BE491124A - - Google Patents

Info

Publication number
BE491124A
BE491124A BE491124DA BE491124A BE 491124 A BE491124 A BE 491124A BE 491124D A BE491124D A BE 491124DA BE 491124 A BE491124 A BE 491124A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
content
alloy
temperature
articles
carbon
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE491124A publication Critical patent/BE491124A/fr

Links

Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22CALLOYS
    • C22C38/00Ferrous alloys, e.g. steel alloys

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Metallurgy (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Heat Treatment Of Steel (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



    "   Objets à résistance thermique élevée et leur mode de production ". 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



   La présenta invention est relative à des objets, tels que pièces de moteurs et d'appareillages, fa- briqués au départ d'acier   perlitique,   qui, malgré une teneur relativement faible en substances autres que le fer, possède une grande résistance aux sollicita- tions mécaniques aux températures élevées,   c'est-à-dire   une forte résistance thermique, et à un procédé parti- culier d'obtention de tels objets. 



   Comme le concept de la "résistance thermique" est assez complexe, ainsi que l'ont révélé les essais pratiques pendant ces dernières années , on donnera ci-après une courte description de ce que le demandeur entend par "résistance thermique" . Les valeurs de résistance, obtenues lorsqu'on essaie des aciers à température ordinaire, ne peuvent être utilisées lors du calcul de constructions   fonctionnant   à des températu- res élevées* Les propriétés de résistance ou de solidité des aciers changent en effet considérablement à mesure que   croît   la température .

   La différence essentielle en- tre les propriétés des aciers à température ambiante et à température plus élevée réside dans le fait que,dans ce dernier cas, (généralement à une température supérieu= re à   300'0*environ   pour les aciers âu carbone et supé- rieure à   400 C   environ pour les aciers alliés) une tension engendre, en plus d'une déformation élastique, un allongement permanent   (plastique),   qui   augmente   avec le temps . On   exprime   ce phénomène en disant que l'acier   "flue" .  Le fluage progresse   d'abord   à une vitesse de plus en plus petite,mais après un certain temps (dans certains cas 500 heures), il progresse à vitesse constan-      

 <Desc/Clms Page number 3> 

 te .

   La tension, qui, pendant cette période où le fluage se développe à vitesse constante, engendre une vitesse de fluage d'une valeur déterminée, est habituelle ment appelée la limite de fluage .Après un certain temps, la vitesse de fluage augmente à nouveau et finalement il se produit une rupture .La tension qui produit une telle rupture (rupture au fluage), après un temps défini est ordinairement appelée la limite de rupture au fluage .Au lieu de la limite de fluage définie ci- dessus, on utilise, dans certains cas, une limite de fluage, qui est considérée comme la tension donnant lieu à une extension totale définie pendant une certaine pé- riode, c'est-à-dire que, dans ce cas, on tient compte de l'allongement aussi bien pendant son premier stade, où elle est variable, que pendant son second stade, où elle est constante . 



   La limite de fluage de même que la limite de ruptu- re au fluage dépendent, en ce qui concerne leur valeur, des conditions en présence, en ce qui concerne la vi- tesse de fluage permise et la vie que l'on désire voir conférer à la pièce sollicitée 'Ainsi, cette vitesse de fluage pourrait être de 0,00001   % par   heure ou bien la limite de rupture pourrait correspondre à une vie de 
10.000 heures. Ces conditions sont, dans chaque cas particulier, dépendantes des conditions de la construc- tion réalisée . 



   Une forte résistance thermique implique donc des valeurs élevées de la limite de fluage (définie selon l'une ou l'autre des deux manières   susindiquées)   de même que de la limite de rupture au fluage ' Suivant le type de construction en présence, on attache une plus grande importance à l'une desdites valeurs plutôt   qu'à   l'autre .      

 <Desc/Clms Page number 4> 

 



   Les aciers à forte résistance thermique sont né- cessaires pour les   sonstructions   ou objets exposés, en service, à des températures élevées, en particulier pour les objets qui sont   soumis'.   à des sollicitations à des températures élevées* Comme exemples de tels objets on peut mentionner les aubes, les palettes ou aubes fixes de guidage et les chambres de combustion pour turbines à gaz (y compris les turbines pour moteurs à réaction d'avions), de même que les pièces de fours et certains équipements utilisés dans la technique de la vapeur et dans l'industrie chimique A ces effets,

   on utilise les aciers perlitiques faiblement alliés de même que les aciers austénitiques fortement alliés* Les aciers perlitiques se caractérisent par le -fait qu'ils ne possèdent une bonne résistance thermique qu'à des températures assez basses et par le fait que cette résistance diminue rapidement à mesure que croît la tem- pérature. En général, la résistance thermique des aciers perlitiques n'est bonne   qu'à   des températures   inférieu-   res à   500 C   environ* Au-dessus de cette   température, on   doit, en règle générale, avoir recours aux aciers, austénitiques , qui, à cause de leurs haute teneur en éléments d'alliage souvent assez coûteux, sont considéra- blement plus coûteux que les aciers perlitiques. 



