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On sait qu'un des procédés couramment utilisés pour la réa- lisation de planchers en béton armé consiste à placer d'abord des poutrelles, à poser sur ces poutrelles des éléments de hourdis en céramique ou en béton puis à couler sur l'ensemble ainsi obtenu une masse de béton. Les poutrelles utilisées peuvent notamment comporter une armature qui dépasse vers le'haut de manière à être enrobée dans la masse préçitée pour armer celle-ci et assurer sa liaison avec lèsdites poutrelles..
Dans un tel plancher les éléments de hourdis constituent évidemment une charge morte qui grève en outre le prix de revient dans une mesure notable. On peut s'en dispenser en réalisant entre
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les poutrelles un coffrage approprié propre à permettre la coulée directe de la masse de béton. Malheureusement un tel coffrage est très délicat à réaliser en raison de la conformation en voûte qu'il faut donner-au. béton entre les poutrelles successives si l'on veut, éviter que le-plancher ne présente un poids inadmissible. Il faut donc utiliser des planches de coffrage de faible largeur, convena-' blement montées sur des arceaux exactement dimensionnés, ce qui conduit à un prix de revient élevé.
On a proposé d'employer non plus des-coffrages en bois, établis à la demande et pratiquement ' irrécupérables, mais des coffrages métalliques démontables, suscep- tibles d'être ré-utilisés théoriquement de façon indéfinie, Mais. dans de tels coffrages les tôles et autres éléments sont endomma- gés à chaque utilisation et doivent être révisés avec soin avant l'utilisation suivante.
L'invention vise à remédier aux inconvénients qui précèdent et à permettre d'établir un plancher en béton armé sans hourdis par le moyen de coffrages.constituant une sorte d'intermédiaire entre le coffrage de bois, qui n'est établi en principe que pour une seule opération, et le coffrage métallique entièrement démon- table.
Conformément à 1..'invention, pour la réalisation d'un plancher l'on utilise, des éléments de coffrage perdus, mais montés sur des supports amovibles et ré-utilisables, de telle sorte que pour chaque opération déterminée, les frais de coffrage proprement dits soient réduits àu coût d'éléments de faible valeur, les organes plus importants'étant démontés pour être ré-utilisés, tandis que les risques de détérioration de ces organes démontables sont consi- dérablement réduits vis à vis de ce qui est le cas avec les cof- frages démontables connus en raison du fait que, suivant l'inven- tien, lesdits organes ne constituent qu'une petite partie de l'en-
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semble du coffrage et-peuvent donc être prévus particulièrement robustes sans qu'il en résulte ni un poids excessif,
ni un coût inadmissible.
Suivant une autre caractéristique de l'invention la partie perdue du coffrage est préférablement constituée par du lattis de roseaux.
Dans une forme d'exécution de l'invention les supports pro- pres à supporter les éléments perdus du coffrage sont constitués par des arceaux en lame métallique élastique, convenablement fixés aux poutrelles par leurs extrémités. On peut à cet effet munir les poutrelles de crochets propres à traverser des trous prévus dans les lames constituant les arceaux, ou bien ces lames peuvent être solidaires de mâchoires embrassant la.tranche des poutrelles, ces mâchoires se fermant par élasticité ou par le moyen de vis.
Pour réaliser'des profils de voûtes complexes, l'on peut utiliser en guise d'arceaux des lames à éléments superposés multiples présen- tant toutes caractéristiques de flexion désirées.'
Dans une autre forme d'exécution les arceaux propres à sup- porter les éléments perdus du coffrage'sont constitués par des ensembles articulés en deux parties où-davantage, convenablement retenus en place à la position dépliée par des compas, des pous- soirs à vis, etc...
-L'invention prévoit encore qu'après finition du plancher proprement dit l'on réalise le plafond en accrochant sous ce plancher un lattis de roseaux propre à retenir un enduit appro- prié ou tous autres dispositifs propres àconstituer un plafond, tels que plaques plâtrées, plaques isolantes, etc... A cet effet l'on associe -aux poutrelles des lattes ou autres éléments de bois propres-à recevoir les clous de fixation d'un tel lattis.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux
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comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer.
Fig.1 est une vue schématique en coupe d'un plancher suivant l'invention avant coulée de la masse de béton.
