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La présente invention est relative à un mécanisme de commande de l'avancement d'un enregistrement ou matière enregistrée, par exemple sous for- me d'un ruban magnétique, et, en particulier, à un tel mécanisme du type à ac- couplement magnétique, convenant particulièrement pour être utilisé pour com- mander l'avancement d'un enregistrement magnétique employé dans un calcula- teur électronique.à grande vitesse.
Dans les calculateurs, d'un type en question, à titre d'exemple, la donnée à reproduire est explorée à partir de deux-cent quarante (ou davan- tage) cartes à donnéés poinçonnées par minute et est encodée, par l'inter- médiaire d'un convertisseur approprié, pour son entrée sur un ruban magnéti- que par une tête d'enregistrement à une densité d'impulsions de cent vingts articles par pouce. Les articles sont groupés dans des cellules espacées comportant chacun cent vingts articles et six cellules de ce genre forment une section à sept-cent vingts articles, ce qui constitue l'information mi- nimum ou unité de donnée acceptée par le calculateur.
La donnée enregistrée sur le ruban est soumise à un certain nombre d'essais de comparaison et de vérification, qui nécessitent des déplacements en avarit et en arrière du ruban, dans le but de lire les données de chaque cellule un certain nombre de fois. Dans les diverses opérations de vérification, le ruban doit être mis en marche, arrêté et amené à se déplacer en sens inverse à son sens d'a- vancement, tandis qu'après vérification il doit être ramené à l'endroit où la cellule suivante de donnée doit être enregistré, comme décrit dans la deman- de de brevet n 432.087 déposée le 12 juin 1956.
La présente invention a pour objet un dispositif d'accouplement de commande d'un ruban pour un mécanisme d'avancement d'enregistrement, qui peut être conditionné magnétiquement dans le but de commande étroitement le mouvement d'un organe d'entraînement vers l'avant et vers l'arrière.
L'invention a aussi pour objet une structure compacte avec,.-.un nombre minimum de parties et une ampleur minimum de mouvement.entre les par- ties, lors du changement de sens, de façon que l'organe entraîné soit positi- vement entraîné avec le moins possible de mouvement perdu.
L'invention a encore pour objet l'agencement des moyens de condi- tionnement l'un par rapport à l'autre, de façon que, lors du freinage et de l'entraînement en sens inverse, l'inertie du nombre de parties à vaincre soit maintenue à un minimum, en sorte que l'organe entraîné peut, de manière rapide et précise, être mis en marche, arrêté et inversé dans son mouvement de façon à espacer les données sur un ruban entraîné.
D'autres objets de détails structuraux de l'invention ressorti- ront de la description suivante, en référence aux dessins ci-annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue latérale d'un mécanisme à accouplement de commande d'un ruban, cette vue étant brisée de façon à montrer en coupe la relation des diverses parties du mécanisme; - la figure 2 est une coupe verticale suivant la ligne 2-2 de la figure 1, cette vue montrant la position relative de l'engrenage de reh- versement de marche de l'accouplement ;
- la figure 3 est une coupe verticale suivant la ligne 3-3 de la figure 1 montrant la structure d'un des dispositifs de transfert de mouvement réglables employés entre diverses sections de l'accouplement, et - la figure 4 est une coupe verticale suivant la ligne 4-4 de la figure 1, montrant le dispositif servant à assurer une liaison d'entraîne- ment entre les parties.
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En se référant en détails aux dessins, 10 désigne un moteur élec- trique monté de manière convenable,et assurant un entraînement continu d'un arbre 11 en porte-à-faux s'étendant à travers une ouverture 12 ménagée dans une extrémité d'un châssis d'accouplement 130 Ce, dernier comporte des éléments en T espacés 14 et 15 sur des bras 16 desquels sont montés, enca- valier, les supports 17 et 18 de paliers 19 et 21 destinés à supporter un arbre secondaire 22 sur les extrémités opposées duquel sont calés le pignon 23 et la roue dentée 24. Le pignon 23 est entraîné, par l'entremise d'un pignon libre 26, par un pignon de commande 27, dont les dents sont formées à une extrémité d'une douille 28 fixée par une goupille 29 à l'arbre 11.
Le pignon libre 26 est monté de manière à pouvoir tourner librement sur un arbre 21 en porte-à-faux s'étendant à partir du support 17 et la commande est transmise, par l'arbre auxiliaire 22 et le pignon 24, au pignon de ren- versement de marche 32, dont il sera question ci-aprèso La douille 28 pré- sente, à son extrémité opposée au pignon 27, un logement 33 destiné à re- cevoir un ressort de compression 34, qui prend appui contre une des plaques d'une paire de plaques cavalières 36 et 37 (figure 3) disposées aux côtés opposés d'un' disque flottant 38 de transfert de la commande, ce disque pré- sentant sur sa périphérie , de place en place, des encoches 39 destinées à recevoir les languettes latéralement saillantes 41 desdites plaques,
qui sont perpendiculaires l'une à l'autreo Les plaques et le dique présentant chacun une ouverture concentrique en alignement axial avec l'arbre 11 du mo- teur.
