"Mécanisme de mise à feu d'un projectile, tel qu'une grenade
<EMI ID=1.1> L'invention concerne des perfectionnements à un projectile tel qu'une grenade à fusil, comprenant un mécanisme de mise à feu du type décrit dans le brevet principal déposé par les demandeurs, et notamment dans ses revendications 1 à 9.
Dans ce brevet principal, le mécanisme de mise à feu comprend un percuteur placé dans l'axe du projectile et qui dépasse en saillie à l'avant de ce dernier, un détonateur associé au percuteur et mis à feu par celui-ci lorsque l'avant de la grenade rencontre un obstacle, et une charge
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monté mobile entre une position de sécurité et une position de fonctionnement permettant la mise à feu de la charge lorsque la grenade a été tirée.
Le détonateur est monté dans un alésage central d'un barillet rotatif monté pivotant autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de la grenade, le centre de gravité du barillet étant excentré par rapport à son axe de pivotement de telle sorte qu'il forme un pendule composé permettant d'amener le détonateur de sa position de sécurité dans sa position de fonctionnement uniquement sous l'action d'une force d'inertie dirigée approximativement selon l'axe
de la grenade en trajectoire, et provenant de son ralentissement, qui est dû lui-même à la résistance de l'air. Le percuteur pénètre par une pointe à sa partie inférieure dans un trou borgne du barillet rotatif, ce trou borgne étant dirigé radialement perpendiculairement à l'alésage contenant le détonateur. Un dispositif de blocage à déverrouillage par inertie au départ de la grenade maintient le percuteur et
le barillet dans une position de sécurité interdisant la mise à feu de la charge en cas de percussion, tant que la grenade n'apas parcouru une certaine distance depuis son point de tir .
L'invention du premier brevet de perfectionnement a eu pour but d'améliorer le dispositif de blocage par inertie, pour le rendre absolument sûr, et éviter l'emploi de goupilles de sécurité dont les inconvénients sont bien connus. De plus, selon l'invention de ce brevet de perfectionnement, le
ir barillet rotatif vient se placer de lui-même en position de fonctionnement seulement à la fin d'un intervalle de temps constant et prédéterminé.
De plus, le dispositif décrit dans ce premier brevet de perfectionnement permettait de supprimer l'influence du phénomène de rebond sur la durée'de rotation du barillet
entre sa position de sécurité et sa position de fonctionnement.
L'invention décrite dans le second brevet de perfectionnement a prévu que le barillet rotatif, dans sa position de sécurité, serait appuyé sur le fond de sa cavité de logement par l'intermédiaire d'un élément annulaire, en métal inoxydable, appuyé sur une colerette ou cuvette métallique de cette cavité, et cela afin d'éviter tout risque de collage du barillet sur son siège lorsque la grenade est entreposée un certain temps.
Le second brevet de perfectionnement prévoyait encore
des modifications de la masselotte extérieure entourant le percuteur, et de l'élément élastiquement compressible qui lui est associé.
La présente invention concerne encore des perfectionnements au mécanisme de mise à feu de la grenade, qui est décrit notamment dans le brevet.principal, ainsi qu'à la grenade elle-même, et qui ont pour but d'améliorer et de stabiliser
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et d'augmenter encore l'intervalle de temps entre le départ du coup et le moment où le percuteur est amené en position
de fonctionnement .
Pour cela, l'invention propose une grenade à fusil, comportant un mécanisme de mise à feu tel que décrit dans au moins l'une des revendications 1 à 9 du brevet principal, caractérisée en ce que le barillet rotatif est pourvu d'un élément annulaire ou d'une autre forme appropriée, par exemple
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le barillet pour former la surface d'appui de ce dernier en position de sécurité sur les bords de l'orifice ou passage conduisant à la charge explosive de la grenade, cet élément annulaire venant s'appuyer, en position de sécurité du barillet, sur une première butée fixe interdisant toute rotation du barillet dans le mauvais sens lorsque celui-ci est libéré par le percuteur.
Selon l'invention, cet élément annulaire sert donc à
la fois d'élément d'appui du barillet sur son siège en position de sécurité, et de butée pour empêcher toute rotation aléatoire du barillet dans un sens opposé à son sens normal de rotation, ce qui aurait une influence désavantageuse sur la durée de rotation du barillet entre sa position de sécurité et sa position de fonctionnement.
