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Les tours de réfrigération sont maintenant cons- aussi truites/en béton armé, @@@ différents revêtements exté- rieurs. Dans les tours de réfrigération connues, on travaille en tirage naturel. Du point de vue statique, seul le revê- tement extérieur est porteur, et le poids des grilles et autres accessoires est donc transmis à ce revêtement. Ceci conduit à des constructions lourdes et d'un pri élevé.
Au contraire, la tour de réfrigération suivant l'invention se compose d'éléments de construction préfa- briqués en béton armé qui, après leur montage, sont soumis' à une préc@ontrainte au moyen de tirants en acier- de haute qualité, éléments dont les cavités par lesquelles passent ces tirants sent comblées après la mise sous tension, au
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moyen d'un liant, par exemple une bouillie de ciment.
Ces éléments de construction préfabriqués se composent avantageusement de montants de faible longueur, correspondant à la déni-hauteur d'un étage, et de traverses qui s'étendent soit d'un c8té, soit des deux côtés de ce montant, les traverses de ces éléments de construction appartenant à une rangée donnée étant orientées à 90 par rapport à celles des éléments de construction appartenant à la rangée voisine.
Dans une forme de réalisation spécialement judicieuse d'une tour de réfrigération suivant l'invention, les tirants se composent de tiges d'acier qui, de préférence, traversent deux ou plusieurs éléments de construction, et comportent à leurs extrémités des filetages au mieux obtenus par roulage ou molettage, ces tirants étant ainsi susceptibles d'être raccordés et prolongés au moyen de manchons vissés au point de jonction entre deux éléments de construction consécutif s.
En vue du blocage des tirants à leur extrémité de serrage, on peut y visser une pièce formant autour de celle-ci une saillie annulaire et qui, pour supporter les efforts de traction créés dans le tirant, vient s'appuyer contre le bord intérieur d'une coupelle annulaire, engagée sur chaque tirant, et qui supporte les efforts de traction transversaux se manifestant au voisinage de cette pièce de blocage.
La construction des tours de réfrigération suivant l'invention présente l'avantage, par rapport aux constructions connues en béton armé exécutées sur place, que tous les éléments constitutifs peuvent être fabriqués en atelier, si bien que l'on évite les frais des grosses installations des chantiers de construction.
Toutes les parties portantes, de même aussi que les éléments du
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revêtement extérieur, peuvent être d'un poids relativement réduit, par exemple voisin de 100 kgs, et peuvent donc être réalisés en atelier, dans les meilleures conditions. Le montage des éléments de construction préfabriqués est sensiblement facilite du fait que les mêmes opérations sont toujours répétées. Il n'est pas nécessaire de prévoir, dans toujours répétées.
Il n'est pas nécessaire de prévoir, dans cette construction, des pièces métalliqus libres ou des éléments de jonction en acier à l'intérieur de la tour de réfrigération. Les grilles d'@gouttage et les légères cloisons de séparation sont établies en pièces de bois facilement interchangeables. Les grilles font en mène temps office d'échafaudages, lors du montage des éléments de construction Les parties portantes de la structure supportent les grilles; et permettent donc d'éviter d'autres dispositifs additionnels en vue de leur soutien.
Les fondations de l'ossature porteuse sont très faciles à établir, du fait que la cuvette collectrice d'eau, en tous cas nécessaire, est susceptible de supporter à son bord, ou par sa semelle, la faible charge des poteaux verticaux.
D'autres caractéristiques de l'invention, et des détails portant sur les avantages qu'elle permet d'obtenir, ressortiront de la description qui va suivre, et qui est relative à une forme de réalisation représentée dans les dessins annexés, où ;
La figure 1 montre, partiellement en coupe verti. cale et partiellement en élévation, une vue d'ensemble d'une tour de réfrigération construite suivant l'invention.
La figure 2 est une coupe verticale à plus grande échelle, passant par une partie de la tour de réfrigération suivant la figure 1.
La figure 3 neutre en perspective un angle d'une telle tour.
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La figure 4 montre à plus grande échelle encore une portion de la figure 2.
Les figures 5 à 7 représentent respectivenent en élévation, de profil et en plan, trois types différents d'éléments de construction préfabriqués, et la figure 8 montre en élévation et de profil une plaque de revêtement extérieur.
Dans la figure 1, on a représenté à titre d'exemple de réalisation une tour de réfrigération à douze étages, et de section carrée.
1 désigne la plate-forme supérieure de couverture, de forne circulaire. La tour proprement dite est constituée par une ossature porteuse formée par seulement un petit nombre de types d'éléments de construction préfabriqués, en partie identiques entre eux. La figure 2 qui montre une coupe verticale passant par une partie de la tour de réfri- zération en question, indique bien comment l'ossature porteuse est établie, à partir des divers éléments de construction préfabriqués.
Pour les fondations, on utilise le muret marginal 2 ou la semelle 3 de la cuvette collectrice d'eau en tous cas nécessaire, seules de faibles charges étant à prévoir.
