BE542896A - - Google Patents

Description

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   L'objet de l'invention est un procédé de fabrication . d'un revêtement de matière artificielle pour plancher qui se   @  "">-; distingue des revêtements de planchers connus par sa douceur au pas, sa solidité et son bel aspect. 



   Pour fabriquer ce revêtement, on applique, sur une couche de feutre d'une épaisseur de 4 mm. environ, une feuille, épaisse de 1 mm. au plus, d'une matière artificielle insensible aux acides, aux liquides chimiques, aux huiles, aux graisses et à la benzine, par exemple de chlorure de polyvinyle. La couche 

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 de feutre et la feuille de   matière   artificielle ne sont pas unies par leurs surfaces mais ne sont que posées l'une sur   l'autre   de façon qu'un faible glissement de l'une sur l'autre   soit   pos- sihle sous la charge. 



   Si l'on choisit une base de feutre souple, du genre tapis, en fibres quelconques appropriées au feutrage, la combi- naison de cette base avec la feuille de matière artificielle solide se plaçant sur elle donne un revêtement qui se donne élastiquement sous le pas et dans lequel ne se marquent pas d'impressions persistantes dues par exemple à des clous, pieds de sièges, etc. 



   La base de feutre se compose avantageusement, en fait, de deux couches de feutre qui sont liées par une couche intermé- diaire en une matière opposant de la résistance au déplacement latéral. La couche intermédiaire peut par exemple être consti- tuée par une couche collée de papier-crêpe ou d'une matière com- parable. 



   Dans l'ensemble, la base de feutre peut avoir une épaisseur de 3 à 5 mm. et- même, si elle doit être sollicitée re- lativement fort, une épaisseur de 6 mm. ou plus. 



   Les fibres de feutre sont avantageusement protégées, de façon connue, contre l'attaque des insectes, par traitement au moyen du produit connu sous la marque   "Eulan"   ou par un trai- tement du même genre, pour autant qu'elles soient, en totalité ou en partie, des fibres de laine. 



   On peut éventuellement prévoir, de plus, une feuille de matière artificielle supplémentaire, d'une épaisseur de 0,2 mm, environ, à la face inférieure de la couche de feutre. ' 
Le revêtement de plancher nouveau peut être posé sim- plement sur le plancher, comme un tapis ou un tapis-chemin. Mais il est particulièrement avantageux de l'immobiliser sur le plan-   @   cher en le fixant là où le plancher rencontre les murs, par exemple sous l'antébois, et en le tendant latéralement. Mais, 

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 pour le reste, tout le revêtement, c'est-à-dire la base de feu- tre et la feuille de matière artificielle y appliquée, reste sans liaison dirécte avec le plancher ,de la pièce.

   Qui plus est, il "flotte", dans un certain sens, sur le plancher, en ce sens qu'il reste quelque peu mobile latéralement par rapport au plan- .cher, dans une certaine mesure, sous l'effet exercé par endroits par la charge, cette mobilité étant toutefois limitée par la fi- xation à l'endroit des murs de la pièce. 



   Ce système a pour avantage que le revêtement de plan- cher peut se prêter élastiquement aux efforts dus aux charges se présentant localement. De plus, il subsiste ainsi, entre le plan- cher, la base de feutre et la feuille de matière artificielle, de petits espaces creux, qui, en formant coussins d'air, assurent un certain isolement additionnel. 



   La tension du revêtement de placher est assurée de la manière suivante: la base de feutre et la couche constituée par la feuille de matière artificielle sont successivement posées sur le plancher et fixées aux bords de la pièce, par exemple au moyen de lattes de bois, avantageusement sous l'antébois ; on leur donne en même temps, au moins dans un sens, une certaine tension préalable. La mesure de.cette tension préalable sera. d'environ 1% de la longueur.

   Si le revêtement de plancher est , appliqué à une température ambiante, relativement basse; par exemple en hiver, la tension préalable soit être accrue dans une mesure telle que la modification de dimension de la matière provoquée par le changement de température doit compensée et que l'obtention de la tension nécessaire à la température ambiante normale   (20 C.)   soit finalement assurée., 
La fixation du revêtement de plancher peut se faire au moyen de pointes placées à distance d'environ 20 cm.

   Dans le   @   cas de planchersen béton,'il s'est avéré avantageux d'en-      castrer d'avance, dans le béton, parallèlement aux murs, des dé- chets de bois de charpente ayant par exemple une largeur de 10 à 

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 30 mm. et une hauteur de 10 mm., cet encastrement étant réalisé de façon que ces bois et la surface du béton affleurent. Mais la fixation latérale du revêtement est également possible sur un   enduit   de béton pénétrable aux clous. 



