<Desc/Clms Page number 1>
La présente invention concerne la production du noir de fumée en décomposant par la chaleur des composés contenant du carbone.: elle fournit un procédé nouveau et perfectionne de production de noir de fumée doué à un degré élevé de la caractéristique connue sous le nom de "structure", d'une grande faculté d'absorption de l'acétone et d'autres carac- téristiques hautement appréciées.
On a déjà. proposé différents prrocédés de production de noir de fumée par décomposition de vapeurs ou gaz d'hydrocar- bures pendant leur entraînement rapide à travers la chambre d'un four,. par un courant de gaz de combustion chauds. Le présent procédé se distingue tout d'abord de ces procédés antérieurs par une combinaison particulière de conditions
<Desc/Clms Page number 2>
EMI2.1
opératoires grâce auxlucllos le compose contenant du carbone se décompose pendant qu'il descend lentement à tr,,v,rs une atmosphère de gaz de four chaude qui s'cluvc lentement dans une chambre de four vertical..
On. utilise, pour la mise en. ioeuvre du procède, une chambre de four disposée verticalement de façon à tirer parti de la penanteur ¯pour effectuer le mouvement descendant du. cor-ii2,osn' contenant du carbone à décomposer,'sur une distance appréciable a.
EMI2.2
travers la chambre en contact avec les gaz chauds ascen- dants..
Suivant le présent procède, on utilise comme ma-
EMI2.3
tière première contenant du carbone et qu'on veut décomposer une matière aromatique de très forte densité de vapeur et on entretient, dans la chambre du four, une atmosphère lente- ment ascendante et sensiblement non oxydante, ou réductrice,
EMI2.4
de.; gaz de four a une température supérieure à la température de décomposition de.la matière première.
La vitesse d'as-
EMI2.5
cension de cette atmosphère réductrice doit être aussi uniforme que possible dans toute l'étendue de la section transversale de la chambre et doit être inférieure à celle pour'laquelle -l'attraction de la pesanteur sur les vapeurs lourdes de -la matière première est surmontée, Dans ces conditions, les vapeurs lourdes descendent lentement travers l'atmosphère non oxydante ou réductrice de Gaz de four chauds, gui s'élève.
Dans leur course descendante, . les vapeurs lourdes sont décomposées pour former des paillettes
EMI2.6
légères duveteuses de noir diO fumée -d'une, donaite si faible qu'elles sont ontraînues en suspension dans les gas de four ascendants à travers et hors de-la chambre. Dans leur course ascendante', les particules de carbone ainsi formées arrivent en contact avec les vapeurs lourdes en décomposition qui descendent, et croissent de plus en plus en formant une
EMI2.7
masne duveteuse en forme de chaîne relativement longue Cn'On S4Bare facilement des gaz de four effluents.
<Desc/Clms Page number 3>
EMI3.1
Un grand nombre de ces 6rapµes duveteuses atteignent une,dimension bien visible à l'oeil nu si on les laisse s'échapper de la chambre, travers un orifice d'observation, par exemple, on peut les voir flotter comme du duvet dans l'atmosphère! extérieure.
EMI3.2
Comme matière première contenant du carbone à décompo- ser, on peut utiliser une matière 'ayant un. faible volume de vapeur, de sorte que le poids de vapeur est de l'ordre
EMI3.3
de 10 a 50 fois celui des gaz de four.chauds dans les mêmes conditions de température et de pression..Pour cett'e matière première, on a utilisé avantageusement une,huile résiduelle ou goudron fortement.aromatique produit par le cracking-
EMI3.4
thermique d.e produits de oyclage résultant du cracking catalytique du pétrole.
On peut aussi utiliser avantageusement la) créosote ou des fractions de goudron de houille (le nature fortement aromatique, ou des matières de composition analogue, On a utilisé également avantageusement une huile de naphtalène
EMI3.5
ou d'anthraoene provenant'de goudrons normaux. De même, on' a utilise, d'une façon particulièrement avantageuse, des pro- duits dérivés des huiles de pétrole dont le' poids spécifique
EMI3.6
est Inférieur:a. Ilunité et, de préférence, se tient entre environ l.,p''6 et'' ,,Q6 dont-la viscosité est'inférieure 30 os. à'9819 03 et dont l'indice de réfraction est de 1,6 4 1,71.
