BE556026A - - Google Patents

Description

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   En général, la fabrication des chaussures comporte essentiellement trois éléments de   base :   la tige, la première de montage et la semelle   d'usure.. -   
Les divers procédés de fabrication qui reposent sur ces trois éléments fondamentaux ont été plus ou moins simpli- fiés suivant les types de chaussures et les méthodes   d'assem-     blage.   Toutefois, ils sont toujours restés assez compliqués, en raison du fait quelles trois'éléments essentiels à      assembler comportent eux-mêmes souvent des éléments inter0 médiaires. 



   L'objet de la présente invention est de remédier à tous ces inconvénients en permettant de faire une chaussure avec seulement deux pièces convenablement découpées, à savoir un ensemble tige-empeigne-semelle, et un dessus fournissant la partie'supérieure de.la chaussure. Une fois ces éléments placés sur la forme, il 'suffit de les réunir par   couture+ou   Ensuite, si on le désire, on peut fixer une semelle et un talon à la .chaussure ainsi 'obtenue,et la partie supé- rieure de la chaussure peut-être traitée de façon à donner au bout et.aux emboîtages de la chaussure la dureté et l'aspect extérieur désirés. Ces divers traitements peuvent s'exécuter sur la forme extensible ou non et chauffée ou non. 



   Dans une première variante, la forme de l'ensemble tige- empeigne-semelle est modifiée de façon à permettre   d'éviter,-   une partie au moins des piqures, celles qui se trouvent au- dessour,c'est-à-dire   dans'le   plan de la face supérieure de la première, à la pointe de la chaussure et au talon de celle-ci, et de les remplacer par un autre   mode..   d'assemblage, 

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 par exemple un collage. 



   Dans une seconde variante, la forme de l'ensemble tige- empeigne -semelle est modifiée de façon à permettre le remplacement du plastron qui se monte sur le dessus de la chaussure par une claque qui se,   monte,   sur le dessous et ,qui peut être assemblée à   la colle   dans- une machine connue, sans   nécessiter,de   monter à la nain les flancs et les emboîtages de   talons   comme dans les procédés habituels connus pour la fabrication des chaussures. 



   Sur les dessins annexés, on a représenté, schématiquement et à titre d'exemples,divess modes de réalisation de l'in-   @   vention. 



   La figure 1 est un plan développé de l'ensemble formant tige-empeigne-semelle dans la fabrication d'une chaussure type "mocassin indien". 



   La figure 2 est un plan du plastron correspondant. 



   La figure 3 est une perspective montrant la chaussure terminée.   @     @   
La figure 4 est un plan développé, analogue à la figure 1, d'une variante également applicable à une chaussure du type "mocassin indien". 



   La figure'5 est un plan développé de l'ensemble tige- empeigne-semelle,  d'une     autre.réalisation.   



   La figure 6 est un plan analogue d'une claque unie.      



   La figure 7 est une perspective des deux éléments   assem-   blés. 



   Sur les figures 1 à 3, on voit que l'empeigne et la première (pouvant éventuellement former semelle) sont 

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 découpées dans une même pièce de cuir ou de matière quel- conque (par exemple plastique) appropriée. Cet ensemble est découpé de facon qu'après assemblage avec le plastron représenté sur la figure 2 la chaussure soi-t entièrement fermée. On voit en 1 la prmièse pouvant éventuellement former semelle, en 2 les parties de l'empeigne formant les quartiers, en 3 les parties de l'empeigne formant les claques, et en 4 le dessus ou, plastron. L'assemblage de ces éléments se fait suivant les coutures 5. Enfin, en 6, on voit les trous destinés au passage des lacets. 



   L'assemblage des deux éléments constitutifs de la chaussure se fait, sur la forme, à l'aide d'une machine   à   coudre de type connu. 



   Lorsqu' on a ainsi terminé l'assemblage des éléments constitutifs, on peut soit traiter par un produit chimique   approprié la partie 1 de façon à lui donner la résistance     à   l'usure qui convient à, une semelle, soit, comme représenté figure 3, y fixer de toute façon connue une semelle 7 et un talon 8. 



   De même, la partie supérieure de la chaussure peut être traitée par tout produit chimique approprié pour donner en particulier à son bout la dureté voulue. 



