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" APPAREIL POUR MESUREE L'EPAISSEUR DES PEAUX "
Pour mesurer l'épaisseur des peaux, dans l'industrie de la peausserie ou des cuirs, on utilise jusqu'ici des appareils comportant, en principe, un support de forme en U dans l'une des branches duquel est rigidement fixée une' enclume et dont l'autre branche porte une masselotte, déplaçable par rapport à la dite enclume et dont les déplacements sont transmis par un mécanisme amplificateur approprié à une aiguille, mobile devant un cadran convenablement gradué. des appareils doivent être transportés d'une peau à l'autre de manière que chacune de ces peaux passe entre l'on,, clume et la masselotte mobile, de sorte que le travail de mesure ne peut être effectué rapidement et que le rendement de ces appa- reils est, de ce fait, très limité.
De plus, comme ces appareils doivent être facile-- ment transportables", leurs dimensions sont très réduites, de sorte
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que le cadran de l'indicateur est obligatoirement de petit diamè- tre et ne permet pas la lecture facile et précise de l'épaisseur des peaux,
La présente invention a pour objet un appareil fixe, pour mesurer l'épaisseur des.peaux, et établi de manière à remé- dier aux inconvénients signalés ci-dessus.
L'appareil de l'invention est caractérisé par les points suivants :
1 - l'enclume fixe et la masselotte mobile sont montées dans les bras horizontaux d'un support en forme de col de @ygne. rigidement fixé sur une table sur laquelle les peaux à mesurer sont placées à proximité de l'ouvrier actionnant l'appa- reil et peuvent ainsi être successivement et rapidement intro- duites entre l'enclume et la masselotte.
2 - le soulèvement de la masselotte est provoqué par un levier qui, articulé dans la botte du dispositif mesureur, est actionné périodiquement, contre l'action d'un ressort de rappel, par une pédale de commande ou par un organe de commande actionné par un moteur.
3 - le dispositif mesureur est de grandes dimensions et est porté par le bras supérieur* du bâti, ce dispositif comporte une botte dans'laquelle est convenablement guidée la masselotte et est monté un rouage amplificateur commandé par les déplacements de la masselotte et transmettant ces déplacements à l'aiguille du dispositif mesureur, laquelle se déplace devant un cadran de grand diamètre de façon à indiquer l'épaisseur des peaux d'une manière absolvant précise.
Par sa disposition -particulière, l'appareil de l'invention permet, comme on le conçoit, de placer très commo- dément et très rapidement chaque peau à mesurer entre l'enclume
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et la.)masselotte et d'obtenir, en ra,ison de la fixité du dit appareil, un rendement considérablement supérieur à celui obtenu par les appareils portatifs connue.
En outre, l'appareil de l'invention permet de mesurer avec précision l'épaisseur des peaux en raison de la grande ampli.. tude des déplacements de l'aiguille indicatrice.
Afin de fixer les idées, il va être décrit ci-dessous, en regard du dessin annexé et à titre d'exemple seulement, une forme de réalisation d'un appareil mesureur établi suivant l'in- vention et dans lequel le soulèvement de la masselotte est comman- dé par une pédale.
La fig. 1 est une élévation de face d'ensemble de l'appareil monté sur un pied supportant une table.
La fig. 2 est une vue de face partielle à plus grande échelle.
La fig. 3 en est une vue intérieure.
La fig, 4 est un plan.
Ainsi qu'il est représenté dans le dessin ci-joint, l'appareil de l'invention comporte un bâti en col de cygne dans l'extrémité des bras horizonta.ux 1 et 2 duquel sont respective- ment montées l'enclume fixe 3 et la masselotte mobile 4.
Le bâti peut être directement fixé, par son bras inférieur 1, sur une table destinée à supporter les peaux à. me- surer, ou, comme il est représenté fig. 1, sur un pied ou une colonne 5, supportent également la table 6.
Quelle que soit d'ailleurs la disposition adoptée, la. face supérieure de l'enclume 3 se présente au niveau du plan supérieur de la table 6 la quelle peut, avantageusement comme il est représenté fig. 1, comporter des rouleaux intérieurs 7 faci- litant le déplacement des peaux et leur introduction successive entre l'enclume 3 et la masselotte 4.
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Le bras supérieur 2 du bâti porte le dispositif mesu- reur qui, dans l'exemple représente est renfermé à l'intérieur d'une boite 8 de grandes dimensions, rigidement fixée sur ce bras
2.
