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La présente invention concerne les mécanismes de transfert de machi- nes à façonner des têtes ou de machines analogues, et plus particulièrement les' mécanismes du type décrit dans le brevet belge n 518.045 du 28 février 1953.
Dans ledit brevet, on a décrit une machine du type à façonner les têtes, pour fabriquer des ébauches métalliques ou des pièces analogues, dans la- quelle un banc à matrices, monté sur le bâti de la machine, comporte plusieurs postes de matrice alignés, tous disposés dans un plan sensiblement horizontal, auxquels l'ébauche est progressivement usinée dans une direction horizontale, la machine étant munie d'un mécanisme de transfert comportant un chariot qui, par la coopération d'une crémaillère et de roues dentées ou de pignons associés, fait passer une ou plusieurs paires de doigts de préhension des pièces à usiner d'un poste de matrice à un autre, par un mouvement de translation en même temps que les doigts tournent pour inverser la position de l'ébauche,
la rotation des doigts pour inverser l'ébauche étant effectuée en même temps que les doigts s'éloignent de la face de la matrice, de manière à laisser un intervalle suffi- sant pour permettre le mouvement d'inversion.
Une machine du genre décrit dans le brevet précité est caractérisée par un châssis 11 animé d'un mouvement de va-et-vient horizontal et équipé d'ou- tils pour travailler les ébauches aux différents postes de matrice, le châssis s'avançant vers les postes de matrice ou s'en éloignant grâce à des dispositifs qui l'accouplent à l'arbre principal de la machine. Le chariot de transfert com- mandant les doigts de transfert est commandé, lors de son déplacement longitu- dinal par rapport à la face des matrices, par un organe analogue à une tige, ani- mé d'un mouvement de va-et-vient et actionné par des cames associées à l'arbre principal de la machine, l'organe analogue à une tige servant à faire pivoter un levier de renvoi par l'intermédiaire duquel le chariot porte-doigts est dépla- cé par rapport aux postes de matrice.
Le basculement du mécanisme de transfert, par rapport au banc à matrices, pour dégager les doigts, à mesure que leur rota- tion a lieu, est déterminé par une tige ou biellette s'étendant vers l'avant à partir du châssis et pouvant être animée d'un mouvement de va-et-vient vers l'a- vant et vers l'arrière au moyen de cames associées à la face supérieure du châs- sis .
L'invention a pour objet une structure de machine perfectionnée et légèrement simplifiée du type général que l'on vient de mentionner.
On prévoit, dans une machine de ce genre, une forme et un support de dispositifs perfectionnés, dispositifs par,l'intermédiaire desquels les doigts de transfert sont déplacés d'un poste à un autre et sont, en même temps, mis en ro- tation pour effectuer l'inversion de l'ébauche métallique.
Conformément à l'invention, on obtient une machine de ce genre pour- vue de dispositifs perfectionnés déterminant et réglant les déplacements du cha- riot qui déplace les doigts.
Pour obtenir ces résultats ainsi que d'autres, le mécanisme conforme à l'invention présente des caractéristiques nouvelles ainsi que de nouvelles com- binaisons de piècesque l'on va décrire ci-après en se référant au dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une vue en plan par-dessus (certaines parties étant arrachées) d'une machine conforme à l'invention; - la figure 2 est une coupe, faite par 2-2 de la figure 1; - la figure 3 est une coupe, faite par 3-3 de la figure 2; -la figure 4 est une coupe faite par 4-4 de la figure 2; - la figure 4A est une élévation fragmentaire, à plus grande échelle, d'un dispositif de compensation de l'usure se produisant entre la voie du chariot et les galets portés par le chariot ;
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- la figuré 4B est une coupe, faite par 4B-4B de la figure 4A;
@ -la figure 40 est une coupe, faite par 40-40 de la figure 4A; - enfin, la figure 5 est une coupe, faite par 5-5 de la figure 1.
Sur le dessin, on voit que le bâti de la machine est indiqué en 10, le châssis porte-outils en 11, le banc à matrices en 12, l'arbre principal en 13, la tige s'étendant vers l'avant et servant à faire basculer le mécanisme de transfert en 14, le mécanisme à cames monté sur le châssis 11 et servant à dépla- cer la tige 14, en 15, et la tige animée d'un mouvement de va-et-vient pour dé- placer le chariot du mécanisme de transfert, en 16,
Comme représenté sur la figure 2, les postes des matrices sont indi- qués en 17, 18, 19, 20 et 20a.
