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Construction de bâtiment.
La présente invention concerne un nouveau panneau de construction pour murs portants comportant une âme en mousse de matière polymère rigide et deux parements en carton collés sur les faces opposées de lâme ainsi qu'un treillis métal- lique à l'extérieur des parements grâce auquel les côtés du panneau peuvent être enduits de plâtre,'de ciment ou de matiè- res analogues.
Jusqu'à présent, diverses constructions de murs por-
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tants de bâtiment ont été suggérées. La construction standard utilise une âme de 2 x 4 couverte des deux côtés de treillis métallique ou autre cloué en place, un enduit au plâtre ou. analogue étant ensuite appliqué sur les surfaces ainsi apprê- . tées. Ce type de construction convient de manière générale à de nombreuses régions. Toutefois, dans les régions les moins accessibles du mande, l'expédition d'éléments de 2 x 4 ou d'éléments de dimensions analogues, augmente notablement les frais de transport et d'expédition. De plus, la construction en éléments de 2 x 4 est relativement assez onéreuse au point de vue main-d'oeuvre.
Cela étant, il serait intéressant de disposer d'une construction de murs portants qui soit légère, préfabricable et facile à expédier à peu de frais et à grandes distances vers des endroits où un bâtiment puisse être con- struit avec un minimum de main-d'oeuvre. L'invention permet d'atteindre ce but.
Dans les dessins annexés : la Fig. 1 montre la dalle.du bâtiment sur laquelle les murs de la présente invention peuvent être construits, la se- ,melle de positionnement des murs étant déjà fixée en place sur la dalle; la Fig. 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1; la Fig. 3 est une vue en perspective,à plus grande échelle du coin du guide cerclé à la Fig. 1; la Fig. 4 est une vue en perspective de la dalle représentée à la Fig. 1 dans laquelle les montants et les traverses inférieures des murs ont été engagés dans la semelle; la Fig. 5 montre tous les montants et les traverses inférieures en place de même que des panneaux latéraux en ma-
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tériau de construction suivant l'invention;
la Fige 6 est une vue semblable à la Fig. 5 mais montre les murs achevés en matériau de construc- tion portant de l'invention avant l'application d'un enduit de finissage; la Fig. 7 montre l'application d'un enduit au plâtre sur la surface des murs portants suivant l'invention; la Fig. 8 montre l'aspect extérieur de la construction représentée à la Fig, 6 après l'application d'un enduit au . plâtre; la Fig. 9 est une vue en coupe suivant la ligne 9-9 de la Fig. 8; la Fig, 10 est uno vue en perspective,à plus grande échelle,de l'un des montants utilisés dans la construction re- présentée à la Fig. 8; la Fig. 11 est une vue en coupe suivant la ligne 11-11 de la Fig. 8; la Fig. 12 est une vue en coupe suivant la ligne 12-12 de la Fig. 8;
la Fig, 13. est une vue en coupe suivant la ligne 13-13 de la Fig. 8; la Fig. 14 est une vue en perspective,à plus grande échelle/les montants représentés en coupe à la Fig. 12; la Fig. 15 est une vue en coupe suivant la ligne 15-15 de la Fig. 7; la Fig. 16 est une vue en perspective,à plus grande échelle,de la construction de mur portant suivant l'invention, le treillis métallique y étant attaché; la Fig. 17 est une vue,à plus -grande échelle,du point de soudure,qui unit les tringles verticales et horizontales du-
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treillis ;représenté à la Fig.16; la Fig. 18 est une vue en perspective d'une variante de treillis qui peut être utilisée pour construire des murs portants suivant l'invention;
la Fig. 19 montre l'introduction d'un panneau de mur portant représenté à la Fig.l dans la charpente de support représentée à la Fig. 10; la Fig. 20 représente une variante de panneau de mur portant suivant l'invention, aucun treillis métallique .. n'étant utilisé; la Fig. 21 montre une autre façon d'assembler deux sec- tiens de mur portant suivant l'invention, l'élément de jonction ayant la forme d'un profilé en I; ' la Fig. 22 montre une couverture de toiture ondulée renforcée par des panneaux suivant l'invention; la Fig. 23 est une vue en coupe suivant la ligne
23-23 de la Fig. 8; la Fig. 24 est une vue en perspective de la partie verticale du mur de la Fig. 23;
la Fig. 25 est une vue en coupe montrant le serrage au moyen d'une pince des éléments de jonction prévus sur les plaques de tôle ondulée en vue de les assembler; la Fig. 26 est une vue en coupe suivant la ligne
26-26 de la Fig. 8; la Fig. 27 illustre un procédé pour assembler deux plaques en tôle ondulée pour toiture et une épaisseur sous'- jacente de panneau suivant l'invention; la Fig. 28 montre la jonction obtenue en assemblant les éléments représentés à la Fig. 27..
