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La présente invention est relative à un procédé pour l'abattage mécanique en grande taille du charbon ou autres minéraux se présentant en veines, au moyen de chaînes, dont certains tronçons sont équipés d'outils de havage et d'outils formant coins ou outils de chasse (Keilwerkzeuge) ot dont les tronçons intermédiaires ne sont pas munis de tels outils d'a- battage, chaînes qui sont guidées sur le mur et/ou le toit de la veine dans des rails pesés le lon de la paroi et prenant appui sur une pluralité d'éléments de soutènement qui se succèdent suivant l'inclinaison, les outils de havage associés à la chaîne exécutant un canal qui précède le front de taille, tandis que les outils de chasse correspondants extraient de ce canal le charbon. Un tel procédé est connu en soi.
Dans la forme de mise en oeuvre connue de ce procédé, l'avance des éléments du soutènement marchant et des rails de guidage de la chaîne baveuse disposés sur celui-ci, ainsi que la profondeur de pénétration des outils de havage fixés à la chaîne dans le canal exécuté avant le front de taille, se trouvent limitées par des outils de déblaiement, qui sont assujettis aux maillons de la chaîne haveuse, portent à leur tour des éléments de havage et s'appliquent superficiellement sur le front d'abattage.
Etant donné que, dans cette disposi- tion connue, l'épaisseur des outils de déblaiement successifs s'appliquant sur le front d'abattage va en diminuant constamment, la chaîne peut se rapprocher en permanence de la paroi, mais l'épaisseur des entretoises réunissant les éléments de havage à la chaine reste constante, de même que l'écartement entre
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les éléments de havage pénétrant dans le canal et la chaine.
Il ) en résulte une avance continue, ou sensiblement continue, des éléments de soutènement portant la chaîne et, par conséquent,
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une applicationermanents c?e¯ la¯ ¯ chainq sr ,l.xi,, ce qui , ¯ revient à dire., non seulement que les éléments haveurs appro- fondissant le canal sont repoussés contre la paroi de celui-ci qu'ils sont chargés d'enlever, mais encore qu'il se produit en dehors du canal un frottement ininterrompu des outils de déblaiement sur le charbon, de sorte que les forces de traction nécessaires pour déplacer la chaîne de havage ainsi que les forces que la chaîne doit être en mesure de supporter, augmen- tent notablement.
Ces difficultés et inconvénients sont éliminés par le procédé qui fait l'objet de la présente invention. Suivant 'le principe de l'invention ée résultat est obtenu grâce au fait que les outils exécutant la saignéa, et se.succédant en profondeur de façon continue à une distance croissante du gui- dage de la chaîne haveuse, qui-repose sur le soutènement mar- chant immobile et est par conséquent lui-même immobile, prennent àppui sur ce guidage et non sur le front de taille.
Le nouveau procédé, qui procure les avantages mentionnés ci-dessus, est caractérisé par conséquent par les points sui- vants : a) chaque tronçon de la chaîne pourvu d'outils d'extraction est soutenu, pendant son défilement devant la taille, sur le soutènement fixe par l'intermédiaire des guidages de chaîne et les outils haveurs, se succédant en direction de la circulaticu de la chaîne, sent reliés à cet effet à la chaîne au moyen de supports d'épaisseur constamment croissante vers le front de taille, approfondissent en permanence le canal et font avan- cer le front de taille qu'ils attaquent ;
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b) pendant le passage de chaque tronçon suivant de la chaîne, non équipé d'outils d'extraction, le soutènement avance en fonction de l'approfondissement du canal et de la progression du front de taille ;
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, , ..¯ .......................... "'" ... 4. -.... - Il- .¯.... ,.¯-. "t ¯ . ,.. ..'" c) le tronçon de chaliie 'suivant équipé "' r'7'f%gµQ2±fV-, toe' '",5"; "j C) le tronçon de chaîne'suivant équipé d'outils d'extraction vient ensuite prendre pareillement appui sur le soutènement fixe, approfondit le canal une nouvelle fois et ainsi de suite.
