La présente invention concerne les machines d'écorçage des bois en grume, et plus particulièrement les machines de ce genre comportant des couteaux rotatifs pour dépouiller de leur écorce les billes de bois alimentant
la machine.
L'-un des buts de l'invention est de réaliser un-.
centrage automatique du bloc de bois à écorcer par rapport au mécanisme d'écorçage, pendant que le bloc progresse à travers la machine.
L'invention a aussi pour but de réaliser un mécanisme
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d'alimnetation capable de faire avancer positivement les blocs de bois dans le mécanisme d'écorçage, sans endommager le bois en dessous de l'écorce.
L'invention réalise aussi un mécanisme d'alimentation,
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déplace sensiblement en ligne droite, et qu'elle ne puisse osciller autour d'un point de son axe longitudinal sous l'action de la force qui lui est appliquée par le mécanisme d'écorçage.
Dans la machine conforme à l'invention, le mécanisme d'écorçage libère automatiquement quelques uns au moins des couteaux, chaque fois que la machine cesse de fonctionner.
Dans cette machine, les couteaux sont-poussés automatiquement au contact de la bille de bois, quand la machine démarre.
D'autres buts de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre, ainsi que sur le dessin annexé. Sur ce dessin :
- la figure 1 est une vue latérale d'entrée d'une machine d'écorçage constituant un mode. de réalisation préféré de l'invention ;
- la figure 2 est une coupe de la figure 3 suivant la ligne 2-2, cette coupe étant regardée dans le sens des flèches et montrant le mécanisme d'écorçage ;
- la figure 3 est une vue supérieure en plan par- <EMI ID=3.1>
- la figure 4 est une coupe faite suivant la ligne <EMI ID=4.1>
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rouleaux du.mécanisme d'alimentation.
Si on se réfère maintenant à la figure 1, on voit que la machine d'écorçage comprend en général un châssis
10, qui est porté sur des roues et sur lequel est monté un moteur 12, faisant tourner un mécanisme 14 d'écorçage.
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de bois, dont on veut enlever l'écorce, est amenée et guidée à travers le mécanisme 14 par deux rouleaux d'alimentation 20, 20', montés sur des bras 22 articulée, sur le châssis 10. Un ressort 24 pousse constamment les rouleaux 20, 20' au contact de la bille de bois; l'un au moins de ces rouleaux est relié par un accouplement d'entraînement au moteur 12, de manière à tourner avec celui-
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d'écorçage. Les bras 22 sont munis en outre d'un dispositif transmettant le pivotement de l'un d'eux à l'autre, de manière que le .centre de la bille soit maintenu dans une position relativement constante par rapport au mécanisme 14, quelles que soient les irrégularités de forme de.la bille. Dans le mode de réalisation représenté, ce dispositif est constitué par un engrenage 28. Un groupe analogue de rouleaux 20, 20' est monté du côté de la décharge de la machine pour guider la bille de bois en dehors du mécanisme d'écorçage.
Si on examine maintenant plus en détail la. construction de la machine représentée, on voit que les quatre
<EMI ID=8.1> sensiblement identique, de même que les bras de support
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qu'un seul rouleau d'alimentation et son bras associé.
Le rouleau d'alimentation représenté sur les figures 3 et 4 est constitué par deux plaques 30 maintenues parallèles entre elles avec un certain écartement par des tirants 32. Des paires de roues dentées d'entraînement 34 et de roues dentées folles 36 sont montées entre les plaques 30 et aux extrémités opposées de celles-ci; ces roues dentées sont engagées dans deux chaînes parallèles sans fin 38, sur lesquelles -sont montés des organes 40 de serrage des blocs de bois.
Les organes de serrage 40 représentés sur le dessin se présentent sous la forme de cornières montées transversalement autour des chaînes 38; ces cornières sont parallèles les unes aux autres et écartées les unes des autres; une extrémité de chaque organe 40 est montée sur le maillon d'une chaîne, tandis que son autre extrémité est montée sur le maillon correspondant, dans le sens transversal, de l'autre chaîne.
Il faut remarquer que chaque organe 40 est incurvé vers l'extérieur à partir de ses extrémités et vers son centre, par rapport à la bille de bois engagée, de manière à former une surface correspondant grossièrement à la for-
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que cette forme courbe est obtenue nar des escaliers, de telle sorte qu'une série de coins 42 s'enfoncent dans l'écorce du bloc de bois et serrent celui-ci d'une manière positive.
L'expérience a montré ou'avec des organes de serrage de cette forme, non seulement on peut serrer très fortement la bille de bois sans détériorer ou fendre le bois en dessous de l'écorce, mais en outre, le rouleau d'alimentation convient particulièrement pour manipuler des billes de différents diamètres et pour les maintenir sensiblement en son centre, par rapport à ses côtés,. en réalisant ainsi un centrage approprié, latéral ou hrizontal, de la bille de bois dans le mécanisme d'écorçage.
