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Procédé pour recouvrir les tôles d'acier d'un revêtementprotecteur.
La présente invention, due à Monsieur F. SABLON, est relative à un procédé pour recouvrir les tôles d'acier d'un revêtement protecteur.
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oo connalt las avejitages q'il y a à recouvrir les- tâles d'acier d'un revêtement les pr--t6geant contre la corrosion due a1.xi: ag-entr a':!CIo5phériques et /ou contrc toute oxydation pou" "#/onà des conditions de tsa.vad.l dans lesquelles ces aciers sont placés.
Ces avantages consistent principalement en une longévité accrue des matériaux métalliques ainsi qu'en, moin-
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graiz d'eatsetien ou de réparation.,
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Afin de bénéficier de ces avaxn.taqes, on a déjà pro- posé de nombreux procédés permettant d'améliorer la résistance des aciers la corrosion et/ou à l'oxydation. Parmi ceux-ci on peut citer les procédés par recouvrement, tels que la phos- phatation, la peinture,la galvanisation, l'étamages et les pro- cédés par modification interne de la composition des aciers, par exemple par incorporation d'éléments particuliers qui transfor- ment les aciers ordinaires en aciers inoxydables.
A l'un ou l'autre -titre, tous ces procédés présen- tent certains inconvénients. Dans le cas des aciers inoxydables;, c'est principalement le coût élevé de leur préparation qui en est l'inconvénient majeur,- dans le cas des procédés par recou- vrement c'est soit encore le coût de 1'opération de recouvre- ment en elle-même, soit sa faible durée de protection efficace, soit les deux à la fois.
La présente invention a pour objet un procédé per- d'obtenir des revêtements à la fois économiques, effi- caces et.durables et qui par conséquent, ne présentent pas les inconvénients cités ci-dessus.
Le procédé objet de la présente invention est essentiellement caractérisé en ce qu'après laminage, on appliqua sur la surface d'une tôle d'acier, un revêtement fluide conte- nant en suspension au moins un élément métallique pulvérulent;, en ce que l'acier- ainsi recouvert est successivement séché dans une enceinte appropriée, laminé, recuit et nettoyé; le dit acier étant également soit avant, soit après le dépôt du revêtement fluide, soumis à une opération de recuit de recris- tallisation.
Il a été constaté qu'un acier soumis aux opérations ci-dessus, présentait en surface une couche métallique de pro- tection particulièrement tenace, dont la récistance propre aux agents corrosifs ou oxydants extérieurs est déjà excellente en elle-même et dont l'état légèrement rugueux convient spéclale-
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ment pour l'application d'un 3:avêt::.:ment ult6:d"eu # pa exempta par p11.0s;.iha:t:aticn on peinture.
Ls avantag< g àu le 1'
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invention sont donc doubles, d'abord la qualité du revêtement en lui-même, eu égard à son bas prix de revient, ensuite l' augmentation de la facilité, d'accrochage d'une couche de protec- tion subséquente, le revêtement obtenu par le procédé de l'in- vention se comportant alors comme une couche de fond.
Le prix de revient de cette opération de recou- vrement est directement lié à la nature du métal pulvérulent utilisé et, est d'autant plus bas, que le métal est lui-même de faible valeur intrinsèque. A cet égard, le zinc et l'alu- minium conviennent particulièrement.
Suivant une variante avantageuse du procédé de l'invention, en plus de l'élément métallique déjà cité, le revêtement fluide comporte une substance solvante, une subs- tance mouillante, ainsi qu'une substance destinée à augmenter sa viscosité, l'élément métallique étant de nature telle qu'il- ne peut toutefois pas entrer en réaction chimique avec les autres composants du revêtement.
Comme solvant on choisit de préférence de l'eau, des hydrocarbures légers, des alcools. Les substances solvantes, mouillantes ou viscosantes peuvent être chacunes constituées d!un ou plusieurs matériaux de nature similaire.
Lorsque le revêtement est constitué suivant l' énumération ci-dessus, l'application du procédé de l'invention conduit à l'obtention d'une couche protectrice particulière- ment homogène, tenace et rugueuse.
