<Desc/Clms Page number 1>
"Supports secs pour vitamines.
L'invention se rapporte à des compositions nouvelles,,* de matières et à des procédés pour les préparer. Plus parti-. culièrement l'invention s'adresse à des compositions de, matiè- res, nouvelles et très utiles, contenant des vitamines dipo- solubles, particulièrement de la vitamine A et/ou de la vita- mine D.
Dans un de ses aspects plus spécifiques) l'invention vise des compositions nouvelles de matières contenant une eu l'autre de'ces vitamines particulières ou :les deux, lesdites compositions nouvelles ayant- une gamme particulière de dimen- sions et les vitamines étant très stables dans ces compositions et facilement utilisables pour la digest-.on.
<Desc/Clms Page number 2>
Les aliments pour bétail et volaille, de même que les clients pour l'homme, sont fortifiés depuis de nombreuses années avec ces vitamines, mais ces. produits étaient sujets à des pertes considérables de valeur nutritive, particulièrement en ce qui concerne la.vitamine A parce que celle-ci est insta- ble en raison de l'influence oxydante de l'atmosphère et parce que, tant la vitamine A que la vitamine D, sont instables à cause de l'influence des composants de certains aliments avec lesquels elles sont ùiélangées.'Dans les propositions antérieu- res avancées dans ce domaine, on a effectué un certain nombre de tentatives diverses pour protéger ces vitamines mais, si- l'on excepte les produits révélés dans les brevets belges N 495.896 et N 495.895,
aucun des produits proposés n'a donné entièrement satisfaction, soit en raison de la nature instable des produits, ou de la non-digestibilité des produits en ce qui concerne, leur contenu en vitamine A, ou pour une ou plusieurs des diverses autres raisons connues de ceux qui sont versés dans ce domaine.
Un objet de la présente invention est d'apporter des supports secs, nouveaux et améliorés, pour vitamines liposô- lubles.
Un autre objet de l'invention est d'apporter sous une forme sèche des produits, contenant des vitamines liposclubles qui sont hautement résistants à la détérioration oxydante.
Un autre objet de la présente invention est d'apporter une composition de matières contenant de la vitamine A et/ou D de manière à ce qu'elles soient très stables et aisément utilisables, c'est-à-dire aisément digestibles.
Un autre objet de l'invention est d'apporter des sup- ports secs' pour vitamines liposolubles qui, lorsqu'ils sont mélangés avec des aliments ou composants alimentaires pour bétail et volaille, ou avec des aliments pour l'homme, forti- fieront ces matières avec des vitamines liposolubles de manié- re à ce que ces matières conservent leur activité en vitamine
<Desc/Clms Page number 3>
liposoluble pendant de très longues durées, même quand les produits fortifiés sont entreposés dans des conditions condui- sant à la détérioration oxydante des vitamines liposolubles.
D'autres objets de l'invention seront en partie évidente et en partie apparaîtront dans la suite ,
On a présentement découvert que les objets ci-dessus et d'autres objéts peuvent être réalisés par l'apport d'tin produit sec et meuble, composé d'une multiplicité de très petites par- ticules, chaque particule consistant en une solution solide d'une matière vitaminée liposoluble, un antioxydant comestible et une éthylcellulose résineuse normalement solide capable de former une solution solide avec la combinaison de la matière porteuse dé, vitamine et l'antioxydant.
En plus des matières qu constituent les composants de base de la présente invention, on peut ajouter d'autres ingrédients aux compositions et, dans le mode de réalisation préféré de la présente invention, on incorpore des matières végétales solides très finement divisée; c'est-à-dire des farines végétales, dans chacune des innombra- bles particules qui constituent las produits de l'invention.
On a trouvé que la présence d'une farine végétale dans les pro- duits, de la présente invention augmente de manière appréciable la stabilité des vitamines dans les produits. Cependant, les produits de la présente invention qui ne contiennent pas une farine végétale ont un degré très élevé de stabilité et sont . de loin supérieurs aux produits antérieurs de ce domaine. On peut également ajouter aux compositions, si on le désire, des matières telles que des colorants végétaux, des synergistes pour les antioxydants, des matières tensioactives, etc., et on les incorpore dans chacune des nombreuses particules qui cons- ' tituent les produits de l'invention.
Les compositions de l'invention, tant les comportions de base que la f orrrre de réalisation préférée de 1'invention, contient les vitamines liposolubles de telle manière que
EMI3.1
celles-ci sont aisément diGcstibles et soient élulujI'llL très
<Desc/Clms Page number 4>
résistantes à la destruction oxydante, chose qui est uiise en évidence par le fait que l'activité vitaminique des proàuits de l'invention n'est pas diminuée de manière substantielle, même après que les produits ont été entreposée.pendant de longues durées.
Ce qui toutefois est plus significatif, c'est le fait que les aliments pour bétail et volaille et les aliments humains qui ont été enrichis avec des vitamines par l'addition des produits de la présente invention sont extrêmement stables et qu'il .se produit très peu de perte de l'activité de la vitamine ajoutée, même quand ces produits enrichis sont entreposés pen- dant des périodes de six mois à un an ou davantage dans des conditions qui sont'très propices à la destruction oxydante des vitamines.
Il est donc possible en utilisant les produits de la présente invention de préparer des aliments ou composants alimentaires pour bétail ou volaille, enrichis en vitamines, puis d'expédier ces matières à de langues distances et de les entreposer ensuite pendant de longues durées avant qu'elles ne soient vendues au consommateur final.
Antérieurement à la pré- sente invention, de nombreux aliments enrichis avec de la vita- mine A aisément utilisable n'auraient pas conservé leur activi- té de vitaminé A pendant une longue période pratique d'entrepo- sage mais, avec les produits de la présente invention, il est possible de préparer de tels aliments enrichis qui conserveront leur activité de vitamine A pendant de longues durées, marnes'eux températures estivales, En outre, la résine éthylcellulose.' confère des caractéristiques physiques très recherchées,à savoi: la dureté et le coulant excellent du produit solide fini.
Ceci veut dire queles produits de la présente invention sont stabili- sés contre toute augmentation de l'aire superficielle due aux conditions de chaleur et de pression que l'on rencontre dans cer- tains procédés comprenant l'emploi de produits supports secs,
La perte d'activité vitaminique qui arrive lorsque des produits contenant des vitamines liposolubles aisément utilisa-
<Desc/Clms Page number 5>
EMI5.1
blés sont entreposés pendant, de loques durées ei:.r.- COn8(llent U",SiLllt: par destruction "oxyàé1Jite des vitamines. En fait, il est t1'08 vraisemblable toutefois, qu'une partie au moins de la perte d'activité vit.amimiciue est due à la destruction des vitamines par une voie autre que l'oxydation ordinaire.
En toute probabilité, d'autres composants dans la. composition contenant les vitamines catalysent d'une manière ou d'une
EMI5.2
ôutre la transformation des vitamines en des composés pb fisio- logiquement inactifs. Cependant, il est de pratique courante de se rapporter à la somme totale de toutes les pertes d'activité vitaminique, qui sont décelées par une quelconque des méthodes usuelles d'analyse, telle que les méthodes biologiques, chimi- ques ou physiques d'analyse, comme étant des destructions oxy- dantes des vitamines. Dans la description de la présente in- vention on adopte cette pratique.
