<Desc/Clms Page number 1>
"Procédé et dispositif pour la fabrication d'un chalumeau à boisson, dont la surface interne est revêtue de matières gus- tatives".
L'invention est relative à un procédé et à un dis- . positif pour la fabrication d'un chalumeau à boisson, dont la surface interne est garnie de matières gustatives.
De tels chalumeaux et des procédés pour leur fa- brication sont déjà connus. Ainsi, l'on a fabriqué des chalumeaux à effet gustatif en coinçant dans un chalumeau une bande revêtue ou imprégnée avec des matières gustatives, en la faisant passer
<Desc/Clms Page number 2>
transversalement dans la section du chalumeau. De tels chalumeaux offrent cependant une série d'importants inconvénients. Ainsi, le support des matières gustatives peut glisser hors du chaiu- menu.
Un autre inconvénient, lourd de conséquences, consiste en ce que l'on ne peut appliquer sur la bande, en particulier lors de l'utilisation d'arômes naturels, avant tout du sucre, suffi- samment de matières gustatives pour communiquer un goût à une quantité suffisante de liquide. La nécessité d'assurer uniformé- ment l'aromatisation du liquide depuis le début jusqu'à la fin de l'opération de consommation devient alors particulièrement problématique.
Grâce à la mise en oeuvre de l'invention, ces in- convénients peuvent être évités. En particulier, l'invention permet la fabrication d'un chalumeau dans lequel la plus grande quantité possible en matières gustatives peut y être disposée et en fait même lorsqu'il s'agit de matières gustatives naturelles.
L'invention propose que le chalumeau proprement dit soit utilement prélevé en continu à partir de l'extrémité libre d'un mandrin ou d'un tube, de l'ouverture de bout duquel la matière constituant la couche de matières gustatives s'écoule dans le chalumeau. De ce fait, le chalumeau et la matière gusta- tive peuvent d'abord recevoir séparément et indépendamment l'un de l'autre leur configuration tabulaire et être transportas ap- proximativement à la même vitesse Le chalumeau et la matière gustative sont donc disposés concentriquement l'un par rapport à l'autre déjà pendant l'opération de façonnage, d'une façon cor- respondant à leur position respective dans le produit fini.
Après le façonnage, l'on effectue au cours du mouvement de transport des deux parties, la réunion radiale. Ceci revient à dire que la surface d'enveloppe interne du chalumeau est reliée par adhéren- ce à la surface d'enveloppe externe de la matière gustative ayant pris sa forme tubulaire. La séparation du chalumeau et de la ma-
<Desc/Clms Page number 3>
tière gustative jusqu'à la fin de l'opération de façonnage est réalisée utilement par le mandrin creux qui est disposé entre eux.
La réunion des deux parties se fait par conséquent immédiatement après l'extrémité libre de ce mandrin. Il s'est révélé particu- lièrement utile de faire passer le chalumeau, après l'applica- tion de la couche de matière gustative, continuellement sur un mandrin de plus petit diamètre et de ne l'en prélever que quand la couche de matière gustative est suffisamment solidifiée pour qu'elle soit autoportante.
L'on a aussi la possibilité d'appliquer la couche de matière gustative en faisant tourner le chalumeau autour de son axe longitudinal et en projetant la masse par le mouvement de rotation de celle-ci contre son enveloppe interne. Dans ce cas, la viscosité de la masse de matières gustatives, la vitesse de rotation du chalumeau et la vitesse à laquelle celui-ci est prélevé du mandrin, peuvent être accordées entre elles de telle sorte que la masse se répartisse uniformément sur la surface d' enveloppe interne du chalumeau, en laissant subsister un canal d'aspiration s'étendant approximativement linéairement. D'autre part,la viscosité de la masse de matière gustative,
la vitesse de rotation du chalumeau et la vitesse à laquelle celui-ci est prélevé du mandrin peuvent aussi être réglées de telle sorte en- tre elles que la masse s'applique sous la forme d'un filet héli- coïdal sur la paroi interne du chalumeau.
Le chalumeau proprement dit peut être fabriqué par enroulement, de façon connue en soi, sur le mandrin. Dans ce cas, l'on peut utiliser des bandes de feuille métallique, de pa- pier recouvert de matière synthétique, de matière synthétique, etc. Lors de l'opération d'enroulement, l'on obtient nécessaire- ment le mouvement de rotation nécessaire pour le genre d'appli- cation décrit en dernier lieu pour la masse de matières gusta- tives sur la surface interne du chalumeau.