Fig. 2 est.la. vue en plan correspondante.
Fig. 3 à 5 sont des coupes partielles indiquant des variantes.
Fig, 6 et 7 sont des vues en coupe semblables à celle de fig, 1, mais dans lesquelles les arceaux du coffrage sont réa- lisés sous la.forme d'éléments articulés.
Fig. 8 est une coupe du plancher finalement obtenu, mon- trant la fixation à ce plancher d'un lattis de roseaux propre à
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reteni,c- 11 en& i-t du plafond.
Fig. 9 et 10 sont des vues partielles semblables à celle de fig.8, mais indiquant . des variantes dans le mode de fixation du plafond au plancher.
Dans la forme d'exécution représentée en fig. 1 et 2, le pla- fond comprend des poutrelles 1 qu'on peut supposer faites en béton.
Ces poutrelles peuvent comporter une armature appropriée quelcon- que, par exemple une armature dépassant au-dessus du béton comme décrit dans le brevet français n 1 112 551 du 13 Octobre 1954 au nom du demandeur, pour : "Perfectionnements aux planchers en béton".
On a très schématiquement indiqué une telle armature en traits discontinus en 2 en fig. 1. Pour achever de réaliser le plafond, il faut couler sur les poutrelles 1 une masse de.béton en réalisant des voûtes entre les poutrelles successives pour alléger cette/masse. Conformément à l'invention, le coffrage né- cessaire pour c'ette opération est constitué par un lattis de ro- seaux 3' disposé avec les axes des éléments parallèles aux pou-
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trelles 1, ce lattis étant supporté par des arceaux 4 convenable- ment espacés et qui reposent de façon démontable sur les poutrel les 1.
Dans l'exemple représenté, ces arceaux sont constitués par des lames d'acier suffisamment souples et nerveuses pour pouvoir, après utilisation, être dégagées par déformation élastique et reprendre la forme appropriée pour une utilisation ultérieure.
Les extrémités de chacune de ces lamés sont recourbées à 90 comme indiqué en 4a de manière à venir se disposer sous la pou- trelle 1 et chaque extrémité 4a porte une poignée de manoeuvre 5
D'autre part lors de l'établissement des poutrelles 1, on a fait comporter à chacune d'elles et sur chacun de ses bords une' série de crochets 6 qui dépassent latéralement et dont on peut engager les pointes dans des trous convenablement prévus dans les lames
4.
Lors de la coulée 'du béton du plancher, un peu de ciment filtre à travers le lattis de roseaux qui se trouve ainsi enrobé da,ns la masse. Après prise du béton, il suffit de rapprocher lés poignées 5 pour dégager les arceaux 4 qui peuvent immédiatement être ré-utilisés pour établir un nouveau coffrage, tandis que les roseaux sont perdus.
Le lattis' de roseaux perdu ne représente qu'une dépense extrêmement réduite par rapport au coût d'établissement d'un cof- frage classique en bois. D'autre part, les arceaux 4, réalisés sous la forme de simples lames d'acier très résistantes et munies de dispositifs de fixation simples, constituent des organes peu encombrants, extrêmement robustes et pratiquement insensibles aux manipulations.maladroites et 'brutales qui sont la règle sur le chantier. On évite ainsi les frais d'entretien et de répara-' tion qui grèvent si lourdement les coffrages métalliques démon- tables connus en raison des mécanismes délicats des dispositifs
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de tôles quelle comportent.
On comprend qu'au lieu de réaliser chaque arceau par le moyen d'une lame métallique unique, on pourrait le constituer par un ensemble de lames superposées de manière que lors de sa mise en place, il affecte de lui-même par déformation élastique tout profil désiré à l'avance. notera encore qu'il est possible de prévoir sur chaque lame 4 plusieurs trous échelonnés sur l'axe de la lame pour re.ce- voir les crochets 6, ceci dans le but de permettre de réaliser des voûtes de hauteurs différentes avec les mêmes lames. Dans ce cas les 'extrémités repliées 4a sont remplacées par des talons réglables sur la hauteur de la lame, par exemple par des talons 'coulissants pourvus de vis de blocage.
