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Dispositif de reproduction pour un système de télévision en couleurs.1
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L'invention concerne un dispositif de reproduction pour un système de télévision en couleurs, pour la reproduction de trois signaux de couleur qui sont appliqués aux trois canons d'au moins un tube de reproduction et dans lequel le signal de luninance reçu Y, qui est prélevé sur l'anode d'un tube amplificateur qui est connecté, par l'intermédiaire d'une impédance anodique, à une source de tension d'alimentation est appliqué par l'intermédiaire d'un circuit conducteur de courant continu à la cathode des trois ca@ca@ alors que les trois signaux chromatiques différentiels obtenus après démodulation sont appliqués aux trois grilles de commande des trois canons,
ce dispositif comprenant en outre des moyens pour atténuer les signaux de luminance pour deux des trois cathodes par rapport . au signal de luminance à la troisième cathode et des moyens pour régler la luminance de fond de l'image de télévision en couleurs reproduite.
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Un tel dispositif de reproduction est connu entre autres par l'ouvrage "Principles of Colour Television" publié sous la ré- daction de K. MacIllwan et C.E.Dean du Laboratoire Hazeltine, édi- tion 1956, pages 425,et 426 et en particulier la fige 15.25.
Dans ce dispositif de reproduction connu, les moyens pour ,atténuer des signaux de luminanoe qui sont appliqués à deux des trois canons sont constitués par deux diviseurs de tension ohmiques ! qui sont reliés à l'anode du tube amplificateur, alors que les ' ; signaux de luminance sont prélevés sur des prises de ces potentiomè- tres. Le signal de luminance pour le troisième caon est prélevé directement sur l'anode du tube amplificateur.
La luminance de fond de l'image à reproduire peut étre réglée par une variation de la partie ohmique de l'impédance ano- dique du tube amplificateur.
L'atténuation de deux des trois signaux de luminance est nécessaire parce que, par exemple, les pentes des trois canons et aussi l'efficacité des luminophores qui doivent rayonner respective- ment de la lumière rouge, de la lumière verts et de la lumière bleue lorsqu'ils sont touchés par des rayons électroniques ne sont pas égales entre elles.
Le dispositif connu présente cependant l'inconvénient que les variations de la tension d'alimentation peuvent provoquer un virement de couleur. Etant donné que le signal de luminance pour deux des trois car.hodes est atténué à l'aide de diviseurs de ten- sion ohmiques, la tension continue à ces deux cathodes diffère éga- lement de celle à la troisième cathode.
Il en résulte que le régla- ge tension continue des deux grilles de commande correspondantes diffère du réglage tension continue à la grille de commanda du troisième canon
Etant donné que les tensions continues aux grilles de commande, qui sont évidemment prélevées aussi sur ladite source d'alimenta- tion, sont plus petites que les tensions aux cathodes, lors d'une variation de la tension d'alimentation la variation des tensions de grille de commando sera plus petite que la variation des tensions de cathode. De ce fait, le pinceau électronique fourni par le canon en cause subira une variation et deviendra plus petit lorsque la
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tension d'alimentation augmente et plus grand lorsque la tension d'alimentation baisse.
Toutefois, comme lors d'une variation de la tension'd'alimentation, la tension de commande du canon dont la cathode est relire directement à l'anode du tube amplificateur varie plus fortement que celle des deux canons pour lesquels la tension de commande est atténuée, le pinceau électronique émis par ce canon variera aussi plus fortement que celui des deux autres canons. L'intensité du pinceau électronique sera laplus petite pour celui de ces deux autres canons dont la tension cathodique est la plus fortement affaiblie.
Le dispositif de reproduction devra être réglé de façon que lorsque les signaux chromatiques différentiels qui sont appli- qués aux grilles de commande sont réduits à zéro, par exemple lors- qu'on reçoit uniquement un signal noir-blanc ou lorsque, lors de la réception d'un signal de télévision en couleurs, il faut reproduire des parties incolores, on obtiendra effectivement une partie blanche' ou une partie grisâtre.
Si c'est le cas pour la tension d'alimentation nominale, lors d'une tension d'alimentation décroissante, la partie blanche virera vers la couleur qui est déterminée par le canon dont la cathdde est reliée directement au tube amplificateur et lors d'un accroissement de la tension d'alimentation, vers la couleur qui est déterminée par le canon dont la cathode est la plus fortement af- faiblie.