Ce mode de travail permet de réduire les forces de frot- tement en comparaison avec les modes de travail connus ; il augmente en même temps l'exactitude de l'opération de ripage, du fait que l'avance de la saignée ne dépend plus d'un avance- ment simultané du soutènement marchant, avancement qui peut subir à son tour des perturbations, et que des irrégularités éventuelles de la taille n'exercent plus d'influence sur la progression de la saignée. Pour une position donnée du guidage de la chaîne haveuse, la profondeur instantanée de la saignée est toujours définie nettement par la distance qui est comprise entre les éléments haveurs et le guidage de la chaîne de havage et est déterminée par l'épaisseur des supports.
Après que les tronçons de la chaîne munis des éléments haveurs ont approfondi le canal de la quantité prévue alors que le soutènement est immobile, on peut par conséquent faire avancer les éléments du soutènement marchant de façon très précise sous l'action d'ordres de commande déclenchés automa- tiquement, chacun des cadres du soutènement marchant exécutant, lors de sa progression, une course prédéterminée dont la valeur peut être fixée, par exemple, au moyen de cylindres doseurs qui définissent exactement la course d'avancement de chaque élément de soutènement.
La pression mise en jeu pour réaliser l'avance peut être quelconque, alors que, dans les procédés connus, elle ést pratiquement limitée par le fait que les
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forces de frottement qui prennent naissance au cours de l'appli- cation des entretoises sur le charbon ne doivent pas dépasser une valeur déterminée sous peine de blocages dans l'avancement. du soutènement marchant. De telles irrégularités peuvent être aisément évitées dans le procédé selon l'invention, si l'on confère une valeur suffisante à la distance séparant l'un de l'autre les outils de chasse associés à la chaîne de havage et si l'on maintient des intervalles de temps entre les périodes d'avancement des éléments du soutènement.
Comme dans le procédé connu, les outils de déblaiement et de chasse fixés à la chaîne articulée prennent appui sur une aile élargie des rails assurant le guidage de la chaîne. Etant donné que les outils de déblaiement ne constituent plus les entretoiseBd'écartement entre la chaîne haveuse et le front de taille, il n'est plus nécessaire de donner à ces outils des épaisseurs différentes, ni de disposer le guidage de.la chaîne haveuse avec une certaine inclinaison par rapport au front de taille. Pendant que les éléments de havage approfondissent le canal, le guidage de la chaîne haveuse peut être maintenu exactement parallèle au front de taille exécuté par les outils de chasse et est d'ailleurs parallèle à celui-ci.
C'est seule- ment après le passage des outils de chasse et des outils de havage y faisant suite que le guidage est rapproché du nouveau front de taille. Ceci garantit un travail uniforme de tous les outils d'abattage, qui sont tous de même épaisseur.
Dans le procédé connu, il n'était pas possible de munir d'un angle de dépouille les arêtes tranchantes des outils d'abat- tage, car ils risquaient de s'enfoncer dans la taille et de ne plus remplir leur fonction d'entretoise d'écartement. Cette ', considération n'entre plus en ligne de compte dans le nouveau procédé, qui permet par conséquent de prévoir un tel angle de
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dépouille, de sorte que les outils d'abattage peuvent se $déga- ger librement, même dans une taille qui foisonne.
Etant donné que le soutènement marchant n'est plus ripé qu'à des intervalles de temps, il suffit de serrer avec une pression élastique entre le toit et le mur les cadres devant être avancés pendant les courtes périodes de chaque ripage, tandis qu'ils peuvent opposer leur pleine résistance à la charge du toit pendant tout le reste du temps.
Les guidages de la chaîne ne sont plus ripés de façon continue et il n'existe plus de contact permanent entre la chaîne ou ses entretoises d'écartement et le front de taille. On pourrait par conséquent envisager de remblayer, avant le ripage et après le passage des outils d'abattage, l'espace libre et débarrassé de charbon créé par les outils entre la chaîne et le front de taille, au moyen de nouveaux déblais se détachant de la taille, de sorte que le canal débarrassé.des havries serait comblé de nouveau après le passage des outils haveurs.