Pour transférer la pièce à travailler de l'un des postes au suivant, on prévoit des doigts de transfert 21 et ceux-ci sont, d'une façon générale, similaires à ceux qui sont représentés dans le brevet antérieur précité, chaque paire de doigts s'étendant vers le bas à partir d'un porte-doigts ou barre 22. Le montage de chaque barre porte-doigts est sensiblement celui qui est représenté dans ledit brevet antérieur. Chaque barre porte-doigts est fixée à un arbre vertical 24 et s'étend vers le bas à partir de ce dernier. La partie principale de l'arbre 24 est logée et tourne dans un manchon 25.
A la partie ter- minale supérieure de l'arbre 24, qui fait saillie vers le haut au delà du man- chon 25, est clavetée une roue dentée (ou pignon) 26 qui, dans ce mode de réa- lisation, a la forme d'un demi-cercle (figure 1) et qui engrène avec une cré- maillère horizontale 27 fixée sur la partie supérieure d'un organe de support du mécanisme de transfert.
Comme on l'a représenté plus clairement sur la figure 4, on voit qu'à la partie supérieure de l'organe de support vertical 28 est fixée la crémaillère 27 et que cet organe 28 est articulé, par son extrémité inférieure, au moyen d'un arbre 29 et d'une équerre 31, à une partie fixe de la machine, l'arbre 29 étant monté de manière à pouvoir pivoter dans l'équerre 31.Une pièce de support fourchue 32 fait partie intégrante de l'organe de support 28 et présente des épaulements,supérieur et inférieur. Des rails longitudinaux 33 et 34 sont rigi- dement fixés à ces épaulements. Les rails 33 et 34 que l'on a représentés ont une section ronde ou analogue à celle d'une tige.
Des galets supérieurs 35 à gorge portent contre le rail supérieur 33 et des galets inférieurs 36 à gorge por- tent contre le rail 34.Les axes des galets 35 et 36 sont fixés à un chariot 37, l'agencement étant tel que ce chariot (ainsi que les galets qui lui sont associés) s'étend de part et d'autre de la voie ou chemin de guidage constitué par les rails 33 et 34 analogues à des tiges et qu'il peut s'y déplacer longitudinale- ment. Dans le mode de réalisation représenté, la voie, constituée par les rails supérieur et inférieur, reçoit deux galets supérieurs et deux galets inférieurs.
La face de gauche (figure 4) du chariot plan 37 porte contre les manchons 25 des différentes paires de doigts, et ces manchons sont rigidement fixés au chariot par des moyens appropriés. Les rails (analogues à des tiges) du chemin de guida- ge sont situés au voisinage immédiat de la face arrière du chariot, comme repré- senté sur la figure 4. Il est bien entendu que, à mesure que le chariot 37 se dé- place le long du support, les pignons 26 engrènent avec la crémaillère 27 et font tourner sur leurs axes les doigts saisissant l'ébauche, ce qui fait que, du fait que les doigts tournent de 180 , la position de l'ébauche se trouve inversée.
La tige 14,animée d'un mouvement de va-et-vient, s'étend vers l'a- vant en direction de l'organe de support 28, et l'extrémité avant de la tige est accouplée à la partie supérieure de l'organe de support par un axe d'articula- tion 38. Le mouvement de va-et-vient de la tige détermine le pivotement du méca- nisme de transfert sur son axe d'articulation 29 jusqu'à la position en traits mixtes représentée sur la figure 4, ce qui fait qu'en passant d'un poste à l'au- tre, les doigts porte-ébauches s'écartent de la face des matrices.
Il peut égale- ment s'effectuer un mouvement pivotant du mécanisme de transfert sur ledit axe jusqu'à une position correspondant à celle qui est représentée sur la figure 5 du
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brevet mentionné, de manière à laisser librement accès aux outils, en vue du ré- glage, d'une réparation ou d'un remplacement.
La tige 16 animée d'un mouvement de va-et-vient, actionnée à partir de l'arbre principal, effectue le déplacement requis du chariot 37. A l'extrémité avant de la tige 16 est montée, de façon réglable, une chape 39 (figure 3) qui est accouplée, de manière réglable, à l'extrémité arrière d'une crémaillère 40 (figure 1). La crémaillère 40 s'étend horizontalement dans un carter 41 compor- tant, du côté orienté vers le mécanisme de transfert, une plaque-couvercle amo- vible 42. La crémaillère 40 peut coulisser vers l'avant et vers l'arrière dans le carter 41, à un endroit proche de la plaque couvercle 42.
