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Procéda pour soutenir et rendre stables des réservoirs amovibles pour liquides.
L'invention a pour objet un procédé pour soutenir et rendre stables les réservoirs devant contenir des liquides ou des cargaisons liquides.
Dans la construction des réservoirs, on rencontre de grosses difficultés pour le montage des cloisons de soutènement et d'amortissement des déplacements de liqui- des. Ceci est dû aux difficultés que présente la fixation des cloisons aux parois des réservoirs.
La demanderesse a trouvé un procédé simple et efficace, pour supprimer les inconvénients et les diffi- cultés renoontrés avec les réservoirs habituels amovibles.
Suivant l'invention, on forme à l'intérieur du réservoir ou récipient un entassement en vrac d'éléments tubulaires, de préférence courts et à parois minces.
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Selon une variante préférée de mise en oeuvre du procède, en provoque un collage ou soudage limite à de? surfaces ponctuelles, entre les éléments de tubes de façon à les rendre solidaires les uns des autres, réalisant ainsi un agrégat.
Selon un mode particulier de mise en oeuvre du procédé de l'invention, on entasse les éléments baba- laires à l'intérieur du réservoir par déversement, et en provoque un tassement à l'intérieur par impulsions, vibrations ou chocs.
De préférence, pour la mise en oeuvre de l'in- vention, on utilise des éléments tubulaires courts d'une longueur de l'ordre de quelques 'centimètres par exemple 1 à 10, de préférence 1 à 5, de faible épais- seur de l'ordre de 0,1 à 1,0 mm., avec un diamètre de l'ordre de quelques centimètres, par exemple 1 à 10, de préférence 1 à 5. La longueur et le diamètre des éléments tubulaires sont choisis en fonction de la for- me et du volume du réservoir, de l'ouverture pour l'in- troduction. Les éléments tubulaires peuvent présenter mie section ronde, carrée ou polygonale.
On peut utili- ser des éléments ayant tous sensiblement la même lon- gueur ou bien des éléments de longueurs différentes. A volonté on remplit complètement ou partiellement, la citerne ou le réservoir, ou bien un ou plusieurs com- partiments de celui-ci.
Conne matières constitutives des tubes, on peut envisager tous matériaux susceptibles d'être mis sous cette forme , et inertes vis-à-vis des liquides à in- troduire dans le réservoir, comme les métaux ou alliages, les matières plastiques. Les métaux ou alliages utili- sables comprennent, sans que la liste puisse être con- sidérée comme limitative, l'aluminium, le cuivre, les aciers inoxydables, etc.
Comme matières plastiques , on
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peut utiliser les matières plastiques thermodurcissa- bles ou thermoplastiques, comme les polyamides, les polyoléfines telles que poly-propylènes, polyéthylènes haute et basse densité, les résines polyvinyliques tel- les que poly-(chlorure de vinyle) rigide, polymères acrylonitrile-butadiène-styrène, les résines fluorées comme poly-(fluorure de vinyle), poly-(chloro-trifluoro- éthylène), poly-tétrafluoroéthylène.
Ainsi qu'on l'a dit plus haut, les matières doivent être inertes vis-à-vis des liquides avec les- quels, elles viendront en contact. Comme liquides à considérer on cite, à titre d'exemples nullement limi- tatifs, les eaux, les hydrocarbures tels que essence, mazout, huile minérale, les huiles végétales, les vins, les liquides industriels ou alimentaires et on choisira la ou les matières constitutives du réservoir et des éléments tubulaires en fonction de l'application envi- sagée.
A titre d'exemple, on décrit un mode de mise en oeuvre simple. On part d'un réservoir pour automobile, par exemple en tôle au plomb, muni de tubulures de rem- plissage et de vidange. Dans ce réservoir, on déverse, par l'orifice de remplissage, des éléments tubulaires en aluminium de 1 cm de long et 2 cm de diamètre, pré- sentant une épaisseur de paroi de 0,3 mm. @
En frappant sur les parois, on provoque-un tasse- ment des éléments tubulaires et on poursuit le remplis- sage.