L'on a cependant aussi
<Desc/Clms Page number 4>
la possibilité de façonner le chalumeau par filage d'une matière plastique, par exemple d'une matière synthétique thermoplastique, à partir d'un ajutage annulaire,le mandrin pouvant alors être disposé concentriquement dans l'ajutage annulaire. Eventuelle- ment, l'on doit alors encore prendre des dispositions pour faire tourner le chalumeau autour de son axe longitudinal.
Avec le système suivant l'invention, l'on peut procéder de telle sorte que le chalumeau ne prenne sa forme fi- nale q'immédiatement avant l'extrémité libre du mandrin, donc avant l'endroit où le revêtement avec la matière gustative a lieu. Le mandrin peut alors être de courte longueur.
Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé décrit est constitué utilement par un mandrin creux dont une ex- trémité est libre, dont le diamètre extérieur correspond au dia- mètre intérieur du chalumeau proprement dit et dont l'extrémité de bout libre présente une ouverture qui est reliée, par l'inter- médiaire du mandrin, avec un réservoir pour la matière gustative, L'ouverture d'échappement de bout, annulaire, du mandrin creux peut âtre limitée intérieurement par un second mandrin de plus petit diamètre centré dans le premier.
L'on doit considérer corn* me particulièrement avantageux un agencement dans lequel le man- drin interne s'étend dans le sens de transport du chalumeau ou de la matière gustative au delà de l'extrémité libre du mandrin creux. Eventuellement, le mandrin interne peut être supporté à rotation autour de son axe longitudinal. Ceci est surtout néces- saire lorsqu'il doit servir simultanément de moyen de transport.
Par une de ses extrémités, le mandrin interne peut pénétrer dans le réservoir pour la matière gustative, de telle sorte que même lorsque cette section est munie de pas de vis, un transport par- fait de la matière gustative à partir du réservoir et à travers le mandrin creux est obtenu. Utilement, le mandrin interne ou sa partie pénétrant dans le réservoir, traverse l'ensemble du réel-
<Desc/Clms Page number 5>
pient, de telle sorte qu'un mécanisme d'en traînèrent assurant la rotation peut attaquer l'extrémité du mandrin interne opposée au mandrin creux.
Bien évidemment, l'avance de la matière gustati- ve à partir du réservoir dans le mandrin creux et finalement dans le chalumeau peut aussi être réalisée par d'autres moyens.
Ainsi, il est possible sans difficultés de disposer entre le mandrin creux et le réservoir un dispositif de transport sous la forme d'une vis sans fin particulière ou d'une pompe, qui chasse dans le mandrin creux, sans qu'il doive encore y être prévu des moyens de transport particuliers. Ceci est particuliè- rement utile lorsqu'on ne prévoit pas de mandrin interne, donc que l'on introduit la masse de matière gustative sous la forme d'un cordon massif à partir du Mandrin creux dans le chalumeau.
Finalement, l'on a aussi la possibilité de maintenir le réser- voir-sous une pression déterminée, qui assure une vitesse d' écoulement déterminée de la matière gustative qui y est contenue à travers le mandrin creux et dans le chalumeau.
Il s'est révélé comme particulièrement utile de faire mousser la matière gustative, avant qu'elle ne soit intro- duite dans le chalumeau, par l'introduction de gaz et en parti- culier d'air. Ce moussage peut par exemple être effectué par introduction par agitation d'air. Il est cependant aussi possi- ble d'introduire l'air sous pression dans le réservoir à matiè- res gustatives, une répartition uniforme des bulles d'air dans la matière gustative pouvant alors être assurée sans difficul- tés en utilisant des moyens connus en soi.
Grâce au moussage, l'on obtient que la couche de la matière gustative présente dans le produit fini une surface relativement rugueuse, c'est-à-dire une grande surface, ce qui a pour conséquence que lors du passa- ge du liquide à aromatiser, une quantité Importante correspon- dante de matière gustative est fournie.
<Desc/Clms Page number 6>
Pour obtenir une solidification rapide de la matière gustative après la pénétration dans les chalumeaux pro- prement dits, l'on peut disposer dans le sens de transport du chalumeau et de la matière gustative, immédiatement après l'ex- trémité libre du mandrin creux, un dispositif de refroidissement.
En mettant en oeuvre la présente invention, l'or, peut travailler de telle sorte que la fabrication du chalumeau proprement dit se fasse en continu, le produit fini, donc le chalumeau garni ou doublé, étant alors également prélevé en con- tinu du mandrin. Dans ce cas,l'agencement d'un dispositif de découpage dans le sens de transport après le mandrin creux se- rait alors nécessaire, pour diviser la bande de chalumeau en longueurs appropriées. Bien évidemment, l'on a aussi la possibi- lité de fabriquer chaque chalumeau isolément.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description ci-après, donnée à titre d'exem- ple non limitatif et en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
La Figure 1 représente schématiquement un dispo- sitif pour la fabrication de chalumeaux à boisson recouverts de matières gustatives.