Un prépare les produits de la présente invention en formant une phase solide homogène comprenant la matière con- tenant la vitamine, l'antioxydant et l'éthylcellulose résineuse Quand on utilise une farine végétale, comme dans les modes de réalisation préférés de l'invention, elle existe sous la forme de particules discontinues uniformément dispersées dans toute la masse continue, formée par la solution solide de la matière
EMI5.3
vita.minée, de l'antioxydant et de l'éthylcellulose résineuse.,.
Dans la préparation des produits de la présente invention sui- vant le procédé habituellement employé, les divers composants autres que la farine végétale sont mis en solution dans. un solvant organique approprie , c "est-à-dire un solvant dans lequel la matière vitaminée, l'antioxydant et l'éthylcellulose sont solubles. Si on, doit utiliser une farine végétale dans les produits secs de support de l'invention, on la disperse unifor-
EMI5.4
(lJ.!2(Cent dans tout le mélange en l'y incorporât soigneusement.
On agite le mé1é,tI1t:e Jusqu'à ce qu'il prenne une consistance de caramel mou, et ,on ce moment on l'enlève du récipient dans lequel le me lW'l [!(:) , t' Eltè effectué, on l'étt11( en une couche l1JÜ1CE:.
<Desc/Clms Page number 6>
et on le sèche pour enlever le solvant. Quand le solvant a été éliminé, on broie ou débite le produit pour produire une com- position de matières ayant une dimension de particule souhai- tée spéciale. Les produits de l'invention se composent d'une multiplicité de particules s'étendant dans' la. gamme d'environ
1190 à environ 149 microns. Lagamme préférée de dimension de particule est d'environ 590 à environ 250 microns, et, au moins 80% des particules doivent être comprises dans cet in- tervalle.
Bien que la séquence particulière d'introduction des composants dans le mélange ne revête pas une importance cri- tique dans la préparation de la composition de la présente invention,' on a trouvé qu'il vaut mieux de procéder de la manière suivante dans la préparation de nouveaux produits sec de support de l'invention.
On dissout l' éthylcellulose résineuse dans un solvant organique dans lequel l'antioxydant et la matière.vitaminée sont solubles. On ajoute alors la matière vitaminée et les antioxydants et autres additifs à la solution d'éthylcellulose soit tels quels ou dans une solution préalablement préparée de ces matières dans une certaine quantité du solvant choisi.
On mélange à fond la solut-ion résultante et, si onutilise de la .farine végétale,..onl'ajoute, puis on poursuit l'agitation. ' Evidemment il va de soi que l'on peut modifier-l'ordre d'addi., tion et que l'on peut tout d'abord préparer une solution .'de 18 matière vitaminée et de. l'antioxydant dans un solvant organi- que Convenable,¯ puis ajouter l'éthylcellulose et la farine végétale.
Dans un autre procédé de préparation des produits de la présente invention, on fond l'éthylcellulose résineuse, normalement solide, en la chauffant dans une atmosphère inerte et on y mélange alors la matière contenant de la vitamine liposoluble à employer, ainsi que de l'antioxydant comestible
<Desc/Clms Page number 7>
qui doit être incorporé dans les produits, tout en maintenant la température élevée et l'atmosphère inerte. Dans la pré- paration de la composition préférée de l'invention, on incor- .pore également de manière soignée dans la masse fondue une fai- ble quantité d'une farine végetale.
Après cela le mélange li- qui-de qui a été ainsi préparé est formé en une multiplicité de très petites particules solides par tout procédé adéquat.
Cette masse liquidé contient tous ses composants à l'état uni- formément distribué, les uns par rapport aux autres. Lorsqu' elle est dans ladite condition à température élevée, la masse peut, de toute manière convenable et voulue, être convertie ou formée en gouttelettes ou petits globules doht la tempéra- tulle est réduite pour les convertir à l'état solide ou pour causer leur solidification par tout procédé adéquat, par exem- ple suivant les procédés qui sont révélés dans les brevets belges 495.896 et 495.895 dont le présent demandeur est un des inventeurs. Ou bien encore, on peut laisser la masse liqui- de se solidifier en une forme quelconque et on peut broyer le solide résultant à une dimension de particule souhaitée.
Tou- tes les opérations dans lesquelles les matières sont portées à haute température doivent être exécutées sous une atmosphère inerte.
Dans un procédé très satisfaisant de préparation des produits de la présente invention, les divers composants de. la composition sont repris dans un solvant approprié, par exem- ple du dichlorure d'éthylène, et ils sont mélangés de manière homogène par agitation poussée dans un mélangeur pourvu d'un moyen convenable d'agitation, par exemple un agitateur du type à grille.
Lorsque le mélange devient uniforme et prend la consistance d'un caramel, on le transfère alors par un moyen approprié, par exemple un conduit de descente, sur une courroie continue en acier inoxydable qui passe autour de deux rouleaux ayant approximativement 90 cm de diamètre et distants environ de 15 mètres, et on étale le mélange en une pellicule uniforme,
<Desc/Clms Page number 8>
épaisse approximativement de 1 à 2 mm, avec un moyen appro- prié, par exemple un racloir. La courroie transporte alors la matière en premier lieu au dessus d'un appareil de chauffage appropriée.par exemple une surface chauffée à la vapeur, qui sèche la matière en éliminant le solvant.
Lorsqu' il quitte la zone de chauffage, le produit est refroidi par un courant d'air et on l'enlève de la courroie par un dispositif appro- prié tel qu'un grattoir. On exécute un débitage préalable de la pellicule sèche au moyen d'une série de lames tournantes au moment où on l'enlève de la courroie. On la recueille alors dans un réceptacle et on l'alimente par tout moyen approprié dans un broyeur où le produit est finalement réduit en une multiplicité de très petites particules ayant la dimension spéciale de particule souhaitée. On tamise alors la composi- tion pour enlever toutes les particules en dehors de l'inter- valle désiré et alors elle est prête à l'emploi comme supplé- ment alimentaire .
Dans la plupart des cas, les particules qui sont obte- nues couleront librement et n'auront pas tendance à adhérer de manière. appréciable .les unes aux autres. Si l'on constate que les particules ont en fait tendance à adhérer dans une certain mesure les unes aux autres, on peut surmonter facilement cette tendance en les saupoudrant avec une très petite quantité d'une farine végétale, par exemple une des farines végétales inter- venant dans la préparation des compositions préférées de 'la présente invention.
Avec les, produits de ,l'invention, il est ppssible d'em- ployer des matières contenant de la vitamine liposoluble qui ont une activité substantiellement plus basse que l'activité des matières contenant de la vitamine liposoluble devant être employées avec les produits comme ceux qui sont préparés dans le brevet belge N 478.155. Evidemment, on peut employer des concentrés de vitamine liposoluble à très grande activité pour
<Desc/Clms Page number 9>
la préparation des produits de l'invention et, si on désire obtenir des supports secs ayant une très grande activité, il est préférable d'employer des concentrés de vitamine lipo- soluble très actifs dans la préparation de ces supports.
