" Machine à plumer les poulets, dindes et autres volatiles "
La présente invention concerne une machine à plumer les poulets, dindes et autres volatiles.
On connaît des machines � plumer destinées à soumettre les poulets ou autres volatiles à une action ayant pour but de les déplumer, mais ces machines connues ne sont pas tout à fait satisfaisantes et présentent divers inconvénients. Les volatiles à plumer circulent dans ces machines, simplement accrochées à des crochets solidaires d'une chaîne sans fin, et passent entre des organes de travail tournant autour de leur axe propre,
de sorte qu'ils sont plumés suivant une direction perpendiculaire à leur axe vertical. Ce mode de traitement s'est révélé insuffisant pour plumer d'une façon complète
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accrochés et non pas maintenus sous tension, il faut
les guider à la main pour les introduire entre les organes de travail tournants de sorte que le travail n'est pas complètement automatique et comporte un certain danger pour l'opérateur.
La présente invention a principalement pour but une machine à plumer à fonctionnement complètement automatique capable d'effectuer un traitement d'arrachage de plumes tout à fait satisfaisant sur des volatiles de différents types et de différentes tailles de façon
à rendre superflu tout traitement manuel ultérieur.
La machine à plumer selon l'invention comprend
une série d'organes de travail disposés selon des axes parallèles, tournant chacun autour de son propre axe, entre lesquels on fait passer les volatiles à traiter accrochés à des crochets solidaires d'un transporteur; cette machine est'remarquable en ce qu'elle comporte
un deuxième transporteur muni de crochets de tension, qui se déplace en synchronisme avec le premier transporteur dans un plan parallèle et inférieur au plan du déplacement du premier transporteur, de façon que chacun des volatiles à traiter, soit pris et maintenu entre un crochet de suspension du premier transporteur et un crochet de tension du second transporteur, des moyens provoquant au moins dans la zono de traitement, la rotation de ces crochets autour de'leur axe propre.
De préférence, les axes.des organes de travail sont disposés selon des plans inclinés opposés aux plans également inclinés qui contiennent les transporteurs.
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chaque volatile à traiter est maintenu très solidement sous tension entre un crochet de suspension et un crochet de tension; de plus, dans la zone de traitement, c'est à dire pendant leur passage entre les organes
de travail, en plus de leur mouvement de translation, les volatiles subissent un mouvement de rotation,
ce qui garantit un arrachage de plumes complet et efficace. En outre, grâce à l'inclinaison opposée des axes des organes de travàil, et des plans qui contiennent les transporteurs, le traitement d'arrachage des plumes est effectué graduellement et en diagonale par rapport
à la position des volatiles.
La machine selon l'invention permet ainsi de réaliser un arrachage de plumes complet et totalement automatique de n'importe quel type de volatiles, avec une économie de temps et de main d'oeuvre importantes par rapport aux machines analogues connues jusqu'à
ce jour.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit et à l'examen des dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple
non limitatif, un mode de réalisation de l'invention.
Sur ces dessins :
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de la machine suivant l'invention dont une partie du coffrage a été retirée.
La figure 2 est une vue schématique en coupe <EMI ID=4.1>
de la figure 1 , La figure 3 est une vue en plan selon la ligne III-III de la figure 2. La figure 4 représente en détail un crochet de tension.
Les figures 5 et 6 sont des vues respectivement
en élévation et en plan d'un crochet de suspension
et des moyens utilisés pour le faire tourner dans la
zone de traitement.
Comme représenté plus particulièrement sur les figures 1 à 3, la machine comprend un bâti 1, qui soutient les transporteurs et leurs mécanismes d'entraînement, les organes de travail et leurs mécanismes de commande. Un coffrage 2 muni d'une ouverture de passage appropriée renferme le bâti et les organes qu'il supporte.