La Figure 2 est une vue à grande échelle, partiel- lement en coupe, d'une section de la Figure 1.,
La Figure 3 est une vue en élévation latérale d' tanne seconde forme de réalisation, partiellement en coupe,
Les Figures 4 et 5 représentent des chalumeaux à boisson finis, vus partiellement en coupe.
La fabrication, en particulier la fluidification et le mélange des matières gustatives se fait, comme représen- té à la Figure 1, dans un récipient 10 qui comporte un mécanis. me agitateur Il. Il est chauffé d'une façon appropriée, par ex- emple au moyen de vapeur, qui est amenée par une conduit. 12 et
<Desc/Clms Page number 7>
évacuée par une conduite 13. Par l'intermédiaire d'une conduite
14, dans laquelle est intercalée une soupape ou un régulateur de longueur 10a, la masse de matières gustatives est envoyée à un réservoir 15, auquel sont également raccordées des conduites 16 et 17 pour l'amenée et l'évacuation de vapeur de chauffage.
L'on peut se rendre compte d'après le dessin que les deux réser- voire 10 et 15 sont chacune entourés par un second récipient 10a et 15a, dans lequel l'on fait circuler la vapeur de chauffage ou un autre agent de chauffage.
A la Figure 3, l'on a simplement représenté le ré servoi 15. Il est évident que l'agencement concernant le réel-' pient d'agitation et de mélange 10 peut être établi d'une façon analogue à celle de la forme de réalisation des Figures 1 et 2.
Dans cette forme de réalisation des Figures 1 et 2, le réservoir 15 présente au voisinage de son fond, latérale- ment, une ouverture 18 à laquelle se raccorde un mandrin creux 19 s'étendant utilement horizontalement. Dans celui-ci est dis- posé concentriquement un mandrin 20, dont le diamètre est calcu- lé de telle sorte qu'il subsiste entre le mandrin creux 19 et le mandrin interne 20 un espace annulaire libre 21.
Le mandrin in- terne 20 pénètre par son extrémité 20a dans le réservoir 15 et traverse sa paroi opposée à l'ouverture 18, où, en dehors du ré. servoir 15, il est muni d'un système d'entratnement 22, par exem. ple d'un moteur électrique qui fait tourner le mandrin interne 20 autour de son axe longitudinal. Sur le côté opposé au réservoir 15, le mandrin interne 20 s'étend sur une distance 20b au delà de l'extrémité libre 19a du mandrin creux 19, et dans la zone qui s'étend dans le mandrin creux 19 et le réservoir 15, le man- drin interne 20 est muni d'un filetage 23, c'est-à-dire qu'il est réalisé en tant que vis transporteuse.
La fabrication du chalumeau à boisson muni de matières gustatives se fait en enroulant d'abord sur le mandrin
<Desc/Clms Page number 8>
creux, d'une façon connue en soi, un chalumeau. Dans ce but, deux bandes 24 et 25 de matière appropriée sont Mené** et en- roulées autour du mandrin pour former un chalumeau tubulaire.
La liaison des deux bandes 24 et 25 peut alors se faire par col- lage ou soudure. Dans ce bute des dispositifs auxiliaires appro- pries, non représentés au dessin, sont encore nécessaires, D'une façon correspondant à l'alimentation en bandes 24 et 25, le cha- lumeau 26 ainsi formé est prélevé de l'extrémité* libre 19a du mandrin creux 19 dans le sens de la flèche 27.Simultanément, grâce à la vis rotative 20, 23, la matière gustative est trans- portée hors du réservoir 15, également dans le sens de la flè- che 27 et en fait avec une vitesse qui correspond approximati- vement à la vitesse à laquelle le chalumeau 26 est prélevé de l'extrémité libre 19a du mandrin 19.
L'on peut se rendre compte d'après le dessin (Figure 2) que la matière gustative façonnée en forme de tube sort de l'espace annulaire 28 sur la face de bout du mandrin creux 19. Son épaisseur correspond alors à la , largeur de l'espace annulaire 28. La partie lisse 20b du mandrin interne 20, dépassant de l'extrémité libre 19a, maintient alors la matière gustative entre le chalumeau 26 et son enveloppe ex- terne à la position ou à la forme désirées et en fait jusqu'à ce que la couche 29 de matière gustative se soit solidifiée et devienne donc autoportante.
