.
On fixe les verrous 27 dans l'axe des interstices à prévoir entre les plaques voisines (par exemple
22,221 et 22,222 à la figure 6). Comme les axes du bou--
lon 30 et du tube 32 sont parallèles, cette fixation n'exige pas une précision absolue. Les verrous 27 étant
en place, avec leurs barrettes 35 orientées comme re- présenté à droite sur la figure 6, on monte les plaques
de revêtement 22 et on tourne de 90 degrés les barrettes
35 des verrous, comme montré à gauche à la figure 6, en sorte que les barrettes 35 s'engagent par leurs extrémités dans des fentes 35' pratiquées dans les tranches des
<EMI ID=11.1> deux plaques de revêtement voisines, en empêchant les plaques de s'éloigner de l'ossature et de tomber vers
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permet d'immobiliser le verrou dans sa position de retenue des plaques.
Comme on le voit, l'invention procure un disposi-
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ces relativement simples, affectées partout de possibilités de réglage en tous sens. Ce dispositif répond parfaitement à toutes les conditions énumérées au début
du présent mémoire.
Il est bien entendu que plaquette et crochets pourraient être faits d'une autre matière que l'acier, par exemple d'aluminium.
L'invention s'étend à toutes les particularités décrites, qu'elles soient prises isolément ou associées.
REVENDICATIONS
1.- Dispositif d'attache de plaques de revêtement à une ossature, caractérisé en ce qu'il comprend une attache fixe à monter sur l'ossature et deux crochets à monter respectivement sur deux plaques de revêtement voisines l'une de l'autre, à proximité de leurs bords voisins, et propres à s'accrocher à l'attache fixe.
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