Selon un autre caractéristique de l'invention, le tube de queue de la grenade, par lequel elle vient se mcnter sur le canon d'un fusil, comporte une ouverture de sortie des gaz de propulsion, cette ouverture étant orientée de façon à donner une inclinaison ayant une valeur maximale prédéterminée à la grenade au début de sa trajectoire.
En effet, on a constaté, au départ de la grenade, l'inconvénient suivant : lorsque la grenade, propulsée par
la pression des gaz régnant dans le canon du fusil, quitte l'extrémité du canon, il se forme un jeu annulaire entre l'extrémité du canon du fusil et l'extrémité du tube de queue de la grenade. Les gaz s'échappent à l'extérieur par ce
jeu annulaire de façon irrégulière, et modifient de façon aléatoire et absolument indéterminée, l'inclinaison de la grenade au début de sa trajectoire. Ce phénomène provoque
une oscillation indéterminée de la grenade sur sa trajectoire, dès le début du lancement.
L'invention permet de remédier à cet inconvénient, en donnant une inclinaison ayant une valeur maximale prédéter-
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naison pouvant varier entre une valeur nulle et la valeur maximale prédéterminée.
L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparattront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre, faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique, avec arrachement partiel, d'une grenade $ fusil selon l'invention, représentée <EMI ID=6.1> - la figure 2 est une vue en coupe axiale de la tête de la grenade, représentant le percuteur et le barillet rotatif dans leurs positions de sécurité ; <EMI ID=7.1> de la grenade, faite selon un plan de coupe perpendiculaire
au plan de coupe de la figure 2, et représentant l'état du dispositif de blocage par inertie au départ du coup ; et
- la figure 4 est une vue en coupe axiale de la tête de la grenade, dans le même plan de coupe que la figure 2, représentant le détonateur et le percuteur dans leurs positions de fonctionnement.
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la grenade au moment précis -ni elle va quitter l'extrémité
du canon 1 du fusil. Cette grenade comprend essentiellement une tête 2, au sommet de laquelle l'extrémité 3 du percuteur vient en saillie, un renflement 4 dans lequel est logée la charge d'explosif, et un tube de queue 5 pourvu à son extrémité inférieure d'un empennage 6. Pour le tir de la grenade,
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balle pour tirer la grenade. Les gaz de combustion de cette cartouche forment les gaz de propulsion de la grenade, et
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la grenade vers l'avant.
La présente invention a prévu de former une découpe 7, par exemple semi-circulaire, à la partie inférieure du tube de queue 5, de façon à former par cette découpe -une ouverture
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par la flèche 8. Cette sortie préférentielle des gaz de propulsion au moment où la grenade va quitter l'extrémité du canon 1 du fusil, se traduit par une poussée sur l'extrémité inférieure de la grenade, dans le sens indiqué par la flèche 9. La grenade va prendre alors, au début de sa trajectoire, l'inclinaison représentée schématiquement par le trait d'axe
10.
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sentée par le trait 10, on évite toute oscillation aléatoire de la grenade au début de sa trajectoire, comme cela se produisait dans l'art antérieur.
On notera. que le trait d'axe 10 représente l'inclinaison maximale que peut prendre la grenade par rapport à l'axe
du début de 'sa trajectoire théorique, matérialisé par l'axe longitudinal 11 de la grenade, et qu'en pratique, au départ du coup, la grenade prendra une inclinaison quelconque qui sera comprise entre l'inclinaison de l'axe 11 et celle de l'axe 10.
Cette impulsion de départ qui est communiquée à la grenade par la sortie préférentielle des gaz de propulsion par la découpe 7, a une répercussion sur le comportement du barillet rotatif. La présente invention a également pour but de contrôler l'influence de cette impulsion de départ sur le comportement de ce barillet rotatif, et de veiller à ce que cette influence ne puisse modifier la durée constante et prédéterminée de rotation du barillet lorsqu'il passe de sa position
de sécurité dans sa position de fonctionnement.