Quand on prépare des .supports secs devant être ajoutés à des aliments pour bétail et volaille en vue d'enrichir leur teneur en vitamine' liposoluble, il n'est pas nécessaire d'employer des concentres très actifs de vitamine liposoluble mais plutôt des huiles contenant de la vitamine liposoluble, ayant une basse activité vitaminique.
De nombreux aliments pour bétail et volaille sont fortifiés avec de la vitamine A de manière à ce qu'ils aient une activité approximative de 5 unités de vita- mine A par. gramme. En vue de préparer des supports secs conve" nant à l'enrichissement des aliments dans cette mesure on peut utiliser des huiles contenant de la vitamine liposoluble, ayanl une activité assez basse, étant donné que des supports secs prt parés pour cet usage ne doivent pas avoir une activité qui dé- passe environ 1000 ou 2000 unités de vitamine A par gramme.
Comme source de vitamines liposolubles, on peut utiliser une quelconque des vitamines A et D produites naturellement ou artificiellement. On peut utiliser des stérols activés tels que de l'ergostérol irradié ou du 7-déhydrocholestérol irra- dié, de la vitamine A sous la forme d'alcool ou de préférencè' sous la forma d'ester, vitamine A qui a été produite par .des procédés synthétiques ou encore des huiles de poissons, des huiles de foie de poissons, des concentrés vitaminés préparés à partir de ces huiles, etc.
De même, au lieu d'employer de la vitamine A dans les présents produits, on peut utiliser des précurseurs de vitamine A comme le carotène. On peut aussi utiliser les diverses formes de vitamine E. Les formes solides de vitamines liposolubles, comme par exemple le calciférol cri tallisé et l'acétate de vitamine A cristallisé, peuvent tout d'abord être dissoutes dans un liquide qui est miscible dans les proportions désirées avec le solvant utilisé pour dissou-
<Desc/Clms Page number 10>
dre l'antioxydant et l'éthylcellulose, et qui forme une pelli- cule homogène avec lesdits composants après enlèvement du solvant.
La quantité de matière contenant de la vitamine lipo- soluble dans les compositions de la présente invention peut varier depuis aussi peu que la% jusqu'à autant qu'environ 75% du poids total des compositions. La matière vitaminée liposo- luble employée dans la production des compositions de la pré- sente invention est. telle que, lorsqu'elle est incorporée avec une quantité appropriée d'éthylcellulose à l'aide d'un solvant mutuel, elle soit capable de produire une pellicule homogène sèche quand le solvant est enlevé, sous une forme que l'on peut désigner d'une manière générale par l'expression solution solide.
Dans la plupart des cas,' on préfère que les produits de l'invention, qui sont des supports pour la vitamine A, aient une activité d'au moins 1000- unités de vitamine A par gramme et que les produits de l' invention qui sont des supports pour la vitamine D aient une activité d'au mons environ 100 unités de vitamine D par-gramme.
L' éthylcellulose résineuse employée dans la préparation des produits de l'invention peut être une quelconque des for- mes d'éthylceelulose disponibles dons le commerce . Bien que la teneur en éthyle.et la viscosité de l'éthyleellulose exercent une influence profonde sur ses propriétés physiques, on a trouvé que toutes les formes d'éthylcellulose disponibles dans le commerce, dont la teneur en éthoxy varie de 44,5% à approximativement 50% et dont la viscosité varie de, 6 à 250 centipoises et plus à 25 C pour une solution à 5% dans des solvants organiques appropriés, sont utilisables.
La quantité d'éthyycellulose dans les compositions de la présente inven- tion peut varier depuis un minimum d'environ 25% jusqu'à une Valeur aussi grande qu'environ 75% du poids total des composi- tions. Dans les compositions préférées de l'invention, qui - contiennent une farine végétale, la quantité d'éthylcellulose
<Desc/Clms Page number 11>
peut être aussi basse qu'environ 15%, du poids total des com- positions.
Parmi les antioxydants que 'l'on peut 'incorporer dans les produits de la présente invention,on peut mentionner des composés tels que le.gallate de propyle,l'hydroxyanisole butylé, l'acide nordihydroguaïarétique, la diphényl-para- phénylène diamine, etc. Ces composés sont tous des antioxy- dants comestibles. On peut également employer d'autres anti- oxydants comestibles. De même) on peut employer des mélanges d'antioxydants ou bien des mélanges de un ou plusieurs antioxy dants agec un ou des composés ayant peu ou pas du tout d'effet antioxydant par eux-mêmes, mais qui, quand, ils sont en mélan- ge avec des antioxydants, exercent sur ces derniers un effet synergétique.
Des exemples typiques de ces composés, que l'on désigne souvent par "synergistes", sont la lécithine, et l'acide citrique. Pour ce qui'concerne la quantité d'antioxy- dant devant être incorporée dans les produits de la présente invention,, il est préférable d'employer au moins 0,05% envi- ron d'antioxydant dans la plupart des cas, mais, la quantité d'antioxydant à utiliser dépendra évidemment dans une certaine mesure de 1*efficacité de l'antioxydant. Dans la majorité des cas,.la quantité'd'antioxydant qui est utilisée s'élèvera depuis 0,05% environ jusqu'à 4,0% environ des compositions de l'invention, en plus de tout synergiste ajouté.
Quand, on dit que les antioxydunts sont "comestibles", on entend par là qu'ils peuvent être consommés dans les quantités suivant les- quelles ils sont utilisés comme antioxydants par les êtres humains ou par les animaux , sans qu'il en résulte des effets nuisibles. Les antioxydants employés dans la production des compositions de cette invention sont tels que, lorsqu'ils sont 'incorporés avec des quantités appropriées d'éthylcellulose et de matière contenant de la vitamine liposoluble à l'aide d'un solvant mutuel, ils soient capables de produire par élimination du solvant une pellicule homogène sèche sous une forme que
<Desc/Clms Page number 12>
l'on peut désigner d'une manière générale par l'expression solution solide.
La quantité de farine végétale qui est incorporée dans les compositions préférées de la présente invention peut évi- demment varier mais, en aucun cas, elle'ne peut pas dépasser environ 60% du produit final et de préférence elle ne doit pas représenter .'plus que 25% environ à 40% environ du produit final. En vue d'obtenir les profits maxima da l'inclusion de la farine végétale dans les nouveaux produits de l'invention la farine végétale doit représenter au moins 5,. environ des produits finaux. La farine qui est, incorporée dans la composi- tion aide à maintenir la stabilité des vitamines qui s'y trou- vent. On ne sait pas exactement comment la farine aide à main- tenir la stabilité des vitamines, mais on a trouvé que la farine exerce réellement un tel effet.