Dans l'exemple de réalisation repré. lequel sente au dessin, dans/le chalumeau a été fabriqué par enroule. ment, la rotation du chalumeau autour de son axe longitudinal contribue évidemment aussi à ce que la matière gustative toit projetée radialement vers l'extérieur, A partir du prolongement
20b du mandrin interne 20, l'on prélève donc le chalumeau à ma- tières gustatives 30, qui est muni d'un passage central 31 à travers lequel l'on peut aspirer le liquide. Il est évident que le prolongement 20b du mandrin interne ne porte aucun filetage.
Afin d'accélérer encore la solidification de la couche de matiè- t.
<Desc/Clms Page number 9>
EMI9.1
raw austattves 29 et 30. 1100 peut privai* entro '8xtrnt libre 194 du mandrin creux 19 et l'oxtrémité libre 200 du pro- longement 20b du mandrin interna 20, un dispositif de refroidis* sèment non représenté au dessin, qui provoque par exemple une cristallisation plus rapide du sucre, La partît 20b du mandrin - interne peut alors avoir une longueur réduite correspondante,
Le chalumeau à boisson fabriqué suivant le procé. dé décrit ci-avant et avec le dispositif représenté aux Figurer 1 et 2 correspond approximativement au produit représenté à la Figure 4.
Dans l'exemple de réalisation de la Figure 3, les matières gustatives, donc par exemple un mélange de sucre et d' arôme, est amené depuis le réservoir 15 et par l'intermédiaire d'une ouverture 35 à une vis sans fin 36 qui est disposée et guidée dans un carter 37. L'on a déjà expliqué à propos des Fi- gures 1 et 2 que le réservoir 15 peut être chauffé d'une façon appropriée, par exemple au moyen de vapeur, afin d'obtenir et i de maintenir le degré de viscosité du mélange nécessaire pour son traitement.
Ceci est évidemment également vrai pour la vis 36 et le carter 37, ainsi que pour le mandrin 39 qui s'y raccode, D'une façon correspondante, les parties 19 et 20 de l'exemple de réalisation des Figuras 1 et 2 peuvent aussi être chauffées d'une façon particulière.
Dans l'exemple de réalisation de la Figure 3, la masse de matières gustatives est transportée par la vis 36 travers un passage 38 dans le mandrin creux précité 39. Sur celui-ci est fabriqué le chalumeau proprement dit 40 et en fait également par enroulement de deux ou plus de deux bandes 41 et 42, qui lui sont amenées de la façon habituelle, Dans les deux exemples de réalisation, l'enroulement peut être réalisé de fa- çon connue en soi par des courroies ou éléments analogues non représentés au dessin.
<Desc/Clms Page number 10>
EMI10.1
Cette OfH't'B t:tPJ1 déroulement a pour p\'u'I.d'1uanp. que la hA1.\Un"'.u fini tourne autour de son 'a-Ka longitudinal et est préleva d'une façon correspondant à la progression de 1' enroulement, d'une façon continue à partir de l'extrémité libre
39a (Figure 3) du mandrin 39. La masse de matières gustative, est chassée à travers le mandrin 39 dans le sens de la flèche 43 et pénètre par l'ouverture de bout 39b du mandrin 39 dans le chalumeau fini 40.
A cause de la rotation de celui-ci autour de son axe longitudinal, la masse est projetée légèrement radiale- ment vers l'extérieur contre la surface interne du chalumeau 40 et elle s'y repartit en tant qu'enveloppe 44, de telle sorte qu'âpres refroidissement de la matière l'on obtient un chalu- meau tel que représenté à la figure 4. Le chalumeau proprement dit 40 a été fabriqué par enroulement à partir de bandes 41 et 42.
Sa surface interne porte une enveloppe 44 de matières gus- tatives. Cette enveloppe entoure un canal 45 s'étendant appro- ximativement linéairement et à travers lequel est aspiré le li- quide, avec une dissolution simultanée de l'enveloppe 44, de telle sorte qu'à l'extrémité d'aspiration du chalumeau à bois- soit l'on obtient un liquide auquel est mélange la matière gus- tative. D'après ce qui précède, l'on peut se rendre compte que le chalumeau qui a été fabriqué avec le dispositif des figures 1 et 2 correspond dans sa constitution essentielle au chalumeau dont la fabrication a été décrite ci-avant en se référant à la Figure 3.
