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La présente invention a pour objet le produit industriel nouveau que constitue un dispositif destiné d'une part, à provoquer la rupture d'un cheveu et, d'autre part, à indiquer, avec ou sans enregistrement concomitant, la valeur de sa résistance à la traction, en vue de permettre aux coiffeurs, même inexpérimentés, d'utiliser, sans crainte d'erreur, les produits ou traitements appropriés à chaque cas particulier, pro- duits ou traitements préalablement essayés et réper- toriés, en fonction du point de rupture du cheveu.
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D'une manière générale, ce dispositif comporte, montés en combinaison sur un bâti-support approprie, d'une part, un organe mobile soumis à l'action d'un ressort de rappel et comportant des moyens pour la fixation d'une des extrémités du cheveu à essayer et, d'autre part, un organe de traction convenablement guidé, auquel on peut assujettir l'autre extrémité dudit cheveu, cet organe de traction provoquant l'élon- gation de celui-ci jusqu'à son point de rupture' qui se trouve indiqué au moyen d'un curseur libre entraîné par l'organe mobile à ressort précité et s'arrêtant, lors de la rupture, devant une graduation prévue à cet effet.
Dans une variante du dispositif ci-dessus défini, le curseur de repérage du point de rupture est combiné avec des moyens précisant automatiquement, par exemple sur un répertoire approprié, le ou les produits ou le traitement qu'il y a lieu d'utiliser en fonction du point de rupture du cheveu.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'inven- tion, on va en. décrire maintenant, à titre d'illustra- tion et sans aucun caractère limitatif, un mode de réalisation pris comme exemple et représenté sur le dessin annexé.
Sur ce dessin :
La figure 1 est une vue en perspective de ce mode de réalisation.
La figure 2 est une vue de détail en coupe, à échelle agrandie, du dispositif de fixation du cheveu à essayer.
La figure 3 est une vue partielle, également à échelle agrandie, en coupe par III-III de la figure 1.
Les figures 4,5 et 6 sont des vues schématiques explicatives du fonctionnement du dispositif.
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En se référant au dessin, on voit que le dispo- sitif conforme à la présente invention est constitué par un socle 1 sur lequel est fixée, d'une manière amovible, sur deux paliers-supports 2 et 2a, une pièce de guidage tubulaire 3 présentant une fente longitu- dinale 4 dans laquelle un curseur libre 6 peut se déplacer le long d'une échelle 5 convenablement graduée.
La pièce tubulaire 3p immobilisée au moyen d'une vis 2b, est fermée, à une de ses extrémités, au moyen d'un bouchon 7 (figure 3) servant de guide à une tige 8 munie d'une rondelle 9, tige sur laquelle est monté un ressort 10 prenant appui sur le bouchon 7 et sur la rondelle 9.
A l'extrémité de la tige 8, opposée à la ron- delle 9, est monté un dispositif de fixation consis- tant, par exemple, en une pince 11 comportant un mors mobile 12 soumis à l'action d'un ressort 13. Ce mors 12 peut être serré à volonté, par exemple au moyen d'une vis 14.
En regard du palier-support 2a est fixé, à l'extrémité du socle 1, un support 15 à l'intérieur duquel peut coulisser une tige 16 munie, à une de ses extrémités, d'une pince 17 analogue à la pince 11 sus-mentionnée et, à son autre extrémité, d'une poignée de commande 18. Une vis 19 (figure 1) permet de bloquer éventuellement la tige 16 dans son support 15.
Pour contr8ler, dans le but spécifié au début du présent mémoire, le point de rupture d'un cheveu tel que 20, on fixe celui-ci par ses extrémités aux deux pinces 11 et 17. Après fixation du cheveu, la rondelle 9 et le curseur 6 se trouvent, par construc- tion, en regard du 0 de l'échelle graduée 5.'En
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exerçant alors une traction sur le bouton 18 dans le sens de la flèche F (figures 4 et 5), la rondelle 9 comprimant le ressort 10 se déplace suivant la flèche F', entraînant avec elle le curseur libre 6 jusqu'au moment où, le cheveu ayant atteint sa limite d'élaq- ticité, il se trouve rompu (figure 6).
A ce moment, la tige 8 et sa rondelle 9 se trouvent ramenées à leur position initiale par le ressort de rappel 10, tandis que le curseur 6 abandonné par la rondelle 9, reste immobile devant la graduation de l'échelle 5 qui correspond à la limite d'élasticité ou point de rupture du cheveu. A cette graduation, correspondent un produit, un traitement ou des indications pré-étudiés, de telle sorte que pour un cheveu ou une série de cheveux prélevés dans des conditions bien déterminées, en tenant compte notamment de la température et de l'hygrométricité ambiantes, ainsi que des variations glandulaires (endocriniennes, hypophysaires ou autres) auxquelles peut être soumise la personne à traiter, le praticien traitant sera automatiquement informé du produit ou du traitement à appliquer.
Il est bien entendu que le mode de réalisation ci-dessus décrit ne présente aucun caractère limitatif et pourra recevoir toutes modifications désirables, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.
C'est ainsi, par exemple, que, comme expliqué plus haut, le curseur libre 6 pourra être associé à un dispositif permettant, pour une gamme de points de rupture déterminés, obtenus avec une série de cheveux prélevés sur une même personne, d'indiquer au prati- cien, sur un répertoire ou moyen équivalent prévu à cet effet, les renseignements correspondant au cas en présence duquel il se trouve'.