Dans ces fondations exécutées sur place sont ancrés les tirants d'acier 4, qui seront ensuite utilisés pour obtenir la précontrainte ultérieure des éléments de construction, en utilisant les plaquas 5 ou d'autres dispositifs analogues, Sur ces tirants 4 sort ensuite engagés les éléments de construction constituant la rangée ou couche inférieure, ces derniers reposant sur les fondations avec interposition d'un lit 6 de mortier.
Chacun des éléments de construction préfabriqués se compose d'un montant 7 'de longueur éale à la demi-
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hauteur d'un étage, et d'une traverse s'étendant d'un seul coté, ou bien de deux traverses 8 s'étendant @@s deux côtés du montant. Les piliers d'angle de la tour sont constitues par des éléments de construction confortant une traverse @ s'étendant d'un seul côté, alors que les poteaux intermé- diaires se composent d'éléments de construction à deux traverses en vis-à-vis, de part et d'autre du montant.
Dans la couche inférieure d'éléments de construction, les tra- verses sont orientées perpendiculairement au plan du dessin.
Dans la couche suivante, reposant sur la première couche avec interposition d'un lit 6 de mortier, les traverses sont orientées à 90 des premières, et sont donc parallèles au plan du dessin. ,;
\fin de conserver le vide 9 par lequel passent les tirants 4, églement au point de'jonction entre deux montants 7 consécutifs et de pouvoir ultérieurement combler ce vide au moyen d'un lient durcissant, âpres la mise sous tension des tirants, ces- derniers sont entourés en ce point par un manchon tubulaire 10.
Après qu'une où-plusieurs couches d'éléments de construction ont été ainsi assemblées, les tirants sont mis sous tension. A cet effet, on visse sur l'extrémité libre de ces tirants un écrou 12 à six pans qui, sur sa face tournée vers le'milieu du tirant, forme un tronc de cône 13 (voir figure 4). Par cette partie conique, l'écrou 12 vient porter sur une coupelle 30 annulaire, en tôle d'acier par exemple, noyée dans le montant 7 de l'élément de construc- tion.
Cette coupelle a pour but de répartir les efforts de traction créés 'dans le tirant, et de supporter les efforts detraction transversaux prenant naissance dans le béton du montait, par suite de cette traction. Apres le serrage du tirant, par vissage de l'écrou 12, la tension qui y est créée est fixée par injection d'un liant durcissant, par
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exemple une bouillie =le citent, dans l'intervalle 9 entre le tirant et le montant, en utilisant un Calal 13 prévu à la base de chaque montant.
Bien entendu cet intervalle, -cour permettre un remplissage couplet au moyen du liant, doit encore comporter à son extraits supérieure un trou de sortie d'air, non représenté sur les dessins.
Les traverses s'étendant à partir des montants dec éléments de construction ne se rejoignent pas complè- tement par leurs extrémités libres 16, Liais laissent au contraire subsister un intervalle 17 d'une largeur de 10 cm. environ. Cet intervalle est occupé p@r les extrémités libres 18 repliées des fers de l'armature non contrainte des mon- tants. Les extrémités 18 de deux traverses correspondantes sont ensuite réunies par exemple par des liens, ou par soudure de ces fers d'armature, après quoi l'intervalle 17 entre les extrémités des deux traverses est comblé au moyen d'un mortier à prise rapide et à faible retrait.
Les surfa- ces d'extrénité des traverses 16 sont prévues rugueuses, afin d'assurer une bonne adhérence du béton de liaison.
On procède ensuite au revêtement extérieur de l'ossature porteuse. Ce revêtement se compose de plaques rectangulaires 19 en béton armé, d'une hateur égale à la moitié de celle, du montant.d'un élément de construction, et dont la longueur est éale à l'intervalle.entre deux montants (voir figures 3 et 8). Ces plaques portent l'une contre l'autre par leurs bords verticaux 20 et forment sur leurs bords horizontaux 21 des feuillures grâce auxquelles elles se recouvrent sur une hauteur égale à la moitié de leur épaisseur; ellas sont ensuite assemblées par du mor- tier.
Pour masquer les joints verticaux, ainsi que pour retenir les plaques, on utilise des couvre-joints non repré- sentés sur les dessins, et qui sont fixés par des boulons
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aux n0nt:....';8 des éléments de construction pxe::¯ .:i.clués. Ces boulons sont 11y.,.::5 dans des écrons z, oreiller 22, noyés dans le béton, à la fabrication.
Les grilles d'éouttae en bois, qui n'ont pas non plue été représentées sur les dessins, sont ¯ ,;Jées au
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fur et à nesure de l'avancement de l'assenblaje l=-:3 éléments de construction en béton armé, et font aussi ofi'ic-,) d'échafaudage de travail pour la poursuite du montage de la construction. Apres la pose de deux couches el 1 éléuen-c:.:.' 10 construction, et pour pouvoir poursuivre le montag., les tirants 4 sont d'abord prolonges au moyen des manchons 23.