Pour une progression systématique de l'abattage, il est toutefois indis- pensable que les guidages de la chaîne soient rapprochés du front de taille de la quantité prévue après le passage des ou- tils de chasse et de havage, afin que son aile inférieure élar- gie (aile supérieure élargie sur le toit), sur laquelle s'ap- puyent les outils de chasse, puisse être introduite à la pro- fondeur voulue dans le canal. L'espace nécessaire pour le ri- page ne risque d'être comblé de nouveau, avant le commencement du ripage ou pendant le ripage même pratiquement que dans la zone du mur, alors que ce risque n'existe pratiquement pas dans la zone du toit.
Pour y remédier, l'invention prévoit un cer- tain nombre de mesures susceptibles d'être appliquées séparé- ment ou en combinaisons :
Dans les cas simples, il suffit de décaler vers l'arriè- re, en direction de l'avancement de l'abattage, les guidages de
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la chaîne haveuse sur le toit par rapport aux guidages de la chaîne haveuse sur le mur. Cette mesure offre en même temps l'avantage de permettre une diminution de la longueur des rallonges surplombant le convoyeur et de faire tomber directe- ment dans le convoyeur le charbon abattu sur le toit. Cette possibilité s'offre pareillement, que l'on utilise une chaîne de havage sans fin unique circulant parallèlement au front de taille, ou deux chaînes de havage dont l'une tourne paral- lèlement au mur et l'autre parallèlement au toit.
Si l'on uti- lise une seule chaîne de havage sans fin, il peut être oppor- tun de donner une faible inclinaison, par rapport au mur, aux axes des roues d'entraînement et de renvoi de cette chaîne. Il est toutefois possible également de maintenir ces axes exacte- ment parallèles au mur et au toit et de disposer les rails de guidage suivants de la chaîne sur le mur avec un certain angle vers le front de taille et/ou sur le toit avec un cer- tain angle à l'opposé du front de taille.
Dans le cas où l'on utilise deux chaînes haveuses, circu- lant l'une au voisinage du mur et l'autre au voisinage du toit, il est avantageux d'entraîner en commun les roues motrices des deux chaînes, c'est-à-dire de faire circuler les deux chaînes non pas en sens inverse, mais dans le même sens. Le brin utile de la chaîne circulant le long du toit n'a pas besoin d'être déporté vers l'arrière par rapport au brin utile de la chaîne circulant le long du mur, car il n'y a aucune difficulté même si les brins des chaînes sont directement superposés, à déporter vers l'arrière, en direction de transport de la chaîne, les ou- tils de chasse associés à la chaîne circulant le long du toit, par rapport aux outils de chasse associés à la chaîne circulant le long du mur.
On peut alors aisément se contenter sur le toit d'un nombre d'outils d'abattage moindre que sur le mur de sorte , que, malgré le décalage des outils de chasse, le déblaiement du
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canal peut être achevé dans la même zone sur le toit et le mur.
Pour des veines très basses, il peut être opportun et avantageux que la chaine circulant le long du toit soit absolument exempte d'outils de chasse. On ne doit cependant pas renoncer au havage d'un canal'précédant le front de 'taille'dans la zone du toit, car la présence de cette saignée améliore en tous cas l'action des outils de chasse disposés sur l'autre chaîne haveuse. L'exis- tence de ce canal sur le toit crée, en outre, un plan permettant de faire avancer sans incident un soutènement marchant, serré élastiquement entre le toit et le mur, même pendant le ripage.
Pour les veines se présentant dans des conditions telles qu'on ne peut pas s'attendre à ce que les outils de chasse tra- vaillant sur le mur agissent jusqu'au toit et vice-versa, il est préférable d'utiliser une seule chaîne de havage sans fin, qui circule dans un sens sur le mur avec tous les outils qui lui sont, associés, et en sens opposé sur le toit.