   Pour obtenir une bonne résistance thermique à température ambiante, onutilise ordinairement des aciers   perlitiques ,   qui ont été soumis à un traitement de    trempage . Ce trempage, signifie que.par un refroidisse-. trempage. Ce trempage, signille que, par un refroidisse-   ment assez rapide de la température de l'austénite jus- qu'à la température ambiante, -traitement de trempage normal - on obtient une structure, consistant en marten- site, contenant souvent de la troostite, après quoi l'acier est recuit à une température relativement éle- 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 vé. La structure de   martensite-troostite   recuite ainsiobtenue est relativement instable et s'est avérée d'une résistance thermique relativement faible. 



   Diverses méthodes ont été essayées, dans le passé, pour augmenter la résistance thermique d'aciers perli- tiques faiblement alliés.   Certaines     combinaisons   d'al- liages ont été essayées, à savoir chrome-molybdène, chrome-molybdène-vanadium, etc.. , la quantité d'élé- ments d'alliage ayant  en   général, été limitée à 5-6 De plus, on a tenté d'obtenir une meilleure résistance thermique en apportant des modifications au traitement thermique. 



   Parmi les recherches les plus importantes, on peut citer celles de   Holtmannet   Scholz effectuées en 1941 (Mittelungen Kohle- und Eisenforschung -   Vol.3 -   section   1).   Holtmann et Scholz ont essayé un certain nombre de combinaisons différentes d'alliages et ont      ensuite présenté une formule pour calculer la combinai- son d'alliage la plus favorable . Ils ont   constamment   appliqué un procédé, donnant lieu à l'obtention d'une structure de martensite, exempte de ferrite . Les matières préparées par Holtemann et Scholz peuvent, toutefois, être utilisées jusqu'à   550 C   au plus . 



   De plus,   Bennek   et   Bandel   (Stahl und Eisen 1943 - pages 653 - 659,   673-634   et 695-700) ont montré que dans certains types d'aciers perlitiques faiblement alliés, une structure   bainitique   donne une résistance thermique considérablement meilleure qu'une structure   martensitique   ou   perlitique .   



   Grâce aux recherches antérieures, on est arrivé à produire des aciers à propriétés relativement bonnes jusqu%   500-550 C   au plus.A des températures supérieu- res à ces valeurs, la résistance thermique décroît cependant très rapidement pour les aciers en question. 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 



   Suivant la présente invention, il est apparu que des objets en acier   perlitique   faiblement allié possédant la composition indiquée ci-dessous,   révèlent. après   avoir été soumis à un traitement   thermique   spécial, une résistance thermique   très   élevée, même à des températures supérieures à 550 C, par exemple à 600-650 C et, dans certains cas, à des températures-considérablement plus élevées. Dans ce cas, on part d'un acier perlitique, contenant outre le fer avec ses impuretés habituelles, 0,6% au plus de carbone ,   0'? ci   au moins de   silicium et   au   moins   un autre élément d'alliage .

   Cet élément doit être   capable   de former des   plia sas   avec une plus grande solubilité, à l'état solide dans la masse de base, à des températures supérieures aux températures de travail en question, et doit être ajouté en quantité plus grande que celle qui correspond à la solubilité à l'état solide à la tempéra- ture de travail. De plus, la teneur en silicium doit toujours être considérablement supérieure à la teneur en carbone et doit, lorsque cette teneur en carbone est augmentée, être elle-même augmentée dans une mesure supé- en rieure à l'augmentation de la teneur/carbone.

   L'alliage doit, en outre, avoir été chauffé jusqu'à la température de formation d'austénite, soit jusqu'à   900 C   au moins, et avoir été soumis à un refroidissement   subséquent,de   façon que l'austénite soit complètement ou tout au moins en partie   transformée     dans   un intervalle de températures se trouvant au-dessus de la gamme de températures de gamme de formation   de     martensite,   mais   inférieure   à   la/températures   de formation de   perlite.   



   Il importe grandement que la teneur en silicium soit considérablement supérieure à la teneur en carbone et qu'une   augmentation   de la teneur en carbone s'accompa- 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 gne d'une augmentât ion proportionnellement plus forte de la teneur en   silicium .   Ainsi, les aciers contenant entre 0,06 et   0,25   de carbone doivent, de préférence, posséder une teneur en silicium de 1 à 3 %. A la teneur la plus élevée en carbone suivant l'invention, soit à 0,6%, la teneur en silicium doit être d'au moins    3% clo 5%.   



