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Pour grimper ou descendre le long d'un support lisse, souple ou ri- gide, tel qu'une corde ou un câble ou une perche, on serre alternativement le support entre les jambes pendant qu'on déplace la main le long du dit support, puis entre les mains pendant qu'on déplace les jambes. La montée ne peut être exécutée que sur de très courtes distances par des personnes non entraînées; si la descente est plus facile, elle exige cependant certaines aptitudes physiques pour éviter de cruelles brûlures aux jambes et aux mains en glissant trop vite le long du support.
Pour obvier à ces inconvénients, on a remplacé les cordes lisses par des cordes à noeuds lorsqu'il s'agit d'escalader des obstacles de hauteurs rela- tivement faiblestes qu'un mur ou un immeuble de quelques étages, pour y effectuer une visite ou une réparation. La corde à noeuds est fréquemment utilisée par les ouvriers pour vérifier ou réparer une conduite fixée le long de la façade d'un immeuble; cette corde à noeuds ne permet pas seulement aux ouvriers de grimper ou de descendre mais aussi d'y accrocher, en un point fixe, une sellette pour s'arrêter et se maintenir devant le travail à exécuter. Mais cette corde à noeuds a toujours un diamètre d'environ trois centimètres et elle est rendue encore plus encombrante, pour une longueur relativement faible, par les noeuds qui la garnissent.
On a bien imaginé des treuils avec roue à cliquet, avec ou sans dé- multiplication, mais ces appareils ont une destination bien déterminée et ne sont utilisés que pour grimper lentement le long de la façade d'un immeuble ou pour évacuer rapidement cet immeuble en cas d'incendie, par exemple.
La présente invention a pour objet un dispositif qui permet, à toute personne valide, même non initiée aux mouvements de gymnastique, de grimper ou de descendre le long d'un support lisse tel que corde, ou câble, ou perche, quelle que soit sa longueur, de s'arrêter en tous points du support et de s'y maintenir pour effectuer une observation, une visite ou un travail, ou simple- ment pour se reposer.
Elle est caractérisée par des dispositifs utilisés par paire pour- vus chacun d'une mâchoire aménagée pour pouvoir être ouverte à la main et pour pouvoir glisser le long du support et se refermer automatiquement sur .ce support en le serrant-fortement et à laquelle est fixé un organe destiné à recevoir un ' des pies du grimpeur afin de supporter ce grimpeur pendant qu'il desserre à la main l'autre dispositif pour le déplacer le long du support et reporter son poids sur le pied supporté par l'organe "ad hoc" correspondant de ce deuxième disposi- tif, les deux dispositifs placés sur un support permettant ainsi au grimpeur de grimper ou de descendre sur le support, que ce soit une corde, un câble ou une perche, aussi facilement qu'il grimperait sur-une échelle ou en descendrait.
Suivant un mode préféré de.réalisation de l'invention, les mâchoires de chaque dispositif sont constituées par deux coins qui s'insèrent chacun d'un côté du support, entre le support et un chemin de roulement monté sur la paroi intérieure d'un carter de façon que les directions des deux chemins de roulement fassent entr'elles un angle aigu au sommet dirigé vers le haut, un jeu de rou- leaux étant interposé entre chaque chemin de roulement et le coin correspondant, lequel est pourvu d'une gorge qui épouse partiellement le contour du support.
L'invention est encore caractérisée par le fait que les deux extré- mités de l'axe de chacun des rouleaux tourillonnent dans des plaques rectangu- laires dont le$ deux bords longitudinaux sont recourbés pour glisser dans des rainures prévues respectivement dans les faces du coin et du chemin de roulement.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les deux coins, solidarisés par une biellette, sont poussés entre le support et le chemin de roulement par une butée qui s'enfonce élastiquement, grâce à un ressort conve- nablement taré, dans un support dont la.position, par rapport au carter, peut être réglée, par exemple, par un pas de vis.
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Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce qu'il est monté, sur le carter, un levier articulé dont un bras est manoeuvrable à la main et dont l'autre bras agit sur un téton prévu sur l'un des coins de manière à abaisser les coins, solidarisés, en agissant contre la poussée de la butée élas- tique indiquée ci-dessus et à éoarter ainsi les mâchoires du support.