Pendant l'avancement des rails de guidage à travers les tronçons desquels la chaîne se déplace, les maillons de celle-ci se rapprochent progressivement du front de taille, cependant que l'aile élargie de chaque rail de guidage s'enfonce d'une quantité égale dans le canal. Aux portions inactives de la chaîne à mail- lons sont adjoints pour cette raison des outils de post-déblaie- ment, dont chacun nettoie la partie du canal se trouvant immé- diatement devant l'aile élargie du guidage et, au-dessus de cette aile, la zone se trouvant directement en avant des mail- lons de la chaîne haveuse.
Pendant que le guidage avance de cette quantité en direction de la taille, l'outil suivant de la chaîne à maillons, se déplaçant le long de la taille, arrive au même emplacement et crée de la même manière une place pour un nouveau ripage.
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Pour débarrasser le canal, on peut munir certains mail- lons de la chaîne haveuse d'un sabot, qui se prolonge sur toute la largeur de l'aile inférieure du guidage située en avant des maillons, et avant cette aile, jusqu'au fond du canal, sabot qui comporte une surface ascendante en forme de pelle glissant sur l'aile inférieure du guidage et sur le fond du canal et dont l'extrémité antérieure forme une arête à angle de dépouille s'étendant sur toute la hauteur du canal et suivie d'une paroi, qui converge vers le maillon, entoure la surface en forme de pelle, se prolonge depuis celle-ci jusqu'à la face supérieure limitant le canal et dont l'extrémité supérieure est pourvue pareillement d'une arête tranchante à angle de dépouille.
Ce sabot de déblaiement nettoie en premier lieu la partie du canal située immédiatement devant l'aile élargie du rail de guidage et transporte les matériaux recueillis par là surface en forme de pelle dans l'espace se trouvant au-dessus de cette aile élargie.
La paroi entourant la surface en forme de pelle conduit les maté- riaux recueillis en direction de la chaîne. Après cette paroi, les matériaux retombent sur l'aile élargie ou sont de nouveau acheminés vers le haut par un outils disposé sur le maillon de la chaîne.
Au cours de l'avancement de l'aile élargie, l'arête à angle de dépouille prévue sur l'extrémité antérieure du sabot de déblaiement s'enfonce dans les matériaux éventuellement éboulés. Au fur et à mesure qu'il se déplace en avant, le sabot de déblaiement se fraye un chemin et évacue du canal les matériaux qu'il a saisis. Etant donné que la paroi se prolon- geant jusqu'à la face supérieure du canal est pourvue elle- même à son extrémité supérieure d'une arête tranchante à angle de dépouille, le sabot de déblaiement peut :également se frayer un chemin le long de la limite supérieure du canal. Lors de la progression de l'aile élargie, le sabot de déblaiement
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suivant peut, par conséquent, pénétrer à la profondeur voulue dans le canal et poursuivre convenablement le nettoyage de celui-ci.
Les outils d'abattage associés aux tronçons utiles de la chaîne haveuse sont également équipés de sabots de déblaiement, qui évacuent du canal les matériaux détachés par les outils haveurs, de sorte que les outils haveurs suivant peuvent pour- suivre l'approfondissement du canal entièrement débarrassé de havries. Ces sabots de déblaiement, disposés en avant des outils haveurs, peuvent être de conformation analogue aux sabots de déblaiement normaux sus-décrits, à la différence près que leurs parties se trouvant au-dessus de l'aile élargie du rail de guidage sont remplacées par les parties correspon- dantes des outils de déblaiement auquels ils sont adjoints et que leurs parties disposées devant l'aile élargie du rail de guidage doivent balayer, non seulement une bande étroite du canal, mais s'étendre sur toute la largeur de ce dernier.
Alors que les sabots de déblaiement normaux sont tous de même largeur, les sabots de déblaiement associés aux tronçons utiles de la chaîne haveuse doivent s'élargir successivement d'une quantité égale à l'approfondissement du canal effectué par les éléments de havage adjoints à l'outil de déblaiement précédent.