Dans la. forme d'exécution de fig., 3 l'on évite la présence des crochets 6 en contre-coudant la lame 4 à chacune de ses ex- trémités par deux pliures à 90 en sens inverse l'une de l'autre, de manière à déterminer une petite partie 4b qui vient chevaucher la face supérieure de la poutrelle 1 considérée. On comprend ai- sément que le fonctionnement reste le même que dans le cas de fig. 1 et 2,
Dans la forme d'exécution de fig. 4, la lame 4 comporte au voisinage de chaque extrémité deux équerres 7 et 8 rapportées par rivetage, soudure ou autrement, et qui forment mâchoires embras- sant la tranche de la poutrelle 1.
Les extrémités dépassantes de la lame 4 sont perforées de manière à constituer par elles-mêmes des poignées de manoeuvre 4c,
Dans la forme d'exécution de fig. 5, on a conservé l'équerre supérieure 7 de fig. 4, tandis qu'on a remplacé l'équerre infé- rieure par une console épaisse 9 traversée par une vis 10 par le moyen de laquelle on peut bloquer en place l'arceau 4.
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On comprend aisément qu'on pourrait multiplier les exemples de dispositifs permettant une fixation amovible des extrémités, de l'arceau considéré aux poutrelles.
Fig. 6 montre un autre genre de forme dexécution dans lequel chaque arceau n'est plus constitué par une lame élastique mais bien par un ensemble articulé. Dans l'exemple de fig. 6 l'arceau comprend deux moitiés 11articulées l'une à l'autre en 12, chaque moitié comportant un bec 11a, propre à reposer sur une poutrelle 1, et un talon 11b destiné porter contre la -tranche de celle-ci et à former simultanément poignée de manoeuvre. Le maintien des moitiés 11 à la position dépliée représentée est assuré par -Lui poussoir supérieur constitué par un dispositif de compas comportant deux bras 13 articulés aux demi-arceaux 11 en
14, ces deux bras 13 étant eux-mêmes articulés l'un à l'autre en
15.
L'un des bras 13 porte une butée 13a qui'limite le mouvement relatif de l'ensemble. Quand on tire l'articulation 15 vers le bas, l'arceau se referme et peut être dégagé .des poutrelles 1.
.Quand on repousse cette articulation vers le haut, l'arceau s'ouvre et force plus ou moins entre les deux poutrelles 1.
Le talon 13a empêche le compas 13 de se refermer vers le haut lorsque le système a dépassé la position d'équilibre instable.
Le dispositif d'arceau ainsi réalisé est évidemment plus fragile que la lame 4 de, fige 1 et 2, mais cependant il reste infiniment moins encombrant que les coffrages démontables connus avec leurs parois de tôle. Or l'on peut admettre que sur un chantier un en- semble mécanique est d'autant plus sujet à des détériorations qu'il est plus encombrant, plus lourd et plus difficilè à manier.
Enfin l'arceau articulé suivant l'invention est infiniment moins coûteux à réparer en cas de détérioration que les dispositifs con- nus de coffrages métalliques démontables.
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Dans la forme d'exécution de fig, 7, l'arceau est fait en trois parties, savoir deux parties latérales 17 en forme de piédroits, ar- ticulées en 18 aux extrémités de la partie supérieure 16. Chaque partie 17 comporte un bec 17a propre à reposer sur la poutrelle correspondante et un talon 17b qui prend appui contre la tranche de celle-ci. Les deux talons 17b sont maintenus appliqués contre les poutrelles par un poussoir réglable constitué par deux tiges file- tées 19 dont les extrémités se vissent dans un même manchon 20, les pas de filetage étant inversés pour une tige 19 par rapport à l'autre.
On comprend qu'après mise en place des arceaux, on peut bloquer ceux-ci par manoeuvre du manchon 20. Après coulée du béton, il suffit de tourner le manchon 20 en sens inverse pour débloquer les arceaux qu'on.peut dégager en les faisant tourner autour d'un axe vertical de manière que les becs 17a puissent quitter les faces supérieures des poutrelles 1.
De quelque manière qu'on opère, une fois le béton coulé et pris, et après enlèvement des arceaux amovibles, le plancher obte- nu se présente à la façon indiquée en fig. 8. Dans la grande majo- rité des cas, la face -inférieure de ce plancher doit recevoir un garnissage approprié rétablissant une surface plane. Pour y parvenir, on peut fixer sur les côtés des poutrelles 1 des lattes de bois telles que 21 et clouer sous ces lattes un lattis de roseaux 22 propre à former surface d'ancrage pour un enduit approprié. La fixation des lattes 21 aux poutrelles 1 peut s'obtenir de toute façon désirée, par exemple par des crochets scellés en place par vissage dans des plaques de bois noyées dans la masse du béton de la poutrelle,etc...