On répète ensuite les opérations déjà effectuées en vue du montage des deux premières couches.
Dans la couche supérieure, les montants 7a des éléments de construction ne s'étendent que seulement ,'jusqu' au niveau du bord supérieur des traverses. Les tirants des poteaux extérieurs servent en même temps à la fixation d'une ceinture 24 entourant la tour, des extrémités des dalles de couverture 25, et enfin d'une corniche 26 posée sur les
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extrdnitus Jes dalles de couverture. De plus, les extréll1i- tés 27 de.?; tirants appartenant aux poteaux extérieurs peu- vent encore servir à la fixation d'un garde-fou, ou cons-
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tituer elles-m6mei- directement les montants de ce o'arde-fou.
On peut aussi visser sur le filetage des tirants d'extrémité un janbaje destine a constituer 1.'a,nem,: postérieur''., du bras d'une grue installée sur le toit, et servant à l'échange des pièces du ventilateur installé dans la tour.
En général, les éléments de construction préfa- briqués se trouvant à l'extérieur de l'ossature d@ étapes, au lieu de présenter la forme en croix habituelle, sont en
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.t:'or"'e Ce 1 couché. à certains intervalles toutefois, en utilise des éléments de construction préfabriqués en forme
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de'croix, demanière à former des bras s'eu vers l'extérieur au-delà de la paroi de la tour, et auxquels on pourra fixer un escalier.
Dans la partie inférieure lie la tour, on prévoit sur deux parois en regard, depuis le bord de la cuvette collectrice d'eau et sur la hauteur de plusieurs montants d'éléments, en supprimant les plaques extérieures de revêtement, des montants spéciaux 28 (voir figure 3) destinés à supporter une grille de ventilation non montrée sur les dessins.
Les figures 5 à 7 représentent les différentes variantes de réalisation des éléments de construction préfabriqués, respectivement en élévation, de profil et en plan.
Dans la figure 5, on a montré un élément de construction préfabriqué en forme de croix, tel qu'on en utilise pour la couche inférieure, la troisième couche, la cinquième couche, etc.. constituées par des éléments de construction préfabriqués utilisés pour monter la tour suivant la figure 2, et donnant naissance aux poteaux intermédiaires. A l'extrémité inférieure du sentant, on réserve un logement conique 29 recevant le manchon 23 destiné à la jonction des tirants d'acier 4 et, à l'extrémité supérieure de ce montant, on forme un logement cylindrique 14 destiné à recevoir les manchons 10.
Une seconde forme de réalisation de l'élément de construction préfabriqué, en forme de croix, se différencie de la première seulement par le fait qu'à l'extrémité inférieure du montant on prévoit un logment cylindrique pour recevoir le manchon tubulaire 10 et, à son extrémité supérieure,
une coupelle annulaire 30 ainsi qu'un logment conique 32 s'étendant jusqu'au bord interne 31 de cette copelle annulaire 30, pour recevoir l'écrou de
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tension 12 et permettre la mise en action de la presse de traction (voir figure 4).
La figure 6 représente un élément de construction préfabriqué, en forme de T couché, servant à constituer les poteaux extérieurs. Dans cet élément également, on peut adopter la réalisation avec un logement inférieur conique et un logement supérieur cylindrique, ou bien avec un logement inférieur cylindrique et un logement supérieur conique jusqu'au bord interne d'une coupelle annulaire 30 noyée dans le béton. De plus, ces formes de réalisation des éléments de construction préfabriqués comportent à l'extérieur des montants les écrous à oreilles 22 noyés, destinés aux boulons de fixation des plaques de revêtement, et des couvre-joints.
Dans la figure 7, on a représenté les éléments de construction préfabriqués qui constituent la couche supérieure, et qui sont en forme de T, avec un montant ne s'étendant seulement que jusqu'au bord supérieur de la .,traverse. Naturellement, il existe aussi des éléments de ce genre avec deux traverses latérales, comme celui qu'on a représenté, et d'autres avec une seule traverse latérale.
Enfin, il en existe encore avec et sans coupelle annulaire scellée dans le béton.
Pour la fabrication en atelier des éléments de construction, on utilise des noyaux ou bouchons de forme appropriée, en vue-de l'obtention des logements et cavités prévus.
La figure 8 montre enfin une plaque de revêtement 19 représentée en élévation et de profil. Cette plaque est pourvue d'une armature 33 à fers croisés. Ses bords longi- tudiaux 21 sont à feuillure,de sorte que les plaques posées @ se chevauchent sur une hauteur correspondant à la moitié de leur épaisseur. Entre les plaques de revêtement se
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chevauchant est interposée une couche de Mortier. Leurs bords d'extrémité 20 sont plans, et butent cortes le bord correspondant de la plaque voisine.