L'intervalle compris entre les maillons de la chaîne ha- veuse et le front de taille, c'est-à-dire l'espace se trouvant au-dessus de l'aile élargie du rail de guidage, qui est dégagé par les outils de déblaiement des tronçons utiles de la chaîne baveuse, après que l'outil de chasse qui les précède a fait avancer la taille, n'a pas besoin d'être maintenu dégagé en permanence et les matériaux qui ont pu se rassembler dans cet espace après le passage des tronçons utiles de la chaîne ha- veuse n'ont besoin d'en être évacués que dans la mesure où cet espace se rétrécit de nouveau par suite de l'avancement de la
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chaîne haveuse et de ses guidages.
Certains des maillons de la chaîne, qui ne sont pas équi- pés d'outils de chasse ou de havage, sont munis à cet effet d'une arête étroite à angle de dépouille en saillie vers le front de
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='" .." taille, qui part de l'aile inférieure du guidage et s'élève obliquement vers l'arrière sur toute la hauteur du maillon.
Ces maillons ne possèdent leur épaisseur normale qu'au-dessous de cette arête, tandis qu'ils sont évidés au-dessus d'elle. Cet évidement crée une rampe en direction de l'arête} sur laquelle sont acheminés vers le haut les matériaux saisis par l'arête saillante qui se fraye un chemin pendant l'avancement de la chaîne.
L 'aile supérieure du rail de guidage est décalée vers l'arrière, par rapport à la face des maillons tournée vers la taille, d'une quantité égale à la largeur de l'évidement des maillons se trouvant au-dessus de l'arête ascendante, de sorte que chaque.maillon muni de l'arête ascendante peut être suivi d'un autre maillon qui est pourvu, dans la zone située devant l'aile supérieure du rail de guidage, d'un appendice qui prolonge la rampe au moins jusqu'à l'arête supérieure du rail de guidage et dont la rampe comporte pareillement une arête à angle de dépouille en saillie vers le front de taille.
Le ripage successif des éléments de soutènement estcom- mandé, de préférence, par des organes qui sont associés à la chaîne haveuse elle-même circulant à travers le rail de guidage.
Etant donné que, dans le cas d'une chaîne sans fin tour- nant dans le plan de la taille, la chaîne haveuse se déplace sur la moitié de son parcours le long du mur, où le risque de dérangement des opérations de commande par des corps étrangers est particulièrement grand, il est avantageux a'utiliser, pour fournir les impulsions de commande, une chaîne de commande
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qui tourne pratiquement en synchronisme avec la chaîne haveuse et dont le brin inférieur peut circuler à une distance quelcon- que du mur.
Le mouvement de cette chaîne de commande est prélevé sur le système entraînant l'appareil d'abattage, c'est-à-dire la chaîne .baveuse,, .de telle manière ,que les mail- ¯ . lons qui se correspondent dans les deux chaînes se trouvent toujours dans une même zone de la taille. Le principe basé sur l'utilisation d'une chaîne de commande qui, se déplaçant le long de la taille pratiquement en synchronisme avec l'appareil d'abattage, commande l'avancement du soutènement ou du con- voyeur en fonction de la progression de l'extraction, peut être appliqué également à d'autres appareils d'extraction déplacés par un moyen de traction, par exemple aux machines à raboter, à haver et analogues, et doit être considéré par conséquent comme une caractéristique autonome de l'invention.
A chaque tronçon des rails de guidage dans lesquels cir- cule la chaîne haveuse est adjoint un vérin pousseur, qui agit sur la rallonge correspondante de sol ou de toit du soutènement marchant et prend appui sur un cadre fixe du soutènement, vérin auquel est amené, par l'actionnement d'un cylindre doseur ins- tallé en amont de lui, une quantité de liquide qui fait avancer les rails de guidage de la quantité prescrite, chaque cylindre doseur étant actionné par inversion d'un. obturateur, de telle manière que la chambre de gauche du cylindre doseur est remplie à partir d'une conduite en permanence sous pression et sa chambre de droite vidée dans le vérin pousseur et qu'a- près inversion de l'obturateur, la chambre de gauche alors pleine se vide dans le vérin pousseur,
tandis que la chambre de droite se remplit à partir de la conduite sous pression. Les obturateurs précités sont inversés l'un après l'autre par un organe de commande qui défile devant eux et fait suite à chaque tronçon utile de la chaîne haveuse muni d'outils d'a- battage, ou au tronçon correspondant de la chaîne de commande.