La farine végétale -aide aussi à rendre les vitamines dans les produits plus facilement utilisables pour l'animal ou l'honme qui consomme la nourritur ou aliment enrichi avec: ces produits. La farine végétale aide à rendre les vitamines plus aisément utilisables pour l'absorp tion par l'appareil digestif, étant donné que les particules de farine végétale sont très facilement digérées et, lorsqu' elles sont soumises à l'action des sucs digestifs dans l'es- tomac et les intestins, elles ont tendance à laisser les par- ticules du support vitaminé dans un état plus ou moins alvéolé provoquant ainsi l'exposition d'une aire superficielle beau- coup plus grande du support sec: à l'action des sucs digestifs.
Ceci a évidemment pour effet que les vitamines dans les support. secs sont beaucoup plus aisément' accessibles pour l'appareil digestif.
Parmi les nombreuses farines végétales que l'on peut .employer dans la préparation des compositions préférées de la présente invention, on a la farine de fève de soya, la farine de germe de mais,la farine de graine de coton, la farine de graine de lin, la farine de germe de froment, la farine de
<Desc/Clms Page number 13>
mars, la farine d'arachide, la polis sure de riz tamisée,la farine de froment, etc.
La farine végétale consiste en des particules relativement finement divisées de .Matière végétale dont la majorité passe à travers un tamis à 0,177 mm d'ouver- ture de maille, et dans la plupart des cas il est préférable que. pratiquement toutes les particules passent à travers un tamis à. 0,177 mm d'ouverture demaille, et que la majorité des particules aient une dimension telle qu'elles passent à travers un tamis à 0,149 mm d'ouverture de maille.
Les produits de'la présente invention peuvent contenir
0,5% environ à 40:.. environ d'un agent tensioactif comestible, et on choisira cet agent à partir d'un vaste groupe de composée parmi lesquels on peat mentionner des.esters diacides gras de sorbitans et'mannitans, des produits de condensation d'oxyde de Polyéthylène d'esters d'acides gras de sorbitans et de mannitans, des esters d'acides gras de polyéthylène glycols, etc. On peut également employer d'autres matières tensioactiveµ comestibles.
Lorsqu'on dit des agents tensioactifs qu'ils sont "comestibles", on entend par là que ces matières peuvent être consommées par les étres humains ou par les animaux dans les quantités suivant lesquelles elles sont employées dans les produits de l'invention, sans qu'il en 'résulte des effets nui- sibles.
Parmi les nombreux agents tensioactifs que l'on peut - employer dans la préparation des produits de la présente inven tion, on a les esters d'acides gras préparés à partir de poly- éthylène glycols ayant un poids moléculaire d'environ 200 à environ 4000 et d'acides gras contenant 8 à 22 atomes de car- bone, comme l'acide caprylique, l'acide caprique, l'acide laurique, l'acide palmitique, l'acide oléique, l'acide ricino- léique, l'acide stéarique, l'acide hydroxystéarique, l'acide arachidique, l'acide béhénique, des mélanges de ces acides, etc.,
des esters d'acides gras préparés à partir de sorbitans et mannitans et de n'importe lesquels des acides gras contenant
<Desc/Clms Page number 14>
8 à 22 atomes de carbone tels que les acides gras dont la liste est donnée ci-dessus, des produits de condensation d'oxyde de polyethylène d'esters d'acides gras'de sorbitans et mannitans, lesdits produits contenant environ 5 à environ 50 unites oxyde d'éthylène par molécule, etc.
L'agent tensioactif employé dans la production des compositions de cette invention est tel que, lorsqu'il est incorporé avec des quantités appropriées d'éthylcellulose, d'antioxydants et de matières contenant de la vitamine liposoluble, à l'aide'd'un solvant mutuel, il soit capable de produire, lorsqu'on élimine le solvant, une pellicu- le homogène sèche sous une forme-que l'on peut désigner en géné- ral par l'expression solution solide.
On peut choisir le solvant employé dans la préparation des nouveaux produits de l'invention parmi les solvants orga- niques dans lesquels l'éthylcellulose, la matière contenant de la vitamine liposoluble et 1'antioxydant sont solubles ou miscibles dans les proportions requises. Lorsqu'on choisit un solvant pour cet usage, on doit veiller à en choisir un qui est solvant pour une éthylcellulose ayant.la teneur particuliè- re en éthoxyle du type d'éthylcellulose utilisé dans la prépa- ration des nouveaux produits de l'invention. Par exemple, l'é- thylcellulose à faible teneur en éthoxyle est soluble dans re- latigement peu de solvants.
Lorsque la teneur en éthoxyle aug- mente, la solubilité'dans toutes les classes de,solvants orga- niques s'améliore jusqu'à une solubilité optimum qui est ob- tenue avec une teneur en éthoxyle d'environ 47,5 à 49,0% d'éthoxyle.Au-dessus de ceniveau de la teneur en éthoxyle, l'éthylcellulose est soluble seulement dans les solvants non polaires comme les hydrocarbures aromatiques. On a trouvé cepen- dont que tous les types d'éthylcellulose disponibles dans le commerce sont solubles dans l'acétate d'éthyle et le dichlorure d'éthylène, d'où il est préférable d'employer ces solvants dans la préparation des produits secs de support de la présente invention.
Plus particulièrement, il vaut miaux employer du
<Desc/Clms Page number 15>
dichlorure d'éthylène comme solvant puisque l'on peut se pro- 'curer facilement cette matière,qu'on l'élimine aisément et qu'elle n'exerce pas un effet nuisible sur la stabilité de la vitamine A. 'Toutefois, puisque l'efficacité d'un solvant parti- culier donné peur un type particulier d'éthyléellulobe peut tre facilement déterminée soit à partir de la littérature existante soit par simple expérimentation, il est évident que l'on peut employer si on le veut'des solvants autres que l'acétate d'éthy- le et'que le dichlorure d'éthylène.
Suivant le type particulier d'éthylcellulose employé dans la préparation des produits secs de support de la présente invention, on peut utiliser les classes suivantes de solvants organiques : hydrocarbures aroma- tiques tels que le benzène et le toluène, esters tels que acéta- te d'ethyle et de butyle, éthers tels que l'éther éthylique, cétones telles que l'acétone, et hydrocarbures chlorés tels que le dichlorure d'éthylène, le tétrachlorure de carbone et le chloroforme.
.Il n'a pas été nettement établi pour quelle raison exac- tement les produits de la présente invention sont de loin beau- coup plus stables que n'importa quels produits'connus antérieu- rement dans ce domaine. Toutefois, les produits de l'invention sont absolument différents .des produits antérieurs en ce que les composants sont combinés intimement entre'eux, dans un rapport réellement nouveau, et en l'occurence l'utilisation ou digestibi, lité, de même que la stabilité de leur contenu en vitamine- lipo- soluble sont établies pour satisfaire substantiellement à toutes les applications 0 commerciales pratiques.
Il a été établi de manière péremptoire que les produits de l'invention actuelle ont un degré de stabilité de loin plus grand que n'importe lesquels des produits antérieurement connus dans ce domaine, autres que ceux qui sont révélés dans les brevets belges n 495.896 et n 495. 895, et les présents produits sont les seuls, à part
<Desc/Clms Page number 16>
ceux qui sont revéles dans ces deux brevets, pour lesquels on a constate que lorsqu'ils sont mélangés à des aliments pour bétail ou volaille et entreposés dans diverses condition de température et d'humidité, qu'ils conservent substantielle- ment leur activité vitaminique originale pendant des durées da six mois à un an et davantage.