Suivant un mode préféré de réalisation de l'invention, ce levier ar- ticulé est monté pour qu'en le serrant à la main contre le carter on provoque la fermeture des mâchoires contre le support.
Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce qu'un res- sort tendu entre chaque coin et son train de rouleaux tend à ramener normalement le train de rouleaux vers le haut par rapport au coin.
Les dessins annexés montrent schématiquement, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation de l'invention.
La. figure 1 est une vue en élévation de l'appareil, avec arrache- ments partiels destinés à montrer une partie des organes intérieurs.
La figure 2 est une coupe, à plus grande échelle, suivant la ligne I - I de la figure 1.
La figure 3 est une coupe, à plus grande échelle, -suivant la ligne II - II de la figure 1.
La figure 4 est une coupe, à plus grande échelle, suivant la ligne III - III de la figure 1.
La figure 5 représente schématiquement le mode d'emploi des appareils conformes à l'invention.
On voit aux dessins, en 1 et 2, les mâchoires en forme de coins qui comportent chacune, sur les faces se faisant vis-à-vis, une gorge 3 ou 4 qui épouse partiellement le contour du support qui, dans l'exemple représenté, est une corde 5.
Chaque coin 1 ou 2 s'insère d'un côté du support 5, entre ce support et un chemin de roulement 6 ou 7, avec interposition d'un train de rouleaux 8 ou 9. Les chemins de roulement 6 et 7 sont fixés sur la paroi intérieure d'un car- ter 10 de façon que les directions des deux chemins de roulement 6 et 7 fassent un angle aigu au sommet dirigé vers le haut du support.
Les axes des rouleaux tourillonnent dans des plaques rectangulaires 11 et 12 dont les deux bords longitudinaux sont recourbés pour glisser dans des rainures 13 et 14 ou 15 et 16 prévues respectivement dans les faces du chemin de roulement ou des coins.
Les deux coins sont solidarisés par une biellette 17 et sont poussés entre la corde 5 et les chemins de roulement par une butée élastique 18 soumise à l'action d'un ressort 19 convenablement taré qui s'enfonce dans un support 20 qui est fileté extérieurement pour pouvoir être vissé dans un écrou 21 solidaire du carter 10. A.cet effet, le support 20 est avantageusement pourvu d'une tête molletée 22. En réglant convenablement la position du support 20 dans son écrou 21, la butée élastique 18 tend à repousser les coins entre la corde et les che- mins de roulement.
Le serrage des mâchoires sur le support - le plus souvent une corde - sera d'autant plus énergique que l'angle formé par les deux plans des chemins de roulement 6 et 7 sera plus petit. On démontre en effet que, l'appareil étant mis en place, et un contact initial suffisant étant assuré entre les mâchoires 1 et 2, d'une part, et la corde 5, d'autre part, par la butée élastique 18, si on applique au carter une charge F - qui est par exemple le poids du grimpeur - cet- te charge transmet aux deux coins 1 et 2, par l'intermédiaire des trains de rou- leaux 8 et 9, deux forces F1 et F2 normales aux plans des chemins de roulement.
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La grandeur de f1 et F2 est donnée par l'égalité:
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si on appelle 2a l'angle formé par les deux plans des chemins de roulement 6 et 70
Cette démonstration sommaire fait abstraction des frottements de roulement entre les chemins de roulement et les rouleaux, d'une part, entre les rouleaux et les coins d'autre part. Cette approximation est légitime car ces frottements sont faibles par rapport aux frottements de glissement entre les gor- ges 3 et 4 des mâchoires et la corde 5.
On voit que plus l'angle 2a est petit, plus le rapport F1 est grand.
F Il sera donc toujours possible de déterminer 2a pour que les forces F1 et F2 soient suffisamment grandes pour empêcher le glissement compte tenu du coeffi- cient de frottement des surfaces en contact dans les gorges 3 et 4 et en évitant par contre qu'une valeur excessive de ces forces ne crée dans l'appareil des contraintes anormales.