Pour obvier à cet inconvénient, le dispositif conforme à l'invention présente la particularité que pour éviter un virement' de couleur lors d'une tension d'alimentation variable, les deux cathodes pour lesquelles le signal de luminance doit être atténué sont reliées, chacune par l'intermédiaire d'une résistance de cou- plage à contre-réaction, à l'anode du tube amplificateur, alors que les moyens pour régler la luminance de fond sont constitués par un simple montage potentiométrique connecté à la source de tension d'alimentation et dont la prise variable est reliée, de
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manière galvanique, aux trois grilles de commande.
La description du dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
La fig. 1 représente une première forme de réalisation du dispositif conforme à l'invention.
La fig. 2 représente une forme de réalisation quelque peu amiliorée encore par rapport à celle représentée sur la fig. 1.
Sur la fig. l, le tube de reproduction 1, du type dit à masque d'ombre, comprend trois canons dont chacun est constitué par une cathode, une grille de commande, une grille-écran et d'éven- tuelles autres anodes accélératrices nécessaires pour pouvoir pro- jeter sur l'écran un pinceau électronique d'intensité désirée.
C'est ainsi que le canon rouie est constitué par une cathode 2, , uee grille de commande 3, et une grille-écran'4, le canon vert par une cathode 5, une grille de commande 6 et une grille-écran 7, tandis que le canon bleu est constitué par une cathode 8, une grille de commande 9 et une grille-écran 10.
A la grille de commande 3 est appliqué le signal chromati- que différentiel R-Y, à la grille de commande 6 le signal chromati- que différentiel G-Y et à la grille de commande 9 le signal chromati- que différentiel B-Y, tandis qu'aux cathodes 2, 5 et 6 est appliqué le signal de luminance Y.
Ce signal de luminance Y est amplifié dans le tube de sortie vidéo 11 qui est connecté, par l'intermédiaire d'une résis- tance anodique 12, à une source de tension d'alimentation fournis- sant une tension d'alimentation positive de Vb volts et à la grille de commande duquel est appliqué,le signal de luminance Y comprenant la composante courant, continu. L'anode du tube 11 est reliée gal- vaniquement, par la ligne 13, aux cathodes 2, 5 et 8 afin de transmettre le signal de luminance à ces cathodes.
Comme il a déjà été mentionné dans le,préambule,la liaison entre l'anode dv tube amplificateur 11 et des cathodes 2,5 et 8 doi '
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être galvanique, afin de ne pas perdre la composante courant con- tinu que contient le signal de luminance Y.
En principe, le signal de luminance pourrait être appli- qué avec une même intensité aux trois canons, de sorte que lors de la réduction à.zéro des signaux chromatiques-différentiels appli- qués aux grilles de commande 3, 6.et 9, il existerait exactement des signaux de même intensité pour reproduire une partie blanche ou une partie plus grise.
Toutefois, en pratique, diverses causes rendent nécessaire d'appliquer aux trois canons des signaux d'intensité différente* Ces causes sont entre autres que les pentes des trois canons ne sont pas égales et, de plus, les efficacités des luminophores qui doivent re- produire respectivement la couleur rouge, la couleur verte et la couleur bleue différent entre elles. Dans 1 exemple de réalisation considéré, on a admis que Inefficacité totale du canon rouge est la plus médiocre et talle du canon bleu la meilleure. Cela implique que le signal transmis au canon rouge doit être le moins affaibli et celui transmis au canon bleu le plus fortement affaibli.
Comme d'usage, cela s'effectue en atténuant de la manière requise les rénaux de luminance devant être transmis à ces trois cathodes.
Selon l'invention, cette atténuation s'effectue cepen- @ant par le fait qu'entra la ligne 13 et le canon vert 5 est insé - @ée une résistance de couplage à contre-réaction et entre la ligne @ et le canon bleu 8 une résistance de couplage à contre-réaction 15.