Avec le dispositif suivant la Figure 3, l'on peut cependant encore fabriquer un autre chalumeau, tel que représen- té à la Figure 5 des dessins. A partir de l'ouverture de bout 39b du mandrin 39, il sort dans la forme de réalisation du dis- positif représenté à la figure 3, un cordon massif. La viscosi- té de ce cordon, la vitesse de rotation du chalumeau et la vi- tesse à laquelle celui-ci est prélevé du mandrin 39 peuvent être
<Desc/Clms Page number 11>
réglées entre elles de telle sorte que la masse sortant du man- drin 39 et pénétrant dans le chalumeau 40 ne soit pas projetée en détruisant le cordon suffisamment fortement radialement vers l'extérieur pour qu'il se forme une enveloppe cylindrique 44 (Figure 4).
Bien au contraire, la viscosité, la vitesse de rota. tion et les autres conditions de fonctionnement peuvent être ajus- tées de telle sorte que le cordon de matières gustatives sortant en 39a du mandrin creux39 s'applique sous forme hélicoïdale contre la paroi interne du chalumeau 40, comme représenté en 46 à la Fi- gure 5. Le cordon hélicoïdal 46 peut délimiter un canal s'éten- dant longitudinalement correspondant approximativement au canal 45 du chalumeau représenté à la Figure 4. Il peut cependant aussi être calculé et agencé de telle sorte qu'il n'existe aucun canal longitudinal mais au contraire qu'un canal d'aspiration 47 s'éten- dant hélicoïdalement d'une façon correspondant à celle du cordon soit formé.
Ceci signifierait qu'enne peut que difficilement tra- verser de part en part un tel chalumeau, ce qui serait possible sans difficultés avec la forme de réalisation de la Figure 4.
L'avantage d'un canal d'aspiration s'étendant hélicoïdalement est sans aucun doute que l'on obtient un mélange particulièrement efficace du liquide aspiré avec le sucre et les matières aromati- ques. A la différence de la représentation de la Figure 3, l'a- gencement peut aussi évidemment être conçu de telle sorte que la vis sans fin 36 pénètre dans le mandrin creux 39, éventuellement jusqu'à son extrémité libre,
Comme on peut s'en rendre compte d'après le dessin, la vis sans fin 36 est munie de deux pas de vis 36a et 36b, par- mi lesquels le pas de vis 36a a plutôt une fonction de condensa- tion et la pas de vis 36b plutôt une fonction de transport.
Even- tuellement, les parties du pas de vis 36b situées a l'extérieur dans la sens radial peuvent être légèrement rabattues dans le sens de transport ou être réalisées légèrement concaves sur les cotes
<Desc/Clms Page number 12>
situés en avant dans le sens de transport.
REVENDICATIONS
1. Procédé pour la fabrication d'un chalumeau à boisson, dont la surface interne est recouverte de matières gus-
EMI12.1
tatives, caractérisé en ce que le chalmeau proprement dit: est utilement prélevé en continu de l'ext ,,Jib;'8 d'un mandrin ou d'un tube, à partir de 1 ouvarure,. bctu duquel la matière formant la couche de matières gustatives s'écoule dans la chalu- meau.
<Desc / Clms Page number 1>
"Method and device for the manufacture of a drinking torch, the inner surface of which is coated with taste materials".
The invention relates to a method and to a device. positive for the manufacture of a beverage torch, the inner surface of which is lined with taste materials.
Such torches and methods for their manufacture are already known. Thus, torches with a taste effect were manufactured by wedging in a torch a strip coated or impregnated with taste materials, by passing it
<Desc / Clms Page number 2>
transversely in the torch section. However, such torches offer a series of important drawbacks. Thus, the support for the taste materials can slide out of the cellar.
Another drawback, with serious consequences, consists in the fact that it is not possible to apply to the strip, in particular when using natural flavors, above all sugar, sufficient taste material to impart a taste to the strip. sufficient amount of liquid. The need to ensure uniform aromatization of the liquid from the start to the end of the drinking process then becomes particularly problematic.
Thanks to the implementation of the invention, these disadvantages can be avoided. In particular, the invention allows the manufacture of a torch in which the greatest possible quantity of taste materials can be placed therein and in fact even when it concerns natural taste materials.
The invention proposes that the torch itself is usefully withdrawn continuously from the free end of a mandrel or a tube, from the end opening from which the material constituting the layer of taste materials flows into the torch. As a result, the torch and the taste material can first receive separately and independently of each other their tabular configuration and be transported at approximately the same speed. The torch and the taste material are therefore arranged concentrically in relation to each other already during the shaping operation, in a manner corresponding to their respective position in the finished product.