Fig. 9 indique à titre d'exemple une forme d'exécution dans laquelle le lattis 22 est accroché par des fils 23 à des baguettes
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24 qu'on a passées en travers de l'ensemble des poutrelles avant coulée du béton du plafond.
Fig.10 montre un autre exemple dans lequel on a entaillé dans la face latérale ou tranche des poutrelles des logements pro- pres à recevoir une baguette de bois 25 mise en place à force et sur laquelle on cloue le lattis 22. On comprend encore que le lattis 22 pourrait être directement coulé sur une latte de bois disposée dans l'axe longitudinal de la face inférieure des poutrelles 1 (ces lattes ayant été disposées dans l'axe du moule qui a servi à la réalisation des poutrelles).
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède ' n' a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle-ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. On comprend tout d'abord que les formes d'exécution d'arceaux démon- tables élastiques ou articulés qu'on a décrites plus haut ne sont nullement limitatives et qu'on pourrait en imaginer bien d'autres suivant les cas envisagés.
Bien qu'il semble particulièrement avanta- geux de réaliser la-partie perdue du coffrage par le moyen d'un lat- tis de roseaux, en raison du faible coût d'un tel élément, il faut cependant dire que cela n'a rien d"obligatoire et qu'on pourrait utiliser tout autre matériau convenable,'par exemple un lattis de baguettes, de bois .déroulé, etc...
D'autre part, et comme il va de soi, l'invention englobe non seulement le-procédé sus-décrit pour la réalisation de planchers en béton, mais encore les dispositifs de coffrage propres à la mise en oeuvre de ce procédé et les planchers obtenus par cette mise en oeuvre.
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It is known that one of the methods commonly used for the production of reinforced concrete floors consists in first placing joists, in laying ceramic or concrete slab elements on these joists and then in pouring over the assembly as well. obtained a mass of concrete. The beams used may in particular comprise a reinforcement which protrudes towards le'haut so as to be embedded in the above-mentioned mass to reinforce the latter and ensure its connection with the said beams.
In such a floor, the slab elements obviously constitute a dead load which also increases the cost price to a significant extent. We can do without it by carrying out between
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the joists an appropriate formwork suitable for allowing the direct pouring of the concrete mass. Unfortunately such a formwork is very difficult to achieve because of the vault conformation that must be given to the. concrete between the successive joists if you want to prevent the floor from presenting an unacceptable weight. It is therefore necessary to use formwork boards of small width, suitably mounted on exactly dimensioned hoops, which leads to a high cost price.
It has been proposed to use no longer wooden formwork, made to order and practically irrecoverable, but removable metal formwork, capable of being re-used in theory indefinitely. in such formwork sheets and other elements are damaged with each use and must be carefully checked before the next use.
The invention aims to remedy the above drawbacks and to make it possible to establish a reinforced concrete floor without slabs by means of formwork. Constituting a kind of intermediary between the wooden formwork, which is in principle only established for a single operation, and the metal formwork can be completely dismantled.
According to 1 .. the invention, for the realization of a floor is used, formwork elements lost, but mounted on removable and re-usable supports, so that for each determined operation, the formwork costs themselves are reduced at the cost of low-value components, the larger components being dismantled for re-use, while the risks of deterioration of these removable components are considerably reduced with respect to what is the case with the removable casings known due to the fact that, according to the invention, said members only constitute a small part of the whole.
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appears from the formwork and can therefore be provided particularly robust without resulting in excessive weight,
nor an unacceptable cost.
According to another characteristic of the invention, the lost part of the formwork is preferably constituted by reed lath.
In one embodiment of the invention, the supports suitable for supporting the lost elements of the formwork consist of hoops of elastic metal strip, suitably fixed to the beams by their ends. For this purpose, the beams can be fitted with hooks suitable for passing through holes provided in the slats constituting the hoops, or else these slats may be integral with jaws embracing the trench of the beams, these jaws closing by elasticity or by means of screw.
