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L'invention est relative à un mécanisme transporteur; et elle concerne, plus spécialement, un mécanisme de ce genre dans lequel le transporteur est constitué par une courroie sans fin destinée à transporter sa charge suivant un chemin curviligne.
On se rend aisément compte qu'il existe de nombreuses applications utiles pour des mécanismes transporteurs de ce genre, par exemple quand il est nécessaire d'obtenir un changement de direction pour le déplacement des marchandises ou matières transportées par deux courroies ou couloirs inclinés qui font un angle entre eux dans le sens de leur longueur, pour ne citer qu'un seul exemple typique.
Un but de l'invention est de réaliser un transporteur à courroie de ce genre dans lequel le brin transporteur supérieur est guidé et entraîné (généralement dans un plan horizontale comme on le
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supposera ci-après, uniquement pour simplifier la description) sans que la surface de chargement soit obstruée par des moyens utilisée,pour guider ou entraîner la courroie.
A cet effet, l'invention a pour objet un transporteur comprenant un bâti de support et une courroie sans fin propre à passer sur des rouleaux terminaux coniques portés par ledit bâti, afin que le brin supérieur de cette courroie, qui porte la charge, puisse parcourir un chemin curviligne, ledit transporteur étant caractérisé en ce que la courroie porte, sur sa face interne, des organes de guidage propres à coopérer avec des guides fixes établis sur ledit bâti pour maintenir la courroie et guider son brin supérieur le long de son chemin curviligne, sans que la face externe du brin supérieur, qui supporte la charge, soit encombrée*
En ce qui concerne l'expression "curviligne" il est à noter que bien qu'un changement de direction de 90 soit le plus courant et soit adopté pour l'exemple spécifique décrit plus loin,
on peut utiliser des déviations angulaires plus grandes ou plus petites.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 1 et 2 montrent, respectivement en élévation suivant A fig. 2 et en plan, un mécanisme transporteur établi selon l'invention.
Les fig. 3 et 4 montrent, à plus grande échelle et respec- tivement en élévation suivant la flèche B fig. 2 (parties en coupe verticale) et en coupe transversale suivant IV-IV fig. 2, une partie de ce mécanisme.
La fig. 5 montre, séparément, en coupe suivant V-V fig. 2, une partie terminale d'un rail de guidage.
La fig, b montre séparément, en coupe suivant VI-VI fig. 2, l'autre rail de guidage qui se trouve à la même extrémité du transporteur.
Le support du mécanisme transporteur, montré sur le
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dessin,comprend un bâti à parois parallèles en treillis, ces parois étant reliées entre elles par des entretoises et ayant une forme curviligne comme bien visible sur la fig. 2. En pratique, les parois verticales latérales externe et interne du bâti, c'est-à-dire celles qui se trouvent respectivement à l'extérieur et à l'intérieur de la courbe, sont recouvertes de panneaux pleins., ceux-ci n'ayant pas été montrés sur les dessins pour simplifier ceux-ci.
Le bâti peut être considéré comme comprenant une partie supérieure 1, portant la courroie transporteuse et les moyens de guidage de celle-ci, et une partie inférieure 2 qui comprend plu- sieurs paires de cornières verticales opposées 3 reliées entre elles par des entretoises supérieures 4 et inférieures 5 et, dans le sens longitudinal par des feuillards curvilignes 6 prévus aux deux côtés de cette partie 2.
La partie supérieure 1 du bâti est montée sur la partie inférieure 2 à l'aide de cornières longitudinales 7 et elle comporte . plusieurs paires de cornières verticales opposées 8 qui se trouvent dans le prolongement des cornières ou montants 3 et qui sont reliées entre elles par des traverses 9, en forme de cornières, établies à un niveau inférieur à celui des extrémités supérieures de ces montants 3.
Les cornières 8 de la partie supérieure sont boulonnées à des cornières longitudinales curvilignes communes 10 qui forment les bords supérieurs du bâti et s'étendent sur toute la longueur de celui-ci.