Il n'a pas été établi d'une exacte pourquoi les produits de la présente invention sont tellement plus stables que les produits antérieurs de ce domaine, et c'est pourquoi on 'ne désire pas être lié à des theories particulières quelconques tendant à expliquer la ou les raisons véritables de leur stabilité très supérieure.
Par conséquent, on peut mettre en oeuvre la présente invention en combinant intimement (a) une éthylcellulose rési- neuse, (b) une conbinaison de deux ou plusieurs matières con- tenant de la vitamine liposoluble de préference contenant de la vitamine K et/ou D, et (c) un antioxydant ou une combinaison de deux ou plusieurs de ceux-ci. Ces substances (a), (b) et (c) sont dans une telle proportion que (a) est présent en une quan- tité égale à 10-75% en poids de le, masse totale. Dans la forme de réalisation préférée de la présente invention, on incorpore également dans les compositions -un composant (d) qui consiste en une ou plusieurs farines végétales.
Dans cette foraae pré- férée de l'invention, lesdits composants (a), (b), (c) et (d)" sont proportionnés de manière à ce que (d) soit présent en une quantité égale à 5-60% en poids de la masse totale et que (a) le soit en une quantité égale à 10-75% en poids de la masse totale.
bien que la présente invention se rapporte plus parti- culierement à la protection des matières contenant de la vita- mine liposoluble contre la aestruction oxydante, et cela par la formation d'une solution solide de ladite matière vitaminée dans de l'éthylcellulose, on a constaté que le concept de formation d'une solution solide d'une matière sensible dans de l'éthylcellulose peut égaleront être adapté a la protection
<Desc/Clms Page number 17>
EMI17.1
d'aubrea mati01'i;;!,8 sensibles. ,11.111[11, on a ;'.)lwtD.1, qu'il est possible de préparer des compositions phuX'.J1{¯IC-::'I.ltiqW) 13 c médicales autres que des Matières vltwIl1nlof. dons JHulls les composants actifs sont stabilises cfjI1Lr, la ll.t:
.C'..U.L'.al-,.1..11 provoquée par des influences extérieures, en produisant les-
EMI17.2
dites compositions sous la forme (le solutions solides ;1<;s.".lil,= composants 'Hctii's dans de l'ihyltell.u.osw. L'rutz;3 cotupo- sants cofruhuns à de telles cotupositions plliJ.1:'!JJLtdeutjJLl(S ut médicales peuvent exister dans la phase continue de la solu- tion solide ou, s'ils sont insolubles dans l''thylce2¯txlo.^, ils peuvent exister sous la for(tï de particules discont.inu<:'G uniformefnent dispersées à travers toute la phase continue d3 la solution solide.
Pour une meilleure compréhension de la nature et des objets de l'invention, on pourra se reporter aux exemples suivants qui sont donnés simplement comme explications supple- mentaires de l'invention et qui ne doivent pas être. considéré,, comme présentant un caractère limitatif.
Les procédés analytiques utilisés dans les exemples
EMI17.3
comportent un intervalle d'erreur expérimentale d' envixoon , 1C,;G pour les essais de vitamine oh et d'environ 25- pour les essais biologiques. Par conséquent, il faut admettra des tolérances appropriées pour l'interprétation des résultats de ces divers essais. Toutes les activités vitaminiques, sauf avis contraire, sont exprimées en unités U.S.P.
EMI17.4
l',...',:.rrr .e 1, On prépare un support sec très stable pour vitamines en dissolvant 1:3,;:,) g d'un concentré de palmitate de vitrine i, . E tlrrh1-ai x à une activité de 1.000.0iJ0 d'unItés U..P.
(le .' " " par à"Éi'Ji'I a"'é<2 de l'huile vitale, 10 5 g d? é tii,j,1 cellulose, 0,30U4 g de Vi't,aliiine Dô dans de l'huile de mais coi- tenant 6.670 unités r.C. par gl"8ïr'.rne, 0,21-6 e, de di1"hényl-pm'a- phénylène diamine, 0,46 g de 2,S-ditGrt.iü.ire-bL1.'tYl-hYdroqL1i-
<Desc/Clms Page number 18>
none, 0,46 g d'hydroxyanisole butylé, et 3 g de lécithine de fève de soya dans 45 cm3 de dichlorure d'éthylène. On agite le mélange jusqu'à ce qu'il acquiert une consistance analogue à un caramel, après quoi on, incorpore 18,6 g de farine- de germe de froment et on le mélange à fond dans le mélange précédent.
On'enlève la composition résultante du récipient mélangeur, on l'étale en une couche mince et on le sèche sous vide avec. tem- pérature de 36,6 C. On enlève 1 pellicule résultante, oh la broie et la tamise pour obtenir e fraction dont 100% des particules sont dans un intervallede dimensions de particu- le de 590 à 297 microns. On saupoudre 95 parties de cette fraction aved 5 parties en poids d'un mélange de 0,8 g de farine de germe de froment, 0,1 g de diphényl-para-phénylène diamine et 0,1 g de 2,5-ditertiaire-butyl-hydroquinone. On utilise le support sec de cet exemple pour fortifier un mélan- ge minéral composé de 40 parties de farine d'os traités à la vapeur, 40 parties de pierre à chaux broyée et 16 parties de self à un niveau théorique de 1.000 unités U.S.P. de vitamine A par gramme.
Les trois composants de ce mélange. minéral ont tous tendance normalement à accélérer la destruction oxydante de la vitamine A. Le Mélange ainsi produit est essayé suivant le procédé Morton-Stubbs et on constata qu'il confier 1100 unités de vitamine A par gramne. On détermine alors .la stabi- lité de la vitamine A dans le mélange par un essai d'entrepo- sage. On entrepose le produit à 37 C au contact de l'atmosphère pendant une période de 3 mois, puis- ont fait l'essai de deter- mination de la teneur en vitamine A et on constate qu'il contient 942 unités de vitamine A par gramme.
Un essai simi- laire exécuté sur un concentré commercial de minéraux en trace, connu comme étant très destructeur du contenu en vita- mine A d'autres produits, entreposé pendant une période de 3 mois à 37 C, montre une conservation de 70% de la teneur théorique en vitamine A. Tandis que ces essais d'entreposage
<Desc/Clms Page number 19>
sont en voie d'exécution, on exécute un autre essai d'entre- posae sur un mélange alimentaire procurable dans lecommerce; fortifie à 50.000 unités U.S.P. par livre (,153 g) avec le support sec de cet exemple.
Ce mélange est un produit de ' remplacement du lait.pour veaux, connu pouraccélérer la des- truction oxydante de la vitamine ,IL. On fait un essai sur le mélange produit et on constate qu'il contient 4.600 unités de vitamine A par gramme. On l'entrepose pendant 3 mois à
37 C au contact de l'atmosphère et, à la fin de cette pério- de, un essai montre que le 'mélange contient 36.800 unités de vitamine A par.gramme. La petite perte de l'activité de vitamine A accusée par les divers mélanges fortifiés dans les conditions sévères d'entreposage, montre que le contenu en vitamine A qui s'y trouve est très efficacement protégé contre la destruction oxydante.