Pour pouvoir écarter les mâchoires du support 5, une de ces mâchoi- res (figure 2) est pourvue d'un téton 23 et sur ce téton agit le bras 24 d'un levier articulé en 25a et 25b et dont l'autre bras 26 est manoeuvré par-la main du grimpeur.
Le bras 24 du levier agit sur le téton par l'intermédiaire d'une lumière 27 et l'autre bras 26 de ce levier comporte une lumière 28 permettant de passer un ou plusieurs doigts-de la main.
Le grimpeur, en agissant sur le levier 24, 26, peut abaisser les coins vers le bas en repoussant le ressort 19 de la butée élastique 18; dans ce cas, les mâchoires s'écartent et le dispositif peut glisser le long du support 5. Si le grimpeur agit sur le levier 24, 26.pour remonter la mâchoire, il coo- père avec la butée élastique 18 pour obtenir que les coins s'insèrent entre le support 5 et les chemins de roulement.
Un ressort 29 ou 30 est tendu entre le coin 1 et le train de rou- leaux correspondant ou entre le coin 2 et son train de rouleaux pour ramener nor- malement le train de rouleaux vers le haut par rapport à la mâchoire. Ces res- sorts 29 et 30 sont avantageusement âttachés : à la mâchoire, par une vis 31, et à la cage du train de rouleaux, par un pontet 32.
Le carter 10 est percé à sa base de deux trous 33 et 34 auxquels on accroche, d'une part, un organe destiné à recevoir un des pieds du grimpeur et, d'autre part, un organe destiné à maintenir le grimpeur et qui peut être, soit une sellette, soit une ceinture de sécurité avec sous-cuisses.
L'organe destiné à recevoir un des pieds du grimpeur est constitué par une étrivière 35 et un étrier 36. L'organe destiné à maintenir le grimpeur est avantageusement constitué par une ceinture de sécurité 37.avec des courroies sous-cuisses 38, d'un type connu; grâce à un ou plusieurs anneaux 39 prévus à la ceinture on peut attacher cette ceinture par un lien 40 au deuxième trou d'accrochage 34.
Dans l'exemple représenté aux dessins, le lien 40 passe dans un an- neau 41 dans lequel passe un lien 42 dont les extrémités sont attachées aux deux trous de fixation 34 des deux appareils en service.
Le carter qui enveloppe l'appareil peut être entièrement fermé et, dans ce cas, il est constitué d'un boîtier et d'un couvercle car il est nécessai- re de pouvoir ouvrir ce carter pour introduire la corde 5 dans l'appareil. Pour introduire cette corde, on fait descendre les mâchoires suffisamment vers le bas du carter après avoir dévissé le support 20 de la butée élastique 18, pour que
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leur écartement soit suffisant.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant.
--après avoir introduit la corde 5 dans deux appareils et avoir garni chaque appareil d'une étrivière et de son étrier, le grimpeur règle la butée élastique 18 pour qu'il se produise un serrage des mâchoires sur la corde.
-après avoir contrôlé que ce premier serrage est suffisant pour provoquer automa- tiquement un autoserrage en tirant sur l'étrivière, le grimpeur relève le bras de .'levier 26 pour desserrer les mâchoires et pouvoir faire glisser un appareil le long de la corde en levant le pied placé dans l'étrier de l'étrivière dudit appareil. Le grimpeur s'appuie sur cet étrier et bloque ainsi les mâchoires sur la corde.
En faisant porter tout son poids sur ce premier étrier, le grimpeur relève le bras de levier 26 du deuxième appareil qu'il fait glisser sur le câble.
Il reporte alors tout le poids de son corps sur l'étrier de ce deuxième appareil.
En relevant le pied et l'étrier du premier appareil, le grimpeur peut alors faire glisser à nouveau le premier appareil le long de la corde puis faire reposer tout son poids sur l'étrier de ce premier appareil.
