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La présente invention concerne des aciers et alliages terreurs, plus particulièrement des types d'alliages ferreux possédant, en étant d'é- quilibre, une structure ferritique, ferrito-perlitique ou perlitique.
Les alliages de ces types peuvent être classés en deux groupes dif- férents, d'une part, le groupe des alliages ferreux ayant une faible teneur de constituants autres que le fer (dits aciers à faible teneur) et, d'autre part, le groupe des alliages ferreux à haute teneur. Les éléments principaux du dernier groupe sont le chrome et/ou le molybdène.
A titre d'exemples d'aciers appartenant au premier groupe on peut énumérer les alliages suivants, très connus dans la technique.
EMI1.1
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C <SEP> Si <SEP> Mn <SEP> Cr <SEP> Ni <SEP> Mo <SEP> V <SEP> W <SEP> Ti <SEP> Nb <SEP> Al
<tb>
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<tb> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> % <SEP> %
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<tb>
<tb>
<tb>
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<tb>
<tb>
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<tb> 0,01- <SEP> 0,1- <SEP> 0,1- <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1,50 <SEP> 0,5 <SEP> 2,0 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,01 <SEP> 1,0 <SEP> 0,2 <SEP> 0,1 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1,5 <SEP> 2,0 <SEP> 10,0 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,05- <SEP> 0,3- <SEP> 0,3- <SEP> 1,25- <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,2 <SEP> 0,6 <SEP> 0,5 <SEP> 2,5 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,05- <SEP> 1,0- <SEP> 0,2 <SEP> 4,00- <SEP> 0,2
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,25 <SEP> max <SEP> 8,00 <SEP> 1,0
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,15 <SEP> 0,2- <SEP> 0,3 <SEP> 5,0 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,3 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,06 <SEP> 0,3 <SEP> 0,
3 <SEP> 3,0 <SEP> 0,5 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> L,15 <SEP> 0,3 <SEP> 0,3 <SEP> 5,0 <SEP> 0,5 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,4 <SEP> 0,25 <SEP> 0,65 <SEP> 1,1 <SEP> 0,25 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,6 <SEP> 1,2 <SEP> 0,5 <SEP> 6,0 <SEP> 0,5 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,3- <SEP> 0,2- <SEP> 0,6- <SEP> 1,0- <SEP> 0,2- <SEP> 1,0-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,2 <SEP> 1,5 <SEP> 0,2 <SEP> 2,5 <SEP> 0,5 <SEP> 1,5
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,2 <SEP> 2,0 <SEP> 0,15 <SEP> 4 <SEP> 0,5 <SEP> 0,7 <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,07 <SEP> 0,31 <SEP> 0,59 <SEP> 0,60 <SEP> 0,53 <SEP> 0,14 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,4 <SEP> 0,3 <SEP> 0,6 <SEP> 3,0 <SEP> 0,8 <SEP> 0,2 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,25 <SEP> 0,56 <SEP> 0,41 <SEP> 1,60 <SEP> 0,42 <SEP> - <SEP> - <SEP> 0,3 <SEP> 0,7
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,25 <SEP> 0,5 <SEP> 0,
45 <SEP> 5, <SEP> 0,5 <SEP> - <SEP> - <SEP> 0,7 <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,05- <SEP> 0,8- <SEP> 0,2- <SEP> 0,5 <SEP> 0,15-0,1- <SEP> 0,1 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,15 <SEP> 1,8 <SEP> 0,5 <SEP> 2,2 <SEP> 0,85 <SEP> 0,75 <SEP> 0,8 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,05 <SEP> 1,8- <SEP> 0,2 <SEP> 1,5 <SEP> 0,15-0,1- <SEP> 0,1- <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,25 <SEP> 2,9 <SEP> 0,5 <SEP> 3,8 <SEP> 1,00 <SEP> 0,9 <SEP> 1,0 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,20- <SEP> 0,5- <SEP> 0,2 <SEP> 0,8 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,45 <SEP> 2,8 <SEP> 0,4 <SEP> 3,2 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,4- <SEP> 3,0- <SEP> - <SEP> 8,0- <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,5 <SEP> 3,5 <SEP> - <SEP> 9,
0 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,9 <SEP> 0,35 <SEP> 1,15 <SEP> 0,50 <SEP> - <SEP> 0,1 <SEP> 0,5 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,5 <SEP> 0,7 <SEP> 0,2 <SEP> 1,15 <SEP> - <SEP> 0,15 <SEP> 2,5 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,15- <SEP> 0,8- <SEP> 0,2 <SEP> 0,8 <SEP> 0,05-0,05- <SEP> 0,5- <SEP> 0,3 <SEP> max.