Ces huiles produisent un volume de vapeur, Inférieur 3',a dra/l.tre dxhui.e le calcul étant effectué dans des conditions de température et de pression standard et, en phase liquide, elles ont une densité d'environ'
EMI3.7
1,09 1,06, .Les gaz de four chauds qai montent travers la charn-' bre du four sont avantageusement produits en- faisant arriver de l'air dans l'extrémité inférieure de la chambre du four
EMI3.8
et en faisant brûler une partie de 14 matière première pour produire les gaz réducteurs ainsi que 'la chaleur nécessaire 4'la réaction de,décomposition. On peut cependant obtenir une.'. partie, des gaz réducteurs et de la chaleur en brûlant un
<Desc/Clms Page number 4>
combustible gazaux,
par exemple du. gaz naturel, dans la partie inférieure de la chambre, Etant donnée la petite quantité d'air fournie', 'l'oxygène qu'il contient est rapidement consommé et.la partie supérieure de la chambre du four, par exemple la moitié supérieure ou davantage, se remplit d'une atmosphère réductrice qui, en raison de la présence de la matière première en'décomposition quis'y trouve, forme alors un-nuage de fumée mollement agité dans lequel se forme le charbon au-dessus de la zone de combustion à l'extrémité inférieure de la, chambre.
Pour mettre en oeuvre le procédé,-on pulvérise la matière première à décomposer, dans une direction ascendante ,à traavers les gaz de four qui s'élèvent à mie vites*ce suffisante ' pour'entraîner jusque dans la chambre, le produit pulvérisé, mais insuffisante pour qu'il vienne frapper ses parois supérieurs, Il faut éviter.que le liquide pulvérisé entre en contact avec des surfaces solides.
On introduit l'air à l'extrémité inférieure de' la chambre du four en quantité très inférieure à celle qui est nécessaire pour brûler la matière première,'et avec un d ébit qui assure l'établissement à travers le four,-d'un courant ascendant de vitesse uniforme, ralativement faible :
et sans turbulenc.e La vitesse optimum des gaz dépend, dans une certaine mesure, de la matière première à décomposer mais, ainsi qu'on l'a déjà fait remarquer, elle doit être suffisamment faible poux.permettre un mouvement descendant des vapeurs lourdes à contro-cou- rant par rapport aux gaz de four- ascendants. Egalement, ainsi qu'on la fait remarquer plus haut, il est tout à fait souhaitable que le courant ascendant de gaz de four soit aussi uniforme que possible dans toute l'étendue d'une section transversale quelconque-, afin que le courant descendant des vapeurs en décomposition et le flottement ascendant du carbone soient sensiblement'uniformes dans toute leur étendue et qu'on évite la formation de veines.
<Desc/Clms Page number 5>
La chambre du four est avantageusement isolée thermique- ment'et la température y est,maintenue suffisamment élevée pour vaporiser au moins la majeure partie du produit pulvérisé et pour décomposer les vapeurs'obtenues, mais
Insuffisante pour carboniser le liquide pendant qu'il s'élève dans la chambre,
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description d'une forme particulière de réalisation donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés, sur lesquels la fig. 1 représente, sous une forme schématique, une coupe verticale d'un four et de l'appareillage auxiliaire essentiel;
la fig. 2 est une coupe horizontale faite suivant la ligne 2-2 de la fig. 1, et la fig. 3 est une coupe horizontale suivant la ligne
3-3 de la fig 1,
La chambre verticale 1 est entourée de la paroi cylindrique 2 réfractaire et d'une paroi 3 en forme de cône en matière analogue, L'extrémité supérieure de la chambre débouche dans un carneau 4 conduisant à une installation classique de refroidissement et de séparation,
On amené 'de l'air par des conduits 5 à un conduit annulaire 6 d'où il sort par des ouvertures 7 pour passer ' dans une chambre de distribution 8 délimitée par des.parois cylindriques 9 et un fond 10 qui peut être en béton et peut 'former les fondations du four.'