Les dessins et en particulier la Fig. 1, représentent une
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dalle de bâtiment 10- portant une semelle de positionnement 12 des- tinée à recevoir les murs portants.Comme indiqué en détail à la
Fig.2,dans une forme d'exécution,la semelle comporte une partie mé- diane 14 destinée à recevoir un mur portant et des parties @ externes 16 et 18 qui déterminent de préférence l'épaisseur de l'enduit au plâtre ou d'une autre couche de finissage ap- pliquée ultérieurement. La Fig. 4 montre les traverses 20 et les montants 22 fixés en place pour former la charpente des murs.
Les Fig. 5 à 8 montrent la construction à divers , stades de son achèvement, les nouveaux panneaux muraux 24 étant fixés dans les traverses et les montants et étant ensuite enduits ! de plâtre 26.
La Fig. 9 représente un type de jonction que l'on peut utiliser pour réunir les faces contiguës de panneaux suivant l'invention. On élément de retenue 28 est susceptible de recevoir de chaque côté les parties 30 et 32 du mur du bâtiment. Les prolongements 24 de l'élément de retenue 28 sont destinés à être engagés entre les parements de carton 36 des panneaux et le treillis métallique 38. Après assemblage, les deux faces du panneau mural peuvent être enduites de plâtre 26 et, afin d'obtenir un joint d'aspect nèfles- extrémités de l'élément de retenue 28 tournées vers l'intérieur et vers l'extérieur .44 et 46 sont taillées en V. Les extrémités en V peuvent être nettoyées à la truelle après application de l'enduit au plâtre.
Comme indiqué à la Fig. 13, la ligature en fil métalli- que 48 qui traverse le panneau 30 maintient'le treillis 38 en place. Les Fig. 12 et 14 montrent un coin de bâtiment d'un ty- pe intéressant pour la mise en pratique de l'invention. Le mon- tant d'angle est indiqué en 50. Dans ce montant, les panneaux muraux 52 et 54 sont engagés dans des rainures 56 et 58 et sont
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maintenus en place par des boulons 60 et 62. Des couches de plâtre 64 et 66 peuvent ensuite être appliquées.
Les creux 68 peuvent alors être utilisés comme gaines pour les câbles élec- triques et l'équivalent. L'élément de couverture 70 peut alors être attaché en place pour donner aux montants un aspect fini,
La construction d'un mur de bâtiment indiquée dans ses diverses phases en 24, 52 et 54 est représentée plus clai- rement avant son installation, aux Fig, 16 et 18. L'âme 72 est recouverte de chaque côté de couchesde carton 74 et 76. Les treillis métalliques 82 et 84 sont attachés à l'extérieur de ces couches de carton par des ligatures métalliques 78 et 80.
Une autre variante de treillis métallique est représentée à la Fig. 18. Les ligatures 78 et 80 ne sont pas absolument nécessaires car les treillis métalliques 82 et 84 peuvent éga- lement être retenus par les boulons métalliques 86 et les éclisses métalliques 88 représentées à la Fig. 20.
La Fig. 19 montre la jonction de la semelle de po- sitionnement 12 avec l'élément de retenue 28 de la Fig, 10 au moyen d'équerres d'assemblage 90. Comme les spécialistes s'en rendront immédiatement compte, de nombreuses autres combinai- sons et modifications de semelles , d'éléments de retenue et de panneaux de construction peuvent être utilisées pour former divers assemblages. Par exemple, une autre va- riante de l'élément de retenue de la Fig. 10 est représentée à la Fig. 21 et a la forme d'un profilé 92 en I.