La crémaillère com- porte une face intérieure dentée engrenant avec des dents de pignon 43 prévues sur un manchon vertical 44 (figures 1 et 5) qui est monté de manière à pouvoir tourner dans le carter 41 grâce à des roulements supérieur et inférieur, et un arbre vertical 45 est monté de façon à pouvoir tourner dans ce manchon. A l'ex- trémité inférieure de cet arbre, au dessous du carter, est fixée une manivelle 46 portant un maneton 47 pouvant tourner dans un bloc 48 articulé en 49 à une biellette 50 analogue à une tige s'étendant à partir de l'arbre 45 en direction du mécanisme de transfert. L'extrémité opposée de la biellette 50 (figures 1 et 2) est accouplée en 51, de façon réglable, à un organe fixé à l'extrémité voisi- ne du chariot 37.
Grâce à ces accouplements, le chariot est animé d'un mouve- ment de va-et-vient, de manière à faire avancer les doigts portant l'ébauche le long du banc à matrices, à mesure que la crémaillère 40 est animée d'un mouve- ment de va-et-vient à partir de l'arbre principal de la machine, du fait que le mouvement de va-et-vient de la crémaillère 40 provoque la rotation de l'arbre 45 qui, par l'intermédiaire de la manivelle 46, provoque le mouvement de va-et- vient de la biellette 50.
Le mouvement de va-et-vient de la crémaillère 40 provoque la rota- tion de l'arbre 45, grâce au fait qu'un prolongement 52 de l'arbre 45 situé au delà de la partie supérieure du carter 41 est claveté par une clavette 53 (figu- re 5) à un collier 54 entourant l'arbre et comportant un rebord inférieur 55 qu'un axe 56 rend solidaire d'un rebord 57 prévu sur le manchon 44, à l'extrémi- té supérieure de ce dernier. L'extrémité inférieure de l'axe 56 s'engage dans un évidement conique peu profond ménagé dans le rebord 57, pour rendre le col- lier 54 solidaire du manchon 44. L'axe 56 est rendu normalement solidaire du man- ohon 44 grâce à l'action d'un ressort 58a enroulé en hélice sur un collier 58 et exerçant sur l'axe 56 une pression vers le bas.
Le mécanisque que l'on vient de décrire constitue un accouplement normalement en prise entre le manchon denté d'entraînement 44 et l'arbre 45 actionnant la biellette, mais si, pour une rai- son quelconque, une ébauche ou une pièce à travailler se coince dans la machine et peut occasionner une rupture des pièces, l'axe de l'accouplement, en raison de la pression excessive s'exerçant sur le chariot de transfert, se désolidarise du manchon, en arrêtant ainsi l'oscillation de l'arbre 45 et le mouvement de va- et-vient du chariot 37, même si le déplacement de la crémaillère d'actionnement 40 se poursuit.
Par suite de l'inertie des pièces, l'arrêt du mécanisme de transfert par la désolidarisation de l'accouplement entre l'élément denté menant (manchon 44) et l'arbre mené, comme décrit ci-dessus, n'est pas instantané, et il est dé- sirable d'arrêter également la machine toute entière si une ébauche ou une pièce à travailler crée une résistance excessive. Afin d'obtenir ce résultat, la pré- sente machine est construite de manière que, lorsque l'axe 56 se désolidarise du manchon, un interrupteur soit actionné pour arrêter le moteur électrique d'en- traînement de la machine.
Dans ce mode de réalisation, le bord inférieur du col- lier 58 supporte un plongeur 59 qui le surplombe et est comprimé par un ressort, ce plongeur pouvant commander un interrupteur électrique normalement fermé, repré- senté schématiquement en 60. Dans cet agencement, le déplacement ascendant de désolidarisation de l'axe 56 amène le plongeur 59 à se soulever et l'interrup- teur à s'ouvrir pour arrêter le moteur.
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Les figures 4A, 4B et 4G représentent un dispositif de rattrapage d'usure entre les rails 33 et 34 de la voie du chariot et les galets portés par le chariot qui portent contre la voie. Ainsi qu'on le remarquera sur la figure 2, les galets inférieurs 36 du chariot sont montés de manière à permettre le ré- glage d'un galet par rapport au chariot, et l'un de ces dispositifs est repré- senté à plus grande échelle sur la figure 4A.
Le galet 36 est monté sur une structure d'arbre comportant des parties d'arbre 61 et 62 dont les axes sont lé- gèrement déportés les uns par rapport aux autres, chacune de ces parties d'arbre étant réunie à un excentrique ou came 63, comme représenté sur la figure 4C, la partie d'arbre 61 étant engagée dans un alésage pratique dans le chariot'37 et la partie d'arbre 62 constituant un support sur lequel le galet 36 est monté de manière à pouvoir tourner. Un écrou 64 immobilise en position la partie d'arbre 61, sur la face avant du chariot, et un écrou 65 immobilise en position le galet sur la partie d'arbre 62. Un bras 66, faisant partie intégrante de l'excentrique 63, s'étend vers le bas entre des bossages s'étendant vers le bas sur le chariot comme représenté sur la figure 4A.