Juste'au-dessus de-la chambre à air 8,
se trouve une sole .réfractaire 11, constituant le fond de la chambre de four et dans laquelle sont pratiqués des orifices d'air 12 répartis sur toute'sa surface et à travers lesquels passe l'air qui entre dans la chambre du four. ' - -Par un conduit 13, on amené la matière première contenant
<Desc/Clms Page number 6>
du carbone jusqu'à une tête de pulvérisation 14 disposee dans l'axe de la,chambre dU four. on a représente la tête de pulvérisation munie de trois buses, mais il est entendu qu'on peut utiliser d'autres types de têtes de pulvérisa- tion.
Il est avantageux d'utiliser une- tête de pulvérisation du type à deux fluides dans laquelle on utilise de la vapeur -pour faciliter la .division et la pulvérisation de la matière première. Des pulvérisateurs de ce type sont bien connus et d'un approvisionnement facile; il-est danc inutile de les décrire plus en:détail ici.
Il est avantageux de munir le conduit:13 d'une double enveloppe .ou de toute autre protection contre la -température excessive du, tour.. Dans une réalisation préférée, on amène la vapeur de pulvérisation dans-la tête 14 par un conduit annulaire'formant une double enveloppe pour le conduit 13. Si on le désire, on peut aussi protéger le conduit par unechemise d'eau.
On a représenté en 15 des brûleurs à gaz qu'on' peut utiliser pour réchauffer le four avant sa mise en service ou, comme source auxiliaire de chaleur pendant son fonctionnement, -comme décrit plus en détail plus loin.
On fait arriver à ces brûleurs un combustible gazeux, par exemple du gaz naturel, par dès-tuyaux ascendants 16 -branchés sur des collecteurs 17 auxquels le gaz est amené par des conduits 18.
,'Il est entendu qu'on peut utiliser d'autres moyens d'amenée d'air à l'extrmité inférieure de la chambre du four et de répartittion uniforme de cet air dans toute l'étendue de la section transversale de la chambre, et qu'on peut recourir à d'autres moyens pour le chauffage préalable de la chambre du four et pour fournir de la chaleur auxiliaire ou des gaz, chauds pendant le fonc- tinnement De même, l'invention n'est pas limitée à
<Desc/Clms Page number 7>
l'utilisation d'une chambre cyl idrique et l'on peut, par
EMI7.1
utiliser une chambre xectuy'u7cire pour la mise on oeuvre du procédé.
En outre, au lieu d'une seule tête de pulvérisation axiale, on peut utiliser'plusieurs têtes
EMI7.2
disposées symétrjquoment par rapport 'Ù^1'aÎe dans l'extrémité ' inférieure de la chambre.
Les ya-rois du four doivent 8trelrcaénvertcz extérieurement d'une couche de matière calorifuge qui peut être recouverte,, à,son tour, par une' saine métallique suivant la pratique adoptée.
Pour faire fonctionner le four,on amène la
EMI7.3
quantité d'air nécessaire à la. partie inférieure de la chambre du four 1 ou.elle est uniformément répartie dans la section t:'ransvérsale cette chambre par les orifices e-t s'élève transversale de cette chambre par les orifices 1S est s'élève lentement à travers la zone de combustion à l'extrémité inférieure de la chambre, Il est avantageux de chauffer préalablement la chambre à une température d'environ
EMI7.4
871 G à 937 C avant de commencer-la vaporisation de la matière première liquide..
On peut effectuer ce chauffage préalable au moyen du brûleur 15 ou par tout autre moyen convenable. Apres avoir amené le four à la température de
EMI7.5
régime, 'on peut éteindre le brûleur 15, là où on le désire, et effectuer la pulvérisation de la matière première au moyen ' de la tête 14.