Les figures 2, 3 et 4 sont des vues en coupe axiale de la tête 2 de la grenade, représentant le percuteur, le barillet, et le dispositif de blocage à déverrouillage par inertie.
Dans la description qui va suivre, on utilisera, pour la désignation des mêmes éléments que ceux décrits dans le brevet principal et les deux premiers brevets de perfectionnement, les mêmes références augmentées de trois centaines, de deux centaines, et d'une centaine respectivement.
La fusée de tête 2 de la grenade comprend un percuteur axial 301, qui dépasse en saillie de la partie avant 302 de la grenade, et qui est monté longitudinalement coulissant à l'intérieur de cette partie 302. Le détonateur 303, logé dans l'alésage diamétral d'un barillet rotatif 305, viendra se placer entre la pointe 334 de la partie inférieure du percuteur et la charge 304 de la grenade. Le barillet 305 est monté rotatif autour d'un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de: la grenade, au moyen de deux pivots 306 très fins, diamètralement opposés, formés par deux pointes fines Tenant en saillie sur la surface du barillet, et logés dans deux encoches longitudinales diamétralement opposées 307 d'une partie
t fixe 330 du corps de la grenade, qui comporte également
un passage 310 conduisant à la charge explosive 304. Les encoches 307 de la pièce 330 sont normalement fermées à
leur partie supérieure par un épaulement d'une partie fixe
331 de la fusée de tête. On notera que les parties 302, 330, et 331 de la tête de la grenade sont montées emmanchées à force les unes sur les autres, comme représenté aux dessins.
Le dispositif de blocage du percuteur dans sa position
de sécurité comprend une première masselotte 315 logée à l'intérieur du percuteur, en étant mobile en coulissement à l'intérieur de celui-ci, entre une première position avant définie par le bouchon 335 du percuteur, et une position arrière définie par le fond du percuteur. Un ressort de rappel
316 est placé entre la masselotte 315 et le fond du percuteur, et pousse cette masselotte vers le bouchon 335.
Une seconde masselotte 341 est placée autour du percuteur 301, à l'intérieur de la pièce 302, et a sensiblement
la forme d'un anneau de faible hauteur et de poids très faible . Un élément élastiquement compressible 322 formé par un joint torique d'étanchéité, est placé entre la masselotte 341 et
un épaulement supérieur interne 319 de la pièce 302. Ce joint annulaire d'étanchéité, à section circulaire, ne joue pas le rôle d'un ressort de compression, mais uniquement celui d'une pièce élastiquement compressible dont l'état normal est représenté dans les figures 3 et 4.
Un manchon 317 est placé sous la seconde masselotte 341, en appui sur la partie supérieure de la pièce 331, et est destiné à limiter le mouvement vers le bas de cette masselotte
341, comme on le voit en figure 3.
Dans sa paroi tubulaire, le percuteur 301 comprend au moins deux fentes 324, par exemple diamétralement opposées, qui sont destinées à recevoir des billes de blocage 325.
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sant de l'extérieur vers l'intérieur du percuteur 301.
Le barillet 305 est pourvu, à l'opposé du trou borgne
312 dans lequel pénètre la pointe 334 du percuteur, d'un élément 308, par exemple annulaire, ou pouvant avoir une autre forme appropriée, qui est monté dans un tournage du barillet 305 et qui est réalisé en métal lourd, avantageusement en métal inoxydable. Cet anneau 308 fait saillie sur la surface sensiblement sphérique du barillet, et vient s'appuyer,
par son arête extérieure chanfreinée, sur le fond de la cavité 309 contenant le barillet, lorsque ce dernier est
dans sa position de sécurité représentée dans les figures 2
et 3.
L'anneau 308 contribue à donner un balourd au barillet, qui forme ainsi un pendule composé ayant son centre de gravité excentré par rapport à son axe de rotation.
D'autre part, l'anneau 308 coopère, dans la position de sécurité du barillet, avec une butée 300 du fond de la cavité
309, cette butée 300 étant par exemple constituée par une pièce rapportée introduite dans un perçage de la pièce 330.