Comme dit plus haut, la partie supérieure 1 du bâti supporte les parties activées principales du transporteur et comporte, à cet effet, aux extrémités du bâti, des rouleaux de guidage et d'entraînement autour desquels passe la courroie. Ainsi,, à l'extré- mité où se fait l'entraînement de la courroie transporteuse, la paire de montants 3 porte des consoles supportant des paliers 12 dans les- quels est tourillonné l'arbre 13 du rouleau entraîneur terminal 14a, 14b. Ce dernier est conique et peut être considéré comme étant formé
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par deux moitiés séparées- 14a et 14b qui sont calées sur l'arbre 13 et écartées l'une de l'autre pour permettre le passage des galets de guidage du transporteur, comme décrit plus loin.
A l'extrémité opposée du bâti est établi un rouleau en deux pièces 15a, 15b constitué comme celui indiqué plus haut, tout en ayant les mêmes dimensions, ce rouleau étant monté sur un arbre 16 qui.est généralement orienté de manière telle que son axe passe par un point qui est le centre commun des parois curvilignes avant et arrière de l'ensemble du transporteur' L'arbre 13 est égale- ment disposé de manière telle que son axe passe, en substance, par ce point. L'arbre 16 est logé, à ses extrémités, dans des paliers 17, supportés par des consoles 18 fixées sur des paires de montants terminaux adjacents et opposés 3, et la position de ces paliers le long de ces consoles est réglable à l'aide d'un dispositif à vis et écrou 19 montré sur la fig. 1 avec un guidage par ergot et fente 20.
Ce dispositif permet de maintenir la courroie transporteu- se à l'état tendu.
Le rouleau 15a, 15b est fou, alors que le rouleau 14a, 14b entraîne la courroie transporteuse. A cet effet, l'arbre 13 du rouleau 14a, 14b est entraîné, par l'intermédiaire d'une transmis- sion à chaîne et pignon 21, par un moteur électrique 22 monté sur une console 23 fixée sur le montant terminal adjacent 3 du bâti.
De plus, un rouleau de soutien 24 est établi sous le rouleau entrai- neur 14a, 14b et serre la courroie transporteuse 25 contre ce dernier afin qu'un entraînement certain de la courroie soit assuré. Le rouleau 24 lui-même est formé par une rangée de manchons cylindri- ques alignés qui peuvent tourner individuellement autour d'un arbre 26 dont les extrémités sont tourillonnées dans des plongeurs de support 27 logés chacun dans un manchon 28 porté par la console 11. Chaque plongeur 27 est sollicité vers le haut par un ressort' 29 dont la tension peut être réglée à l'aide d'une vis 30.
Le transporteur 25 estoonstitué par une courroie sans .fin en unematière appropriée, de préférence en cuir épais, les
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dimensions et la forme de la courroie étant telles qu'elle puisse suivre le pourtour du transporteur suivant ses brins supérieur et inférieur tout en contournant de près les rouleaux terminaux 14a, 14b et 15a, 15b. En pratique, la courroie est constituée en tron- . çons, reliés bout à bout les uns aux autres par des agrafes d'un type bien connu.
Conformément à une caractéristique importante de l'inven- tion, la courroie est guidée par le bâti du transporteur de manière telle que la face externe du brin supérieur de la courroie, qui supporte la charge, ne soit pas encombré., à aucun moment, par des moyens de guidage ou d'entrainement. A cet effet,, on a recours à des moyens de guidage montés entre les brins de la courroie. Ces moyens de guidage, pour l'exemple spécifique montré, comportent deux groupes de galets alignés 31 et 32, qui sont montés sur la face interne de la courroie et coopèrent avec des rails de guidage établis également entre les brins de la courroie.
Ces deux groupes de galets
31 et 32 tournent respectivement autour d'axes sensiblement verticaux et d'axes sensiblement horizontaux et sont répartis par paires, comprenant chacune un galet de chaque genre, à des intervalles régu- liers sur toute la longueur de la courroie. Les galets 31 roulent sur un rail vertical pour empêcher que la courroie chemine vers l'intérieur de la courbe alors que les galets 32 roulent sur un rail sensiblement horizontal qui s'oppose à la tendance à se soulever de la courroie, du côté de la face externe de son brin supérieur.
Chaque galet 3 1 peut tourner autour d'un axe 33 faisant saillie sur la face interne de la courroie, cet axe supportant égale- ment une console 34, en forme de cornière, orientée vers l'intérieur et supportant l'axe du galet 32, ce dernier axe étant perpendiculaire à celui du galet correspondant 31.