In order to achieve complex arch profiles, multiple overlapping member boards can be used as arches with any desired bending characteristics.
In another embodiment, the arches suitable for supporting the lost elements of the formwork are constituted by articulated assemblies in two parts where-more, suitably retained in place in the unfolded position by calipers, push-pulls. screws, etc ...
-The invention also provides that after finishing the floor itself, the ceiling is produced by hanging under this floor a reed lath suitable for retaining an appropriate coating or any other devices suitable for constituting a ceiling, such as plasterboards. , insulating plates, etc ... For this purpose we associate-to the beams slats or other wooden elements suitable for receiving the fixing nails of such a lath.
The appended drawing, given by way of example, will better
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understand the invention, the characteristics that it presents and the advantages that it is likely to provide.
Fig.1 is a schematic sectional view of a floor according to the invention before pouring the concrete mass.
Fig. 2 is. corresponding plan view.
Fig. 3 to 5 are partial sections indicating variations.
Figs, 6 and 7 are sectional views similar to that of Fig, 1, but in which the arches of the formwork are made in the form of articulated elements.
Fig. 8 is a section through the floor finally obtained, showing the attachment to this floor of a reed lath suitable for
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reteni, c- 11 in & i-t of the ceiling.
Fig. 9 and 10 are partial views similar to that of fig.8, but indicating. variations in the method of fixing the ceiling to the floor.
In the embodiment shown in FIG. 1 and 2, the ceiling comprises joists 1 which can be assumed to be made of concrete.
These joists may include any suitable reinforcement, for example a reinforcement projecting above the concrete as described in French patent No. 1,112,551 of October 13, 1954 in the name of the applicant, for: "Improvements to concrete floors".
Such a reinforcement has been very schematically indicated in broken lines at 2 in FIG. 1. To complete the ceiling, it is necessary to pour on the joists 1 a mass of concrete by making arches between the successive joists to lighten this / mass. In accordance with the invention, the formwork necessary for this operation is constituted by a lath of rafters 3 'arranged with the axes of the elements parallel to the beams.
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trelles 1, this lath being supported by arches 4 suitably spaced apart and which rest in a removable manner on the beams 1.
In the example shown, these hoops are formed by steel blades that are sufficiently flexible and sinewy to be able, after use, to be released by elastic deformation and to resume the appropriate shape for subsequent use.
The ends of each of these lamés are bent at 90 as indicated in 4a so as to come to be placed under the trash 1 and each end 4a carries an operating handle 5.
On the other hand, during the establishment of the beams 1, each of them and on each of its edges has been made to include a series of hooks 6 which project laterally and whose points can be engaged in holes suitably provided in the blades
4.
During the pouring of the concrete for the floor, a little cement filters through the reed lath which is thus coated in the mass. Once the concrete has set, it suffices to bring the handles 5 together to release the hoops 4 which can immediately be re-used to establish a new formwork, while the reeds are lost.
The lost reed lath is only a very small expense compared to the cost of establishing a conventional wooden frame. On the other hand, the hoops 4, made in the form of simple very strong steel blades and provided with simple fastening devices, constitute compact, extremely robust and practically insensitive to the rough and brutal manipulations which are the rule on the construction site. This avoids the maintenance and repair costs which so heavily burden the known demountable metal formwork due to the delicate mechanisms of the devices.
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of sheets which include.
We understand that instead of making each hoop by means of a single metal blade, it could be constituted by a set of superimposed blades so that when it is put in place, it affects by itself by elastic deformation all desired profile in advance. will also note that it is possible to provide on each blade 4 several holes staggered on the axis of the blade to receive the hooks 6, this in order to allow vaults of different heights to be made with the same blades . In this case the 'folded ends 4a are replaced by heels adjustable on the height of the blade, for example by sliding heels' provided with locking screws.
In the. embodiment of fig. 3, the presence of the hooks 6 is avoided by bending the blade 4 at each of its ends with two 90 folds in the opposite direction to each other, so to determine a small part 4b which overlaps the upper face of the beam 1 considered. It is easily understood that the operation remains the same as in the case of FIG. 1 and 2,
In the embodiment of FIG. 4, the blade 4 has, near each end, two brackets 7 and 8 attached by riveting, welding or otherwise, and which form jaws embracing the edge of the beam 1.