Dans le mode de réalisation représenté, les transporteurs sont constitués par deux chaînes sans fin 3 et 4. Chaque chaîne est guidée sur deux roues dentées 5, 6 et 7, 8 respectivement, montées pivotantes sur le bâti 1. Les roues dentées 5 et 7 sont montées sur un même arbre 9, tandis que les roues 6 et 8 sont portées par des arbres indépendants 10 et 11. Un moteur 12 entraine au moyen d'une transmission à courroie 13 un variateur de vitesse 14 dont l'arbre de sortie est constitué par l'arbre 10 qui porte la roue 6. Il en résulte que le moteur 12 au moyen du variateur 14 fait tourner dans le sens de la flèche de la fig. 3 la roue 6 qui entraîne
la chaîne 3, laquelle à son tour entraîne en rotation
la roue 5, et par l'intermédiaire de l'arbre 9, la roue 7.
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4. Comme représenté sur la fig. 1, les deux chaînes 3
et 4 se déplacent dans des plans parallèles inclinés
par rapport au plan horizontal.
La chaîne supérieure 3 porte à intervalles prédéterminés des crochets de suspension 15 (figs. 5 et 6)
qui peuvent tourner librement sur leur axe qui correspond
à un pivot d'assemblage de deux mailles de la chaîne 3.
Chacun des crochets 15 est muni de manetons 16 disposés
en croix dans un plan perpendiculaire à l'axe du crochet.
Tout le long d'une partie du parcours de la chaîne 3
sont disposés des broches de.butée 10, fixées à une plaque 17 qui est solidaire du bâti 1, qui coopèrent avec des manetons en croix 16 des crochets 15 pendant le mouvement de translation de la chaîne 3 pour provoquer
la rotation de crochets 15 autour de leur axe propre,
comme il est indiqué par des flèches sur la fig. 6.
Dans le mode de réalisation représenté, la série
de broches 18 est disposée sur le côté droit de la chaîne 3
(par rapport au sens de translation de la chaîne) , de
sorte que les crochets 15 tournent dans le sens des aiguilles d'une montre autour de leur axe. Les broches
18 pourraient également être disposées sur le côté gauche de la chaîne afin de provoquer la rotation des crochets 15 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ou encore on peut disposer des zones alternées de broches sur le côté droit et sur le côté gauche de la chaîne afin do provoquer des rotations successives en
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accrocher les volatiles à traiter par les pattes.
Dans la machine selon l'invention, les volatiles
à traiter sont également saisis par l'extrémité opposée , c'est à dire par la tête, afin d'être présentés tendus.
A cet effet, des crochets de tension 19 sont montés sur
la chaîne inférieure 4. Comme représenté plus particulière-
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chacun un corps tubulaire 20 fixé au moyen d'une petite
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chaîne 4. Sur l'extrémité supérieure du corps tubulaire 20, est emmanché un corps cylindrique 22 qui peut se
déplacer de façon télescopique et peut tourner librement par rapport au corps 20. Un câble 23 fixé à la partie
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de ce dernier et du corps 20, dont il sort par l'extrémité inférieure. Un poids 24 est suspendu à l'extrémité inférieure du câble 23. Le câble 23 porte une pièce conique 25 qui peut 'engrener avec l'une des dents d'une crémaillère 26 disposée à l'intérieur du corps tubulaire 20. Le corps cylindrique 22 comporte à sa partie supérieure
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peut être actionnée au moyen d'une poignée 30 à l'encontre d'un ressort 29.
A chaque crochet de suspension 15 de la
chaîne 3 correspond de façon coaxiale un crochet de tension 19 de la chaîne 4. Les organes de travail de la <EMI ID=11.1>
qui portent chacun sur leur périphérie des éléments coniques radiaux 35 er- matière flexible. Ces tambours sont supportés à leurs extrémités par des pivots de suspension sur les parois verticales du bâti 1 et dont disposés selon des axes parallèles dans des plans inclinés par rapport au plan horizontal. Comme représenté plus clairement .sur la fig, 1, les plans contenant les axes des tambours sont inclinés en sens opposé de
celui des plans !dans lesquels se déplacent les chaînes
3 et 4. A l'une des extrémités de l'un des pivots de suspension de chacun des tambours est fixée une poulie
36, 37, 38 et 39 qui est reliée par une courroie 40
à une poulie motrice 41 qui fait tourner les tambours
31, 32 et 33 dans le même sens autour de leurs axes propres et fait tourner le tambour 34 en sens inverse
(voir flèches sur la figure 2). La poulie motrice 41 est
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43 fixée au bâti 1. La zone de traitement des volatiles entre les éléments 35 des tambours est fermée par des parois appropriées, qui ne laissent qu'un passage
pour l'entrée et la sortie des volatiles. Dans sa portion inférieure, cette zone est ouverte et un chariot 44 pour la récupération des plumes et duvets extirpés lors de l'opération d'arrachage est logé dans un emplacement creux ménagé à cet effet .