Les galets 3 1 peuvent rouler le long d'un rail courbé dans le sens de sa longueur et formé par deux tronçons de barres parallèles 35a et 35b placé dans l'intervalle délimité par les brins de la courroie et établis respectivement à proximité des brins supé- rieur et inférieur de cette dernière.
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Les rails 35a et 35b sont montés sur des supports verti- caux 36 fixéssur des traverses 9, ces dernières supportant également. le bord interne d'une plaque curviligne 37 fixée aussi sur la corniez re interne 10 établie à la partie supérieure du bâti. La plaque 37 supporte ie brin supérieur de la courroie 25 à son bord intérieur.
Cette plaque de support 37 comporte une contre- partie 38 établie au bord extérieur du bâti, cette plaque 38 étant supportée, à proximité de son bord externe, par une autre barre longitudinale 39 fixée sur des supports verticaux 40 montés sur les traverses 9. Par ailleurs, le bord libre intérieur de la plaque de support 38 est courbé (vers le bas, comme visible en 41 sur la fig.
4) pour former un rail pour les galets 32, ce rail s'étendant sur la'plus grande partie du brin supérieur de la courroie et s'opposant . à la tendance que présente la partie externe de la courroie à se courber vers le haut.
Les supports verticaux 40 portant, également, par leurs extrémités inférieures, une cornière 42 courbée dans le sens de sa longueur pour former un rail pour les galets 32 du brin inférieur de la courroie. Par conséquent, la courroie est guidée par les galets et les rails, coopérant entre eux, aussi bien dans le sens latéral que vers le haut et vers le bas, en ce qui concerne ses brins supé- rieur et inférieur. De plus, son brin supérieur est empêché de flé- chir vers le bas ou de s'affaisser par suite de la présence des pla- ques 37 et 38. Le brin inférieur est également empêché de s'affais- ' ser par des traverses supplémentaires et inclinées 43 établies entre les montants 8 et portant des garnitures 44 en feutre ou analogues.
La subdivision des rouleaux terminaux en deux parties 14a, 14b et 15a, 15b, dont question plus haut, permet le passage des galets de guidage 31,32 autour de ces rouleaux et les voies de guidage avec lesquelles ces galets coopèrent sont spécialement constituées à cet effet.
Ainsi, pour le rouleau terminal 14a, 14b, on engage librement, sur une tige 13 et entre les deux parties de
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ce rouleau, un manchon fixe 45 sur lequel est monté un tronçon de rail supplémentaire 46, ayant une section transversale en forme de cornière et formant un collier qui s'étend suivant un angle d'environ 180 autour de l'axe de la tige 13, en formant un pont prolongeant le rail supérieur formé par le bord courbé 41 et aboutis- sant a.u rail de retour inférieur formé par la cornière 42. Pour re- lier les extrémités des rails 35a et 35b, le manchon comporte égale- ment, en un point appropriée un autre collier semi-circulaire 47.
On voit, sur la fig. 3, que les parties 46 et 47 sont un peu incli- nées; par rapport aux rails auxquels elles aboutissent, ceci étant nécessaire pour obtenir un passage sans heurts des galets autour des rouleaux terminaux.
Les rails de liaison supplémentaires,, établis à l'extré- mité opposée du transporteur, sont modifiés de manière à permettre le réglage du rouleau terminal 15a, 15b en vue de régler la tension de la courroie,les détails de ce dispositif étant montrés sur les fig. 5 et 6.
Dans le cas du rail extérieur (fig. 5) le rail auxiliai- re 48, monté sur le manchon fixe 39 engagé sur la tige 16, comporte un rebord et est muni, à son extrémité supérieure, d'un prolongement 50 qui peut coulisser dans un fourreau aplati 51 monté sur l'ex- trémité libre de la plaque de support 38. La partie inférieure 42 de ce rail auxiliaire 48 avec rebord peut coulisser dans l'extrémité correspondante de la console 42. Dans le cas du rail intérieur, chacun des. rails 35a, 35b est logé dans la cavité d'un manchon 53 fixé sur un prolongement d'une pièce de liaison plate 54 fixée sur le manchon 39 en cet endroit.
REVENDICATIONS.
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