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D'autres détails et caractéristiques de l'invention res- sortiront de la description qui va suivre d'un exemple de réa- lisation faite en regard des dessins annexés dans lesquels : - la Fig. 1 représente, sous une forme purement schémati- que et en plan, le mode de mise en oeuvre du nouveau procédé, en particulier le déroulement de l'opération de ripage, les cotes étant représentées fortement réduites dans le sens de la longueur du gisement afin de faire ressortir plus clairement l'avancement progressif du front de taille et de l'ensemble de l'installation sur une zone aussi grande que possible du gisement ; - les Fig. 2 à 5 sont des sections transversales du dis- positif d'extraction dans des phases successives de l'abattage, selon les lignes II-II, III-III, IV-IV et V-V de la Fig. 1;
- la Fig. 6 représente une portion de la chaîne équipée des outils d'abattage, vue depuis le front de taille ; - la Fig. 7 est une vue en plan de la Fig. 6, l'aile supérieure du rail de guidage ayant été laissée de c8té; - la Fig. 8 représente un maillon extérieur de la chaîne, en coupe selon la ligne VIII-VIII de la Fig. 6.
Dans les figures, la référence 1 désigne le front de tail- le dans lequel est exécuté le canal 2 ; référence 3 désigne le rail de guidage de la chaîne haveuse, avec l'arête avant 4 de son aile supérieure s'engageant au-dessus de la chaîne haveuse circulant le long du mur, tandis que l'arête avant 5 de son aile inférieure élargie affleure normalement la taille, mais pénètre dans le canal 2 en avant du front de taille, pendant le ripage et jusqu'à l'exécution de la nouvelle taille.
La chaîne haveuse elle-même se compose de maillons exté- rieurs 6, 6' et de maillons intérieurs 7. Chacun des maillons 6' est plus grand que le maillon 6 et est guidé dans des rai- nures des ailes du rail, pour empêcher la chaîne de s'échapper.
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Les éléments de la chaîne et les outils qu'elle porte ne sont pas représentés à la Fig. 1.
Sur les maillons extérieurs 6 des tronçons utiles de la chaîne haveuse est fixé un outil de chasse 8 en plusieurs parties (Fig. 2), suivi d'un certain nombre d'outils de déblaie- ment 9 en plusieurs parties (Fig. 3), qui présentent un profil sensiblement identique. Les outils de déblaiement successifs possèdent tous la même épaisseur et leur coureau 9' présente un angle de dépouille par rapport à la paroi. L'arête avant de ce couteau s'applique sur la paroi, mais ne doit pas s'en- foncer normalement dans celle-ci et ne se fraye un passage que dans le cas d'une paroi qui gonfle, ou si l'on imprime au rail des mouvements de commande pour modifier le plan de havage. La face des outils de déblaiement tournée vers le front de taille ne s'applique donc plus normalement sur la paroi.
Les outils da déblaiement portent des têtes de havage 10, qui approfondis- sent le canal. Les têtes de havage successives, associées à un même outil de déblaiement, sont pourvues d'outils haveurs 11 travaillant à des hauteurs différentes. C'est ainsi que la tête de havage représentée à la Fig. 3 a été précédée d'une autre tête de havage, dont l'outil a travaillé à mi-hauteur du canal, et est suivie d'une autre tête de havage, dont l'outil approfondit également le canal dans la zone supérieure. L'outil de déblaiement suivant est équipé d'un sabot de déblaiement non représenté, qui s'étend sur toute la largeur du canal pour en dégager les havries. A ce sabot de déblaiement fait suite un nouveau groupe d'outils haveurs, qui s'enfoncent plus profon- dément dans le canal.
A la Fig. 1, on peut apercevoir à l'extré. mité droite et entre chacune des coupes II-II et III-III le travail effectué par sept groupes successifs d'outils haveurs.