La teneur théorique en vitamine D3 du produit de cet .exemple est de 38,3 unités I.C. par gramme. On alimente avec. ce produit des poulets suivant le procédé standard A.O.A.C. pour poulets et on constate qu' il a une efficacité biologique équivalente à 38 unités I.C. par gramme. Ce résultat démontre que' le contenu- en vitamine D3 de 'ce produit .est entièrement utilisable biologiquement pour le poulet.
Exemple 2.
Un autre excellent support sec pour vitamines lipo- solubles est préparé de.la même manière que dans' l'exemple 1.
Dans le présente exemple, on dissout 13,5 g du concentré de palmitate de vitamine A de'l'exemple 1, 27,0 g d'éthylcellu- lose, 0,381 g du concentré de vitamine D de l'exemple 1,
0,69 g de diphényl-para-phénylène diamine, 0,69 g de 2,5- ditertiaire-butyl-hydroquinone et 0,69 g d'hydroxy-anisole butylé de mme que 3,0 g de lecithine de fève de soya dans
80 cm3 de dichlorure d'éthylène,et on agite jusqu'à ce que le mélange résultant ait acquis une consistance analogue à
<Desc/Clms Page number 20>
EMI20.1
un caramel.
On incorpore ensuite 1; g de farine de ieri1i<a de frotaent et on mélange le produit jusqu.'à uni1'oraIit. luiei on enlève le produit du. mélangeur, on l'étalé en une couche ,..ince et on le sèche sous vide. On broyé la pellicule résul- tante et on la .tamise'; on obtient une fraction dont 100% des particules sont dans l'intervalle de 590 à 297 raierons. On saupoudre ce produit de la même manière que dans l'exemple 1.
On utilise le support sec de cet exemple pour fortifier un mélange minéral ayant la composition du mutante qui était employé dans l'exemple précédent. On fait alors un essai sur le produit résultant pour la détermination du contenu en vita-
EMI20.2
mine et on constate qu'il a un contenu en vitamine 1. de S80 Uniiés de vitamine .ci. par gra:-i1!1le. On entrepose ce produit à 37 C au contact de l'atmosphère pendant une période de 3 mois. On l'essaie de nouveau pour sa teneur. en vitamine A et on cons-
EMI20.3
tate qu'il contient 848 unités de -vitamine par gramme.
Un test si.uilaire exécuté sur un concentré commercial de minéraux en trace connu pour être très destructeur du contenu en vita- mine A d'autres produits, on l'entrepose pendant une période de 3 mois à 37 il et ,on observe une conservation de 77,5% de là teneur théorique en vitamine Pendant- que ces essais
EMI20.4
d'entreposage sont en cours d'exéclltion, on effectue un autre essai d'entreposage sur un mélange alimentaire procurable dans le COfùfterCe, fortifié à SO.0U0 unités U15.P, par.livre (453-g) avec le support sec de cet exemple.
Le mélange ainsi produit
EMI20.5
est soumis à un essai et on constate qu)il contient .8:2Cfl unités de vitamine A par gramme. On l'entrepose pendant 3 mois à 37 C au contact de l'atmosphère et à la fin de cette période un essai montre que le mélange contient toujours 40.150 unités de vitamine ±± par gramme. Les résultats des es- sais ci-dessus montrent que ce produit pour lequel on
EMI20.6
emploie un rapport plus, élevé éthylcellulose-concentré de palmitate de vitaoine n, que dans l'exemple 1, c'est--dire un rapport de 2 parties d'éthylcellulose pour une partie de con-
<Desc/Clms Page number 21>
EMI21.1
centré de palmitate' de vitamine ii,
est également très effila- ce pour prévenir la destruction du contenu en vitamine A dans de s mélanges alimentaires préparés'.
Ce produit a la même teneur théorique en vitamine D que celui de, l'exemple 1. Dans un essai biologique -sur poulets on constate qu'il a une efficacité de 35 unités I.C. par gramme.
Ce résultat' montre qu'il est tout à fait efficace en tant que source de vitamines pour poulets,
EMI21.2
xerrtle¯ 3
On prépare un support sec très stable pour vitamine D3 en dissolvant 6,75 g d'huile de son de riz contenant 100.000 unités I.C. de vitamine D3 par gramme sous la forme d'une résine de 7-déhydrocholestérol irradié, 6,75 g d'éthylcellulo
EMI21.3
.se, G=û3 g de dipheny1-para-p},:énylène diamine, 0,23 g de 2 5-ditextis.ize-butyl-hydroquinor:Er, 0,23 g d'hydroxy-,--misole butylé et 0,50 g de lécithine dans une quantité suffisante de dichlorure d'éthylène pour réduire le mélange à une consistas ce semblable à un caramel. On incorpore alors dans le mélange 9,95 g de farine de germe de froment.
On é tale le produit obtenu en une couche mince, on le sèche sous vidé et on le broie pour obtenir une fraction dans laquelle toutes les par- ticuies passent à travers un tamis à 0,59 mm d'ouverture de maille. Ce produit a une teneur théorique en vitamine D3 de
EMI21.4
27.00 unités Lu. par gramme et il possède les mêmes carac- téristiques excellentes que les produits des exemples 1 et 2.
EMI21.5
Dxe uip 7.e ..
On prépare un produit analogue à celui de l'exemple 3 en utilisant une solution de vitamine D2 cristallisée dans de l'huile dé son de riz à la place de la solution de vitamine D3. Ce produit offre les mêmes caractéristiques excellentes que celui de l'exemple 3.
<Desc/Clms Page number 22>
EMI22.1
' '-""1'--9-* Ou pl.'I,J!é.tl'8 un bUpP01't rec tré# stable poux' vJ.tIl1ines 1jpoolUi,,18}J de la 1,1@1,.e n;unièie que dans les exemples axwc, dents. Dans le prescrit exemple, on dissout 1:3,5 g de concentré le palmitaite de vitamine .., leu, 5 g dlê4liy:Lc,elluloc-e, 0,54 g L1e ' ilij,>licn yl- p ara-iJhéiiylène diwüine, (J35 g de , 5-ditextiüïre- bat>.1-lij,dr.oÉainone , O, à4 g d)hydroxy-anisole butylé et 1, 0 g de lcc ithine dans une quantité suffisante de dichlorure c:.'c'ttlyLu'I3E.' pour produire un me langB ayant une consistance ana- loue à celle d'un sai-cjiiel. Puis on incorpore dans le mélange 1@,0 parties de farine de germe de- froment. On. décharge alors le sur une courroie transporteuse sans fin et on l'y étale en une couche mince.