Une autre utilisation encore de la présente inven- tion est représentée aux Fig. 22 à 28. Dans ces figures, les panneaux de construction suivant l'invention sont indiqués en 94 et sont combinés avec des plaques ondulées 96 pour former une
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toiture. La Fig. 27 montre la manière dont les panneaux 94 sont fixés par l'intermédiaire d'un élément de suspension 98 aux deux extrémités contiguës 100 et 102 des plaques de toi- ture ondulées. La jonction achevée est représentée à la Fig. 28.
La jonction entre le mur et la toiture est claire- ment représentée aux Fig. 23, 24 et 26 dans lesquelles le pan- neau mural est indiqué en 104 et le plâtre qui le recouvre en 106. -Pour 'obtenir un aspect fini au niveau du joint entre la toiture et le mur et protéger le joint des intempéries, on peut utiliser un caisson décoratif 108.
Le panneau de base de la présente invention comprend, par exemple, une âme en polyuréthanne de 1,27 cm d'épaisseur sur les deux faces de laquelle sont collées des ±milles de carton adhésif minces, Un treillis métallique vendu dans le commerce sous le nom de K-LATH (R.T.O.) est fixé mécanique- ment de chaque côté par des ligatures métalliques qui traversent le carton et la mousse comme indiqué aux dessins, Après avoir été installée entre des éléments de charpente en aluminium, chaque face est enduite d'une couche de plâtre de 1,9 cm. Le plâtre normal a une limite de compression d'environ 70 kg/cm2.
Si une charge verticale de 755 kg/mètre linéaire est utilisée dans la construction, on obtient un facteur de sécurité d'au moins 4. Des charges de cisaillement parallèles au plan du mur doivent normalement être limitées à 272 kg pour un panneau de
1,2 m. Les limites de charge de cisaillement et de charge ver- ticale utilisées dans cette construction, sont des limites de sécurité. L'invention réside également dans la découverte que la résistance du panneau est accrue si on l'enduit d'un mélange de ciment Portland et de plâtre au lieu de plâtre ordinaire et si on place le treillis à une distance.comprise entre 6,35
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et 9,5 mm de l'âme en polyuréthanne.
Bien que le polyuréthanne soit une mousse rigide pré- férée pour la présente invention, on peut utiliser n'importe quelle autre mousse polymère telle que du polystyrène.
Lorsque les murs du bâtiment ont été montés en place et sont prêts à recevoir du plâtre, on peut éventuellement en- duire la surface destinée à recevoir le plâtre d'un liant tel que l'acétate de polyvinyle plastifié afin d'améliorer l'adhé- rence entre la surface en papier du mur porteur et le plâtre.
On a constaté qu'un bâtiment construit au moyen du nouveau matériau de mur portant suivant l'invention,revêtu de chaque côté d'un enduit au plâtre ou d'un enduit analogue, présente des propriétés isolantes remarquables jusqu'à trois fois supérieures à celles d'une construction de bâtiment en panneaux de 2 x 4 et en plâtre normal.
Comme indiqué aux Fig. 22 à 28, il est également pos- sible d'utiliser des panneaux suivant l'invention comme matériau de toiture. Par exemple, on peut utiliser une tôle comme cou- verture externe pour un panneau de construction de 5 cm d'épais- seur. Les nervures des plaques de tôle s'agrafent les unes aux autres et peuvent être serties pour assembler les plaques. Une telle construction est notablement plus robuste que les pla- ques métalliques sans renforcement et reste très légère.
En général., on utilise les panneaux pour mur portant suivant l'invention pour construire un bâtiment de la manière sui- vante. On commence par couler une dalle de fondation en béton, puis on assemble les éléments des panneaux de mur portant.
En général, les panneaux sont préajustés;ou prétaillés afin-de réduire au minimum la main-d'oeuvre nécessaire sur le chantier.