En fonctionnement.normal, le nuage de fumée remplit toute la partie supérieure de la chambre et s'étend
EMI7.6
vers le bas jusqu'à, un niveau voisin de celui indiqué en 16te c'est-à-dire entre la moitié et les trois quarts de la hauteur de la chambre verticale. En-dessous de ce nuage de fumée, se produit une combustion substantielle de la matière
EMI7.7
première et l'oxyGotie libre de l'air admis est ainsi consommé dans l'extrémité inférieure de la chambre.
L'oxygène est: aussi consommé, en partie, par la combustion du gaz auxiliaire lorsqu'on en utilise. Au-dessus du niveau
<Desc/Clms Page number 8>
EMI8.1
inétgné en 16', se trouve une atnocs,3i'.x e réetuctricc, Le liquide pulvérisé s'ctcnd largement daaz., le' nnaùo de Owée et, au oonrs de son mouvcnc:vt acaendunt, ii est partiellement ou même eonzpléte.ment iaporisê la vitesse initiale de pulvérisation dépend, dans une large niezur , àe la hauteur d. e la chambre du four.
La vitesse des gaz de four, comme indiqua précé- demment. est insuffisante pour.entraîner hots de la chambre les vapeurs lourdes produites ou les.particules éventuelles non vaporisées d'huile et, en raison de leur densité plus élevée/ces'vapeurs et particules descendent dans le nuage de- fumée et, étant donné la température élevée des gaz du four., elles se décomposent pour former des paillettes duve-
EMI8.2
teuses dé 'carbone, comme déori-t.
plus haut, En raison de leur faible densité et de l'accroissement-de leur volume et de leur surface, ces paillettes -ou flocons de carbone sont
EMI8.3
entralnéa de bas eii, haut et'sortent du'four par le carrc.,u 4 en suspension dans leo*gaz chaude ascendants du fou-r, et ils sont séparés et recueillis de toute manière convenable bien connue dans cette technique,
EMI8.4
On ps ¯fia.re varier le a temp6rgtures' de f onc- tionneme.nt '-'1 intérieur 'de la chambre du four, dans une très large mesure suivant les caractéristiques de la matière première et les 'caractéristiques du produit désiré.
Lors- qu'on a besoin d'un noir huileux, il-est avantageux de
EMI8.5
maintenir les températures entre environ 64900 et 58 C dans la l'artie,sn9é ieuro clé, la 'chambre..Lorsqu'on désire obtenir un noir sensiblement seo, e test-z-d.xe,. . .sensiblement débarrassé des matières susceptibles d'être extraites, telles qu'on en utilise comme charge dans le caoutchouc, il est
EMI8.6
avantageux de maintenir, dans la partie supérieure de la chambre du four, des températures comprises entre 971 et
EMI8.7
12 60 a, Or.
peut obtenir ces températures plus élevées, .>Înzi qu'il est indiqué plus haut, au moyen de brûleurs
<Desc/Clms Page number 9>
gaz auxiliaires dans la partie inférieure de la chambre du four ou, sans utiliser de gaz auxiliaire, en brûlant une proportion plus importante de la matière première par une augmentation de la quantité d'air amenée dans la i chambre.
On peut, dans une certaine mesure, faire varier 'la hauteur du nuage de fumée au-dessus de la tête de pulvérisation 13 en réglant la\ pression du four, par exemple au moyen de registres disposés dans le carneau de sortie 4. On maintient habituellement la pression dans le four au voisinage de la pression atmosphérique, ou un peu en-dessous, par exemple à environ 5 mm d'eau au-dessous de la pression atmosphérique.
Il est avantageux de chauffer préalablement la ma- tière première liquide avant de la pulvériser dans la chambre du/four. Le chauffage préalable est particulièrement souhaitable lorsque'la matière première'est d'une nature extrêmement visqueuse, comme cela est caractéristique dans les résidus goudronneux lourds.
La vitesse optimum de l'air et des gaz réducteurs qui s'élèvent dans la chambre du four dépend dans une large mesure de la matière première utilisée. Habituellement, on a constaté qu'une vitesse de gaz comprise entre 30 et 183 com donnait les meilleurs résultats. pour des vapeurs plus den- ses, on peut utiliser une vitesse de gaz un peu plus trande
Au moyen de ce procédé, on a pu obtenir d'excellents rendements dans la fabrication d'un noir possédant des caractéristiques hautement appréciées, atteignant jusqu'à 600 g./litre ou plus de matière première.