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
0,3 <SEP> 2,2 <SEP> 3,0 <SEP> 2,2 <SEP> 3,0 <SEP> 2,0 <SEP> 1,7 <SEP> 1,5
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,1- <SEP> 0,1- <SEP> 0,3- <SEP> - <SEP> 0,45- <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,2 <SEP> 0,5 <SEP> 0,6 <SEP> - <SEP> 0,65 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,2- <SEP> 0,2- <SEP> 0,6- <SEP> - <SEP> 0,2- <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,5 <SEP> 0,35 <SEP> 1,0 <SEP> - <SEP> 0,3 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,01- <SEP> 0,1- <SEP> 0,1- <SEP> - <SEP> 0,1- <SEP> 0,1- <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1,4 <SEP> 3 <SEP> 1,0 <SEP> - <SEP> 6 <SEP> 6- <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,01 <SEP> 0,1 <SEP> 0,1 <SEP> 0,1 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1,5 <SEP> 2 <SEP> 2,0 <SEP> 10,0- <SEP> -
<tb>
<Desc/Clms Page number 2>
EMI2.1
<tb> 0,
08- <SEP> 0,1- <SEP> 0,3- <SEP> 0,7 <SEP> 0,0 <SEP> 0,0- <SEP> 0,0- <SEP> 0,0-
<tb>
<tb> 0,3 <SEP> 0,3 <SEP> 0,9 <SEP> 3,2 <SEP> 1,4 <SEP> 1,3 <SEP> 1,2 <SEP> 0,6
<tb>
Pour le deuxième groupe ci-dessus.. mentionné, on peut citer les exemples suivants,eux-mêmes très connus dans la technique.:
EMI2.2
<tb> C <SEP> Si <SEP> Mn <SEP> Cr <SEP> Ni <SEP> Mo <SEP> V <SEP> W <SEP> Ti <SEP> Nb <SEP> Al
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> @
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,12 <SEP> 0,5 <SEP> 0,5 <SEP> 11,5- <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> 0,2-
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 13,5 <SEP> 1,0
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,18- <SEP> 0,25- <SEP> 0,3- <SEP> 13,0 <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,22 <SEP> 0,40 <SEP> 0,5 <SEP> 14,0 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,35 <SEP> 1,0 <SEP> 1,0 <SEP> 23,00- <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 27,00 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,2 <SEP> 0,3 <SEP> 0,35 <SEP> 12,8 <SEP> 0,4 <SEP> 0,8 <SEP> 0,4 <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,1 <SEP> 1,0 <SEP> 0,3 <SEP> 17,
5 <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0,4 <SEP> 1 <SEP> 0,2 <SEP> 13- <SEP> 0,5 <SEP> - <SEP> - <SEP> -
<tb>
Les alliages énumérés possèdent un inconvénient qui est commun à tous. En effet, on ne peut, par aucun traitement thermique connu, obtenir les propriétés optima, surtout en ce qui concerne &, la résistance au flua- ge, sans déterminer en même temps, d'une part, un accroissement de la résis- tance à la déformation, c'est-à-dire obtenir une dureté si élevée qu'ils deviennent difficilement usinables, et, d'autre part, présenter une gragili- té accusée.