On pose alors une semelle de positionnement sur la dalle et on
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fixe les traverses et les montants dans cette semelle. On glis- se ensuite les panneaux muraux dans les traverses et les mon- tants. On place normalement le toit avant application de l'enduit de plâtre. On peut ensuite appliquer l'enduit de plâtre sur toutes les surfaces interneset externe afin de former la construction achevée finale.
Comme on peut s'en rendre compte, la construction suivant l'invention représente un progrès majeur car il suffit d'expédier des matériaux légers. Les matériaux de construction plus lourds, c'est-à-dire le ciment, sont appliqués sur le chan- tier à partir de matériaux locaux et de main-d' oeuvre indi- gène. L'invention réduit, par conséquent, sensiblement le prix de revient de la construction. La construction suivant l'in- vention est particulièrement utile dans les pays sous-dévelop- pés. Toutefois, elle peut également être utilisée en n'importe quel endroit.
On a constaté que bien que le plâtre ou un autre enduit adhère à la surface en papier collée sur l'âme en polyuréthanne, si la surface en papier n'est pas utilisée, l'adhérence du plâtre au polyuréthanne est notablement ré- duite. Le mécanisme précis par lequel la couche de papier ? . intermédiaire améliore l'adhérence n'est pas .bien con- nu. Toutefois, on a pu constater que le papier remplit une fonction très importante favorisant le succès de la construc- tion de murs portants conformément à l'invention..
Dans le présent mémoire, on utilise les termes "papier" et "carton" de manière interchangeable car l'épais- seur des parements attachés à la mousse rigide n'est pas critique et. les deux matières peuvent être utilisées à cet effet.
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L'oxemple suivant sert simplement à illustrer l'in- vention et ne la limite en aucune manière* EXEMPLE.-
On fabrique un panneau sandwich à l'aide d'une pla- que de mousse de polyuréthanne rigide de 1,9 cm d'épaisseur comme âme. On découpe l'âme en rectangles de 0,6 x 2,4 m et on les aboute pour former une plaque de 1,2 x 2,4 m à laquelle on attache un treillis métallique (K-mesh) de chaque côté.
Pour fixer le treillis K-mesh, on utilise du fil d'acier n 18 que l'on passe à travers la plaque de mousse et que l'on at- tache au niveau de l'intersection soudée des tringles du treil- lis. Le joint abouté est destiné à simuler un joint non pré- fabriqué. On rabat le treillis avec décalage sur une distance. de 5 cm de chaque côté au niveau du joint abouté. Avant de fixer le treillis à la plaque de mousse, on enduit la mousse au pinceau d'une couche de liant. Ce liant est nécessaire parce que l'expérience a montré que l'adhérence est \moins bonne sans le liant. La plaque se gauchit considérablement lorsqu'on applique le liant humide.
La seule manière de réduire ce,. gauchissement au minimum est d'appliquer le liant uniformément et simultanément sur ,chaque face de la plaque. Même dans ce cas, on observe un certain gauchissement. On place alors la plaque assemblée dans un châssis de formage et on la pose horizontalement sur une dalle de béton. On coule sur la première face du panneau une couche de mélange de ciment Portland et de sable dans les proportions de 3:1. Après 2 jours, on retourne soi- gneusement le panneau et on coule l'autre côté de la même manière. On laisse durcir le panneau sandwich en milieu humide pendant 14 jours et on le sèche à l'air pendant 14 jours sup-
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plémentaires avant de le soumettre à des essais.
On place les panneaux sandwich préparés comme décrit plus haut verticale- ment dans une machine d'essai ;universelle Tenisu-Olsen, la di- mension de 2,4 m étant verticale et on applique une charge en compression au moyen de quatre indicateurs à cadran de grande amplitude mesurant la flexion correspondante. On effectue l'essai suivant les normes ASTM E72, sections 7 à 10.