Par'l'insertion de ces résistances, on obtient que l'atténua- tion des signaux de luminance Y s'effectue, pour ces deux canons, par un couplage à contre-réaction caractérisé en ce que lorsque les trois canons sont bloqués il ne peut se produire de chute de tension dans les résistances 14,et 15 et que les trois tensions de cathode sent donc les mêmec pour la reproduction du noir, tandis qu'en même temps on évite le virement de couleur lors d'une varia- tion de la tension d'alimentation Vb.
De plus, ce procédé offre l'avantage que le réglage de la luminosité peut s'effectuer simul-
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tanément avec un seul montage potentiométrique constitué par les résistances 16, 17 et 18 pour les trois grilles de commande 3, 6 et 9, ce qui rend le réglage de.la luminosité beaucoup plus simple que lorsqu'il faut régler séparément les tensions continues pour les trois grilles de commande.
Le fait que le système conforme à l'invention permet ef- fectivement d'éviter le virement de couleur s'explique de la manière suivante,
Les résistances 14 et 15 sont variables et peuvent donc être réglées de façon que lorsque les signaux chromatiques diffé- rentiels qui sont appliqués aux grilles de commande 3, 6 et 9 sont réduits à zéro, on obtienne effectivement une image blanche par le signal de luminance Y alors exclusivement appliqué. Cela implique que les résistances 14 et 15 sont réglées de façon que le signal de luminance,appliqué au canon vert et le signal de luminance ap- pliqué au canon bleu sont suffisamment atténués par rapport au signal de luminance appliqué au canon rouge.
Lorsque, par exemple, le courant dans le tube de sortie vidéo 11 est tel qu'une image noire doit être reproduite, les tensions aux cathodes 2, 5 et 8 ont, par'rapport aux tensions continues des grilles de commande 3, 6 et 9, une grandeur telle que les trois canons sont bloqués et qu'aucun courant électronique ne se dirige de ces cathodes vers l'écran du tube 1. Supposons que, dans cet état, la tension d'alimentation +Vb augmente. De ce fait, la tension d'anode du'tube amplificateur 11 augmente et le degré d'augmentation est déterminé par la stabilisa- tion ou non sur le niveau noir du courant anodique de ce tube.
En règle générale, on utilise, dans un récepteur de télévision pour la reproduction de couleurs, un,réglage d'intensité automatique tel que la tension pour ce réglage, soit prélevée sur le tube de sortie vidéo. Il en est de même dans le présent exemple de réalisation.
A cet effet, la cathode du tube 11 est reliée à la terre par l'in- termédiaire d'une résistance cathodique 19 et, par l'intermédiaire d'une ligne 20, à la cathode d'un autre tube amplificateur 21 four- nissant, de la manière usuelle, la tension pour le réglage automa-
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tique de l'intensité. En effet, à l'anode du tube 21 sont alors , appliquées, par l'intermédiaire du condensateur 23, des impulsions .
22 obtenues du montage de déviation horizontale, de sorte qu'à l'anode du tube 21 se produit une tension de réglage négative qui est tributaire de l'intensité du signal de luminance y reçu. Cette tension de réglage négative est atténuée à l'aide du montage po- téntiométrique constitué par les résistances 24 et 25 jusqu'à la valeur désirée et est ensuite appliquée, par l'intermédiaire de la ligne 26, aux grilles de commande des tubes amplificateurs moyen, ne fréquence et/ou haute fréquence afin de pouvoir réaliser le réglage automatique de l'intensité.
Dans de nombreux récepteurs modernes, l'impulsion de course de retour 22 est retardée, par exemple par des réseaux différentiants, d'une manière telle que le réglage s'effectue sur des seuils noirs qui se produisent après les impulsions de synchronisation d :.igne existant dans le signal de luminance Y. Dans ce cas,on peut supposer que le niveau noir est stabilisé, ce qui revient . une stabilisation de l'intensité du courant anodique dans le tube 11 pour cette valeur de seuil noir quelle'que soit la valeur de la tension d'alimentation. Cela impli- que que la chute de tension dans la résistance 12 pour ce niveau de seuil noir 'estera la même et que la variation de tension à l'anode du tube 11 sera égale à la variation de la tension d'ali- mentation Vb.