La masselotte 4 est solidaire d'une tige 9 qui, cou- lissant dans le bras supérieur 2 du bâti et dans un fourreau tu- bulaire 10 fixé à l'intérieur de la botte 8, est guidée, dans ses déplacements, au moyen d'un doigt 11 engagé dans une coulisse ver- ticale, découpée dans une équerre 12, fixée sur l'une des platines
13 entre lesquelles est monté le rouage amplificateur destiné à transmettre à l'aiguille 14 les déplacements de la masselotte.
Ce rouage comporte, dans l'exemple représenté, un pignon 15 solidaire de l'axe de l'aiguille 14 et en prise avec deux roues dentées dont l'une 16 est solidaire d'un pignon 17 en prise avec un secteur denté 18 et dont l'autre 19 est reliée à un ressort spirale 20 disposé de manière à tendre à ramener l'ensemble du rouage dans la position de repos, dans laquelle ¯-'aiguille 14 est verticale, comme il est représenté fig. 1.
Dans cette position, la masselotte 4 repose sur l'enclume 3 et sa tige de guidage 11 est à l'extrémité inférieure de la coulisse découpée dans l'équerre 12.
La tige 9 solidaire de la masselotte 4, est munie de deux doigts 21 et 22. Sur l'un de ces doigts 21, repose le secteur denté 18, l'autre, 22, est disposé de manière à être ren- contré par l'extrémité d'un levier 23 oscillant en 24 dans la boite 8 et à provoquer le soulèvement de la masselotte pour per- mettre l'introduction, entre cette dernière et l'enclume, des peaux à mesurer.
Ce levier 23 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 25 et est relié, dans l'exemple représenté, par l'inter- médiaire d'un câble 26 passant sur un galet de renvoi 27, à une
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pédale de commande 28, articulée sur le support de l'appareil, comme on le voit clairement fige 1.
Le fonctionnement de l'appareil décrit ci-dessus est le suivant :
Les divers organes occupant la position-de repos représentée dans le dessin, l'ouvrier chargé de mesurer l'épais- seur des peaux disposées en tas sur la table 6, appuie sur la pédale 28 et provoque ainsi, par l'oscillation du levier 24, ren- contrant le doigt 22, le soulèvement de la masselotte 4, ce qui permet d'introduire commodément et rapidement une peau entre la dite masselotte et l'enclume.
Pendant ce déplacement, la tige 9 de la masse- lotte entraîne par le doigt 21, le rouage amplificateur et, par suite, l'aiguille indicatrice 14 qui se déplace sur le cadran dans la direction de la flèche X fig. 1.
Lorsque la peau à mesurer est introduite dans l'appareil et occupe, par rapport à l'enclume, la position dési- rée pour la mesure de son épaisseur, l'ouvrier cesse son action sur la pédale 28 ce qui permet au levier 24 d'être rappelé à sa @ position initiale par le ressortyet de libérer la. masselotte.
Cette dernière descend sous l'action de la pesanteur et vient en contact avec la peau qui repose, d'autre part, sur l'enclume. Pendant la descente de la masselotte, la tige 9 de cette dernière entraîne le secteur-denté 18 par l'n- termédiaire du doigt 21 solidaire de la dite tige et d'une lame de ressort 29 portée par le secteur denté 18.
Ce dernier entraîne à son tour, le pignon 17 et la. roue dentée 18 solidaire de ce dernier et, par suite, l'ai- guille indicatrice 14 dans une direction opposée à la flèche X, jusqu'au moment où la masselotte repose sur la peau introduite
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dans l'appareil et dont l'épaisseur est indiquée par l'arrêt de l'aiguille en regard de l'une des divisions du cadran.
L'ouvrier indique sur la peau au moyen d'un tampon l'épaisseur indiquée par l'aiguille, puis il agit sur la pédale pour soulever à nouveau la masselotte et permettre d'enlever la dite peau et de la remplacer immédiatement par une autre.
On conçoit, par ce qui précède, que cette opération est effectuée dans les meilleures conditions de rapidité et que la lecture des indications de l'aiguille se fait sans aucune diffi- culté et avec une précision parfaite, en raison des grands inter-
Telles séparant deux divisions successives du cadran.
Les dispositions décrites ci-dessus ne sont, bien entendu, données qu'à titre d'exempte, les formes, matières et dimensions des parties constitutives ainsi que les détails d'exé- cution poseront être modifiée sans changer en rien l'invention.
On pourrait, par exemple, produire le soulèvement de l'enclume au moyen d'un organe approprié, tel qu'une came, par exemple, commandée par un moteur et conformée de manière à atta- quer périodiquement le levier 24 et à l'abandonner pour provoquer les déplacements de l'enclume en laissant, après l'abaissement de la dite enclume, un certain temps d'arrêt permettant de lire les indications de 1'aiguille.