En agissant ainsi successivement le grimpeur pourra atteindre la hau- teur qu'il désire. Si le grimpeur veut s'arrêter pour effectuer un travail quel- conque, il laisse retomber tout son poids sur sa ceinture munie de ses sous- cuisses. De même, il sera ainsi immobilisé, suspendu par sa ceinture, s'il vient à lacher les appareils pour une cause quelconque.
Pour descendre, le grimpeur fait la manoeuvre inverse qu'il a faite pour la montée.
Il y a lieu de remarquer que, par principe et par construction, le poids du corps reposant sur au moins un des deux appareils, cet appareil est obligatoirement verrouillé et, seul, l'appareil soulagé entièrement du poids du corps peut être manoeuvré. Toutefois, si par accident - par exemple si l'opéra- teur est à un moment donné accroché par ses vêtements à une aspérité de la paroi le long de laquelle il se déplace - les deux appareils venaient à être soulagés simultanément du poids du corps et par conséquent pouvaient être déverrouillés à la fois, le grimpeur aurait instinctivement tendance à serrer la main sur l'ap- pareil qu'il sentirait inopinément libéré.
Ce faisant, il agirait sur le bras 26 du levier dont l'autre bras 24 ferait remonter, par l'intermédiaire du téton 23, les deux mâchoires 1 et 2, le grimpeur obligerait ainsi les mâchoires à se refer- mer et empêcherait une descente intempestive.
Le dispositif de déblocage des mâchoires agit donc automatiquement dans le sens de la sécurité.
L'appareil, selon la présente invention, permet à un grimpeur d'uti- liser un seul support pour la montée ou la descente, ou deux supports parallèles.
Le dispositif à mâchoires ne comporte aucune articulation avec axes qui pour- raient se rompre sous un effort excessif ou sous l'usure. Le poids du grimpeur provoque l'autoserrage des mâchoires.
L'étrier peut être remplacé, dans certains cas, par un petit plateau léger perpendiculaire au support et guidé par celui-ci.
En variante, on pourrait prévoir que le dispositif à mâchoires décrit précédemment serait placé près du pied du grimpeur et qu'une commande à distance par tige ou par câble, manoeuvrée à la main, provoquerait l'ouverture des mâchoi- res. Cette variante n'est pas recommandée, car, instinctivement, le grimpeur a tendance à serrer les mains autbur du support s'il veut arrêter la descente.
On peut également envisager que la manoeuvre de déverrouillage soit commandée directement par un mouvement du pied, par exemple un mouvement de ro- tation dans un plan vertical autour de l'articulation de la cheville du pied,
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mais là encore on perd l'avantage du mouvement réflexe du serrage à la main d'où une sécurité moindre.
L'appareil faisant l'objet de la présente invention peut être utili- sé par des ouvriers professionnels pour escalader des immeubles. Il peut rempla- cer avantageusement les cordes à noeuds, les treuils, nacelles ou échafaudages volants dont se servent les peintres, les plombiers-zingueurs, les électriciens,' par exemple.
Cet appareil peut être utilisé en alpinisme pour la montée ou la descente le long d'une corde de rappel.
Cet appareil peut également être utilisé en spéléologie.
Cet appareil peut également avantageusement remplacer des échelles disposées habituellement à l'intérieur des cheminées d'usines, ou le long de cer- tains bâtiments industriels, de certains portiques ou de pylônes.
Il va sans dire que les formes, détails, matières premières et dis- positions diverses peuvent varier sans sortir du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS.
1/. Dispositifs pour grimper ou descendre le long d'un support lisse (5) tel que corde, câble ou perche, et destinés à être utilisés par paire, ca- ractérisés en ce qu'il sont pourvus d'une mâchoire (l, 2), aménagée pour pouvoir être ouverte à la main et pour pouvoir glisser le long du support et se refermer automatiquement sur ce support en le serrant fortement et à laquelle est fixé un organe (35, 36), destiné à recevoir un des pieds du grimpeur afin de supporter ce grimpeur pendant qu'il desserre à la main l'autre dispositif pour le déplacer le long du support ét reporter son poids sur le pied supporté par l'organe "ad hoc" correspondant de ce deuxième dispositif, les deux dispositifs placés sur un sup- port permettant ainsi au grimpeur de grimper ou de descendre sur le support, que ce soit une corde, un câble ou une perche,
aussi facilement qu'il grimperait sur une échelle ou en descendrait.