On sèche le produit à une températu re de 71,1 C pendant une durée d'environ 3 minutes, puis on enlève la. pellicule résultante et on la broie pour produire un fraction dont toutes les particules sont comprises dans l'in-
EMI22.2
tervalle de ob0 à 2;ùl; microns. Le produit, dont l'activité thé crique est ae S78.000 unites U.S.P. par gracie, est essayé
EMI22.3
pour sa teneur en vitafiiine à et on constate qu'il contient unités U .N.P, par grariiffe. On déterndne alors par lin essai d'entreposage accéléré la stabilité de .la vitamine A dans. le produit. en entrepose ce dernier à 450C au contact de 11 ELtrf,oorhère ponçant une période de 6 semaines.
Ensuite, on : fait un esai de détermination de la teneur en vitmine ji et on coiisttite qu'il contient 255.000 unités de vitaiiiine par x.r.tc.e. Le fait que 111., environ seulement de la vitamine .A sont détruits dans ces conditions très sévères, montre tout à fait péremptoirement que les nouveaux produits protègent très efficacement de la destruction oxydante la vitamine ., qu'ils
EMI22.4
cQnliùr.JI1(illt . i8Û.:g- 6, un prépare un au tre excellent S(1)10x't sec pour vitaiiiille e, 11['0::
ollJ¯blES Oor1fJlO dunn l'exode 5 en utilisünt les [,l!mes
<Desc/Clms Page number 23>
composant.a et rapporta de composants, sauf qu'on utilise
1,62 parties' de diphényl-para-phénylèhe diamine à la place du mélange d'antioxydants utilisé 'dans la.. composition de l'ex- emple précédent. On constate que le support sec obtenu a une ac tivité 'originale de vitamine A de 306.000.unités de vitami- ne A par gramme. A l'expiration d'un essai d'entreposage accé- léré tel que celui qui est décrit dans l'exemple 5, on consta- te que la teneur en vitamine A du produit du présent exemple est de 305.000 unités de vitamine A par gramme.
La perte extrê.- mement petite d'activité dans les conditions sévères de l'es- sai d'entreposage accéléré employé démontre que le produit de cet exemple est très efficacement protégé contre la perte d'activité de la vitamine A.
Exemple 7.
Le produit du présent exemple est, le même que celui de l'exemple 6 sauf que l'antioxydant comestible employé est de l'hydroxy-anisole butylé au lieu de diphényl-para-phénylène diamine .'Le produit de cet exemple montre de même une effica.... cité remarquable pour prévenir la perte d'activité de la' vitamine A par destruction oxydante.
Exemple 8.
CI-1 prépare deux produits supports secs en utilisant les mêmes composants et le même rapport de composants employés . dans les exemples précédents 5, 6 et 7, mais en utilisant respectivement de l'acide hordihydroguaïarétique et du gallate , de propyle, comme matières antioxydantes. Ces produits ont les mêmes caractéristiques excellentes que ceux des exemples pré- cédents.
Exemple 9.
On prépare un support sec très stable pour vitamine A en dissolvant 10,0 g d'un concentré brut de palmitate de vita-
<Desc/Clms Page number 24>
EMI24.1
mine à synthétique conUenat 1.414.000 unités vJ.r...1'. [.I,.1.I' Lré:l1J!r.8, 10,...: .l' .thylce llülo:e: 1,0 b de c,:iyllayl-j,a.x'o- phtGnylène L1L,,1.in6 et 1,0 g de lécithine dans une C{1lé..lJ.1l.(.. suf- fisonte C1u-'' clilorure d'éthylène pour ?'t,.U1.5.E: Lin f.:e.a..iic o,yc1hot une consistance analogue à. 1111 carafe 1. Puis.on incorpore uarir, lé mélange 14,0 g de farina de ger'ff.6 de froment. Ga eLIÈ;ve le G±lan.:;e du. récipient mélangeur, on l' é tt 1G ' ekx une couche rdnce et on le Lèche sous vide. On broie le. pellicule i exul- tante pour obtenir une fraction dont 1CC;. des particules pas- sent au tamis à 0,64 rr.rï: d'ouverture 3e maille.
Ci-, saupoudre 8,75 g de ce' 1=-I'O;llÜt avec tln I!lé18?ge de 1,184 g de l'arme de germe de froment et 0,066 bzz de diphényl-para-phénylene âizàLi-
EMI24.2
ne. Gn essaie le produit pour déterminer sa teneur en vita-
EMI24.3
mine . et on constate qu'il contient 33.GOG unités de vita- mine 11. par grar;l#.e. '. la fin d'un essai d'entreposer accéléré deji,q lequel le produit est entreposé à 45 C au contact de
EMI24.4
lithosphère pendant une période de 6 semaines, on observe
EMI24.5
que le produit a une teneur en vitamine A de 508 . SUG unités de vitamine r par gracie. On utilise le produit à raison de
EMI24.6
1;,: pour fortifier un mélange minéral consistant en 40 parties
EMI24.7
de p.:î:erre 6: chaux broyée, 40 parties de i'arine d'os traités
EMI24.8
à la vapeur et 16'parties de sel.
On trouve que le produit
EMI24.9
rainerai a une teneur originale en vitamine de CC-0 .unïtés de vitecline A par gramme. Après entreposage à.¯37 c aa con-' tact de l' atr:osphère pendant une durée de 1 1l',, " moi5" on:
EMI24.10
constate que le produit a une teneur en vitamine A de: 3300
EMI24.11
unités de vitaiiinc- 1>. par gi<ai=inie .
Les résultats aes essais ci- dessus démontrent l'efficacité rerrrc3uoble des nouveaux pro-
EMI24.12
duits de cet exemple pour assurer la protection de leur con-
EMI24.13
tenu en vitamine t,- contre la détérioration oxydante. exemple 10 Un autre support sec excellent pour vitrines li1'0olll- bles se prépare comme dans l'exemple s en utlliE'8nt 10e. ,:'lke.s
<Desc/Clms Page number 25>
composants et le même rapport de composants, sauf que le palmitate de vitamine A employé dans l'exemple 9 est reruplacé par un concentré brut d'acétate de vitamine A synthétique con- tenant 600.000 unités U.S.P. par gramme. Le support sec de cet exemple s'avère également posséder une 'efficacité remar- quable pour empêcher la destruction oxydante de la vitamine A qu'il contient.
Exemple 11.
On prépare un support sec très stable pour vitamines liposolubles en dissolvant 10,0 g d'un concentré synthétique d'acétate de vitamine A contenant'2,3-10.000 unités U.S.P. par gramme, 1, Og@e diphényl-para-phénylène diamine, 1,0 g de lécithine et 10,0 g d'éthylcellulose dans une quantité suffi- sante de chlorure d'éthylène pour produire un mélange ayant une consistance pareille à celle d'un caramel. On incorpore ensuite dans le mélange 14,0 g de farine de germe de froment.
On étale le produit en une couche mince et on le sèche sous vide. On broie la pellicule résultante pour obtenir un produit dans lequel les particules sont suffisamment fines pour passer à travers un tamis- à 0,84 mm d'ouverture de maille. Le produit est saupoudré de',la même manière que celui de l'exemple 9.