On obtient les résultats suivants :
EMI11.1
<tb> Flexion <SEP> en <SEP> mm
<tb>
<tb> Charge <SEP> en <SEP> kg <SEP> verticale <SEP> horizontale <SEP> Remarques
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 227 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> charge <SEP> préalable
<tb>
<tb>
<tb> 454 <SEP> 0,36 <SEP> 0
<tb>
<tb>
<tb> 907 <SEP> 0,41 <SEP> -0,1
<tb>
<tb>
<tb> 1.361 <SEP> ',0,43 <SEP> -0,15
<tb>
<tb>
<tb> 1.814 <SEP> 0,46 <SEP> -0,1
<tb>
<tb>
<tb> 2. <SEP> 268 <SEP> 0,48 <SEP> -0,05
<tb>
<tb>
<tb> 2.721 <SEP> 0,51 <SEP> +0,15
<tb>
<tb>
<tb> 3. <SEP> 175 <SEP> 0,53 <SEP> +0,41
<tb>
<tb>
<tb> 3. <SEP> 628 <SEP> 0,61 <SEP> +0,99
<tb>
<tb>
<tb> 4.082 <SEP> 0,64 <SEP> +1,19
<tb>
<tb>
<tb> 4.540 <SEP> 0,66 <SEP> +1,52
<tb>
<tb>
<tb> 4. <SEP> 989 <SEP> 0,69 <SEP> +1,93
<tb>
<tb>
<tb> 5.443 <SEP> 0,74 <SEP> +2,36
<tb>
<tb>
<tb> 5.
<SEP> 896 <SEP> 0,79 <SEP> +2,77
<tb>
<tb>
<tb> 6.350 <SEP> 0,84 <SEP> +3,38
<tb>
<tb>
<tb> 6.803 <SEP> 0,89 <SEP> +3,91
<tb>
<tb>
<tb> 7. <SEP> 257 <SEP> 0,94 <SEP> +470
<tb>
<tb>
<tb> 7. <SEP> 711 <SEP> 1,02 <SEP> +5,46
<tb>
<tb>
<tb> 8.164 <SEP> 1,09 <SEP> +6;30
<tb>
<tb>
<tb> 8.618 <SEP> 1,17 <SEP> +7,49
<tb>
<tb>
<tb> 9.070 <SEP> 1,27 <SEP> 49,25
<tb>
<tb>
<tb> ,9.933 <SEP> rupture <SEP> - <SEP> - <SEP> flambage
<tb>
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Bien entendu, l'invention n'est en aucune manière limitée aux détails dexécution décrits auxquels de nombreux changements et modifications peuvent être apportés sans sor- tir de son cadre.
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Building construction.
The present invention relates to a new construction panel for load-bearing walls comprising a core of rigid polymeric material foam and two cardboard facings bonded to the opposite faces of the web, as well as a metal mesh on the outside of the facings by which the panels. sides of the panel may be coated with plaster, cement or the like.
So far, various constructions of walls por-
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So many buildings have been suggested. Standard construction uses a 2x4 core covered on both sides with wire mesh or other nailed in place, plaster or plaster. analogue being then applied to the surfaces thus prepared. tees. This type of construction is generally suitable for many regions. However, in the less accessible parts of the world, shipping 2 x 4 units or items of similar size significantly increases transport and shipping costs. In addition, the construction in 2 x 4 elements is relatively expensive from a labor point of view.
However, it would be interesting to have a load-bearing wall construction which is light, prefabricable and easy to ship inexpensively and over great distances to places where a building can be constructed with a minimum of labor. 'artwork. The invention makes it possible to achieve this aim.
In the accompanying drawings: FIG. 1 shows the slab of the building on which the walls of the present invention can be built, the wall positioning plate already being fixed in place on the slab; Fig. 2 is a sectional view taken along line 2-2 of FIG. 1; Fig. 3 is a perspective view, on a larger scale, of the corner of the guide circled in FIG. 1; Fig. 4 is a perspective view of the slab shown in FIG. 1 in which the uprights and lower cross members of the walls have been engaged in the footing; Fig. 5 shows all uprights and lower rails in place as well as side panels made of metal.