Toutefois, on peut également s'imaginer la situation dans laquelle le niveau noir n'est pas stabilisé entièrement par
1. réglage d'intensité automatique ou par d'autres dispositions, de sorte qu'une variation de la tension d'alimentation entrainera également une légère variation du courant anodique dans le tube 11..
Lors d'une tension d'alimentation Vb croissante, cela implique que le courant danode dans le tube 11 augmente aussi légèrement et partant la chute de tension dans la résistance 12. Dans ce cas, la variation de tension . l'anode du tube 11 sera donc plus petite que dans le cas où le courant anodique est entièrement stabilisé.
Dans le cas où la tension d'alimentation Vb diminue, un raisonne-
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ment analogue permet de prouver que le courant anodique diminue aussi légèrement et que la tension d'anode subit donc une plus légère variation que la tension d'alimentation Vb.
Toutefois,. comme les tensions continues aux grilles de commande 3, 6 et 9 sont réglées à l'aide dumontage potentiométrique 16,
17, 18 à une valeur beaucoup plu3 petite que la tension à l'anode du tube 11 pour le niveau de seail noir, la variation de la ten- sion continue à ces grilles de commande sera beaucoup plus petite que la variation de la tension d'anode. De ce fait, lors d'une liminution de la tension d'alimentation Vb, les trois canons ne @oront plus bloqués et seront traversés par un certain courant. ' .
En ce qui concerne les canons vert et bleu, ce courant sera immé- diatement couplé à contre-réaction à l'aide des résistances 14 et
15 de sorte que, bien que le signal de luminance soit nul, on obtient néanmoins une image grisâtre parce que les tensions con- tinues se produisant alors agissent entre les grilles de commande et les cathodes,par l'effet de résistances de couplage à contre- réaction 14 et 15 et sont atténuées de la même manière que si c'étaient des tensions de commande.
Lorsque le signal de luminance
Y dépasse la valeur de seuil, noire, le raisonnement ci-dessus reste de vigueur,car le signal de luminance est alors en quelque sorte addisionné à la tension continue existant par suite de la variation de tension d'alimentation et agissant entre les grilles de commande et les cathodes des trois canons. Dans ce cas, aussi, l'atténuation par les résistances de couplage à contre-réaction
14 et15 agit individuellement et empêche le virement de couleur.
Cela peut également être formulé en disant que l'atténuation des signaux de luminance est maintenant établie individuellement pour chaque carton et est tributaire du courant dans le canon en cause même. :ne ce fait, cette atténuation entrera immédiatement en ac- tion, peu importe que la commandé s'effectue par le signal de luminance Y même ou qu'elle s'effectue par suite de variations de la tension d'alimentation.
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Il va de soi que lorsque la tension d'alimentation Vb augmente, un raisonnement inverse permet d'expliquer qu'il ne so produit pas de virement de couleur. En effet, lorsque la tension d'alimentation augmente, les canons restent bloqués pendant un temps plus long et le signal de luminance Y devra augmenter par rapport à la valeur de seuil noire qui, pour la tension d'alimen- tation nominale, détermine la tension de blocage pour les trois canons avant qu'un courant électronique ne traverse ces trois canbns. Toutefois, pour ces courants électroniques, les atténua- tions désirées se produisent alors à nouveau par les résistances
14 et 15, de sorte qu'il ne se produit pas de virement de couleur.
Il y a lieu de noter encore que cette disposition confor- me à l'invention n'évite pas, lors d'une variation de la tension d'alimentation, une variation dé la luminance de fond. Toutefois, 'il ne se produira pas de virement de couleur et un virement de couleur est particulièrement gênant parce que une surface colorée blanche devient alors immédiatement une surface colorée, ce que le spectateur perçoit immédiatement tandis qu'une variation de luminance est à peine gênante.
Il y u lieu de noter en outre que les résistances 27, 28 et 29 sont disposées comme résistances de fuite de grille entre la prise variable de la résistance 17 et les grilles de commande 3, 6 et 9, mais cela n'est pas'essentiel pour le fonctionnement du dis- positif de reproduction. Les condensateurs 30 et 31 sont très peti- , te, par exemple de l'ordre de grandeur de 100 pF, et servant uni- quement à transmettre aux cathodes les fréquences très élevées.