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To climb or descend along a smooth, flexible or rigid support, such as a rope or a cable or a pole, the support is alternately tightened between the legs while moving the hand along said support. , then between the hands while moving the legs. The ascent can only be done over very short distances by untrained people; if the descent is easier, it requires certain physical skills to avoid severe burns to the legs and hands by sliding too fast along the support.
To overcome these drawbacks, smooth ropes have been replaced by knotted ropes when it comes to climbing obstacles of relatively low heights than a wall or a building of a few floors, to visit them. or a repair. Knotted rope is frequently used by workers to check or repair a pipe fixed along the facade of a building; this knotted rope not only allows workers to climb or descend, but also to hang on it, at a fixed point, a harness to stop and stay in front of the work to be performed. But this knotted rope always has a diameter of about three centimeters and it is made even more bulky, for a relatively short length, by the knots which garnish it.
We have well imagined winches with ratchet wheel, with or without multiplication, but these devices have a well-defined destination and are only used to climb slowly along the facade of a building or to quickly evacuate this building in case of fire, for example.
The present invention relates to a device which allows any able-bodied person, even uninitiated to gymnastic movements, to climb or descend along a smooth support such as a rope, or cable, or pole, regardless of its position. length, to stop at all points of the support and to remain there to carry out an observation, a visit or a work, or simply to rest.
It is characterized by devices used in pairs, each provided with a jaw arranged to be able to be opened by hand and to be able to slide along the support and close automatically on this support by tightening it strongly and to which is fixed a member intended to receive one 'of the climber's magpies in order to support this climber while he releases the other device by hand to move it along the support and transfer its weight to the foot supported by the member "ad hoc "corresponding to this second device, the two devices placed on a support thus allowing the climber to climb or descend on the support, whether it be a rope, a cable or a pole, as easily as he would climb on- down or down a ladder.
According to a preferred embodiment of the invention, the jaws of each device consist of two wedges which each fit on one side of the support, between the support and a raceway mounted on the inner wall of a housing so that the directions of the two raceways form an acute angle to each other at the apex directed upwards, a set of rollers being interposed between each raceway and the corresponding corner, which is provided with a groove which partially follows the contour of the support.
The invention is further characterized by the fact that the two ends of the axis of each of the rollers are journaled in rectangular plates, the two longitudinal edges of which are curved to slide in grooves provided respectively in the faces of the wedge. and the raceway.
According to another characteristic of the invention, the two wedges, secured by a connecting rod, are pushed between the support and the raceway by a stop which sinks elastically, thanks to a suitably calibrated spring, into a support whose la.position, relative to the housing, can be adjusted, for example, by a screw thread.
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Another characteristic of the invention consists in that there is mounted, on the casing, an articulated lever, one arm of which can be operated by hand and the other arm of which acts on a stud provided on one of the corners so in lowering the wedges, joined together, acting against the thrust of the elastic stop indicated above and thus moving the jaws away from the support.
According to a preferred embodiment of the invention, this articulated lever is mounted so that by tightening it by hand against the casing, the jaws are caused to close against the support.
Another feature of the invention is that a spring tensioned between each corner and its roller train tends to normally bring the roller train upward relative to the corner.
The appended drawings show schematically, by way of non-limiting example, one embodiment of the invention.
Fig. 1 is an elevational view of the apparatus, partially cut away to show part of the interior components.
Figure 2 is a section, on a larger scale, along the line I - I of Figure 1.
Figure 3 is a section, on a larger scale, following line II - II of Figure 1.
Figure 4 is a section, on a larger scale, along the line III - III of Figure 1.
FIG. 5 diagrammatically represents the instructions for use of the devices according to the invention.
We see in the drawings, at 1 and 2, the wedge-shaped jaws which each comprise, on the faces facing each other, a groove 3 or 4 which partially matches the contour of the support which, in the example shown , is a string 5.