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construction material according to the invention;
Fig. 6 is a view similar to Fig. 5 but shows the walls completed in building material bearing the invention before the application of a finishing plaster; Fig. 7 shows the application of a plaster coating on the surface of the bearing walls according to the invention; Fig. 8 shows the exterior appearance of the construction shown in Fig, 6 after the application of a coating. plaster; Fig. 9 is a sectional view taken along line 9-9 of FIG. 8; FIG. 10 is a perspective view, on a larger scale, of one of the uprights used in the construction shown in FIG. 8; Fig. 11 is a sectional view taken along line 11-11 of FIG. 8; Fig. 12 is a sectional view taken along line 12-12 of FIG. 8;
Fig, 13. is a sectional view taken along line 13-13 of fig. 8; Fig. 14 is a perspective view, on a larger scale, of the uprights shown in section in FIG. 12; Fig. 15 is a sectional view taken along line 15-15 of FIG. 7; Fig. 16 is a perspective view, on a larger scale, of the load-bearing wall construction according to the invention, the metal mesh being attached thereto; Fig. 17 is a view, on a larger scale, of the welding point, which unites the vertical and horizontal rods of the
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trellis; shown in Fig. 16; Fig. 18 is a perspective view of an alternative lattice which can be used to construct load-bearing walls according to the invention;
Fig. 19 shows the insertion of a load-bearing wall panel shown in Fig.1 into the support frame shown in Fig. 10; Fig. 20 shows an alternative load-bearing wall panel according to the invention, no wire mesh being used; Fig. 21 shows another way of assembling two supporting wall sections according to the invention, the junction element having the shape of an I-section; 'FIG. 22 shows a corrugated roof covering reinforced by panels according to the invention; Fig. 23 is a sectional view along the line
23-23 of FIG. 8; Fig. 24 is a perspective view of the vertical part of the wall of FIG. 23;
Fig. 25 is a sectional view showing the clamping by means of a clamp of the junction elements provided on the corrugated iron plates with a view to assembling them; Fig. 26 is a sectional view along the line
26-26 of FIG. 8; Fig. 27 illustrates a method for assembling two corrugated sheet roofing sheets and an underlying thickness of the panel according to the invention; Fig. 28 shows the junction obtained by assembling the elements shown in FIG. 27 ..
The drawings and in particular FIG. 1, represent a
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building slab 10 carrying a positioning flange 12 intended to receive the bearing walls. As shown in detail in
Fig. 2, in one embodiment, the sole comprises a middle part 14 intended to receive a bearing wall and external parts 16 and 18 which preferably determine the thickness of the plaster coating or of the plaster. another topcoat applied later. Fig. 4 shows the sleepers 20 and the uprights 22 fixed in place to form the frame of the walls.
Figs. 5 to 8 show construction at various stages of completion, with the new wall panels 24 being secured in the sleepers and studs and then coated! plaster 26.
Fig. 9 shows a type of junction which can be used to join the contiguous faces of panels according to the invention. A retaining element 28 is capable of receiving on each side the parts 30 and 32 of the wall of the building. The extensions 24 of the retaining element 28 are intended to be engaged between the cardboard facings 36 of the panels and the metal mesh 38. After assembly, the two faces of the wall panel can be coated with plaster 26 and, in order to obtain a loquat-like seal - retainer ends 28 facing inward and outward .44 and 46 are V-shaped. V-shaped ends can be troweled after application of plaster plaster.
As shown in Fig. 13, the wire tie 48 extending through panel 30 holds mesh 38 in place. Figs. 12 and 14 show a corner of a building of a type interesting for the practice of the invention. The corner post is indicated at 50. In this post, the wall panels 52 and 54 are engaged in grooves 56 and 58 and are
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held in place by bolts 60 and 62. Plaster coats 64 and 66 can then be applied.
The recesses 68 can then be used as sheaths for electric cables and the like. The cover element 70 can then be tied in place to give the studs a finished appearance,
The construction of a building wall shown in its various phases at 24, 52 and 54 is shown more clearly before its installation in Figs, 16 and 18. The core 72 is covered on each side with layers of cardboard 74 and 76. The wire mesh 82 and 84 are attached to the outside of these layers of cardboard by wire ties 78 and 80.
Another variant of a metal mesh is shown in FIG. 18. Ligatures 78 and 80 are not absolutely necessary since metal trusses 82 and 84 can also be retained by metal bolts 86 and metal fish plates 88 shown in FIG. 20.