On a réalisé des rendements particulièrement élevés lorsqu'une partie de la chaleur nécessaire à la réaotion de décompo- sition est fournie par la combustion du gaz auxiliaire en réduisant ainsi la proportion de matière première qu'il est nécessaire de brûler.
<Desc/Clms Page number 10>
. on va Illustrer le procédé perfectionné suivant l'invention et les avantagea'qu'on peut en obtenir par les
EMI10.1
,t '1 , ..; exemples suivants effectués dans un appareil du type ,' ,',j j ) fl, représenté sur le dessin et comportant une chambre de.dtxx'r4 f/¯. cylindrique d'environ 4,57 mètres de haut et 2,69 mètres,il'e", ,àiaàétre intériènr, t... - r diamètre intérieur . EXEMPLE 1 '
EMI10.2
On amène l'air dans la chambre, a. un débit de, 2.120 bO/h.
. '.''*'''.
On brûle,du gaz auxiliaire à un débit de 251 m/h, On pulvérise
EMI10.3
dans la chambre du four, à un débit de 592 1/hµ une matière première consistant, en une huile très aromatique produire -par-le-cracking thermique du produit de cyclage catalytique fourni sur le marché sous le nom "pressure Tar" On maintient la température du four entre 1104 et 1327 C et on vaporise la != matière première dans la chambre au moyen d'une tête unique
EMI10.4
'à, trois buses ou gicleurs disposée coazialement à environ 33 cm au-dessus de la sole de la chambre, au moyen de vapeurs
EMI10.5
sous une pression de 2*81 à 10,54 kglcm8.
Dans ces conditions, on a.réalisé des rendements compris entre 546 et 638 9/litre de matière première, Le carbone obtenu avait un indice de ' couleur ABC compris entre 57 et 60 et un indice d'absorption d'huile de 1,42 à 1,68 lit/kg, de noir.-
On a effectué des essais supplémentaires dans e.
EMI10.6
même appareil, dans des conditions et avec des iésùtats 1 .tels qu'indiquédans les tableaux suivants: ' '
EMI10.7
Temple .11 IÎI ' ¯¯,, j j"),1 Air 1à /h 4.240 : 3540 . 3540,' ] )/ µ; .( ,j 11/.Ç gaz /h : , . '" 5.000 4160 ' ' 4160 ,,' 1 '3, , huile 1/h . - . 910 . 1000 1000.. -16$q. /%' Four temp. 0 ,, ¯ 1121-1183 ,1110-1185 1110-1185.. 'l3S2-L3&) Pression de vapeur , . ' '", ';.
. kg/em2 ' 7 . '.'" Rendetïie2i't;s '""* (]µ/lit . ) 252-912 385 365 507-547
<Desc/Clms Page number 11>
Dans les exemples II, III, et V la matière première était un résidu aromatique 'de pétrole ayant un Indice de réfraction de 1,651 et un poids spécifique de 1,07, une viscosité à 99 C,de. 8 os, et un point d'ébullition compris entre 260 C et 399 C La matière première utilisée dans l'exemple IV était un résidu aromatique de pétrole provmant d'une source différente, mais possédant des caractéristiques comparables à celles qu'on vient de donner.
Dans chacun des essais précédents, les gaz chauds se déplaçaient dans'la chambre du four à une vitesse ascendante comprise entre 0,55 et 1,58 m/s,
Les carbones produits ont une affinté exceptionnelle . pour 'les liquides et une bonne conductibilité électrique etils sont par conséquent utiles pour la fabrication de piles sèches dans lesquelles ces deux propriétés sont appréciées.
Ils ne s'agglomèrent pas facilement, possèdent une très faible densité et une faculté extraordinaire d'absorp- tion des gaz, En raison de ces propriétés, ils sont particulièrement utilisables comme isolants thermiques.