Si on se réfère à la figure 4, on voit que chaque rouleau d'alimentation, vu par le côté, présente une forme allongée, avec son axe principal disposé à peu près parallèlement au trajet d'une bille de bois se déplaçant le long du rouleau. De cette manière, une longueur relativement grande du rouleau est mise en contact avec la bille
de bois, de telle sorte que celle-ci est engagée fortement par le rouleau, qui peut l'introduire dans le mécanisme d'écorçage. Sur la figure 4 par exemple, on voit que trois au moins des organes de serrage 40 sont constamment en contact avec la bille de bois. De plus, la bille est ainsi serrée sur sa longueur de manière à ne pas pouvoir osciller autour de son axe longitudinal sous l'action
des forces rotatives qui lui sont appliquées par le mécanisme d'écorçage.
Dans le mode de réalisation représenté le système d'alimentation est du type à chaîne, mais il est bien entendu, en ce qui concerne le serrage de la bille de bois dans des zones ou'en des points décalés dans le sens axial, que ce serrage peut être réalisé en utilisant des éléments appropriés roulants, qui sont décalés les uns par rapport
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r Pour réaliser un rouleau d'alimentation, qui se trouve automatiquement en position quand on introduit la bille de bois dans la machine, on incline sa partie d'entrée par rapport à l'axe longitudinal de la bille.
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l'extrémité d'entrée (figure 4), mais on dispose ces roues additionnelles plus près de la bille de bois que les roues
34 et dans le même plan horizontal que les roues dentées
36 de l'extrémité de décharge (figure 4).Deux cylindres de support 46 peuvent être montés en alignement avec les roues dentées folles 44, entre ces roues d'une part et les roues dentées 36 de l'extrémité de décharge d'autre part
(figure 4), de manière à maintenir les organes de serrage
40 en position d'engagement avec la bille de bois.
Si on se réfère à la figure 3, on voit que les roues dentées folles 36, 44 et les cylindres de support 46 sont montés sur des tubes 48, montés tournants sur des arbres
50 dont les extrémités sont vissées dans les plaques 30. Les roues dentées d'entraînement 34 sont au contraire clavetées sur un arbre d'entraînement 52 et sont maintenues écartées l'une de l'autre par un tube 54.Le mécanisme du rouleau d'alimentation est boulonné sur l'extrémité extérieure du bras 22, dont le moyeu d'extrémité 56 est articulé sur le châssis 10 par un palier à billes 58; le chemin intérieur de roulement 60 de ce palier est serré entre deux organes 62, 64 boulonnés sur le châssis. Le côté extérieur du moyeu- 56 est monté sur un pivot 66 supporté par un prolongement 68 du châssis; le bras 22 est ainsi maintenu solidement sur le palier 58.
Les segments dentés en prise 28, prévus sur les moyeux.56 des bras 22, garantissent que les rouleaux se
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à partir du centre du mécanisme d'écorçage, en maintenant ainsi la bille de bois centrée correctement dans ce mécanisme.
La transmission d'entraînement entre le moteur 12 et . le rouleau d'alimentation 20' comprend l'arbre 52 s'étendant à travers le bras 22 et portant à son extrémité, du côté opposé au rouleau, une roue 70 à denture conique; cette roue est logée à l'intérieur du moyeu 56 et engrène ,avec une roue dentée analogue 72, montée sur un arbre de renvoi entraîné 74, qui est perpendiculaire à l'arbre 52.
Une roue entraînée à denture hélicoïdale 76 est clavetée sur l'arbre 74; cette roue est en prise avec une vis sans fin d'entraînement 78 montée sur un arbre 80; cet arbre est relié par un accouplement 82 à l'arbre du moteur 12.
L'arbre de renvoi 74 s'étend au-delà de la roue dentée <EMI ID=14.1> roue 72' à denture conique, qui engrène avec une roue dentée analogue 70' assurant la transmission du mouvement au rouleau supérieur de décharge. Les transmissions d'entrainement des deux rouleaux d'alimentation 20' sont identiques à tous les points de vue, avec cette différence cependant que la roue dentée conique 70' est disposée de l'autre côté de l'arbre 74 par rapport à la roue conique 70; de cette manière, le rouleau d'alimentation 20' de sortie tourne dans le même sens nue le rouleau d'alimentation
20' d'entrée.