Le fonctionnement de la machine est le suivant :
Sur le trajet dos chaînes 3 et 4 qui se trouve à l'extérieur du coffrage 2 (fig. 2) les volatiles à plumer sont d'abord accrochés un à un par les pattes aux crochets de suspension 15 puis saisis par la tête, par les crochets de tension respectifs 19. Pour cette dernière opération, l'opérateur manoeuvre la poignée
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deux mâchoires 27 et 28. L'opérateur relâche ensuite
la poignée 30 en tirant vers le bas le corps cylindrique
22 pour tendre le volatile. En même temps, le corps coniquo 25 solidaire du câble 23 engrené avec une dent
de la crémaillère 26 et maintient ainsi le corps cylindrique 22 abaissé et le volatile à l'état tendu.
Le volatile très solidement maintenu entre
les deux mâchoires 15 et 19, est ensuite transporté par les chaînes 3, 4 dans la zone de traitement entre les paires le tambours 31-32 et 33-34. Pendant son mouvement de translation à travers cette zone de traitement,
on fait tourner le volatile sur lui-même, c'est à dire autour de l'axe commun des deux mâchoires respectives
15 et 19. Cette rotation qui peut avoir lieu dans le
sens dec aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse, ou bien dans un sens sur un secteur et dans l'autre sens sur un autre secteur, est commandée par les broches 18 qui engrènent avec les manetons en croix 16 des mâchoires
15. Etant donné que le volatile est maintenu par sa partie inférieure par la mâchoire 19, la rotation se transmet également à cette mâchoire, c'est à dire au corps cylindrique 22 qui porte les mâchoires 27 et 28. L'arrachage dos plumes du volatile est effectué graduellement à partir de la tête vers les pattes selon un avancement en diagonale grâce à l'inclinaison des plans du déplacement des chaînes 3, 4 et à l'inclinaison en
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traitement. Le volatile sort de la zone de traitement complètement dépouillé de plumes et de duvet et lorsqu'il arrive de nouveau sur le trajet de la chaîne se trouvant à l'extérieur du coffrage 2, il peut être retiré des mâchoires 15 et 19.
L'efficacité du traitement que les volatiles
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fait que les volatiles sont maintenus très solidement
par la tête et par les pattes et à ce qu'on les fait tourner sur eux-mêmes dans la zone de traitement. En outre,
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limitée au mode de réalisation décrit et représenté, elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art, suivant les applications envisagées et sans sortir pour cela du cadre de l'invention.
C'est ainsi, par exemple, que les mâchoires de suspension et de tension peuvent être conçues de
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De même, les organes qui entraînent cette rotation peuvent être différents et peuvent être constitués
par exemple par des engrenages à friction ou par tout autre moyen.
Le nombre des organes de travail et leur forme peuvent varier selon les cas. Do même, le sens de rotation de ces organes peut être différent de celui décrit.
Au lieu d'une chaîne, on peut utiliser également d'autres transporteurs. De morne, on peut employer
des transporteurs autres que des transporteurs sans fin.
REVENDICATIONS
1.- Machine à plumer les poulets, dindes et
autres volatiles, qui comprend une série d'organes de travail disposés selon les axes parallèles tournant chacun
autour de son axe propre, entre lesquels on fait passer les volatiles à traiter accrochés à des crochets solidaires d'un transporteur, caractérisée en ce qu'elle comporte un deuxième transporteur(4) muni de crochets de tension (19) se déplaçant en synchronisme avec le premier transporteur dans un plan parallèle et inférieur au plan de déplacement du premier transporteur (3) de façon que' chaque volatile à traiter soit pris
et maintenu entre un crochet de suspension (15) du premier transporteur (3) et un crochet de tension (19) du deuxième
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autour de leur axe propre.