The projecting ends of the blade 4 are perforated so as to constitute by themselves the operating handles 4c,
In the embodiment of FIG. 5, the upper bracket 7 of FIG. 4, while the lower bracket has been replaced by a thick bracket 9 crossed by a screw 10 by means of which the hoop 4 can be locked in place.
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It is easily understood that there could be more examples of devices allowing removable fixing of the ends, of the arch in question to the beams.
Fig. 6 shows another type of form of execution in which each hoop is no longer constituted by an elastic blade but rather by an articulated assembly. In the example of fig. 6 the hoop comprises two halves 11 articulated to one another at 12, each half comprising a spout 11a, suitable for resting on a beam 1, and a heel 11b intended to bear against the -tranche thereof and to form simultaneously operating handle. Maintaining the halves 11 in the unfolded position shown is ensured by the upper pusher consisting of a compass device comprising two arms 13 articulated to the half-arches 11 in
14, these two arms 13 being themselves articulated to one another in
15.
One of the arms 13 carries a stop 13a which limits the relative movement of the assembly. When the joint 15 is pulled down, the hoop closes and can be released from the joists 1.
.When this articulation is pushed upwards, the arch opens and forces more or less between the two beams 1.
The heel 13a prevents the compass 13 from closing upwards when the system has passed the unstable equilibrium position.
The arch device thus produced is obviously more fragile than the blade 4 of, freezes 1 and 2, but however it remains infinitely less bulky than the known removable formwork with their sheet walls. Now, it can be admitted that on a site, a mechanical assembly is all the more subject to deterioration because it is more bulky, heavier and more difficult to handle.
Finally, the articulated arch according to the invention is infinitely less expensive to repair in the event of deterioration than the known devices of removable metal formwork.
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In the embodiment of fig, 7, the hoop is made in three parts, namely two side parts 17 in the form of piers, hinged at 18 at the ends of the upper part 16. Each part 17 comprises a spout 17a. adapted to rest on the corresponding beam and a heel 17b which bears against the edge thereof. The two heels 17b are held applied against the beams by an adjustable pusher constituted by two threaded rods 19, the ends of which are screwed into a same sleeve 20, the thread pitches being reversed for one rod 19 with respect to the other.
It will be understood that after installation of the arches, they can be blocked by maneuvering the sleeve 20. After the concrete has been poured, it suffices to turn the sleeve 20 in the opposite direction to unlock the arches which can be released by them. rotating around a vertical axis so that the jaws 17a can leave the upper faces of the joists 1.
However one operates, once the concrete has been poured and set, and after removing the removable arches, the resulting floor looks as shown in fig. 8. In the great majority of cases, the lower face of this floor must receive an appropriate lining restoring a flat surface. To achieve this, one can fix on the sides of the beams 1 wooden slats such as 21 and nail under these slats a reed lath 22 suitable for forming an anchoring surface for a suitable coating. The fastening of the slats 21 to the joists 1 can be obtained in any desired way, for example by hooks sealed in place by screwing into wooden plates embedded in the mass of the concrete of the joist, etc.
Fig. 9 indicates by way of example an embodiment in which the lath 22 is hooked by wires 23 to rods
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24 that we passed through all the joists before pouring the concrete for the ceiling.
Fig. 10 shows another example in which there have been notches in the lateral face or section of the joists of the housings suitable for receiving a wooden strip 25 put in place by force and on which the lath 22 is nailed. It is also understood that the lath 22 could be cast directly on a wooden slat arranged in the longitudinal axis of the underside of the joists 1 (these slats having been arranged in the axis of the mold which was used to make the joists).
It should also be understood that the above description 'is given only by way of example and that it in no way limits the field of the invention, which would not be departed from by replacing the details of execution described by all other equivalents. It will first of all be understood that the embodiments of elastic or articulated demountable hoops which have been described above are in no way limiting and that many others could be imagined depending on the cases envisaged.
Although it seems particularly advantageous to achieve the lost part of the formwork by means of a reed batten, due to the low cost of such an element, it must however be said that this has nothing of compulsory and that any other suitable material could be used, for example a lath of sticks, unrolled wood, etc ...
On the other hand, and as it goes without saying, the invention encompasses not only the above-described method for the production of concrete floors, but also the formwork devices specific to the implementation of this method and the floors. obtained by this implementation.