La plaque 36 est fixée à l'extrémité évidée de la douille 28, tandis que la plaque 37 est fixée au moyeu d'une grmature 42 munie d'un rebord, de façon à présenter une partie de face 430 Le moyeu est fixé pardes broches 44, disposées comme les cordes d'un arc, à la partie tubulaire 46 d'un organe d'accouplement 47 d'entraînement en avant, cet organe étant monté, de maniè- re à pouvoir coulisser, dans une doublure 48 prévue dans l'alésage d'un boî- tier annulaire 49 fixé à une pince 51 formée dans le châssis 130 Le boîtier contient une bobine 53 destinée à former, lorsqu'elle est excitée, un dis- positif électromagnétique qualifié ci-après d'aimant de commande ou'd'en- traînement vers l'avant, cet aimant servant à attirer l'armature 42,
de fa- çon à amener l'organe d'accouplement 47 en prise avec un disque d'accouple- ment 53 par l'intermédiaire des lames de friction annulaires 54, deux séries de telles lames étant prévues et étant utilisées comme revêtements pour l'é- lément d'accouplement 47 et le disque 53.Le ressort 34 maintient une lêge- re pression sur l'accouplement, mais cette pression n'est pas suffisante pour amener l'armature en contact avec l'aimant ou pour transmettre l'effort d'en- traînement de l'élément 47 au disque 53. Le ressort reprend le mouvement perdu existant éventuellement dans les parties du mécanisme, de façon que l'accouplement entre immédiatement en action lorsque l'aimant est,excité. L' armature, qui tourne avec la douille 46, ne vient à aucun moment en contact avec l'aimant de commande ou d'entraînement vers l'avant 52.
Le disque de commande ou d'entraînement vers l'avant 53 est gou- pillé en 56 à l'arbre d'entraînement 57, qui est monté, de façon à pouvoir tourner, dans des paliers 58 d'une paroi d'extrémité du châssis, l'arbre étant maintenu en place par un écrou de retenue 59 et passant à travers une plaque 61 de fermeture de paliero Cet arbre 57 porte à son extrémité extéri- eure un cabestan' 62 présentant une surface en liège ou analogue pour faire avancer un tuban Te Ce dernier est représenté en traits mixtes dans la posi- tion relative qu'il occupe vis-à-vis d'une tête de -lecture et denregistre- ment de donnée 63 du type montré dans la demande de brevet belge précitée.
L'arbre 57 est supporté par des manchons espacés 64 formant paliers porzr la douille 66 qui est supportée à une extrémité dans le papier 67 d'une ou- vette 68 munie d'un rebord extérieur servant d'appui à une extrémité d'un ressort de compression 69, dont l'extrémité opposée prend appui sur un anneau
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71 fixé dans la pince ou élément de serrage 51.Ce ressort exercera une lé- gère pression sur le bout de la douille 66, de manière à maintenir la pla- que d'accouplement 72 de reversement de marche non en prise avec les lames annulaires 73 disposées sur la face opposée de la plaque d'accouplement 74 fixée par une goupille 75 à l'arbre de commande ou d'entraînement 57.
La douille 66 est supportée, de manière coulissante, dans la doublure ou garni- ture 76 de l'alésage d'un aimant 77 de commande du renversement démarche; cet aimant étant monté dans- un boîtier 80 et étant de structure similaire à celle de l'aimant susdécrit 52 de commande du mouvement vers l'avant. A la douille 66 est fixée)par des'broches 78 montées à la manière de cordes d' un arc, une armature 79 sur le moyeu 81 de laquelle est fixé le pignon 32 a- vec un manchon de montage approprié 82.
L'aimant 77 de commande du renversement de marche est fixé dans une pince ou élément de serrage 83 voisin d'une pince ou élément de serrage similaire 84, dans lequel est maintenu un boiter 86 pour un aimant de frei- nage. Dans l'alésage de ce boîtier est prévue une doublure ou garniture 87 dans laquelle est montée, de manière à pouvoir tourner, une partie de douil- le 88 affectant une forme telle qu'elle présente à @ne extrémité une plaque d'accouplement de freinage 89 prenant appui sur des lames annulaires 91 sur la face opposée du disque d'accouplement 74.
A l'extrémité opposée de la douille 88 est fixé par des broches 92 formant cordes (figure 4) le moyeu 93 d'une armature 94 disposée en regard de la bobine 96 formant l'aimant de frei- rage dans le boîtier 86, le moyeu 93 présentant un logement 97 dans lequel se trouve un ressort de compression 98 qui prend appui contre une plaque d'accouplement cavalière 99 fixée au châssis.