Fig. 19 shows the junction of the positioning shoe 12 with the retainer 28 of FIG, 10 by means of connecting brackets 90. As those skilled in the art will immediately appreciate, many other combinations and modifications to footings, retainers and construction panels can be used to form various assemblies. For example, another variant of the retainer of FIG. 10 is shown in FIG. 21 and has the shape of a 92 I profile.
Yet another use of the present invention is shown in Figs. 22 to 28. In these figures the building panels according to the invention are indicated at 94 and are combined with corrugated plates 96 to form a
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roofing. Fig. 27 shows how the panels 94 are secured via a hanger 98 to the two adjoining ends 100 and 102 of the corrugated roofing sheets. The completed junction is shown in Fig. 28.
The junction between the wall and the roof is clearly shown in Figs. 23, 24 and 26 in which the wall panel is indicated at 104 and the plaster which covers it at 106. -To obtain a finished appearance at the level of the joint between the roof and the wall and protect the joint from the elements, we can use a decorative box 108.
The base board of the present invention comprises, for example, a 1.27 cm thick polyurethane core on both sides of which are glued ± miles of thin adhesive cardboard. A wire mesh sold commercially under the name of K-LATH (RTO) is mechanically fixed on each side by metal ties which pass through the cardboard and foam as shown in the drawings, After being installed between aluminum framing members, each side is coated with a plaster layer of 1.9 cm. Normal plaster has a compression limit of about 70 kg / cm2.
If a vertical load of 755 kg / linear meter is used in the construction, a safety factor of at least 4 is obtained. Shear loads parallel to the plane of the wall should normally be limited to 272 kg for a panel.
1.2 m. The shear load and vertical load limits used in this construction are safety limits. The invention also resides in the discovery that the strength of the panel is increased by coating it with a mixture of Portland cement and plaster instead of ordinary plaster and if the mesh is placed at a distance of between 6.35
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and 9.5mm of the polyurethane core.
Although polyurethane is a preferred rigid foam for the present invention, any other polymeric foam such as polystyrene can be used.
When the building walls have been mounted in place and are ready to receive plaster, the surface intended to receive the plaster can optionally be coated with a binder such as plasticized polyvinyl acetate in order to improve adhesion. - reference between the paper surface of the load-bearing wall and the plaster.
It has been found that a building constructed by means of the new load-bearing wall material according to the invention, coated on each side with a plaster coating or a similar coating, has remarkable insulating properties up to three times greater than those of a building construction of 2x4 panels and normal plaster.
As shown in Figs. 22 to 28, it is also possible to use panels according to the invention as roofing material. For example, a sheet metal can be used as the outer covering for a 5 cm thick building panel. The ribs of the sheet metal plates snap together and can be crimped to join the plates. Such a construction is notably more robust than metal plates without reinforcement and remains very light.
In general, the load-bearing wall panels according to the invention are used to construct a building in the following manner. We start by pouring a concrete foundation slab, then we assemble the elements of the load-bearing wall panels.
In general, the panels are pre-adjusted, or pre-cut to minimize the labor required on the job site.
We then place a positioning sole on the slab and we
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fixes the cross members and the uprights in this sole. The wall panels are then slid through the rails and uprights. The roof is normally placed before application of the plaster coating. The plaster coating can then be applied to all internal and external surfaces to form the final completed construction.
As can be appreciated, the construction according to the invention represents a major advance since it suffices to ship light materials. The heavier building materials, ie cement, are applied to the site using local materials and native labor. The invention therefore significantly reduces the cost of the construction. The construction according to the invention is particularly useful in underdeveloped countries. However, it can also be used anywhere.
It has been found that although the plaster or other coating adheres to the paper surface adhered to the polyurethane core, if the paper surface is not used, the adhesion of the plaster to the polyurethane is markedly reduced. The precise mechanism by which the paper layer? . intermediate improves adhesion is not well known. However, it has been found that the paper fulfills a very important function in promoting the success of the construction of load-bearing walls according to the invention.
In this specification, the terms "paper" and "cardboard" are used interchangeably since the thickness of the facings attached to the rigid foam is not critical and. both materials can be used for this purpose.