Dans l'un de ces bossages est monté un plon- geur 67 comprimé par un ressort et placé dans un manchon 68 s'étendant à travers le bossage . Le plongeur 67 maintient normalement le bras 66 dans la position re- présentée sur la figure 4A. Dans cette position des pièces, l'excentrique 63 oc- cupe une'position telle que le galet 36 est maintenu fermement en contact avec la surface inférieure du rail inférieur 34, le galet étant en fait articulé et rappelé élastiquement en contact contre le rail inférieur, ce qui assure un con- tact continu entre le galet et le rail.
A l'opposé du plongeur comprimé par-un ressort, sur l'autre bossage faisant saillie vers le bas à partir du chariot, se trouve une vis de blocage 69 immobilisée en position de façon réglable par un écrou et dont l'extrémité intérieure est légèrement espacée de l'extrémité infé- rieure du bras 66. Lorsque la machine fonctionne, la vis de blocage 69 est ino- pérante, mais lorsque le chariot, pour une raison ou une autre, s'éloigne de la partie de tête de la machine, le bras 66 porte contre cette vis de blocage de manière à empêcher l'arbre du galet d'être poussé ou chassé brusquement à distan ce de sa position assemblée dans le chariot.
Le mécanisme de transfert décrit ci-dessus, monté au-dessus des ma- trices et agencé pour permettre l'inversion de la pièce à travailler lorsque les doigts de préhension sont déplacés d'une matrice à une autre, est de structure simple et peut être fabriqué à un prix de revient relativement bas si l'on consi dère les fonctions qu'il remplit. Le chariot portant les doigts est d'une forme relativement simple, et du fait qu'il est monté de façon à pouvoir rouler sur un voie de la manière décrite, il peut être déplacé longitudinalement par rapport au banc à matrices sans frottement ou coincement anormal, tout en étant supporté de façon robuste et efficace par le prolongement ou rebord avant prévu à cet ef- fet sur le support articulé.
Le mécanisme décrit comporte également un dispositif perfectionné et simplifié servant à faire aller et venir le chariot sur lequel sont montés les doigts de préhension. Ce dispositif comporte, en plus de la tige 16 animée d'un mouvement de va-et-vient et s'étendant vers l'avant, la biellette 50 animée la- téralement d'un mouvement de va-et-vient et actionnée par l'intermédiaired'une manivelle qui est mise en rotation par le déplacement rectiligne d'une crémail- lère actionnée à partir de l'extrémité avant de la tige 16. L'ensemble représen- té, en particulier sur la figure 5, présente un faible encombrement et est effi- cace pour transmettre le mouvement de la crémaillère 40 à la biellette 50 qui lui est perpendiculaire.
En outre, comme décrit ci-dessus, ce mécanisme est très avantageux du fait qu'il est en mesure de faire face, s'il arrive qu'une ébauche se coince dans la machine et provoque une perte de temps si ce n'est une détério ration appréciable des organes de la machine. Cette partie de la machine est très avantageuse du fait que tout nouveau mouvement de va-et-vient du support de doigts est arrêté par la désolidarisation de l'accouplement placé entre le man- chon 44 et le collier entraînant l'arbre, et, de plus, au moment où la biellette
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actionnant le chariot est rendue inopérante, la machine s'arrête par suite de l'ouverture du circuit de son moteur.
REVENDICATIONS.
1. - Mécanisme de transfert pour machines à façonner les têtes et machines similaires, pour fabriquer des ébauches métalliques et des pièces analo- gues et comprenant des postes de matrice alignés horizontalement, un châssis por- tant les outils pouvant se rapprocher et s'écarter des postes de matrice, un support monté à pivotement par rapport à la rangée des postes de matrice, ainsi que des doigts de préhension d'ébauche qui peuvent tourner et passer par les pos- tes de matrice, ce mécanisme de transfert étant caractérisé en ce qu'une voie ou chemin de guidage s'étend longitudinalement au support, un chariot est monté de manière à pouvoir rouler sur ce chemin de guidage et porte les doigts susvisés de façon qu'ils s'étendent vers le bas à partir du chariot et au-dessous du che- min de guidage précité,
un dispositif étant prévu pour déplacer le chariot par rapport aux postes de matrice, tandis que des organes coopérants (crémaillères et pignons) servent à faire tourner les doigts à mesure que le chariot se dépla- ce le long du chemin de guidage.