After shaping, during the transport movement of the two parts, the radial reunion is carried out. This amounts to saying that the internal casing surface of the torch is bonded by adhesion to the outer casing surface of the taste material having taken its tubular form. The separation of the torch and the ma-
<Desc / Clms Page number 3>
Tière gustatif until the end of the shaping operation is usefully carried out by the hollow mandrel which is arranged between them.
The two parts are therefore brought together immediately after the free end of this mandrel. It has been found particularly useful to pass the torch, after the application of the layer of taste material, continuously over a mandrel of smaller diameter and not to remove it until the layer of taste material is sufficiently solidified to be self-supporting.
It is also possible to apply the layer of taste material by rotating the torch around its longitudinal axis and by projecting the mass by the rotational movement of the latter against its internal envelope. In this case, the viscosity of the mass of taste materials, the speed of rotation of the torch and the speed at which the latter is withdrawn from the mandrel, can be matched to each other so that the mass is distributed uniformly over the surface of the pipe. internal casing of the torch, leaving a suction channel extending approximately linearly. On the other hand, the viscosity of the mass of taste material,
the speed of rotation of the torch and the speed at which it is withdrawn from the mandrel can also be adjusted so that the mass is applied in the form of a helical thread on the internal wall of the torch. torch.
The actual torch can be manufactured by winding, in a manner known per se, on the mandrel. In this case, it is possible to use strips of metal foil, of paper covered with synthetic material, of synthetic material, etc. In the winding operation, the rotational movement necessary for the kind of application last described for the mass of taste materials on the internal surface of the torch is necessarily obtained.
However, we also have
<Desc / Clms Page number 4>
the possibility of shaping the torch by spinning a plastic material, for example a thermoplastic synthetic material, from an annular nozzle, the mandrel then being able to be arranged concentrically in the annular nozzle. If necessary, then arrangements must still be made to rotate the torch around its longitudinal axis.
With the system according to the invention, it is possible to proceed in such a way that the torch does not take its final shape until immediately before the free end of the mandrel, therefore before the place where the coating with the taste material has. location. The mandrel can then be short.
The device for carrying out the method described is usefully constituted by a hollow mandrel, one end of which is free, the outer diameter of which corresponds to the inner diameter of the torch proper and the free end of which has an opening. which is connected, via the mandrel, with a reservoir for the taste matter, The annular end exhaust opening of the hollow mandrel can be internally limited by a second mandrel of smaller diameter centered in the first.
Particularly advantageous is to be regarded as an arrangement in which the inner core extends in the direction of conveyance of the torch or taste material beyond the free end of the hollow core. Optionally, the internal mandrel can be supported for rotation about its longitudinal axis. This is especially necessary when it is to serve simultaneously as a means of transport.
By one of its ends, the internal mandrel can penetrate into the taste material container, so that even when this section is provided with screw thread, a perfect transport of the taste material from the container and through. the hollow mandrel is obtained. Usefully, the internal mandrel or its part penetrating into the reservoir, passes through the whole of the real-
<Desc / Clms Page number 5>
pient, so that a trailing mechanism ensuring the rotation can engage the end of the inner mandrel opposite the hollow mandrel.
Of course, the advance of the taste material from the reservoir into the hollow mandrel and finally into the torch can also be achieved by other means.
Thus, it is possible without difficulty to arrange between the hollow mandrel and the reservoir a transport device in the form of a particular endless screw or of a pump, which drives out into the hollow mandrel, without it still having to there. be provided with special means of transport. This is particularly useful when an internal mandrel is not provided, hence when the mass of taste material is introduced in the form of a solid bead from the hollow mandrel into the torch.
Finally, there is also the possibility of maintaining the reservoir under a determined pressure, which ensures a determined flow rate of the taste material contained therein through the hollow mandrel and into the torch.
It has been found to be particularly useful to foam the taste material, before it is introduced into the torch, by the introduction of gas and in particular air. This foaming can for example be carried out by introduction by air agitation. It is, however, also possible to introduce the pressurized air into the taste-matter tank, a uniform distribution of the air bubbles in the taste-matter then being able to be ensured without difficulty using means known in self.
Thanks to the foaming, it is obtained that the layer of the taste material in the finished product has a relatively rough surface, that is to say a large surface, which has the consequence that when passing from the liquid to flavoring, a corresponding large amount of taste material is provided.
<Desc / Clms Page number 6>
In order to obtain rapid solidification of the taste material after penetration into the torches proper, it is possible to arrange in the direction of transport of the torch and the taste material, immediately after the free end of the hollow mandrel, a cooling device.