Ils' Sont également très-utiles comme charge dans le caoutchouc, en particulier lorsqu'on désire obtenir du caoutchouc vulcanisé exceptionnellement lisse et à fort rebondissement. Lorsqu'on les a ainsi utilisés comme charge dans le caoutchouc, on a constaté qu'ils constituaient une très bonne matière première pour les enveloppes de pueumatique d'automobiles ne s'échauffant pas.
Lorsqu'on le compare à de$ noirs de fumée obtenus dans des conditions de forte turbulence, le produit de la présente invention a des particules de dimension relativement grandes, mais il possède'une "struoture" extraordinairement élevée.
Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, lorsqu'on desire fabriquer un charbon de structure élevée contenant uno
<Desc/Clms Page number 12>
proportion relativement élevée d'huile ou. de matières susceptibles d'être extraites, on peut supprimer la combus-
EMI12.1
tion du Sez auxiliaire, l'atmosphère réductrice et la chaleur nécessaire à la a<ceNpos'ition étant fournies uniouemcnt par la. coiùbuution 8'mie partie de-la matière pulvérisée, par contact avec l'air, prés de l'extrémité inférieure de la chambre du four. Lorsqu'on.utilise des brûleurs à gaz auxi-
EMI12.2
liaire, il faut.
les régler der'façon à produire une flamme stable et répartie.Êans la chambre du four pour éviter des courants ascendants locaux de vitesse plus élevée que celle de l'atmosphère ambiante du-four.
On a effectué les..essais suivants dans un appareil 'du.type utilisé dans les -exemples précédents, mais dans lequel la chambre de four cylindrique avait 2,36 mètres de diamètre Intérieur. Au cours de ces essais, on n'a utilisé aucun gaz .auxiliaire après avoir amené "le four aux.. ' températures 'de régime. Les conditions de fonctionnement et
EMI12.3
les résultats obteu.-.spnt indiqués dans le tableau suivant.
EMI12.4
<tb>
Exemple <SEP> VI <SEP> VIII
<tb>
EMI12.5
Air m6/h , , 2120 , 2.20 Iluile 1/.h ..' - .. 665 493 Four Temp . 0 ' ' ' 104:9 ' 10S8 Pression de-vapeur.,kg4om ....' 4,92 4,9S
EMI12.6
<tb> Rendement <SEP> (g/litre). <SEP> 540 <SEP> 352
<tb>
-Dans l'essai VI, la pression-du four était de 5 mm d'eau, au-dessous de la pression atmosphérique et,
EMI12.7
dans l'essai TÏI, la.pression était de 2,5 mm au-dessous de 1 pression atmosphérique..Le:
produit de l'essai VI avait un indice'de couleur ABC de 68, Un indice d'absorption d'huile de 1,58 lit/Kg'de.noir un indice d'absorption d'acétone
EMI12.8
de 0,44 Z.tiz3, de noir, et contenait 294 5* de matière extractiblw
<Desc/Clms Page number 13>
Le produit de l'essai VII avait un indice de copieur ABC de 69, un indice d'absorption d'huile de
1,6 lit/Kg, de noir, un indice d'absorption de l'acétone de 0,46 lit/Kg de noir et contenait 4,20 % de matière extractible.
Dans ces deux essais, les gaz de four chauds avaient, dans la chambre du.four, une vitesse ascendante d'environ
91 cm/s
La matière première utilisée dans l'essai VI tait un résidu goudronneux lourd de pétrole du type décrit'plus haut, ' ce résidu ayant un indice de réfraction dé 1,644 et une densité de 1,042..Sa viscosité à 38 C était de 77 ce; à 54 C de 29 es; et à 99 C de 6 es.
Cette matière première pouvait être distillée à 85% en laissant un résidu de 15% Les résultats de l'analysé par distillation étaient les sui- vants ;
EMI13.1
<tb> Point <SEP> d'ébullition <SEP> initial <SEP> (P.E.I.) <SEP> 203 C
<tb>
<tb>
<tb> 5% <SEP> au-dessus <SEP> de <SEP> 285 C
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 10% <SEP> 321
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 2 <SEP> 0% <SEP> 348
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 30% <SEP> 361
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> . <SEP> 40% <SEP> 371
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 50% <SEP> 379
<tb>
<tb>
<tb> 60% <SEP> .