Each wedge 1 or 2 is inserted on one side of the support 5, between this support and a raceway 6 or 7, with the interposition of a set of rollers 8 or 9. The raceways 6 and 7 are fixed on the inner wall of a housing 10 so that the directions of the two raceways 6 and 7 form an acute angle at the apex directed upwardly of the support.
The axes of the rollers journal in rectangular plates 11 and 12, the two longitudinal edges of which are curved to slide in grooves 13 and 14 or 15 and 16 provided respectively in the faces of the raceway or of the corners.
The two wedges are secured by a connecting rod 17 and are pushed between the rope 5 and the raceways by a resilient stop 18 subjected to the action of a suitably calibrated spring 19 which is inserted into a support 20 which is externally threaded. in order to be able to be screwed into a nut 21 integral with the casing 10. A. This effect, the support 20 is advantageously provided with a knurled head 22. By suitably adjusting the position of the support 20 in its nut 21, the elastic stop 18 tends to push the wedges between the rope and the raceways.
The tightening of the jaws on the support - most often a rope - will be all the more forceful as the angle formed by the two planes of the raceways 6 and 7 will be smaller. It is in fact demonstrated that, the apparatus being in place, and sufficient initial contact being ensured between the jaws 1 and 2, on the one hand, and the cord 5, on the other hand, by the elastic stop 18, if a load F - which is for example the weight of the climber - is applied to the casing - this load transmits to the two corners 1 and 2, by means of the sets of rollers 8 and 9, two forces F1 and F2 normal to the plans of the tracks.
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The magnitude of f1 and F2 is given by the equality:
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if we call 2a the angle formed by the two planes of the raceways 6 and 70
This summary demonstration disregards the rolling friction between the raceways and the rollers, on the one hand, between the rollers and the wedges, on the other hand. This approximation is legitimate because this friction is low compared to the sliding friction between the grooves 3 and 4 of the jaws and the string 5.
It can be seen that the smaller the angle 2a, the greater the ratio F1.
F It will therefore always be possible to determine 2a so that the forces F1 and F2 are sufficiently large to prevent sliding, taking into account the friction coefficient of the surfaces in contact in the grooves 3 and 4 and avoiding, on the other hand, that a value excessive force does not create abnormal stresses in the apparatus.
In order to be able to move the jaws away from the support 5, one of these jaws (FIG. 2) is provided with a stud 23 and on this stud acts the arm 24 of a lever articulated at 25a and 25b and the other arm of which 26 is operated by the hand of the climber.
The arm 24 of the lever acts on the stud via a slot 27 and the other arm 26 of this lever comprises a slot 28 allowing one or more fingers to be placed on the hand.
The climber, by acting on the lever 24, 26, can lower the corners downwards by pushing back the spring 19 of the elastic stop 18; in this case, the jaws move apart and the device can slide along the support 5. If the climber acts on the lever 24, 26. to raise the jaw, he cooperates with the elastic stop 18 to obtain that the wedges fit between support 5 and the raceways.
A spring 29 or 30 is tensioned between the wedge 1 and the corresponding roller train or between the wedge 2 and its roller train to normally bring the roller train upwards relative to the jaw. These springs 29 and 30 are advantageously attached: to the jaw, by a screw 31, and to the cage of the roller train, by a trigger guard 32.
The housing 10 is pierced at its base with two holes 33 and 34 to which is hooked, on the one hand, a member intended to receive one of the climber's feet and, on the other hand, a member intended to hold the climber and which can be either a harness or a seat belt with under-thighs.
The member intended to receive one of the climber's feet is constituted by a stirrup 35 and a stirrup 36. The member intended to hold the climber is advantageously constituted by a safety belt 37. with under-thigh straps 38, of a known type; thanks to one or more rings 39 provided on the belt, this belt can be attached by a link 40 to the second hooking hole 34.
In the example shown in the drawings, the link 40 passes through a ring 41 in which passes a link 42, the ends of which are attached to the two fixing holes 34 of the two devices in use.
