CH552757A - Dispositif d'entrainement mecanique a accouplement automatique. - Google Patents

Description

  
 



   Dans certains appareils, il est nécessaire de pouvoir commander l'entrainement en rotation à volonté de   l'un    ou l'autre de deux mobiles. Ainsi, dans les magnétophones, on provoque   l'entraine-    ment de l'une ou l'autre des deux bobines portant la bande magnétique suivant le sens choisi pour l'entraînement de cette bande.



   Dans les dispositifs connus de ce genre, il est nécessaire de prévoir des dispositifs d'accouplement pour chacune des deux bobines et des moyens de commande de ces accouplements pour les amener en position active, et respectivement inactive. Ces moyens sont relativement compliqués. et la présente invention a pour but de fournir une solution mécanique simple, bon marché et d'un fonctionnement parfait.



   L'invention a pour objet un dispositif d'entrainement mécanique à accouplement automatique, caractérisé en ce qu'il comprend deux roues dentées en prise l'une avec l'autre par leurs dentures obliques, I'axe de rotation d'une de ces roues étant compris dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation de l'autre roue,
I'une des roues étant fixée sur un arbre d'entrainement, I'autre roue étant   entrainée    et déplaçable axialement, cette roue   entrainée    portant une partie d'un accouplement susceptible d'entrer en liaison, sous l'effet dudit déplacement, avec un mobile à entrainer.



   Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple. une forme d'exécution de l'objet de l'invention.



   La fig. 1 et une vue en perspective de cette forme d'exécution.



   La fig. 2 en est une vue prise selon un plan perpendiculaire à l'axe de l'arbre moteur.



   Ce dispositif comprend un arbre d'entrainement 1 dont la rotation est assurée par un moteur, non représenté. Des moyens, qui ne sont pas non plus représentés, permettent de commander le sens de rotation de cet arbre 1. Ces moyens peuvent être, de façon très simple, compris sans autre dans un moteur dont le sens de rotation est déterminé par des connexions électriques.



   L'arbre I porte une roue dentée 2 dont la denture est oblique et présente une inclinaison de l'ordre de   45e.    Cette roue 2 est en prise avec une roue dentée 3 de denture oblique correspondante, cette roue 3 étant montée sur un arbre 4 et pouvant se déplacer axialement. L'arbre 4 porte encore deux poulies 5 et 6 dont le mouvement peut être transmis à des mécanismes, non représentés, par des courroies 7 et respectivement 8.



   Chacune des poulies 5 et 6 est solidaire d'un flasque 9, respectivement 10, portant des saillies latérales   1 1    formant une partie d'un accouplement. La roue dentée 3 présente sur chacune de ses faces des parties saillantes 12 formant l'autre partie des accouplements aux deux poulies 5 et 6. Elle présente en outre une gorge 13 dans laquelle est engagé un ressort à pincette 14 dont l'extrémité libre 15 est engagée dans une fente hélicoïdale 16 d'une plaquette 17.



   L'arbre 4 peut, de préférence, être constitué par un pivot fixe sur lequel les poulies 5 et 6 tournent librement, mais sont fixées dans leur position axiale. Par contre, la roue dentée 3 est montée librement sur cet arbre aussi bien en rotation qu'en déplacement axial.



   Lorsque l'arbre 1 est entraîné en rotation dans le sens de la flèche f, il fait tourner la roue dentée 3 en sens inverse des aiguilles d'une montre, en référence à la fig. 1. Par suite du frottement entre le ressort 14 et la gorge 13, ce ressort tend à tourner en même temps que la roue 3, et son extrémité libre 15 se déplace vers la gauche de la fente hélicoïdale 16 en provoquant ainsi un déplacement axial de la roue dentée 3 vers le haut. Il y a lieu de noter que la réaction entre les dentures obliques des roues dentées 2 et 3 a également pour effet de déplacer la roue 3 vers le haut. Par suite de ce déplacement, les parties saillantes 12 de la roue 3 entrent en prise avec les parties saillantes   1 1    du disque 9 solidaire de la poulie 5.

  Ces parties saillantes 11 et 12 forment des crabots et constituent donc un accouplement à crabotage entre la roue 3 et la poulie 5. Il est clair que lorsque l'arbre 1 est entraîné en sens inverse, c'est-à-dire dans le sens de la flèche f', la roue dentée 3 est déplacée vers le bas par rapport au dessin et vient en prise par crabotrage avec la poulie 6, tandis que sa liaison avec la poulie 5 est interrompue.