Le rôle de cette butée 300 est d'interdire toute rotation du barillet 305 dans le mauvais sens, lorsque celui-ci est libéré par le percuteur 301. En particulier, l'emplacement
de la butée 300 n'est pas quelconque, et doit être opposé, par rapport à l'axe longitudinal 11 de la grenade, à la découpe 7 formée dans l'extrémité du tube de queue 5. En effet,
on a vu précédemment que la sortie préférentielle des gaz
de propulsion par cette découpe 7 se traduisait par une impulsion latérale exercé; sur la grenade et schématisée par la flèche 9, qui tendait à modifier l'inclinaison de la grenade au début de sa trajectoire. Au moment de sa libération par le percuteur, le barillet rotatif 305 a exactement la même vitesse angulaire que la grenade, et lorsque l'impulsion latérale schématisée par la flèche 9 cesse, le barillet rotatif, libéré par le percuteur, a tendance à tourner dans le même sens. Cela va donc favoriser ou au contraire contrarier sa rotation normale le faisant passer de sa position de sécurité dans sa position de fonctionnement, et il importe d'éliminer cette imprécision.
C'est précisément le rôle de la butée
300, qui sera placée, par rapport à l'axe longitudinal 11 de la grenade, à l'opposé de la découpe 7, afin d'empêcher toute rotation du barillet 305 dans le sens opposé à son sens normal de rotation, et cela au moment où l'impulsion latérale 9 disparait.
On comprend donc que la découpe 7 à l'extrémité du tube de queue 5 et la présence de la butée 300 permettent de donner à la grenade, au début de sa trajectoire, une inclinaison supplémentaire de valeur maximale prédéterminée, et d'autre part d'augmenter la précision de la durée de rotation du barillet entre sa position de sécurité et sa position de fonctionnement.
L'invention propose en outre des moyens permettant d'augmenter l'intervalle de temps qui sépare le départ de la grenade et le moment où le percuteur libère_le barillet 305 et permet ensuite sa rotation de sa position de sécurité à
sa position de fonctionnement.
On a en effet constaté que la partie inférieure du percuteur 301, qui est guidée dans un alésage axial 350 de la pièce 331, joue dans cet alésage le rôle d'un piston lorsqu'il passe de sa position de sécurité dans sa position de fonctionnement. L'invention a donc prévu de fermer de façon sensiblement étanche la cavité 309 contenant le barillet 305, d'une part en montant le percuteur 301 avec un jeu faible de coulissement dans l'alésage 350, et d'autre part en fermant par une paroi mince 351 l'extrémité supérieure du passage 310 conduisant à la charge 304. Cette paroi mince sera crevée ou détrui-
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détonateur 303. Avantageusement, la cavité 309, qui est ainsi séparée de la charge 304, peut être remplie avec les autres cavités d'un gaz neutre et sec au moment du montage de la tête de la grenade, ce qui ne rend plus indispensable l'emploi de métaux inoxydables.
On comprend que le percuteur, lorsqu'il passe de sa position de sécurité représentée dans les figures 2 et 3, dans sa position de fonctionnement représentée en figure 4, a tendance à établir un vide partiel dans la cavité 309, ce qui ralentit son mouvement. Le jeu faible de coulissement de ce percuteur
301 dans l'alésage 350 peut former des orifices calibrés d'entrée d'air dans la cavité 309, de sorte que le mouvement du percuteur 301 ne sera cependant pas trop ralenti, et que le percuteur viendra dans sa position extrême avant de la figure 4.
Il faut éviter que ce mouvement du percuteur soit accéléré
<1> par le mouvement de la masselotte intérieure 315 lorsque celle-ci est poussée par son ressort de rappel 316. Pour cela, l'invention préconise une forme spéciale des masselottes 315 et 341, ainsi qu'une forme particulière des fentes
324 de logement des billes 325.
Selon l'invention, la masselotte intérieure 315 comprend une jupe cylindrique inférieure 352 de grande longueur, ayant un diamètre sensiblement égal ou légèrement inférieur au
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La surface intérieure de la seconde massolette 341 comprend une partie supérieure cylindrique 354, une jupe cylindrique inférieure 355 de diamètre supérieur, et une paroi inclinée 356 reliant la partie cylindrique 354 à la jupe 355. Le diamètre intérieur de cette jupe 355 est égal
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te 315, augmenté de deux fois le diamètre des billes 325.