Le réservoir résultant présente une rigidité plus grande qu'au départ, une meilleure résistance à la déformation et, en outre, on constate quo les oscilla- tions ou déplacements d'un liquide à l'intérieur du ré- servoir se trouvent très fortement amortis.
Si on considère nécessaire d'obtenir une oohéren-
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ce encore PIU13±grande de l'agrégat d'éléments tubalai- rea, on peut réaliser un collage des tubes, aux points de contact.. entré eux. grâce à une application d'une colle convenable avant l'introduction des éléments tu-
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bal.aires dans le réservoir, l'application étant faite après un décapage éventuel, avant ou e 8 tronçonnage* Cette application de la colle ou des composants de la colle, peut être faite par toue moyens habituels, tolu que trempage, pulvérisation* Ensuite,' après introduction dans le réservoir,
on laisse ou éventuellement fait durcir ladite colle. Comme colle utilisable on cite, à
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titre illustratif, les colles type, époxy, phênol-for-m mélange résines phénoliques-vinyliques, résines
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'j'$h4àoliquea Téaine phénolique caottt. "', hou-butedièneaaryaan.tri3.e.
¯,j.¯ r ,Av. .. ; ..er du réservoir en t6le au plomb de l'éxam- F; le't.peùt partir de réservoirs en matières plasti-.
:. Uuas, telles que.polypropylëne, poly-(oM,orure de vinyla) Polymères aexyldzitrile..bùtadize-styrènè ' SA la place des petits éléments tubulaires en aluminium, on peut utiliser des éléments en matières plastiques, 'comme celles indiquées ci-dessus, Dans le cas d'éléments en matières plastiques, on peut aussi provoquer le sou- dage en mouillant les éléments avec un solvant les ren- dent poisseux et n'attaquant pas, bien entendu, la ma-
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tière constitutive du réservoir luî-m4mel, On chasse zanzi suite ledit solvant au bout d'un temps de contact court* .
Si on désire réaliser le remplissage avec des éléments tubulaires de longueurs différentes,, on peut introduire ceux-ci par couches alternatives.
On voit ainsi que le procédé suivant l'invention se prête à de nombreuses variantes de mise en oeuvre.
Bien entendu, les réservoirs aménagés suivant l'invention peuvent $tre pourvus de tous les disposi-
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tifs habituels tels que tamis, filtres, jauges, doubles fonds perforés, etc.
Par l'expression réservoirs amovibles" auxquels s'applique l'invention, il faut entendre tous réservoirs ou récipients susceptibles d'être déplacés ou de subir les effets de déplacements de leur support. Par exemple les réservoirs concernés comprennent les citernes sur supports mobiles tels que bateaux, camions, wagons et autres véhicules pour le transport y compris les citer- nes montées sur des supports flexibles ou susceptibles de prendre un mouvement de ballant, les réservoirs à carburant pour l'alimentation des moteurs montés sur les véhicules, les citernes amphibies, les réservoirs pour fusées et applications analogues.
Le procédé suivant l'invention, susceptible d'ap- plications très variées, apporte les avantages et pro- grès suivants : - consolidation et soutien des réservoirs contre l' affaissement; - amortissement des déplacements des liquides à l'intérieur des réservoirs, donc effet antiballant; - absence ou réduction du bruit du fait du sou- dage ou collage, qui supprime ou réduit les possibilités de déplacement des éléments tubulaires les uns par rap- port aux autres.
Ces avantages zont obterus sans aiminution ces .facilités de remplissage et de vidange, avec une très faible diminution de la contenance du réservoir.
Bien entendu, on peut faire varier l'épaisseur et le rapport de la longueur au diamètre, c'est-à-dire la solidité des éléments tubulaires en fonction de l'im- portance des réservoirs et des efforts auxquels sont soumis les tubes au cours de déplacements du réservoir.
On peut aussi agir pour cela sur l'étendue du
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soudage des tubes entre eux. Evidemment dans le cas des bateaux, les citernes pourront comporter, en plus, des dispositifs stabilisateurs dits "actifs" et dans ce cas l'invention permettra de diminuer l'importance de ces , derniers.
Bien entendu, toutes le modifications ou varia- tions dans le mode de réalisation du procède de l'in- vention doivent être considérées comme entrant dans le cadre de celle-ci.