   Comme éléments additionnels dans le sens de   l'inven-   tion, un ou plusieurs des éléments d'alliage, tels que le chrome, le molybdène, le vanadium, le tungstène, le titane, le tantale et le colombium, sont utilisés. 



  Parmi ces éléments, le chrome , le molybdène et le vanadium doivent être considérés comme éléments d'allia- ge principaux, tandis qu'un ou plusieurs des autres élé- ments, à savoir le tungstène, le titane, le tantale et le colombium peuvent être employas   comme.'.produits   d'addi- tion préférentiels, pour un acier contenant déjà un ou plusieurs des éléments d'alliage principaux. Les élé- ments additionnels sont   employés   à des teneurs comprises entre les limites suivantes : chrome : jusqu'à 6 %; molybdène : plus de 0,1 %; vana- dium : jusqu'à 3 %; tungstène : jusqu'à 3 %; titane : de 8 à 30 fois la teneur en carbone, et colombium et/ou tantale : jusqu'à 15 fois la teneur en carbone. 



   La présence d'aluminium dans l'acier, à des teneurs allant jusqu'à 0,7% ne s'est pas avérée préjudiciable. 



  Des teneurs en aluminium allant   jusqu'à   0,5% ont   même -   apparu , dans certains cas en combinaison avec les autres substances, exercer une influence favorable . L'aluminium peut être introduit non intentionnellement dans l'acier, étant donné que cet élément se rencontre parfois avec les autres éléments   d'alliage .   Ainsi, le   ferro-titane   en particulier contient des quantités considérables d'aluminium. 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 



   De plus, les propriétés de résistance à la chaleur peuvent être   améliorées,   par l'addition d'autres éléments limitée à   solubilité/et   variable à l'état solide, tels que le   béryllium,   le bore et le zirconium. 



   En ce qui concerne les   éléments   d'alliage mar- quant une tendance accentuée à l'obtention de ferrite, à savoir le silicium et le molybdène, on n'a pas   indiqué   de limites supérieures,   étant   donné que, pour des teneurs trop élevées en ces éléments, l'acier perd   son/caractère     perlitique .   Les éléments d'alliage rendant l'acier 
 EMI8.1 
 austénibique, à savoir le manganèse, le nickel et le cobali exercent une action défavorable, lorsqu'ils sont em- ployés à des teneurs élevées .

   Toutefois, on peut ajou- ter du manganèse , pour des raisons   d'élaboration   de l'acier, mais la teneur   de celui-ci   en   manganèse   doit être   maintenue     faible,   de préférence inférieure à 0,8 %. 



   On donnera ci-après quelques exemples d'alliages partir desquels les objets suivant l'invention sont obtenus : 
Exemple 
C = 0,06 - 0,25 % 
Si = 1 - 3 
Cr = 0,2 - 2 
 EMI8.2 
 Mo = 0 , 7¯ - 1 " 
V =   0,15 - 0,5   "   Exemple' 2 .    



   C   = 0,25     %   
Si = 1 " 
Mn =0,6 " 
Cr = 1,2   Mo    = 0,5   " 
V=0,3 " 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 Exemple  3.   



   = 0,06 - 0,25% 
Si = 1 - 3 " 
 EMI9.1 
 Cr = 0,2 - bzz 99 Mo = 0,1 - 0,3 " V = 0,05 - 0,1 y 
Nb et/ou Ta = 15 fois la teneur en C. 



   Exemple 4. 



   C = 0,06 - 0,25 % 
Si = 1 - 3   "   
Cr = 3 - 5 "   Mo     = 2 - 3   "   V   = 1- 3 " et éventuellement un ou plusieurs des éléments sui- vants : 
Nb et/ou Ta 15 fois la teneur en C 
Ti : entre 8-10 fois la teneur en C. 
 EMI9.2 
 



  W : jusqu'à '1,0 % 
Comme on l'a déjà signalé l'alliage doit être soumis à un traitement thermique, comprenant un chauffage jusqu'à une température supérieure à   900 C   et un re-   froidissement   subséquent, qui doit   être     effectué   de façon que l'austénite soit complètement ou partielle- ment transformée dans l'intervalle de températures se trouvant au-dessus de l'intervalle de formation de   martensité,   mais en dessous de   l'intervalle   de forma- tion   de.perlite .   Le plus souvent, ce chauffage est poussé jusqu'à des températures , comprises entre 1000 et   1300 C.   Ordinairement, après le chauffage et le refroidissement, susmentionnés,

   l'alliage est réchauffé à une température égale ou supérieure à la température à laquelle il doit être utilisé. Ce ré- chauffage est, de préférence, poussé jusqu'à des tem- 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 pératures comprises entre 600 et   750 C,   tandis que la période de traitement peut être choisie   entre   1/2 et 10   heures,   selon la température, la composition et les dimensions de la matière. 