   Lors de la fabrication du revêtement de plancher, il est particulièrement avantageux de composer la couche de feuil- les en usine-suivant croquis du local prévu - à partir des ban-   des/feuilles   usuelles, dont la largeur peut aller jusqu'à 130cm. et de réunir les différentes sections de bandes nécessaires au moyen de .bandes sous-jacentes collées sous le joint de deux sections de bande. l'ensemble ainsi fabriqué est alors transpor- té, comme un tout, dans lé local et y est mis en place. Ce mode de travail permet de réduire fortement la durée de.la mise en place et en diminue en outre le prix de revient.

   Taillées en biseau et mastiquées latéralement, les bandes sous-jacentes ne se dessineront pas, à l'usage, à la face supérieure du revêtement 
Pour fixer le revêtement de plancher dans une pièce, il est recommandé d'aplanir tout d'abord convenablement le plan- cher.par application d'une couche égàlisatrice d'une matière ap-   propriée,   de façon que toutes les irrégularités de niveau du plancher soient supprimées. La matière doit être choisie telle qu'elle sèche rapidement, en trois heures environ, de façon que la base de feutre puisse alors être mise en place. 



   Suivant un mode préféré de mise en oeuvre de l'inven- tion, le plancher non uni; de bois, pierre, béton ou autre ma- tière convenable, est tout d'abord isolé de l'humidité par appli- cation d'une couche d'asphalte froid ou de résine de copal ;    onrépand ensuite un agent liant isolant, en particulier de la sciure   ou une matière comparable qui rend isolant et donne un contact "agriffant", après quoi toutes les irrégularités du placher sont égalisées - au moyen dun mélangé pâteux de fleur de plâtre et de , sable, travaillé avec une solution aqueuse de résine de copal, de 

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 façon que la matière appliquée affleure approximativement avec les points antérieurement les plus élevés du plancher.

   Pour ac- célérer la solidification ou prise, on peut encore appliquer uni-   précitée formément, sur la couche égalisatrice/, un mélange sec de plâtre   et de sable. de 
Par suite de la prévision de la base/copal, ce masti- cage n'exige pas, même aux points les plus élevés, une épaisseur minimum mais est, en couche très mince déjà, résistant à la pres- sion, au choc et à la rupture. Il est donc -possible, de cette manière, d'égaliser de vieux planchers irréguliers existants, exactement jusqu'à leur niveau primitif, de façon que, rien ne soit perdu sur la hauteur de la pièce. 



   La matière de masticage se compose par exemple de 1 partie de fleur de plâtre et de 1 partie de sable finement tamisé qui sont tout d'abord mélangés à sec, puis travaillés en pâte avec une solution de 1 partie de résine de copal dans environ 
20 parties d'eau et remuées jusqu'à obtention d'une pâte épaisse. 



   Après la première application, c'est-à-dire après ap- ,plication de la couche de base d'asphalte froid ou de résine de   @@   copal, la solification doit être accélérée et il faut créer un 'contact "agriffant" pour que s'attache à cette base la matière de masticage, ce que l'on réalise en étendant une épaisse couche d'un agent liant isolant, de la scuire ou une matière neutre com- parable, et en balayant aussitôt l'excès n'adhérant pas au plan- cher. L'agent liant adhérant à la couche de base sert à isoler du froid, du son et de l'humidité;   'il   donne au plancher l'effet de rugosité nécessaire pour l'application de la. matière de mastica- ge   -et   on peut immédiatement marcher sur la surface pour continuer le travail.

   On peut en effet y marcher dix minutes après   lppli-   cation de l'agent liant. 



   Après   Inapplication   de.la couche de masticage égalisa- trice, le reste du travail,   c'est-à-dire   la mise en place de la base de feutre et du revêtement constitué par la feuille de ma- 

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 tière artificielle, peut être accéléré, un mélange sec de plâtre et de sable étant à cet effet étendu sur la couche de masticage, mélange qui égalise encore les plus petites irrégularités. 



   Ce procédé donne un revêtement de plancher qui ne s'é- caille pas, même dans la couche d'application la plus mince, qui ne se soulève en aucun endroit de sa base et qui participe aux oscillations éventuelles du plancher sans rupture. 



   La matière de masticage appliquée ne sa caractérise que par un accroissement de volume tout à fait minime après ap- plication et elle adhère si fortement à la sciure interposée qu'un soulèvement n'est plus possible. 



   Le revêtement de plancher ainsi fabriqué crée un plan.- cher chaud, présentant des cellules   d'air,   qui amortit: au maxi- mum le bruit des pas. A l'oeil, il paratt pratiquement sans jointe parce que, par suite de l'aboutement sans pointe et plan des bord* des feuilles, une séparation des joints ne peut se produire en cas de sollicitation normale. Le revêtement   est'inodore,.solide   à la lumière, a une couleur résistante, résiste à l'arrachement et à la rupture, est élastique, hygiénique, ininflammable et fa- cilement lavable, et n'exige presque aucun soin. 