   Bien entendu, on peut prévoir différentes variantes d'exécution, et notamment l'accouplement de la roue dentée 3 avec l'une ou l'autre des poulies 5 et 6 pourrait être réalisé non pas par des crabots, mais par exemple par l'intermédiaire de garnitures de friction. On pourrait également prévoir de faibles ressorts ayant tendance à rappeler la roue 3 dans sa position médiane entre les poulies 5 et 6.



   Lorsque l'obliquité de la denture de la roue 3 est assez grande, par exemple lorsqu'elle dépasse   30,    la réaction entre les dentures peut suffire à provoquer le déplacement axial de la roue dentée 3.



  Dans un tel cas, on peut simplifier la construction en supprimant la gorge 13, le ressort 14 et la plaquette 17. Il y a lieu de remarquer qu'on pourrait aussi utiliser un ressort fixe prenant appui contre une partie lisse de la roue dentée 3 pour opposer à sa rotation un couple résistant et augmenter ainsi la valeur de la composante axiale due à la réaction entre les dentures des roues 2 et 3.



   REVENDICATION



   Dispositif d'entraînement mécanique à accouplement automatique, caractérisé en ce qu'il comprend deux roues dentées en prise l'une avec l'autre par leurs dentures obliques, I'axe de rotation d'une de ces roues étant compris dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation de l'autre roue, I'une des roues étant fixée sur un arbre d'entraînement, I'autre roue étant entraînée et déplaçable axialement, cette roue entraînée portant une partie d'un accouplement susceptible d'entrer en liaison, sous l'effet dudit déplacement, avec un mobile à entrainer.



   SOUS-REVENDICATIONS
 1. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que la roue entraînée présente sur l'une de ses faces des crabots destinés à coopérer avec des crabots du mobile entraîné.



   2. Dispositif selon la revendication. caractérisé en ce qu'il comprend, de chaque côté de la roue entrainée, un mobile à entraîner, des moyens d'accouplement, rendus actifs par les déplacements axiaux de la roue entraînée, étant prévus entre chaque mobile à entraîner et la face correspondante de la roue entrainée.

 

   3. Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement sont des crabots.



   4. Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend un ressort exerçant un couple résistant s'opposant à la rotation de la roue entraînée.



   5. Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la roue   entrainée    présente une gorge dans laquelle est engagé un ressort à pincette, ce ressort presentant une extrémité libre engagée dans une fente hélicoïdale d'une pièce fixe.

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **.

   Dans certains appareils, il est nécessaire de pouvoir commander l'entrainement en rotation à volonté de l'un ou l'autre de deux mobiles. Ainsi, dans les magnétophones, on provoque l'entraine- ment de l'une ou l'autre des deux bobines portant la bande magnétique suivant le sens choisi pour l'entraînement de cette bande.

   Dans les dispositifs connus de ce genre, il est nécessaire de prévoir des dispositifs d'accouplement pour chacune des deux bobines et des moyens de commande de ces accouplements pour les amener en position active, et respectivement inactive. Ces moyens sont relativement compliqués. et la présente invention a pour but de fournir une solution mécanique simple, bon marché et d'un fonctionnement parfait.

   L'invention a pour objet un dispositif d'entrainement mécanique à accouplement automatique, caractérisé en ce qu'il comprend deux roues dentées en prise l'une avec l'autre par leurs dentures obliques, I'axe de rotation d'une de ces roues étant compris dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation de l'autre roue, I'une des roues étant fixée sur un arbre d'entrainement, I'autre roue étant entrainée et déplaçable axialement, cette roue entrainée portant une partie d'un accouplement susceptible d'entrer en liaison, sous l'effet dudit déplacement, avec un mobile à entrainer.

   Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple. une forme d'exécution de l'objet de l'invention.

   La fig. 1 et une vue en perspective de cette forme d'exécution.

   La fig. 2 en est une vue prise selon un plan perpendiculaire à l'axe de l'arbre moteur.

   Ce dispositif comprend un arbre d'entrainement 1 dont la rotation est assurée par un moteur, non représenté. Des moyens, qui ne sont pas non plus représentés, permettent de commander le sens de rotation de cet arbre 1. Ces moyens peuvent être, de façon très simple, compris sans autre dans un moteur dont le sens de rotation est déterminé par des connexions électriques.

   L'arbre I porte une roue dentée 2 dont la denture est oblique et présente une inclinaison de l'ordre de 45e. Cette roue 2 est en prise avec une roue dentée 3 de denture oblique correspondante, cette roue 3 étant montée sur un arbre 4 et pouvant se déplacer axialement. L'arbre 4 porte encore deux poulies 5 et 6 dont le mouvement peut être transmis à des mécanismes, non représentés, par des courroies 7 et respectivement 8.