By implementing the present invention, the gold can work in such a way that the manufacture of the torch proper is carried out continuously, the finished product, therefore the filled or lined torch, then also being withdrawn continuously from the mandrel. . In this case, the arrangement of a cutting device in the direction of transport after the hollow mandrel would then be necessary, to divide the torch strip into suitable lengths. Obviously, it is also possible to manufacture each torch in isolation.
Other details and features of the invention will emerge from the description below, given by way of nonlimiting example and with reference to the accompanying drawings, in which:
Figure 1 schematically shows a device for the manufacture of drinking torches coated with taste materials.
Figure 2 is an enlarged view, partially in section, of a section of Figure 1,
Figure 3 is a side elevational view of a second embodiment, partially in section,
Figures 4 and 5 show finished beverage torches, viewed partially in section.
The manufacture, in particular the fluidization and mixing of the taste materials is carried out, as shown in Figure 1, in a vessel 10 which includes a mechanism. me agitator It. It is heated in a suitable manner, for example by means of steam, which is supplied through a duct. 12 and
<Desc / Clms Page number 7>
discharged through a pipe 13. Via a pipe
14, in which is interposed a valve or a regulator of length 10a, the mass of taste materials is sent to a reservoir 15, to which pipes 16 and 17 are also connected for the supply and discharge of heating vapor.
It can be seen from the drawing that the two reservoirs 10 and 15 are each surrounded by a second vessel 10a and 15a, in which the heating vapor or other heating medium is circulated.
In Figure 3, the tank 15 has been shown simply. It is evident that the arrangement relating to the actual stirring and mixing device 10 can be established in a manner analogous to that of the shape of the valve. realization of Figures 1 and 2.
In this embodiment of Figures 1 and 2, the reservoir 15 has in the vicinity of its bottom, laterally, an opening 18 to which is connected a hollow mandrel 19 extending usefully horizontally. Therein is concentrically arranged a mandrel 20, the diameter of which is calculated so that there remains between the hollow mandrel 19 and the internal mandrel 20 a free annular space 21.
The internal mandrel 20 penetrates by its end 20a into the reservoir 15 and passes through its wall opposite the opening 18, where, outside the d. servoir 15, it is provided with a training system 22, for example. ple of an electric motor which rotates the internal mandrel 20 around its longitudinal axis. On the side opposite to the reservoir 15, the internal mandrel 20 extends a distance 20b beyond the free end 19a of the hollow mandrel 19, and into the area which extends into the hollow mandrel 19 and the reservoir 15, the internal chuck 20 is provided with a thread 23, that is to say that it is produced as a conveyor screw.
The manufacture of the beverage torch fitted with taste materials is done by first winding on the mandrel
<Desc / Clms Page number 8>
hollow, in a manner known per se, a torch. For this purpose, two bands 24 and 25 of suitable material are led ** and wrapped around the mandrel to form a tubular torch.
The connection of the two strips 24 and 25 can then be effected by gluing or welding. For this purpose, suitable auxiliary devices, not shown in the drawing, are still necessary. Correspondingly to the supply of strips 24 and 25, the torch 26 thus formed is taken from the free end 19a. of the hollow mandrel 19 in the direction of the arrow 27 Simultaneously, thanks to the rotating screw 20, 23, the taste material is transported out of the reservoir 15, also in the direction of the arrow 27 and in fact with a speed which approximately corresponds to the speed at which torch 26 is withdrawn from free end 19a of mandrel 19.
It can be seen from the drawing (Figure 2) that the taste material shaped into a tube shape exits the annular space 28 on the end face of the hollow mandrel 19. Its thickness then corresponds to the width. of the annular space 28. The smooth part 20b of the internal mandrel 20, protruding from the free end 19a, then maintains the taste material between the torch 26 and its outer casing in the desired position or shape and in fact until the layer 29 of taste material has solidified and therefore becomes self-supporting.
In the exemplary embodiment shown. which feels in the drawing, in / the torch was made by winding. ment, the rotation of the torch around its longitudinal axis obviously also contributes to the roof gustatory material being projected radially outwards, From the extension
20b of the internal mandrel 20, the taste torch 30 is therefore withdrawn, which is provided with a central passage 31 through which the liquid can be sucked. It is obvious that the extension 20b of the internal mandrel does not carry any thread.
In order to further accelerate the solidification of the layer of matter.
<Desc / Clms Page number 9>
EMI9.1
raw austattves 29 and 30. 1100 can deprive the free 8xtrnt entry 194 of the hollow mandrel 19 and the free end 200 of the extension 20b of the internal mandrel 20, a cooling device not shown in the drawing, which causes for example faster crystallization of sugar, Part 20b of the mandrel - internal can then have a corresponding reduced length,
The beverage torch manufactured according to the process. dice described above and with the device shown in Figures 1 and 2 corresponds approximately to the product shown in Figure 4.