On peut donc poser que les résistances 14 et 15 assurent tant le couplage à contre-réaction courant continu que le couplage à con tre-réaction courant alternatif et lorsqu'on estime qu'une trans- mission de fréquences très élevées, par exemple dans le voisinage de 5 MHz, est superflue, les condensateurs 30 et 31 peuvent être omis. Bien que,dans l'exemple de réalisation précédent, il ait été supposé que le'canon rouge requiert la plus faible tension de
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commande et le canon bleu la plus forte tension de commande, cela peut différer parfois de tube à tube. Dans ce cas, les résistances "14 et 15 peuvent être insérées dans d'autres lignes cathodiques.
Soit, par exemple, le cas où le canon vert requiert la plus grande et le canonbleu la plus faible tension de'commande; dans ce cas, la résistance 14, au besoin shuntée par le' condensateur 30, doit être insérée entre la ligne 13 et la cathode 2, tandis que la ligne
13 doit être reliée directement à la cathod 5. Pour le reste, le fonctionnement du montage reste identique à celui de la fig. l.
Dans ce qui précède, il est mentionna que l'information pour engendrer la tension de réglage automatique de l'intensité est prélevée sur la cathode du tube amplificateur 11. Il va cependant de soi que cette information peut également être prélevée en d'au- tres points d'un récepteur de télévision pour reproduire une imae de t élévision en couleurs.
Dans ce cas, le courant anodique dans le tube 11 sera peut-être moins @ien stabilisé sur le niveau noir, mais comme il a déjà été mentionné dans ce qui précède, cela n'est pas essentiel pour l'invention. On peut mène supposer qu'une légère- variation du courant .anodique est plus favorable en ce qui concerne le virement de couleur, parce que les variations sur les cathodes seront alors moins grandes et, de ce fait, les' variations d'inten- sité des pinceaux électroniques fournis par les trois canons seront moindres. La disposition conforme à l'invention a donc encore plus d'effet.
Toutefois, on peut toujours régler les résistances 14 et 15 , de façon que, même lorsqu'on stabilise exactement sur le niveau noir, on évite tout virement de couleur.
Sur la fig. 1 sont encore représentées les résistances
32, 33, 34 et 35. Le montage en parallèle de ces résistances est branché entre la source d'alimentation Vb et la tension de récupéra- tion Vc qui peut être prélevée sur le condensateur de récupération de l'étage de sortie horizontal dans le récepteur de télévision dans lequel le dispositif de reproduction est inséré, tension Vc qui est plusieurs fois plus grande que la tension d'alimentation V..La prise ,
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variable de la résistance 32 permet de régler la tension désirée pour la grille-écran 10 du canon bleu, celle de ,la résistance 33
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. 1Q.'<;1 la tension pour la grille-écran 7 du canon vert et le choix des résistances 34 et .35-la tension pour la grille-écran 4 du canon rouge.
Les résistances 32 et 33sont munies de prises variables afin de permettre le réglage individuel des tensions de blocage pour le canon vert et le canon bleu. Le processus de réglage est alors le suivant : toutd'abord, à l'aide des résistances 32, 33, : 34 et 35, on règle les tensions de blocage exactes pour les trois canons et ensuite, à l'aide des résistances 14 et 15, on procède' , au réglage du blanc. Cela fait ressortir un autre avantage encore du montage conforme à l'invention.., à savoir qu'une fois que les' ' tensions de blocage ont été réglées à l'aide des résistances 32, '.
33, 34 et 35, le réglage du blanc à 'aide des ,résistances 14 et , 15 peut s'effectuer par la suite sans qu'il soit nécessaire de revenir au réglage du noir parce que celui-ci est indépendant du réglage des résistances de couplage à contre-réaction qui, le canon étant bloqué, ne provoquent pas de chute de tension. Le réglage de la luminance de fond est au choix de l'usager du dispositif de reproduction, de sorte que seul le bouton permettant de modifier la prise variable sur la résistance 17 est sorti. Les autres régla- ges s'effectuent au cours de la fabrication du dispositif de repro- duction.