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The following example serves only to illustrate the invention and does not limit it in any way * EXAMPLE.-
A sandwich panel is made using a 1.9 cm thick rigid polyurethane foam board as a core. The core is cut into 0.6 x 2.4 m rectangles and butted to form a 1.2 x 2.4 m plate to which a wire mesh (K-mesh) is attached on each side.
To secure the K-mesh mesh, # 18 steel wire is used which is passed through the foam plate and secured at the welded intersection of the mesh rods. The butt joint is intended to simulate a non-prefabricated joint. The trellis is folded down with an offset over a distance. 5 cm on each side at the butt joint. Before attaching the mesh to the foam board, the foam is coated with a brush with a layer of binder. This binder is necessary because experience has shown that the adhesion is poorer without the binder. The plate warps considerably when applying the wet binder.
The only way to reduce this ,. Warping to a minimum is to apply the binder evenly and simultaneously on each side of the plate. Even in this case, there is a certain warping. The assembled plate is then placed in a forming frame and laid horizontally on a concrete slab. On the first side of the panel is poured a layer of a mixture of Portland cement and sand in the proportions of 3: 1. After 2 days, the panel is carefully turned over and the other side is cast in the same way. The sandwich panel is allowed to cure in a humid environment for 14 days and air-dried for an additional 14 days.
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additional before testing.
The sandwich panels prepared as described above are placed vertically in a Tenisu-Olsen universal testing machine, the dimension 2.4 m being vertical and a compressive load is applied by means of four dial indicators. large amplitude measuring the corresponding bending. The test is carried out according to ASTM E72, sections 7 to 10.
The following results are obtained:
EMI11.1
<tb> Bending <SEP> in <SEP> mm
<tb>
<tb> Load <SEP> in <SEP> kg <SEP> vertical <SEP> horizontal <SEP> Remarks
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 227 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> load <SEP> prior
<tb>
<tb>
<tb> 454 <SEP> 0.36 <SEP> 0
<tb>
<tb>
<tb> 907 <SEP> 0.41 <SEP> -0.1
<tb>
<tb>
<tb> 1.361 <SEP> ', 0.43 <SEP> -0.15
<tb>
<tb>
<tb> 1.814 <SEP> 0.46 <SEP> -0.1
<tb>
<tb>
<tb> 2. <SEP> 268 <SEP> 0.48 <SEP> -0.05
<tb>
<tb>
<tb> 2.721 <SEP> 0.51 <SEP> +0.15
<tb>
<tb>
<tb> 3. <SEP> 175 <SEP> 0.53 <SEP> +0.41
<tb>
<tb>
<tb> 3. <SEP> 628 <SEP> 0.61 <SEP> +0.99
<tb>
<tb>
<tb> 4.082 <SEP> 0.64 <SEP> +1.19
<tb>
<tb>
<tb> 4.540 <SEP> 0.66 <SEP> +1.52
<tb>
<tb>
<tb> 4. <SEP> 989 <SEP> 0.69 <SEP> +1.93
<tb>
<tb>
<tb> 5.443 <SEP> 0.74 <SEP> +2.36
<tb>
<tb>
<tb> 5.
<SEP> 896 <SEP> 0.79 <SEP> +2.77
<tb>
<tb>
<tb> 6.350 <SEP> 0.84 <SEP> +3.38
<tb>
<tb>
<tb> 6.803 <SEP> 0.89 <SEP> +3.91
<tb>
<tb>
<tb> 7. <SEP> 257 <SEP> 0.94 <SEP> +470
<tb>
<tb>
<tb> 7. <SEP> 711 <SEP> 1.02 <SEP> +5.46
<tb>
<tb>
<tb> 8.164 <SEP> 1.09 <SEP> +6; 30
<tb>
<tb>
<tb> 8.618 <SEP> 1.17 <SEP> +7.49
<tb>
<tb>
<tb> 9.070 <SEP> 1.27 <SEP> 49.25
<tb>
<tb>
<tb>, 9.933 <SEP> rupture <SEP> - <SEP> - <SEP> buckling
<tb>
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Of course, the invention is in no way limited to the details of execution described to which numerous changes and modifications can be made without departing from its scope.