   La feuille de matière artificielle peut être   transpa-   rente, non colorée, colorée ou, éventuellement, pigmentée. 



   REVENDICATIONS . 



   1. Procédé de fabrication d'un revêtement de matière artificielle pour plancher, caractérisé par le fait que sur une   base,   d'une épaisseur d'environ 4 mm., de feutre de fibres quel- conque on place une   feuille,  d'une épaisseur pouvant aller jus- qu'à 1 mm., d'une matière artificielle insensible aux acides aux liqueurs chimiques, aux huiles, aux   graissée   et à la benzine.

Claims (1)

1. 2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé par le fait qu'à la face inférieure de la couche de feutre, on place une feuille de matière artificielle supplémentaire, d'une ' épaisseur d'environ 0,2 mm. <Desc/Clms Page number 7>

   3. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que la couche de feutre est for- mée de deux couches liées par une couche intermédiaire en une ma- tière ., telle que le papier-crêpe, qui oppose de la résistance au déplacement latéral du feutre.

   4. Procédé suivant les revendications 1 à 3, caracté- risé par le fait que la couche de feutre et la couche constituée par la feuille de matière artificielle sont successivement placée sur le pencher, qu'on leur donne une tension préalable, par exemple de 1% de la longueur totale, et qu'on les fixe aux bords, par exemple au moyen de clous fichés dans ltantébois à distance de 20 cm. environ.

   .5. Procédé suivant la revendication 4, caractérisé par le fait que la fabrication et la tension se font par des piè- ces de bois provenant de déchets de bois de charpente encastrées, parallèlement aux murs, dans les bords du plancher en béton, ces pièces ayant par exemple une largeur de 10 à 30 mm. et une hau- teur de 10 mm. et affeurant avec la surface du béton.

   6. Procédé suivant la revendication 4, caractérisé par le fait que fixation latérale du revêtement se fait dans un en- d@uit de.béton pénétrable aux clous. ' 7. Procédé suivant les revendications 4 à 6, caracté- risé par le fait qu'à température relativement basse, la tension préalable est accrue dans une mesure telle que la modification de) dimension de la matière due à la modification de température soit compensée et que l'obtention de la tension nécessaire à la tempé- rature normale (20 C) soit finalement assurée.

   8. Procédé suivant les revendications 1 à 7, caracté- risé par le fait que la feuille supérieure, en matière artifi- cielle, est composée de bandes de feuillet par collage au moyen . d'étroites bandes sous-jacentes, de façon à avoir la dimension convenant pour la pièce à garnir.

   9. Procédé suivant la revendication 8, caractérisé par le fait que l'on veille à ce que les bandes sous-jacentes <Desc/Clms Page number 8> utilisées pour l'assemblage des différentes parties de feuilles ne se dessinent pas à la face supérieure du revêtement de plan- cher, en les taillant au préalable en biseau et en les masti- quant latéralement.

   10. Procédé suivant les revendications 1 à 9, caracté- ¯risé par le fait que la feuille de matière artificielle est, suivant un croquis de la' surface du plancher à revêtir, composéei en usine, à la grandeur définitive voulue, au moyen de bandes de feuilles, par collage à l'aide de bandes sous-jacente, puis est . transportée à l'endroit de placement et y est mise en place.

   11. Procédé suivant les revendications 1 à 10, carac- térisé par le fait que le revêtement formé de la couche de feutre et de la feuille de matière artificielle est mis en place sur un plaher qui est rendu plan par application d'une couche égalisa- trice, séchant rapidement, d'une matière de masticage appropriée* 12.

   Procédé suivant la revendication 11, caractérisé par le fait que le plancher non uniforme de bois, de pierre,de béton ou de toute autre matière convenable, est tout d'abord isolé de l'humidité par application d'une couche de base d'asphal- te froid ou de résine de copal et est isolé encore et rendu "agriffant" par application subséquente d'un agent liant isolant, en particulier de sciure ou d'une matière comparable, après quoi toutes les.irrégularités du plancher sont égalisées au moyen d'un mélange pâteux de fleur de plâtre et de sable, travaillé avec une solution aqueuse de résine de copal, de façon que la matière appliquée et les points antérieurement les plus élevés.'du plancher affleurent à peu près, un mélange sec de plâtre et de sable pouvant ensuite être appliqué, lisse, sur la couche égalisa.

   trice obtenue, pour accélérer la édification ou prise.