   Chacune des poulies 5 et 6 est solidaire d'un flasque 9, respectivement 10, portant des saillies latérales 1 1 formant une partie d'un accouplement. La roue dentée 3 présente sur chacune de ses faces des parties saillantes 12 formant l'autre partie des accouplements aux deux poulies 5 et 6. Elle présente en outre une gorge 13 dans laquelle est engagé un ressort à pincette 14 dont l'extrémité libre 15 est engagée dans une fente hélicoïdale 16 d'une plaquette 17.

   L'arbre 4 peut, de préférence, être constitué par un pivot fixe sur lequel les poulies 5 et 6 tournent librement, mais sont fixées dans leur position axiale. Par contre, la roue dentée 3 est montée librement sur cet arbre aussi bien en rotation qu'en déplacement axial.

   Lorsque l'arbre 1 est entraîné en rotation dans le sens de la flèche f, il fait tourner la roue dentée 3 en sens inverse des aiguilles d'une montre, en référence à la fig. 1. Par suite du frottement entre le ressort 14 et la gorge 13, ce ressort tend à tourner en même temps que la roue 3, et son extrémité libre 15 se déplace vers la gauche de la fente hélicoïdale 16 en provoquant ainsi un déplacement axial de la roue dentée 3 vers le haut. Il y a lieu de noter que la réaction entre les dentures obliques des roues dentées 2 et 3 a également pour effet de déplacer la roue 3 vers le haut. Par suite de ce déplacement, les parties saillantes 12 de la roue 3 entrent en prise avec les parties saillantes 1 1 du disque 9 solidaire de la poulie 5.

   Ces parties saillantes 11 et 12 forment des crabots et constituent donc un accouplement à crabotage entre la roue 3 et la poulie 5. Il est clair que lorsque l'arbre 1 est entraîné en sens inverse, c'est-à-dire dans le sens de la flèche f', la roue dentée 3 est déplacée vers le bas par rapport au dessin et vient en prise par crabotrage avec la poulie 6, tandis que sa liaison avec la poulie 5 est interrompue.

   Bien entendu, on peut prévoir différentes variantes d'exécution, et notamment l'accouplement de la roue dentée 3 avec l'une ou l'autre des poulies 5 et 6 pourrait être réalisé non pas par des crabots, mais par exemple par l'intermédiaire de garnitures de friction. On pourrait également prévoir de faibles ressorts ayant tendance à rappeler la roue 3 dans sa position médiane entre les poulies 5 et 6.

   Lorsque l'obliquité de la denture de la roue 3 est assez grande, par exemple lorsqu'elle dépasse 30, la réaction entre les dentures peut suffire à provoquer le déplacement axial de la roue dentée 3.

   Dans un tel cas, on peut simplifier la construction en supprimant la gorge 13, le ressort 14 et la plaquette 17. Il y a lieu de remarquer qu'on pourrait aussi utiliser un ressort fixe prenant appui contre une partie lisse de la roue dentée 3 pour opposer à sa rotation un couple résistant et augmenter ainsi la valeur de la composante axiale due à la réaction entre les dentures des roues 2 et 3.

   REVENDICATION

   Dispositif d'entraînement mécanique à accouplement automatique, caractérisé en ce qu'il comprend deux roues dentées en prise l'une avec l'autre par leurs dentures obliques, I'axe de rotation d'une de ces roues étant compris dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation de l'autre roue, I'une des roues étant fixée sur un arbre d'entraînement, I'autre roue étant entraînée et déplaçable axialement, cette roue entraînée portant une partie d'un accouplement susceptible d'entrer en liaison, sous l'effet dudit déplacement, avec un mobile à entrainer.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que la roue entraînée présente sur l'une de ses faces des crabots destinés à coopérer avec des crabots du mobile entraîné.

   2. Dispositif selon la revendication. caractérisé en ce qu'il comprend, de chaque côté de la roue entrainée, un mobile à entraîner, des moyens d'accouplement, rendus actifs par les déplacements axiaux de la roue entraînée, étant prévus entre chaque mobile à entraîner et la face correspondante de la roue entrainée.

   3. Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accouplement sont des crabots.

   4. Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend un ressort exerçant un couple résistant s'opposant à la rotation de la roue entraînée.

   5. Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la roue entrainée présente une gorge dans laquelle est engagé un ressort à pincette, ce ressort presentant une extrémité libre engagée dans une fente hélicoïdale d'une pièce fixe.