Dans la position de sécurité représentée en figure 2,
la masselotte 315 est poussée en butée sur le bouchon 335 du percuteur par son ressort 316, sa jupe 352 maintient les billes 325 engagées dans les fentes 324, et en saillie à l'extérieur du percuteur 301. Ces billes 325 sont maintenues en place par la paroi inclinée 356 intérieure de la seconde masselotte 341, qui est elle-même appuyée sur le joint thorique 322 en déformant ce dernier.
On notera enfin que le percuteur 301 est pourvu d'un ressort de rappel 360, qui est monté entre la partie supérieure de la pièce 331 et une butée 361 du percuteur. L'extrémité supérieure du percuteur coulisse dans l'orifice cylindrique
de la partie supérieure de la pièce 302. Dans la position de sécurité, le ressort de rappel 360 du percuteur est comprimé, comme représenté en figure 2.
Au départ de la grenade, l'accélération qui s'exerce
sur celle-ci provoque la descente de la première masselotte
315 jusqu'au fond du percuteur, et la compression du ressort de rappel 316. Lorsque la jupe 352 de la'masselotte 315 est passée en-dessous des fentes 324 du percuteur, comme représentée en figure 3, les billes 325 sont poussées par la paroi inclinée 356 de la seconde masselotte 341 (le joint torique 322
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et la forme tronconique des fentes 324 guide les billes
325 vers l'intérieur du percuteur, jusqu'à ce que ces billes viennent en appui sur la partie supérieure cylindrique 353
de la masselotte 315. La partie cylindrique 354 de la seconde masselotte 341 se trouve alors sensiblement en regard des fentes 324, et empêche un retour des billes 325 vers l'extérieur. La masselotte 315 est ainsi bloquée au fond du percuteur, son ressort de rappel 316 restant comprimé.
A la fin de l'accélération, le percuteur 301 , poussé
par son ressort de rappel 360, a tendance à s'extraire de l'alésage'350, en créant un vide partiel dans la cavité 309 contenant le barillet 305. Le jeu annulaire de montage du percuteur dans l'alésage 350 permet de ralentir le mouvement du percuteur vers l'avant, sans cependant trop le contrarier.
Le percuteur arrive ainsi dans sa position de fonctionnement, représentée en figure 4, la masselotte 315 restant coincée au fond du percuteur par les billes 325 engagées dans les fentes 324 et contre la partie supérieure cylindrique
353 de diamètre réduit de cette première masselotte.
On notera que la masselotte 315 est traversée par un alésage axial 370, qui permet à la masselotte de descendre jusqu'au fond du percuteur sans être gênée par une compression de l'air entre cette masselotte et le fond du percuteur.
De même, pour que l'enfoncement du percuteur, lors de
la mise à feu de la grenade, ne soit pas gêné par la compression de l'air ou du gaz dans la cavité 309, on peut prévoir, dans le fond du percuteur, un trou traversant 371 fermé normalement par une plaque 372 rappelée élastiquement en fermeture par le ressort 316. Le trou 371 et la plaque 372 forment ainsi un clapet anti-retour.
On comprend que ces nouveaux moyens de l'invention permettent de ralentir efficacement le mouvement du percuteur de sa position de sécurité dans sa position de fonctionnement, et cela d'une part en lui faisant jouer le rôle d'un piston aspirant dans la cavité 309, et d'autre part en empêchant
le retour brutal de la masselotte 315 sous l'effet de son ressort de rappel 316.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. En particulier, elle comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits, ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendications qui suivent.
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REVENDICATIONS
1.- Grenade à fusil, comportant un mécanisme de mise à feu tel que décrit dans au moins l'une des revendications 1 à 9 du brevet principal, caractérisée en ce que le barillet rotatif est pourvu d'un élément annulaire ou d'une autre
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inoxydable, rapporté en saillie sur le barillet pour former
la surface d'appui de ce dernier en position de sécurité sur les bords de l'orifice ou du passage conduisant à la charge explosive de la grenade. cet élément annulaire venant s'appuyer en position de sécurité du barillet sur une première butée fixe interdisant toute rotation du barillet dans le mauvais sens lorsque celui-ci est libéré par le percuteur.