Pour cette raison, on s'est trouvé, dans la plupart des cas, dans l'obligation de se contenter d'une résistance beaucoup plus basse que la résistance au fluage maximum possible à obtenir.
Même si l'on abaisse la dureté (résistance à la déformation), par un traitement thermique convenable et bien choisi jusqu'à une valeur admis- sible, en se contentant d'une résistance au fluage en même temps diminuée, les alliages en question présentant tout de même une mauvaise aptitude (fra- gilité) aux sollicitations thermique et mécanique de longue durée.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en modifiant la composition chimique des types d'alliages considérés sans qu'il en résulte d'autres inconvénients comme, par exemple, une résistan- ce décrue aux battitures ou, d'une façon générale, une résistance décrue à la corrosion.
Le procédé,'objet de l'invention, qui permet d'atteindre le but visé consiste fondamentalement à ajouter à tous les alliages, appartenant aux types indiqués ci-dessus à titre d'exemples, des éléments appartenant au groupe d'éléments qui ont la propriété de former ou de stabiliser la structure gamma, par exemple Cu et Co. La teneur de ces éléments peut aller jusqu'à 5%.
Dans la majeure partie des cas, une teneur de 0,1% en élé- ments du groupe capable de former la structure gamma- comme par exemple Cu et/ou 06 - est suffisante pour éviter totalement l'apparition de fragi- lité, surtout si l'alliage contient du Ni. Si le nickel est présent, on doit prendre garde à ce que sa teneur' ne dépasse pas 5% car des teneurs en Ni élevées diminuent la résistance aux battitures et à la corrosion dans les alliages en question qui ne possèdent pas une structure austénitique. En portant l'addition de Co et/ou de Cu jusqu'à 1,5%,on obtient, dans la plupart des cas, un bon résultat, même si Ni n'est pas présent.
Des teneurs plus élevées de Co Cu et autres s'appliquent seulement dans des cas où on
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veut compenser la fragilité ou la dureté produite par d'autres mesures ou si l'on veut neutraliser l'influence défavorable que présentent des teneurs élevées en éléments du groupe qui forme ou stabilise la structure alpha.
Ainsi, qu'il résulte de ce qui précède, des additions très faibles de Co, et/ou de Cu abaissent effectivement la tendance à la fragilité et, dans pratiquement tous les cas examinés, une teneur comprise entre 0,1 et
EMI3.1
0,5% cl et/ou Co (Ni moins de 0,3%) a été suffisante. Une adjonction sup- plémentaire d'éléments stabilisant ou formant la structure alpha tels que Si, Cr, ¯'P, Ti, etc. nécessite l'augmentation des teneurs en Clo, Cu et éven- tuellement Ni pour compenser l'apparition de fragilité, Par des variations
EMI3.2
mutuelles, d'une part,des teneurs en ¯Co Çu et éventuellement Ni et, d'au- tre part, des teneurs d'éléments formant ou stabilisant la structure alpha, on dispose d'un moyen pour faire varier à volonté lescoefficients d'allon- gement et de striction ainsi que la dureté de la matière tenace, à la cha- leur .
Un autre facteur de variation des coefficients d'allongement
EMI3.3
et de strizction pour un alliage donné consiste à effectuer un traitement thermique, de manière à obtenir du bainite (structure intermédiaire) dans la structure de base, ainsi que le montre la demande de brevet suédois n 7489/1948 relative à la transformation des aciers de la présente invention-dans le domaine de la structure intermédiaire ou du bainite. On peut également supprimer la fragilité déterminée par la transformation dans le domaine du bainite par une addition de Cu et/ou Co, éventuellement ac- compagnée de Ni.
Les exemples suivants sont donnés pour montrer plus précisément l'influence de la composition chimique sur les propriétés des aciers confor- mes à la présente invention lors de traitements thermiques.