Un avantage particulier est finalement que le couplage à contre-réaction agit tant pour la commande cathodique avec signal Y que dans le cas de la commande par la grille par les signaux chro- matiques différentiels. Oh obtient ainsi que,le récepteur ne requiert pas une possibilité de réglage individuel pour le rapport , exact de R-Y, B-Y et G-Y, et que l'on peut se contenter d'un mon- tage de matrice fixe qui fait en sorte que les composantes Y pour ces trois signaux soient égales.
Enfin, il y a lieu de noter que bien que, dans ce qui précède, le tube 1 soit représenté sous forme de tube à masque d'ombre, la disposition conforme à l'invention peut avantageusement
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être utilisée pour d'autres sortes de tubes à trois canons, par exemple le tube chromatron à trois canons. De même, lorsqu'on uti- lise trois tubes séparés pour la reproduction du rouge, du vert et du bleu, les résistances de couplage à contre-réaction et les réglages précités restent nécessaires étant donné que.le réglage du blanc est particulièrement important.
Le dispositif décrit ci-dessus présente cependant encore un inconvénient. Comme on le sait, le couplage à contre-réaction , exerce un effet double. Toute d'abord, il atténue le traitement du. ' signal et en second lieu le couplage à contre-réaction exerce un effet de linéarisation, qui compense plus ou moins l'influence de la courbure de la caractéristique de 11 amplificateur, soit tube soit transistor.
Dans le cas d'un tube de reproduction de télévision en couleurs, ce second effet est cependant indésirable,car le signal de télévision entrant est adapta aussi bien que possible à une telle caractéristique non linéaire (signal à gamma corrigé) et, de plus, les trois systèmes de canons doivent travailler chacun avec un même degré de distorsion. Si l'on admettait donc la linéarisation pour deux des tro.s canons, le degré de distorsion pour deux canons serait différeit de celui du troisième canon. De ce f ait, le principe de luminan:e constante (constant luminance principle qui, par suite des caractéristiques non linéaires des tubes de reproduction ne s'exprime déjà pas entièrement, serait plus affecté encore.
Afin de veiller à'ce ue l'atténuation'du signal appliqué aux deux cathodes 5 et 8 reste maintenue sans l'inconvénient de la linéarisation, on peut utiliser le montage représenté sur la fig. 2. Dans celui-ci, l'attémation s'effectue en insérant entre 'la ligne 13 et le canon vert 5 non seulement une résistance ohmi- que variable 14 mais en même temps une résistance non linéaire 36 et entre la ligne 13 et le canon bleu 8, outre une résistance ohmi- que variable 15, une résistanc< non linéaire 37.
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Dans l'exemple de réalisation représenté sur la fig.2 les résistances ohmiques,14 et 15 assurent l'adaptation de la non-linéa- ' rite des résistances non Linéaires 36 etv37 à la non-linéarité des caractéristique courant-tension du canon vert et du canon bleu
En effet, dans cet exemple de réalisation, les résistances non linéaires 36 et'.'37 sont des résistances variables avec la tension; dont la caractéristique courant-tension est donnée par
VK = C :la 5 (1) expression dans laquelle et C sont des constantes pouvant varier de type à type de résistance.
De plus, pour les types existants de résistance variable avec la tension; µ peut acquérir des valeurs comprise entre = 1/4 et ss = 1/5. -
La caractéristique courant anodique tension de grille des canons est cependant donnée par
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1 E = zy gi Y '(2) expression dans laquelle K est une constante alors que y peut pra. tiquement aussi être considéré coiame une constante.
Or, comme le prouvera la suite du mémoire, la non-linéari- .
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té des canons ne varie pratiquement pas lorsque y - 1/p, c'est-à- dire lorsque la caractéristique courant-tension de la résistance non linéaire et celle du canon sont identiques. En effet, pour la caractéristique courant-tension d'une résistance non linéaire on peut écrire 1/p
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peut . écrire ia (C) 1 1/ . V (3) et la caractéristique donnée par Inéquation (3) est identique à celle donnée par inéquation (2),lorsque [gamma] = 1/p.