   On peut facilement profiter de l'élasticité de la peau ou de la matière constitutive de la chaussure pour lui donner, à la forme, la présentation extérieure, le galbe, le fini, etc..,des chaussures de ce type obtenues par les procédés connus. 



     .3ien   entendu,   la'chai*sure   obtenue par le procédé suivant 

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 l'invention peut être terminée en plaçant   à   l'intérieur, de façon connue, un contrefort ou toutes autres pièces habituellement prévues dans les chaussures courantes. 



  L'usage de telles pièces achève de dissimuler les coutures intérieures et de donner à la chaussure l'aspect d'une chaussure obtenue suivant les procédés classiques. 



   Au cas   où.   l'on ne monterait pas de semelle sur la partie 1, il serait toujours possible, en cas de besoin, de fixer ultérieureent une semelle pour permettre de procéder à un ressemelage de la chaussure en cas d'usure. 



   Dans la réalisation de la figure 4, l'ensemble tige- empeigne-semelle présente la   même forme   générale que dans le mode de réalisation décrit précédèrent, et les éléments identiques portent les mêmes références : 1 représente la partie formant première ou semelle, 2 les quartiers, 3 les claques, 5a et 5b les coutures et 6 les trous pour les lacets. 



   Lais ici, la partie médiane de l'ensemble présente du côté de la pointe et du talon une forme différente, ainsi 
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 qu'on le voit en A 73 C Tri Bzz' G Ii et I J Il L L Ii 0 P. Les coutures 5a et 5b correspondent partiellement aux coutures 5 des   figures   1 à 3, mais sont arrêtées aux points A et H d'une part, I   et ?   de l'autre, et remplacées par un collage 'approprié des surfaces délimitées par A   3   C D   et '1   F G H d'une part, I   J   L et M N O P   d'autre   part, qui viennent en contact les unes avec les autres lors du montage de 
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 l'ensemble tiJ;c-e..lpei.f;ï:1e-s;L::.e lle sur la forme d'assemblage. 



  Le plastron .représenté sur les figures 1 et 3 est assemblé 

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 par couture en 5a, comme décrit précédemment, tandis due la partie postérieure de   l'empeigne   ou de la est   assemblée   par couture en 5 b. 



   Il doit être bien entendu due le terne de "collage" non seulement l'assemblage   1:3, la     colle,     .Hais   aussi tout mode d'assemblage par contact de doux pièces, c'està- dire en particulier et par exemple une sorte de soudure autogène des pièces dans le cas où celle-ci sont an une matière,   plastique   ou non, susceptible de se souder à elle-   même   par chauffage avec ou sans pression,   polymérisation,   vulcanisation, etc...En outre, tout autre mode d'assemblage qu'une couture   est;  possible, par exemple un assemblage par agrafage, rivetage,   etc...   



   Sur les figures 5 à 7, on voit comme précédemment en 1 la partie formant première de l'ensemble tige-semelle, et en 2 la partie de l'empeigne formant la tige (dans l'exemple représenté, une tige montants) et les quartiers. La pièce de peau ou d'une autre matière   appropriée     formant   l'ensemble   tige-empeigne-semelle   est découpée en a b c d e f de façon à former la partie postérieure de la chaussure, comme on   l'indiquera   ci-après; elle présente une poinrte g h i qui correspond au bout de   la   chaussure, et des ailes i j k 1 et g m n o le ling desquelles vient, au   montage,   s'assembler la claque   unie 9   qui   remplace   dans ce type de chaussure le   plastron 4 des figures 1 à 4.

   Enfin, on voit en 6 les trous   pour le passage des lacets. 



   De son côté, la   claque 9   comporte une languette 10 avec une   découpure   p a r s   t   u. 

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  Lorsqu'on monte la chaussure,   les   parties b c et d e 
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 :::' ..... 1.1 -'0- "-,linuent l le long de la ligue c d, et l'on réunit par coupure, de façon connue, les bords a b et e f pour former la partie postérieure de la chaussure. D'autre part, on monte la claque 9 de façon que le contour p v u de la claque s'applique sous le contour h i de la première, les ailes p q et t u de la claque correspondant respectivement aux contours m n o et i j k 1 de   l'empeigne,   et on réalise une couture le long de chacune des   lignes   q et t u pour obtenir l'essentiel de la chaussure. On monte alors l'ensemble sur la forme, et il suffit de collrer,   à   l'aide d'une machine connue, le bord de la claque 9 sous la première 1. 