EXEMPLE I.
Composition chimique de l'acier :
EMI3.4
C 0,18%; Mn 0,26%; Si 1,2%; Cr 1,8%; Mo 0, ' ,, V 0, 5.
Après un traitement thermique approprié, selon la demande de bre- vet suédois n 7489/1948. pour l'application de l'acier à la température ambiante et à des températures élevées, l'acier présentait les propriétés mécaniques suivantes : A 20 C . -
EMI3.5
à- 13 ... 130 kg par mm2 (charge de rupture) c- 0,2 = 110 kg par mm2 ( limite élastique)
HB = 360 (dureté)
Rupture fragile.
Essais de fluage avec rupture, à 600 C et sous une charge de 28 kg/mm2, pour le même acier :
EMI3.6
Rupture après environ 300 heures; fragile, avec allongement de 1% et stric- tion de 3%.
(On entend dans la présente demande, par "striction" la contraction mesurée sur la section et non sur le diamètre).
EMI3.7
Après une addition de 0,15% de Geo ou Ou ou de Co + Cu= 0,15%, l'acier présentait les propriétés suivantes :
EMI3.8
A 20 C.- @ B = 110 kg par mm2 (charge de rupture)
EMI3.9
,- 0,2 = 92 kg par mm2 (limite élastique)
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HB = 300 (dureté) avec un plus grand allongement à la rupture.
Essais de fluage avec rupture, à 600 C et sous une charge de 28 kg/mm2 : Rupture après 500 heures : rupture ductile rallongement de rupture de 5% et striction de 12%.
Après une addition supplémentaire de Co, Cu et Ni de manière à ce que l'alliage contiennent : 0,15% Cu + 015% Co + 0,15% Ni on a obtenu les valeurs suivantes : A 20 C.-
9 B= 85 kg par mm2 (charge de rupture)
0,2 = 76 kg par mm2 (limite élastique)
HB 250 (Dureté) avec une rupture ductile.
Essais de fluage avec rupture, à 600 C et sous une-charge de 28 kg par mm2 : Rupture après 650 heures : rupture ductile, allongement de 15% et striction de 60%.
- Des additions supplémentaires de Co + Ou déterminent donc une augmentation de l'allongement et de la striction en même temps qu'une di- minution de la résistance au fluage et de la dureté.
La résistance aux battitures dans tous-les cas cités ci-dessus était de 100%.
EXEMPLE II.- composition chimique del'acier C Si Mn Cr Mo W V Ti Co Cu (Ni) 0,2 1,0 0,2 1,8 0,70 0,55 0,35 0,4 0 a) traitement thermique.-
Chauffage à 1060 C, maintenu à cette température pendant 45 minu- tes et suivi d'un refroidissement à l'air et d'un revenu à 650 C pendant 2 heures et refroidissement à l'air.
Dureté : HB = 400 Essais de fluage : à 600 C, sous une charge de 28 kg/mm2 Rupture après 195 heures :
Allongement = 0,7%
Striction = 2,0% b) Après une addition de 0,35% de Ni Essais de fluage : à 600 C et sous une charge de 28 kg/mm2 Dureté : HB = 340 Rupture après 410 heures, assez fragile.
Allongement = 3%
Striction = 12%
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c) avec une addition de 0,16% Cu, 0,18% Co et 0,15% Ni et sous les mêmes conditions d'essais :
Dureté : HB = 260
Essais de fluage :
Rupture après 550 heures : ductile,
Allongement = 13,5%
Striction = 65% EXEMPLE III.-
Composition chimique :
C Si Mn Cr Mo W V 0,25 0,25 0,35 3,20 0,6 1,6 0,6 Traitement : 1060 C, maintenu à cette température pendant 30 minutes, refroidissement isotherme + revenu à 675 C pendant 2 heures et refroidis- sement à l'air.