<SEP> 385
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 70% <SEP> 404
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 80% <SEP> 412
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> point <SEP> limite <SEP> 416
<tb>
La matière première utilisée dans l'essai VII était un mélange de 65 % de résidu, goudronneux de pétrole lourd, et de 35% d'huile de goudron de charbon, les matières respec- tives ayant les propriétés suivantes:
<Desc/Clms Page number 14>
EMI14.1
Résiàu de Pétrole Huile de goud=n de houille -- - .. '"#######''"'
EMI14.2
<tb> Indice <SEP> de <SEP> réfraction <SEP> 1,550 <SEP> 1,580
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> Densité <SEP> 0.9593 <SEP> 1,000
<tb>
EMI14.3
Viscosité à 54,4 C (às 3,5..
-Distillation r.E.I.. 207*Ç- 179'OC
EMI14.4
<tb> 5% <SEP> au-dessus <SEP> de <SEP> ' <SEP> 227 <SEP> 200
<tb> 10% <SEP> 241 <SEP> 204
<tb>
EMI14.5
20;n z 256 206
EMI14.6
<tb> 30% <SEP> 273 <SEP> 215
<tb>
EMI14.7
' 40io-' 2 93 220 50S' , ' 312 223 60e 32 5 22 8
EMI14.8
<tb> 70% <SEP> 336 <SEP> 232
<tb> 80% <SEP> 351 <SEP> 239
<tb>
EMI14.9
9 fi 3fi6 255
EMI14.10
<tb> Point <SEP> final <SEP> 377 <SEP> 294
<tb>
EMI14.11
Récupération 920096 9795e .
" 8>Ô 3,5%
On a fait un autre essai en utilisant l'appareil des
Exemples VI et VII et en utilisant, comme matière première, -l'huile de goudron de houille précédemment décrite, non mé- langée avec du résidu de pétrole, Les autres conditions et résultats d'essais.sont indiqués dans le tableau suivant:
EMI14.12
"3Xb±BI& viii
EMI14.13
<tb> .Air, <SEP> m <SEP> 3 <SEP> /h <SEP> 2120
<tb>
<tb> huile <SEP> l/h <SEP> 668
<tb>
<tb>
<tb> ' <SEP> Température <SEP> du <SEP> tour <SEP> C <SEP> 1021 <SEP> C
<tb>
EMI14.14
Pression 'de vapeur kS/0m.2 4.92
EMI14.15
<tb>
<tb>
EMI14.16
Rendement (g/litre ) 312
<Desc/Clms Page number 15>
L'indice de couleur ABC du. produit résultant était de
68, son indice d'absorption d'huile de 2 lit/Kg, et le pourcentage de matière susceptible d'être extraite présente était de 4%
Dans les conditions opératoires actuellement. préférées, le temps de contact, c'est-à-dire la période pendant laquelle les particules de carbone sont en contact avec les gaz chauds de la chambre du four, est de l'ordre de 2 à 10 sec. et, plus avantageusement, d'environ'4 à 5 secondes.
On voit, d'après la description précédente, que la chambre du four est traversée trois fois par la matière première ou les produits de décomposition de cette matière première, à savoir : 1) la matière première liquide est emportée vers le haut, à travers la chambre, par l'énergie cinétique de la matière pulvérisée et, pendant ce mouvement ascendant, elle est fortement chauffée et vaporisée.
2) les vapeurs lourdes résultantes descendent à travers la chambre du four sous l'effet de la pesanteur tout en étant décomposées en paillettes duveteuses de noir de funée; et 3) les paillettes ou flocons résultants de carbone montent dans la chambre en contact avec les vapeurs chaudes de matière première en décomposition et servent ainsi de noyaux qui grossissent en se chargeant et qui sont séchées avant de quitter la chambre, le degré de séchage, c'est-à-dire la perte en matières extraites, étant fonction de la température do four utilisée.