   Cette chaussure est alors complétée de toute façon connue appropriée, en y fixant une semelle, un contrefort, une talonnette, un revêtement intérieur, des soufflets, etc... Il est facile de donner à la chaussure l'aspect d'une chaussure de fabrication classique, en lui ajoutant si on le désire une fausse trépointe et de fausses   piqures.   



   L'avantage de ce dernier mode de réalisation est de permettre un montage   simplifié,   du type mocassin indien, sans plastron assemblé sur le dessus de la chaussure, c'est-   ,-dire   un montage beaucoup plus économique que les procédés classiques ; il est même possible de réaliser, grâce à la forme particulière du patron à partir duquel on obtient 
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 l'ensemble tïe-e.peï;ne-se..e.le, un montage sans entailles ni coutures dans la partie forint première, et sans plis 

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 appréciables de la peau ou de la matière quelconque constitutive de la chaussure. 



   Il doit être bien entendu que les modes de réalisation décrits et   représentes   ne   l'ont   été qu'à -titre   d'exemples,   et peuvent subir de nombreuses modifications de détail sans sortir de l'esprit de l'invention, celle-ci visant dans toute sa généralité un procé.dé de montage dans lequel on assemble sur la forme un premier élément formant tige- empeigne et première, et, pour terminer le corps principal de la chaussure, soit un plastron cousu en totalité ou en partie sur le dessus de la chaus sure, soit une claque qui s'assemble par exemple par collage sous la première et non sur le dessus de la chaussure. 



   L'invention permet de fabriquer une chaussure dont l'aspect extérieur, une fois terminée, est identique à celui des chaussures fabriquées par les procédés classiques   (=;ion-   tage mixte,   Kneipp,     etc.. )   et bénéficiant des avantages du montage des chaussures type "mocassin   indien".   
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  R ui v i ii D I 0 A T 1 0 H S 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1 - Procédé pour la fabrication de chaussures sans EMI7.2 première de Ju.onta3a, caractérisé par le fait que l'on utilise seulement deux pièces convenablement découpées, à savoir un ci"iiJi;#i ole ti;e-3..,";)oil1l:-< '''; .,=¯1.:, et un ,te . ,..ru. : fournissant la partie supérieure de la =1,au:.:, ;;=: , et que, une fois ces éléments placés sur la forme, on les réunit par couture et/ou collage, puis on termine la chaussure EMI7.3 ..; l'ti H.jou'u:.n'.; à vol=;;lé ,ie,i-;11:; , 1....Lc,,i, ;'=n.lr., ,.ort, e.;<,.. <Desc/Clms Page number 8>

2 - Procédé suivant. la revoendication 1mcaractérisé par le fait que la chaussure est du type "mocassin indien" et que le dessus est un plastron entièrement cousu 8. l'ensemble tige-empeigne-semelle.

3- Procédé suivant la revendication 2,caractérisé par le fait qu'après assemblage de la chaussure on traite la partie formant semelle pour lui donner la résistance à l'usure convenable.

4 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que la forme de l'ensemble tige-empeigne-semelle est codifies-de façon à permettre d'éviter au moins la partie des piqures qui se trouvent au-dessous, c'est-à-dire dans le plan de la face supérieure de la première, à la pointe de la chaussure et au talon de celle-ci, et les remplaçant par un autre mode d'assemblage, par exemple un collage.

5 - Procédé suivant la revendication 1 , caractérisé par le fait que l'on traite la partie supérieure de la chaussure de façon à donner au bout et aux embo tages de la chaussure la dureté et l'aspect extérieur désirés..

6 - Procédé suivant la revendication 1 caractérisé par le fait que la forme de l'ensemble' tige-empeigne-semelle est modifiée de façon à permettre le remplacement du plastron qui se monte sur le'dessus de la chaussure par une claque qui se colle sur le dessous,e t qui peut être montée à la colle dans une machine connue.

7 - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les divers traitements complémentaires s'exécutent sur une forme extensible ou non et chauffée ou non.