The casing which surrounds the apparatus can be completely closed and, in this case, it consists of a casing and a cover since it is necessary to be able to open this casing in order to introduce the cord 5 into the apparatus. To introduce this rope, the jaws are lowered sufficiently towards the bottom of the casing after having unscrewed the support 20 from the elastic stop 18, so that
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their spacing is sufficient.
The operation of the device is as follows.
--after having introduced the rope 5 in two devices and having furnished each device with a stirrup and its stirrup, the climber adjusts the elastic stop 18 so that a tightening of the jaws on the rope occurs.
-after having checked that this first tightening is sufficient to automatically cause a self-tightening by pulling on the stirrup, the climber raises the lever arm 26 to loosen the jaws and be able to slide a device along the rope. lifting the foot placed in the stirrup of the stirrup of said device. The climber leans on this stirrup and thus locks the jaws on the rope.
By making bear all his weight on this first stirrup, the climber raises the lever arm 26 of the second apparatus which he slides on the cable.
He then shifts all the weight of his body onto the stirrup of this second device.
By raising the foot and the stirrup of the first apparatus, the climber can then slide the first apparatus again along the rope and then rest all his weight on the stirrup of this first apparatus.
By doing so successively, the climber will be able to reach the height he wishes. If the climber wants to stop to do some work, he lets all his weight fall on his belt fitted with his inner thighs. Likewise, he will thus be immobilized, suspended by his belt, if he drops the devices for any reason.
To descend, the climber does the opposite maneuver he did for the ascent.
It should be noted that, by principle and by construction, the weight of the body resting on at least one of the two devices, this device is necessarily locked and, only the device entirely relieved of the weight of the body can be operated. However, if by accident - for example if the operator is at some point hooked by his clothes to a roughness of the wall along which he is traveling - the two devices were to be relieved simultaneously of the weight of the body and therefore could be unlocked at the same time, the climber would instinctively tend to shake hands with the apparatus which he felt unexpectedly released.
In doing so, he would act on the arm 26 of the lever, the other arm 24 of which would raise, through the stud 23, the two jaws 1 and 2, the climber would thus force the jaws to close and prevent a descent. untimely.
The jaw release device therefore acts automatically in the sense of safety.
The apparatus, according to the present invention, allows a climber to use a single support for ascent or descent, or two parallel supports.
The jaw device does not have any articulation with pins which could break under excessive force or wear. The climber's weight causes the jaws to self-tighten.
The caliper can be replaced, in certain cases, by a small light plate perpendicular to the support and guided by the latter.
As a variant, provision could be made for the jaw device described above to be placed near the climber's foot and for a remote control by rod or by cable, operated by hand, would cause the jaws to open. This variant is not recommended because, instinctively, the climber tends to shake hands off the support if he wants to stop the descent.
It is also conceivable that the unlocking maneuver is controlled directly by a movement of the foot, for example a rotational movement in a vertical plane around the ankle joint of the foot,
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but there again we lose the advantage of the reflex movement of the tightening by hand, hence less safety.
The apparatus of the present invention can be used by professional workers to climb buildings. It can advantageously replace ropes with knots, winches, nacelles or flying scaffolding used by painters, plumbers, electricians, 'for example.
This device can be used in mountaineering for ascent or descent along a rappelling rope.
This device can also be used in caving.
This apparatus can also advantageously replace ladders usually placed inside factory chimneys, or along certain industrial buildings, certain porticoes or pylons.
It goes without saying that the shapes, details, raw materials and various arrangements may vary without departing from the scope of the present invention.
CLAIMS.
1 /. Devices for climbing or descending along a smooth support (5) such as rope, cable or pole, and intended to be used in pairs, characterized in that they are provided with a jaw (l, 2) , arranged to be able to be opened by hand and to be able to slide along the support and close automatically on this support by tightening it strongly and to which is fixed a member (35, 36), intended to receive one of the climber's feet in order to to support this climber while he loosens the other device by hand to move it along the support and to transfer its weight to the foot supported by the corresponding "ad hoc" member of this second device, the two devices placed on a support thus allowing the climber to climb or descend on the support, whether it is a rope, a cable or a pole,
as easily as he would climb a ladder or descend.