Les particules de ce produit ont une teneur théorique en vitamine A de 569.000 unités de vitaminé; A par gramme. A la fin d'un essai d'entreposage accéléré au cours duquel le'pro" duit est entreposé à 45 C au contact de l'atmosphère pendant une période de 6 semaines, on constate que le produit a une teneur en vitamine A de 524.000 Unités de vitamine A par gramme. Il apparaît donc clairement que le support de cet exemple contient de la vitamine A sous une forme très résis- .tante à la destruction oxydante.
Exemple 12.
On dissout dans 15 cm3 de dichlorure d'éthylène 5,0 g d'un concentré de palmitate de vitamine A contenant 1.000.000
<Desc/Clms Page number 26>
unités U..P. de vitamine A par gramme, 5,0 g d'éthylcellulose 0,2 g de diphényl-para-phénylène diamine, 0,2 g d'acide citrique 0,2 g de gallate de-propyle et 0,2 g d'hydroxy-anisole butylé.
On mélange le produit jusqu'à ce qu'il soit homogène, puis on l'étale en une couche mince. et on le laisse sécher sous vide.
On .broie ensuite la pellicule séchée jusqu'à ce que 100% des particules obtenues passent à travers un tamis ayant une ou- verture de maille de 0,84 mm. On-essaie ce produit pour. sa teneur en vitamine A et on constate qu'il contient 405.000 unités U.S.P, par gramme.On l'entrepose pendant 1mois à 45 C au contact de l'atmosphère et.on fait un essai de nouveau après entreposage. A ce moment' on constate qu'il contient 370.000 unités U.S,P. de vitamine A par gramme. On utilise le produit de cet exemple à raison de 1% pour fortifier un mélan- ge minéral contenant 40 parties de pierre à chaux broyée, 40 parties de farine d'os traités à la vapeur et 16 parties de sel.
On soumet le mélange à un essai initial et on constate qu'il contient 4040 unités U.S.P. de vitamine A par gramme.' On entrepose une portion pendant 8 semaines à 37 C et on fait de nouveau un essai à l'expiration démette période. On constate que sa, teneur en vitamine A est alors de 3200 unités U.S.P. par gramme..Les résultats de ces essais montrent la stabilité excellente du produit de cet exemple, même quand il, est entreposé pendant de longues périodes dans un environne- ment très défavorable. exemple 13.
On prépare un support.sec. très stable pour vitamine A en dissolvant 5,0 g d'un concentré de palmitate de vitamine contenant 1.000.000'unités de vitamine A par gramme, 1,0 g de trioléate de polyoxyéthylène sorbitan, 5 g d'éthylcellulose, 0,2 g de diphényl-para-phénylène diamine, 0,2 g d'acide citri- que, 0,2 g de gallate de propyle, et 0,2 g d'hydroxy-anisole butylé dans 15 cm3 de dichlorure d'éthylène.
On mélange le produit jusqu'à ce qu'il soit homogène puis on y incorpore
<Desc/Clms Page number 27>
9,2 g de farine de soya et on poursuit le mélange jusqu'à ce que toute la masse soit homogène. On étale la masse en une couche mince et on la laisse secher à :La température ordinaire sous vide. On broie la pellicule obtenuepour qu'elle passe à travers un tamis à 0,84 mm d'ouverture de maille. On expé- rimente ce produit pour la stabilité en l'entreposant à l'air à 45 C. Après un mois d'un tel entreposage, le produit montre la même excellente conservation, de son contenu en vitamine A que les produits des exemples précédents.
Quand on 0 incorpore le produit de cet exemple à raison,de 1% dans un mélange mi- neral contenant 40 parties de pierre à chaux broyée, 40 par- ties de farine d'os traités à la vapeur et 16 parties de sel, et qu'on l'essaie pour sa teneur en vitamine A après entrepo- sage pendant un mois et 2 mois à 37 C, on constate que la teneur en vitamine ,,. est substantiellement conservée en sa totalité.
.Exemple 14.
On prépare une composition stabilisée contenant de la procaïne-pénicilline en dissolvant 10 g de procaïne-pénicilline cristalline, 10 g d'éthylcellulose ayant une teneur en éthoxy- le de 45,5 à 46,8% et une viscosité de 14 centipoises, 0,25 g d'hydroxy-anisole butylé et 0,50 g de lécithine de fève de soya dans une quantité suffisante de dichlorure d'éthylène pour produire un mélange ayant une consistance analogue à celle ' d'un caramel, ensuite on incorpore 5 g de farine de germe de froment et on mélange la masse à fond.
On étale celle-ci en une couche mince et on la sèche sous vide. On broie la pelli- cule obtenue pour produire une fraction dans laquelle 100% des particules peuvent passer à travers un tamis à 0,84 mm d'ou- verture de maille. Ce produit estrès efficace pour protéger de la destruction la procaïne-pénicilline qu'il contient lors- qu'elle est mélangée et traitée avec un certain nombre d'autres matières en la présence, desquelles elle est ordinairement instable.
<Desc/Clms Page number 28>
EMI28.1
.sXêp:f11SLli.1 un. prépare une composition stabilisée qui est identique à celle de l'exemple 1=à, sauf qu'on inc orp oz ¯. .G g d'huile de foie de morue dans la composition et qG1.a la. qL1GntitÉ,d'liyc[roi -anisole butylé utilisé est portee à ruz5 èç..Le produit de cet exemple est de même très efficace pour protéger son con- tenu en procalne-penicilline de la destruction.
Exemple 16.¯
On prépare une composition stabilisée, contenant de la vitamine Z, en dissolvant 1,25 g de tocophérols naturels dis- tillés contenant 340 mg de tocophérols mixtes par gramme,.
EMI28.2
4,0 g d'huile de foie de poisson= 0,75 g de dphény1-para- phénylène diamine et 5,0 g d' éthylce llulose dans une quantité suffisante de dichlorure d'éthylène pour produire un mélange ayant une consistance semblable' à celle d'un caramel. On étale la masse en une couche mince et on la sèche sous vide. On broie la pellicule obtenue pour produire une fraction ayant' une dimension de particule approximative de 840 microns.. Ce produit est très efficace pour assurer la protection du con- tenu en vitamine E-qui s'y trouve contre la destruction.
EMI28.3
L'éthylcellulose employée dans les exemples 1 à 13 et 16 est une éthylcellulosé que l'on peut se procurer dans le commerce, ayant une teneur eta éthoxyle de 44,5% à. 45,5% et une..
EMI28.4
viscosité de 40 à 52 centipoises à 25 C une coneI1;trti de 5% dans un mélange solvant composé de 80 parties de toluène et de 20 parties d'éthanol. Toutefois, on a utilisé avec
EMI28.5
succès tous les'types d'éthylcel1Uloses existant dans le commerce, ayant des teneurs en éthoxyle variant de 44,5% à au-delà de 49% et des viscosités de 4 à 5000 centiposes.
Des exemples représenta¯tifs d'autres types d'éthylcellulose qui l'on a utilisé sont révélés dans les exemples 14 et 15.
La présente demande se rapporte à l'objet des brevets
EMI28.6
belges N 4'j5.µ56 et N '4U5.8'd5.