Dureté : HB = 320 Essais de fluage :
A 600 C et sous une charge de 28 kg/mm2.
Rupture après 300 heures sans allongement et striction, c'est-à-dire : Allongemet = 0% Striction 0% Après une addition de 0,2% de Co et 0,15% de Ni et après le même traitement : Essais de fluage sous les mêmes conditions : Rupture après 400 heures : Allongement = 18 % striction 50%
Comme il a déjà été dit la fragilité des aciers ayant une struc- ture bainitique peut être neutralisée plus exactement compensée par une addition de Cu et Co et par des teneurs limitées en Ni. Inversément, on peut appliquer la structure bainitique pour réduire l'allongement si l'ad- dition d'éléments qui abaissent la fragilité est trop forte.
Cela ne sigui- fie pas que l'on puisse contrebalancer la fragilité uniquement en modifiant le traitement thermique, c'est-à-dire en développant une quantité donnée de bainite dans la structure en conservant la qualité de la résistance au fluage, sans que des tenerus nécessaires de Co Cu ét éventuellement de Ni soient présentes. Il est nécessaire que l'un au moins de ces éléments soit présent dans la composition de l'acier pour obtenir l'effet désiré, c'est- à-dire la neutralisation de la fragilité.
On peut dire que la fragilité des aciers perlitiques ou ferriti- ques résistant à la chaleur est due à ses précipitations dans le réseau cristallin. Pour cette raison, on peut supposer, au moins comme hypothèse de travail, que la réaction contre la fragilité obtenue par de faibles ad- ditions de Co, Cu et éventuellement de Ni, selon l'invention, résulte de la suppression de la précipitation aux températures élevées.
Aux endroits de précipitation, il se produit une augmentation de la résistance à la déformation ou une augmentation de la dureté ou, autrement dit, le réseau présente un état': de tensions internes élastiques de la même sorte que celui connu dans les alliages légers qui contiennent du Cu (comme par exemple le
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DUALUMIN). L'inventeur est parvenu à démonter l'existence de ce phénomène aussi dans les aciers austénitiques, selon la demande de brevet suédois n 4953/49 . Le phénomène appelé en Allemagne "Aushârtung", en Suède "Aterställber aldring" et en France "durcissement Structural" est considéré comme une sorte de vieillissement qui se caractérise de la manière suivante,.
Après le premier traitement ordinaire, c'est-à-dire après le chauffage à une température élevée suivie d'un refroidissement dans le cas présent un refroidissement relativement lent ou en paliers avec une transformation isotherme - on obtient une résistance à la déformation très faible (une dureté très petite). Par un revenu, on peut l'augmenter jusqu'aux valeurs désirées. En ce qui concerne les aciers perlitiques ou ferrito-perlitiques, il est bien difficile d'observer cet effet, parce que il est dissimulé dans les phénomènes dus à la transformation de l'austénite. Mais dans les aciers ferritiques, on peut l'observer et l'étudier sans difficulté car il n'y a pas de transformation de l'austénite.
Si l'on part d'aciers erlitiques ou ferrito-perlitiques et si l"on ajoute à la composition de ces aciers des éléments qui forment ou sta- bilisent la structure alpha, particulièrement Si et Ti ou Va, Ta, Nb, W et Mo en proportions telles que la structure devient en majeure parie ou to- talement ferritique, le phénomène de l'état de tensions élastiques internes apparaît d'une manière claire, comme le montre l'exemple suivant :
Un acier ayant la composition chimique suivante :
C Si Mn Cr Mo W V T Al 0,18 1,8 0,35 1,7 0,72 0,50 0,5 2,1 0,72 ne présente aucune; augmentation de -la dureté après application de tous les traitements thermiques possibles,'comme par exemple après un chauffage en- tre 840 et 1260 C et des refroidissements à toutes les vitesses possibles ou par paliers,, ou avec une transformation isotherme, et pas davantage après revenu.