In the embodiment of Figure 3, the taste materials, so for example a mixture of sugar and flavor, is fed from the reservoir 15 and through an opening 35 to a worm 36 which. is arranged and guided in a housing 37. It has already been explained with reference to Figures 1 and 2 that the tank 15 can be heated in a suitable manner, for example by means of steam, in order to obtain and i to maintain the degree of viscosity of the mixture necessary for its treatment.
This is obviously also true for the screw 36 and the housing 37, as well as for the mandrel 39 which is attached to it. Correspondingly, parts 19 and 20 of the embodiment of Figures 1 and 2 can also be heated in a special way.
In the embodiment of Figure 3, the mass of taste materials is transported by the screw 36 through a passage 38 in the aforementioned hollow mandrel 39. On this is manufactured the torch itself 40 and in fact also by winding of two or more bands 41 and 42, which are fed to it in the usual way, In the two embodiments, the winding can be carried out in a manner known per se by belts or similar elements not shown in the drawing .
<Desc / Clms Page number 10>
EMI10.1
This OfH't'B t: tPJ1 progress has for p \ 'u'I.d'1uanp. that the finite hA1 revolves around its longitudinal 'a-Ka and is taken in a manner corresponding to the progress of the winding, continuously from the free end.
39a (Figure 3) of mandrel 39. The mass of taste material is forced through mandrel 39 in the direction of arrow 43 and enters through end opening 39b of mandrel 39 into finished torch 40.
Because of the rotation of the latter around its longitudinal axis, the mass is projected slightly radially outwards against the internal surface of the torch 40 and it is distributed there again as an envelope 44, in such a way that after cooling the material, a torch is obtained as shown in FIG. 4. The torch proper 40 was made by winding from strips 41 and 42.
Its internal surface carries an envelope 44 of taste materials. This envelope surrounds a channel 45 extending approximately linearly and through which the liquid is sucked, with simultaneous dissolution of the envelope 44, so that at the suction end of the wood torch - or a liquid is obtained in which the taste material is mixed. From the foregoing, it can be seen that the torch which was manufactured with the device of Figures 1 and 2 corresponds in its essential constitution to the torch whose manufacture has been described above with reference to the Figure 3.
With the device according to Figure 3, however, it is still possible to manufacture another torch, as shown in Figure 5 of the drawings. From the end opening 39b of the mandrel 39, in the embodiment of the device shown in FIG. 3, a solid bead emerges. The viscosity of this bead, the speed of rotation of the torch and the speed at which it is withdrawn from the mandrel 39 can be
<Desc / Clms Page number 11>
adjusted between them so that the mass exiting the chuck 39 and entering the torch 40 is not thrown, destroying the bead sufficiently strongly radially outwards for a cylindrical envelope 44 to form (Figure 4) .
On the contrary, the viscosity, the speed of rota. tion and other operating conditions can be adjusted so that the bead of taste material exiting 39a from the hollow mandrel 39 is applied helically against the inner wall of the torch 40, as shown at 46 in FIG. 5. The helical bead 46 may define a longitudinally extending channel corresponding approximately to the channel 45 of the torch shown in Figure 4. However, it can also be calculated and arranged such that there is no longitudinal channel but on the contrary, a suction channel 47 extending helically in a fashion corresponding to that of the cord is formed.
This would mean that it would be difficult to pass through such a torch right through, which would be possible without difficulty with the embodiment of Figure 4.
The advantage of a helically extending suction channel is undoubtedly that a particularly efficient mixing of the suction liquid with the sugar and flavorings is achieved. Unlike the representation of Figure 3, the arrangement can also obviously be designed so that the worm 36 enters the hollow mandrel 39, possibly up to its free end,
As can be seen from the drawing, the worm 36 is provided with two threads 36a and 36b, among which the thread 36a has rather a condensing function and the pitch screw 36b rather a transport function.
Possibly, the parts of the screw thread 36b located on the outside in the radial direction can be slightly folded in the direction of transport or be made slightly concave on the sides.
<Desc / Clms Page number 12>
located forward in the direction of transport.
CLAIMS
1. Process for the manufacture of a beverage torch, the inner surface of which is covered with gus-
EMI12.1
tatives, characterized in that the torch proper: is usefully taken continuously from the outside ,, Jib; '8 of a mandrel or a tube, from 1 opening ,. bctu of which the material forming the layer of taste materials flows into the boiler.