Les transmissions d'entraînement des rouleaux inférieurs 20 d'entrée et de sortie sont identiques aux transmissions que l'on vient de décrire; il est donc inutile
de les décrire et de les représenter. Il faut remarquer cependant que la roue à denture hélicoïdale des rouleaux inférieurs d'alimentation, roue correspondant à la roue
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d'écorçage comprend une roue dentée conique 94, montée sur l'extrémité de l'arbre 80 et, en prise avec une roue dentée conique 86 montée sur une extrémité d'un arbre 88; cet arbre, supporté par le châssis 10, porte une poulie
à courroies 90 à son autre extrémité. La transmission particulière représentée ici pour le mécanisme d'écorçage est du type à courroies à section en V; par conséquent, le châssis d'écorçage 16, de forme générale tubulaire, comprend une série de trois gorges 92, périphériques, parallèles et à section en V, qui reçoivent des courroies
94, entourant partiellement le châssis 16 et ajustées dans
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portes périphériques additionnelles 96 sont prévues dans
le châssis 16. Quatre galets 90, montés 8 des intervalles égaux sur le châssis 10, autour du châssis 16, sont ajustés dans ces gorges 96 de manière à supnorter le châssis 16,
en lui permettant de tourner, et à l'empêcher de se déplacer suivant son axe.
Le châssis 16 comprend une collerette 100, dirigée vers l'intérieur, sur le pourtour de laquelle les couteaux d'écorçage 18 sont montés pivotants avec des intervalles
entre eux. Ces couteaux se, présentent sous la'forme de bras
102, qui s'étendent à peu près suivant des directions radiales, vers l'intérieur à partir de leurs pivots 104; des pointes coupantes et incurvées 106 sont boulonnées sur les bras 102
et sont destinées à enlever l'écorce sur les billes de bois traversant le mécanisme d'écorçage. Un bras court 108 s'étend radialement vers l'extérieur à partir de chaque pivot 104;
sur chacun de ces bras 108 est boulonné un lourd contrepoids
110 soumis à la force centrifuge.
On remarquera que les contrepoids 110 ont une forme allongée et que l'axe principal de chacun d'eux est sensiblement tangent à une circonférence ayant son centre sur l'axe
de rotation du mécanisme d'écorçage; de plus, chaque contrepoids est disposé, au moins partiellement, d'un côté de l'axe longitudinal du bras 102 correspondant. Cette construction particulière présente au moins deux avantages. D'abord, on peut utiliser un contrepoids de dimensions considérables, sans augmenter sensiblement le diamètre extérieur total du mécanisme d'écorçage; ensuite, -car suite de cette position des contrepoids, quelques-un au moins des couteaux sont déséquilibrés, quand la mochine ne fonctionne pas, et tendent à dégager de
la bille de bois leurs pointes coupantes 106. Sur la figure 2
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(dans le sens des aiguilles d'une montre) se dégageraient de la bille de bois, si le mécanisme d'écorçage s'arrêtait dans la position représentée. On peut considérer cette caractéristique comme un avantage désirable du fait que, si la bille de bois se coince dans la machine d'écorçage, il suffit d'arrêter simplement le fonctionnement de celle-ci, pour libérer au moins partiellement la bille de bois. Un vérin hydraulique ordinaire 89 est monté sur chaque bras inférieur 22; la tête 91 de ce vérin est appliquée contre le bras supérieur correspondant 22; ces vérins permettent d'éloigner l'un de l'autre les bras 22, quand on veut libérer une bille
de bois qui s'est coincée pendant l'écorçage.
Pour faire fonctionner la machine, on fait démarrer
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tation 20, 20' et le mécanisme d'écorçage 14. On place une bille de bois sur le rouleau inférieur d'entrée 20;
il en résulte que les deux rouleaux d'entrée montent sur l'extrémité de la bille de bois, en s'écartant forcément l'un de l'autre, grâce à leur section inclinée, de manière à centrer correctement le bloc de bois par rapport au mécanisme d'écorçage. Ce centrage est dû également à l'engrenage 28 prévu entre les bras 22 et à la forme arrondie des organes de serrage 40. Il faut remarquer que les bras 22 ont une longueur suffisante et pivotent en des points convenablement décalés par rapport à l'axe
de rotation du mécanisme d'écorçage 14, pour que leur déplacement autour de leurs pivots n'éloigne que légèrement le centre de chaque rouleau 20, 20' de l'axe de rotation du mécanisme d'écorçage 14.
Quand les pointes coupantes 106 viennent en contact avec l'extrémité de la bille de bois progressant dans le mécanisme d'écorçage, elles décrivent des spirales à la périphérie de la bille de manière à en enlever l'écorce.
<EMI ID=19.1> par la force centrifuge des contrepoids 110; cette force tend constamment à faire tourner les bras 102 autour
de leurs pivots 104 dans le sens voulu pour déplacer les pointes 106 vers l'axe de rotation du mécanisme 14..
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par le fait qu'elle comprend un châssis, sur lequel est monté
un mécanisme d'écorçage tournant autour d'une bille de bois
pour en décoller et en arracher l'écorce, et deux bras qui
sont montés pivotants sur le châssis et portent des rouleaux d'alimentation disposés de part-.et d'autre de la bille, ces rouleaux présentant un axe relativement long dans le sens du mouvement de la bille, de manière que chaque rouleau soit en contact avec la bille au moins dans deux zones espacées longitudinalement et que la bille ne puisse pas ainsi osciller;