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Le tronçon actif de la chaîne de havage qui a fait pro- gresser le front de taille et approfondi le canal est suivi, comme le montrent les Fig. 4 à 6 d'un tronçon inactif de la chaîne qui se trouve d'abord à une distance'de la paroi corres-
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prinâzr -'F-égY'.'éK .âtzt"' "'.,e'é.n'-.'"Fg"-'=, f-..- puis au contact de la paroi après le ripage (Fig. 5). Certains maillons 6 de la chaîne sont équipés d'un sabot de déblaiement
12. Celui-ci présente une surface 13 en forme dé pelle glis- sant sur le mur du canal, ainsi qu'une surface 13', de même forme glissant sur l'aile élargie5 des rails de guidage.
A l'extrémité avant de la pelle 13 est disposée une arête 14, qui, se prolonge sur toute la hauteur du canal et est suivie d'une arête 15 s'étendant sur l'extrémité supérieure d'une paroi 15' entourant les pelles et pourvue d'un renfort 25. L'arête 15, munie d'un angle de dépouille, comme l'arête 14.peut déboucher dans une rampe 16, disposée de la même manière que la surface - ascendante 13, 13' et 'couvrant toute la hauteur du maillon 6.
Cette rampe apparaît plus. clairement dans.les Fig. 6 à 8 sur le maillon suivit qui n'est pas équipé d'un sabot, de ment. Elle,résulte, de ce que le maillon 6 perte une.arête- ascendante 17 présentant un angle de dépouille par au front de taille et ne possède son épaisseur normale que dans une portion 26 se trouvant avant cette arête dans le sons de circulation de la chaîne et dans la portion 26' se trouvant au-dessous et après cette arête, tandis qu'au-dessus de l'arê- te 17 le maillon porte un évidement, visible en particulier à la Fig. 8.
Les maillons forment une légère saillie (d'environ la lar- geur de la rampe 16) vers la paroi, vis-à-vis de l'aile supé-
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rieure 4: du rall sti :aidarg.. L'arme'l? U;i Î- -ùne awtwù±Kaùù6$ qui s'appliqua 'contre la nouvelle paroi exécutée par l'outil'¯ ../ de chasse 8 après que le rail de guidage a été légèrement ripé.
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Cette arête 17 saisit et achemine vers le haut les matériaux qui ont pu se rassembler entre la chaîne et le front de taille après le passage de l'outil de chasse 8 et des outils de dé- bliement 9 venant à la suite. Les autres parties des maillons
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de: 1:/r: dratll:'" "Jtttt:.:pmr:. :tr .'-.E1c:-:tëi t.1'..: r;; Pour empêcher les matériaux acheminés vers le haut par la rampe 16 de retomber ou de se bloquer' entre l'appendice 4'¯du rail de guidage et la paroi, on peut-'munir le maillon intérieur 7, qui . sut le maillon extérieur 6 portant une rampe 16, d'un appen- dice 18 qui comporte une rampe 19 prolongeant la rampe 16 au moins jusqu'à l'arête supérieure de l'appendice 4'et pourvue elle-même d'une arête 20 en saillie vers la paroi.
A mesure que la chaîne de havage est tiré vers l'avant, l'image représentée schématiquement à la Fig.' 1 se déplace vers la droite, étant.donné que les outils de chasse et de havane progressent dans la même proportion, c'est-à-dire quela paroi
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t 'l"èt'tf1 'e1'1'WID1t t -le l!b11:'tIJI:rf;1td1"'1a.- mat$, cfanlère ' tandis que le soutènement marchant est ripé automatiquement et ' que le rail de guidage 3 de la chaine haveuse, fixé ,au. soutène- ment, saisit'successivement les éléments suivants du soutène-
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.,.ft...t..
..:- =.J." ,.t t....i "."C .. ment (étançons ou cadres} : cependant, que les éléments 'du soute*- nement se trouvant jusque là en ripage, viennent occuper la positioh finale correspondant à la cadence d'avance considérée et que la portion inclinée du rail de guidage, représentée au milieu de la Fig. 1, progressant approximativement au même rythme que la chaîne de havage, se déplace parallèlement à elle-mme de la gauche vers la droite.