Le ressort reprend le mouve- ment perdu existant éventuellement entre la plaque d'accouplement 89 et les lames 91, mais n'établit pas une liaison d'entraînement entre ces éléments, cet entraînement étant assuré lorsque l'aimant de freinage 96 est excité de manière à attirer l'armature 94 vers lui, cette dernière étant à tous mo- ments écartée de l'aimant et étant libre de tournero Les plaques 99 et 102 forment un accouplement similaire à celui montré à la figure 3 et sont pour- vues de languettes 101 destinées à pénétrant dans des encoches 103 d'un dis- que central de transfert 104, la structure et le but de cet agencement étant sensiblement les mêmes que celles des éléments 36, 37 et 38 décrits plus haut.
Lors du fonctionnement de l'accouplement dans son ensemble, lors- que le ruban T doit être entraîné vers l'avant, l'aimant 52 de commande du mouvement vers l'avant est excité et attire l'armature 42, de façon à trans- férer la commande depuis la douille 28, par l'entremise du disque de trans- fert 38 et de la douille 46, à la pièce 53 et de là, par l'intermédiaire de l'arbre 57, au cabestano La transmission à partir ou pignon 27, en passant par le pignon libre 26, le pignon 23, l'arbre secondaire 22, le pignon 24 et le pignon de renversement de marche 32 est constante, mais est sans effet, a moins que l'aimant de commande du mouvement vers l'arrière ou de renver-
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sqment t- marche soit excité.. ' . .. ' èlt::" '"\'i ,1 ;1;' ;
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Entre les opérations d'entraînement vers l'avant et de renverse- ment de marche ou pour tout arrêt du ruban, l'excitation de l'aimant do freinage 96 aura pour effet d'attirer l'armature 94 et d'empêcher, par l'in- termédiaire de la douille 88 et des pièces 39, la rotation du disque d'ac- couplement 74 et de l'arbre 57 auquel il est fixé par la goupille 75. Pour renverser le sens de Marche,du ruban , l'aimant 77 de renversement de marche est excité, de manière à attirer son armature 79 et à déplacer axialement la douille 66, ce qui a pour effet de faire entraîner la plaque d'accouple- ment 74' par la plaque 72.
Les pignons de renversement de marche font alors tourner l'arbre 57 en sens opposé à celui de l'arbre 11, en sorte que le ru- ban est déplacé vers l'arrière. L'arrêt du ruban au cours de son déplacement
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vers l'arrière s'effectue par excitation de l'aimant de freinage 96, comme décrit plus haut. Lorsque l'un quelconque des aimants est excité, les autres sont désexcités.
Les combinaisons de plaques de transfert et de disques flottants agissent comme connecteurs d'entraînement réglàbles et les divers ressorts maintiennent les connexions de non entraînement entre les éléments d'accouplements menants, sauf aux moments où ils agissent, sous la commande des diverses armatures, de façon à entraîner le ruban vers l'avant et vers l'arrière ou à arrêter son mpuvement dans l'un ou l'autre sens.
Il est clair que la construction de l'accouplement a pour effet particulier de permettre une commande très précise du mouvement d'un ruban dans l'un ou l'autre sens et de l'arrêt de ce ruban, afin d'assurer des c- pérations d'enregistrement-et d'espacement convenables. Cet effet est obtenu en faisant en sorte qu'il puisse se produire un mouvement minimum entre les parties actionnées par les divers aimants de commande des opérations d'ac- couplement et en prévoyant un minimum de parties pour l'exécution du travail.
Bien que l'on ait représenté et décrit les nouvelles particula- rités fondamentales de l'invention dans leur application à un type spécifi- que d'accouplement, il est entendu que diverses omissions, sibstitutions et modifications peuvent être apportées par les spécialistes dans la forme et les détails du dispositif illustré et dans ses opérations, sans s'écarter de la portée et de l'esprit de l'invention, tels qu'ils sont définis dans les revendications suivantes.
REVENDICATIONS.
1. Mécanisme de commande de la marche d'un enregistrement ou matiè- re enregistrée, tel qu'un ruban, ce mécanisme comprenant un pignon d'entraî- nement, un arbre entraîné portant une plaque d'entraînement et un dispositif pour transmettre la commande du pignon à la plaque, caractérisé en ce qu'il comporte une armature rotative et un élément presseur mobile en direction longitudinale et en contact élastique, de manière à ne pas l'entraîner, avec l'arbre susdit, ainsi qu'un aimant pouvant être excité de manière à attirer son armature et à déplacer l'élément presseur jusqu'à l'amener en contact d'entraînement avec l'arbre susdit.