Dureté obtenue : HB = 160 - 180 Si l'on ajoute seulement 0,4% de Co + Ou (+Ni) la dureté varie selon le tableau suivant :
EMI6.1
<tb> Temps <SEP> de <SEP> chauffage <SEP> Refroidissement <SEP> HB <SEP> Revenu <SEP> HB
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 940 <SEP> Refroidissement <SEP> rapide <SEP> 200 <SEP> à <SEP> 650 C <SEP> pendant <SEP> 280
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 980 <SEP> arrêt <SEP> à <SEP> 500 C <SEP> avec <SEP> 195 <SEP> 2 <SEP> heures <SEP> + <SEP> 370
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1020 <SEP> maintient <SEP> pendant <SEP> deux <SEP> 190 <SEP> refroidisse <SEP> 335
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1060 <SEP> heures,
refroidissement <SEP> 190 <SEP> ment <SEP> à <SEP> l'air <SEP> 245
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1100 <SEP> à <SEP> l'air <SEP> jusqu'à <SEP> la <SEP> tem- <SEP> 190 <SEP> 205
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1130 <SEP> pérature <SEP> ambiante <SEP> 190 <SEP> 220
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1160 <SEP> 190 <SEP> 230
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 1200 <SEP> 185 <SEP> 240
<tb>
De ce tableau , il ressort que l'acier possède, à l'état refroidi, une résistance à la déformation qui permet tous les travaux d'usinage possi- bles et ce n'est qu'après le revenu (qui peut naturellement avoir lieu pen- dant l'usage) que les propriétés mécaniques sont changées. Les valeurs obte- nues correspondent aux valeurs des aciers perlitiques ou ferrito-perlitiques après un traitement thermique ordinaire.
(Les aciers perlitiques possedent la dureté la plus faible après recuit ou revenu). Il est frappant de cons- tater que les propriétés les plus favorables sont obtenues après un chauffa- ge à des températures relativement basses (980 C) En outre, il apparaît, après un chauffage plus élevé, une nouvelle augmentation de la dureté qui
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doit être due à une dissolution et à une précipitation de carbures diffici- lement solubles et présent,dans l'acier.
Pour les alliages conformes à l'invention, il existe la possibili- té de développer à volonté les valeurs maxima de la résistance à la défor- mation en faisant varier la température et la durée du revenu.
L'acier qui a donné les résultats présentés dans le tableau précé- dent peut atteindre la valeur maximum de la dureté ,soit : 370 HB en fai- sant varier les facteurs du revenu comme suit :
Températures Temps
550 C environ 200 h
600 " 50 h 650 " 3 h
700 " 40 minutes
750 " 5 minutes
Les aciers ferritiques conformes à l'invention présentent les avan- tages suivants :
1) La fabrication métallurgique est sans difficulté .
2) Le traitement thermique est sans difficulté.
3) L'usinage est possible de toutes lesmanières, avant le revenu.
4) Par une variation de la composition chimique, on possède la possibilité de modifier les tensions internes du réseau, en partant de valeurs de la résistance à la déformation très basses jusqu'aux plus hautes valeurs pos- sibles. Il est ainsi possible d'appliquer ces aciers à tous les buts de la construction, soit à la température ambiante soit aux températures élevées.
La haute résistance à l'attaque chimique et celle aux actions chilico-méca- niques(corrosion, érosion et cavitation) permettent leur application à des constructions exposées aux attaques chimiques ou chimico-mécaniques.
5) Un acier qui possède une structure alpha (ferrite) due à des éléments qui donnent la structure alpha, sans formation de carbures, et qui ne pren- nent pas part à la formation d'autres carbures (comme par exemple Si), un tel acier supporte de grandes tensions. Un tel acier est avantageusement ap- plicable à des constructions qui sont soumises à de fortes charges.
6) Pas de fragilité, pas de fragilité au choc, en particulier.