L'élément métallique peut être.simple, par exem- ple du zinc, ou composite, par exemple du zinc et de l'almi- nium, ou constitué d'un alliage quelconque de ces éléments. La substance destinée à augmenter la viscosité du fluide peut être choisie parmi les hauts polymères, les gommes, les dérivés cellulosiques, les silicates solubles,. etc pris isolément ou en mélange tandis qué les mouillants sont de préférence à prendre parmi les alcools,' les éléments tensio-actifs (anioni- ques, cationiques ou non ioniques), les polyphosphates etc...
Le revêtement ci-dessus défini peut être appliqué
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sur l'acier, de nombreuses façons différentes, suivant le but recherché, suivant le poids de métal que l'on désire déposer sur l'acier, ou les formes et dimensions de celui-ci. On peut, selon le cas, procéder par trempage, roulage, pulvérisation, par exemple pneumatique ou électrostatique, etc.
L'opération de séchage faisant suite à la phase de recouvrement peut s'effectuer dans n'importe quel four ou étuve mais à température peu élevée, fonction de la nature du solvant. Elle prend fin avec l'élimination du solvant. Le re- cuit subséquent, appelé recuit d'accrochage, est également réalisé dans un four quelconque, à une température suffisam- . ment haute et pendant un temps suffisant pour permettre au moins l'accrochage du métal, c'est-à-dire sa fusion ou sa dif- fusion dans le métal de base.
Dans le cas où le traitement décrit s'applique à une tôle métallique n'ayant pas encore été soumise à un recuit de recristallisation, le recuit d'accrochage peut être réalisé à la température de recristallisation du métal, ce qui permet de faire l'économie d'une opération de recuit.
Le nettoyage que l'on exécute après l'opération de recuit d'accrochage, par exemple par brossage, trempage, pulvérisation de liquide ou de gaz, dépoussiérage, etc... a pour but d'éliminer tous les produits n'adhérant pas suffisam- ment à l'acier.
Egalement selon une variante avantageuse du pro- cédé de l'invention, lorsqu'on n'envisage pas de déposer sur l' acier une couche ultérieure à celle obtenue par le procédé ci- dessus, on soumet la tôle à une opération de réduction d'épais- seur à froid, par exemple une opération de skin-pass, ce qui durcit la partie superficielle de l'acier, lui confère un état de surface et un aspect de meilleure qualité, permettant ainsi son utilisation directe sans recouvrement ultérieur. Cette opé- ration favorise également l'utilisation de la tôle pour des opérations d'emboutissage profond.
D'une façon plus générale, la revêtement métallique
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appliqué à l' acier conformément à l'invention, conduit d'une part à une liaison métallurgique solide entre le métal déposé et l'acier de base, et d'autre part à une augmentation de la résistance à chaud et à froid de cet acier à la corrosion.
Dans le cas où l'on applique le traitement ci- dessus à un acier effervescent, il est spécialement avantageux d'utiliser un métal susceptible de former avec l'azote des composés nitrurés. En prolongeant suffisamment la durée du recuit d'accrochage, on peut obtenir un acier dont le vieillis- sement est particulièrement ralenti. Parmi les métaux suscep- tibles de conduire à ce résultat, on peut citer le zirconium, l'aluminium, le titane, ou leurs alliages.
Si l'on applique le traitement ci-dessus décrit à un acier effervescent ayant déjà subi une décarburation jusqu'à une teneur en C inférieure à 8.10-3 %, on obtient alors un acier non vieillissant.
Le laminage qui suit l'application du revêtement et qui précède le recuit peut selon une variante, être supprimé si l'adhérence du revêtement par simple séchage est suffisante pour permettre le recuit ultérieur sans difficulté particulière.
REVENDICATIONS.
1. Procédé pour recouvrir les tôles d'acier d'un revêtement protecteur, caractérisé en ce qu'on applique sur la surface de la tôle, un revêtement fluide contenant en suspen- sion au moins un élément métallique pulvérulent, en ce que 1' acier ainsi recouvert est successivement séché dans une encein- te appropriée, puis laminé, recuit et nettoyé, la dite tôle étant également soumise, soit avant, soit après le dépôt du revêtement fluide, à une opération de recuit de recristallisa- ,tion.