Or,en règle ,générale; y est compris entre les valeurs 2 et 2,2 et comme il a déjà été indiqué que est compris entre 1/4 et 1/5, il en résulte qu'il est impossible de satisfaire sans plus à la condition y 1/. Toutefois, en montant en série avec les résistances non-linéaires 36 et 37 les résistances ohmiques 14 et 15, on augmente la valeur de ss (les résistances 14 et 15 agissent en quelque sorte d'une manière linéarisante pour les résistances
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non linéaires 36 et 37: de sorte que le facteur p tend plus vers la valeur 1) et que, par approximation, doit acquérir la valeur 1/2 lorsque y = 2.
Il va de soi qu'au besoin les résistances 36 et:37 peu- vent également être shuntées par une résistance ohmique. Ce qui importe est que pour la résistance dé couplage à contre-réaction totale non linéaire même, plus d'éventuelles résistances ohmiques . montées en série et/ou en parallèle, [gamma] = 1/.
Si cette condition est déjà satisfaite par la résistance non linéaire même, les résistances ohmiques peuvent être omises.
Cela est possible par exemple lorsque la valeur y des canons a une valeur plus élevée que les valeurs de 2 ou 2,2 mentionnées ci-dessus.
Cela estvégalement possible en ajoutant à la matière dont sont fai- tes les résistances variables avec la tension d'autres matières permettant d'obtenir une valeur plus élevée de . Enfin, on peut encore utiliser une résistance à coefficient de température néga- tif CTN. Toutefois, en règle générale, cette sorte de résistances, est trop lente pour l'utilisation comme résistance de couplage à contre-réaction dans un tuba de reproduction. En effet., le signal vidéo comprend généralement des variations rapides qu'une telle .résistance CTN n'est pas à même de suivre. Par contre, pour les images ne présentant pas de variations rapides, on pourrait utiliser une telle résistance CTN.
En admettant qu'effectivement y = 2 et que par l'addition de résistances ohmiques on obtient pour µ une valeur égale à 1/2, il sera prouvé, dans la suite du mémoire, que par le couplage à contre-réaction, le signal d'entrée est effectivement atténué sans que la non-linéarité -initiale ne soit altérée.
Pour la tension de grille Vgl du canon vert ou du canon bleu on peut écrire
Vgl = Vi - VK (4)
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expression dans laquelle Vi est la différence potentielle de comman- de entre la ligne 13 et l'une des grilles de commande 6 ou 9, tandis que VK est la chute de tension dans la résistance de couplage à con- tre-réaction (chute de tension dans le montage en série de 14 et 36 pour le canon vert et chute de tension dans le montage en série de
15 et 37 pour le canon bleu).
En substituant à VK la valeur donnée par l'équation (1) et en substituant en même temps l'équation (4) dans l'équation (2).on obtient :
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iA = X(Vi - cia y (5) On avait admis que y = 2 et p = 1/2, de sorte que l'équation (5) devient
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1a Kt V 12 - 2Vi Ci a 1/3 + C2ia ce qui peut également s'écrire sous la forme la(l - KC2) +'1al/ 2KC Vi - Kv2 = .o (6)
En extrayant de l'équation (6) la valeur du courant ano- dique ia, on obtient:
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Sans couplage à contre-réaction, d'après l'équation (2), l'intensité du courant anodique serait: ia = K Vi2.
Etant donné que K et C sont des constantes positives, il
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xêsiF e 'C l'uation (7) que, par suite du couplage à contre-réac- 1ow le ec>ur*,1>t anodique ia est atténué, mais que ses variations ' non linéaires en 'onction du signal de commande vi sont restées inchangées. Le degré d'atténuation est déterminé par le produit KC2. Etant donné que la valeur C est déterminée par le type de résis- tance non linéaire, le choix des résistances 36'et 37 permet de régler le couplage à contre-réaction désiré.
Il va de soi qu'à l'aide du binôme de Newton, on peut éga- lement prouver pour des valeurs arbitraires de y et ss, que par le
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couplage à contre-réaction avec de's résistances non linéaires l@ courant anodique ia est atténué et que la non linéarité n'est @as affectée pour autant que: [gamma]= 1/ss.
Ici aussi, au lieu d'être insérées, dans les lignes catho- diques des canons bleus et verts, les résistances de coupla,;: à contre-réaction peuvent être insérées dans les lignes cathodiques des canons rouges et bleus ou dans les lignes cathodiques des canons rouges et verts lorsque la sensibilité du tube de r@produc- tion en cause l'exige.