   Toutefois, le procéda peut être modifié de façon qu'après le premier chauffage, on effectue un refroi-   dissement   en plusieurs stades successifs, par   exemple,   de 1000-1100 C à 600-700 C dans un four à bain de sel,   / puis   de l'intervalle de températures mentionné en dernier lieu à la température ambiante dans de l'air, de l'eau ou de l'huile Toutefois, le réchauffage est, dans ce cas, effectué de la manière indiquée ci-dessus. 



   Ce traitement modifié convient particulièrement pour l'é- laboration de petites pièces, dont le travail est sen-   siblement   terminé, en sorte que la pièce traitée ne doit plus être soumise   qu'à   un traitement de finissage. 



   Quelques méthodes appropriées de traitement ther- mique d'aciers tels que spécifiés dans les exemples 
1 à 4 sont données   ci-après :      Exemple Exemple 5.   



   Un acier de composition indiquée dans l'exemple 1 est chauffé entre 1020 et   1150 C,   selon la composition et les dimensions de l'alliage. Après ce   chauffage,l'a-   cier est refroidi, dans l'eau, l'air ou l'huile jusqu'à température ambiante ou, au bain de sel, jus- qu'à 180-200 C. Enfin, cet acier est réchauffé jusqu'à 
600-700 C pendant 1/2 à 10 heures. 



   Exemple 6. 



   Un acier de composition indiquée dans l'exemple 
2, se présentant sous forme d'un bloc d'environ 30 mm de diamètre est chauffé   jusqu'à   1080 C, refroidi à   l'air,   réchauffé à 650 C pendant 5 heures et finalement refroidi à l'air. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



   Exemple 7. 



   Des aciers de composition indiquée dans l'exemple 3 peuvent être traités de la manière   suivante .   Après chauffage jusqu'à une température comprise entre   1250   et   1300 C   pendant 20 minutes, on refroidit dans l'huile jusqu'à température ambiante et on réchauffe jusqu'à 630-680 C 
Exemple   8.   



   Des aciers à teneurs en carbone, silicium, chrome, molybdène et vanadium indiquées dans l'exemple 4 sont chauffés jusqu'à 1150-1150 C pendant 20 minutes et re- froidis   jusquà   750-400 C et de préférence   jusquà   700 C, la période de traitement à   750-400 C   étant de préférence   de 4   à 8 heures*   Puis,   on   refroidit   lesdits aciers, dans l'huile, jusqu'à 20 C. Dans ce cas, aucun réchauffage particulier ne doit être exécuté. 



   Si, toutefois, l'alliage contient du colombium et/ou du tantale à raison d'au maximum 15 fois sa teneur en carbone et si la teneur en silicium de cet alliage est inférieure ou égale à 1,5 %, le traitement est, de préférence , exécuté de la manière suivante . On chauffe jusqu'à   1250-1300 C   pendant 20 minutes On refroidit jusqu'à 1000-1100 C en maintenant cette température pen- dant 20 minutes . On refroidit ensuite, de la manière décrite, jusqu'à température ambiante. Finalement,on réchauffe jusqu'à 630-680 C. Lorsque l'alliage contient plus de 1,5 % de silicium, le traitement peut être modi- fié, en ce sens qu'un   premier   chauffage jusqu'à 1000- 1100 C suffit. 



   Des aciers, contenant tous les éléments d'alliages. indiqués dans l'exemple 4, sont chauffés   jusqu'à   1080- 1300 C, puis refroidis d'abord jusqu'à 980-1150 C, jusqu'à ensuite 700-850 C (ce stade de refroidissement peut 

 <Desc/Clms Page number 12> 

   éventuellementêtre   omis) et finalement jusqu'à   tempé-   rature ambiante, dans l'air, l'eau ou l'huile,   ré-   chauffés jusqu'à 700-780 C et finalement refroidis à l'air. 



   Comme dans   tous   les modes de traitement thermique, les périodes de chauffage et le mode de refroidisse- ment devront   être   adaptés aux objets à traiter selon les dimensions diverses de leurs parties, de façon à ob- tenir une structure dont les diverses parties présen- tent la résistance thermique la plus élevée. 



   Dans les tableaux suivants, on a indiqué des exemples d'améliorations obtenues grâce à la présente invention. Dans le   tableau.2,   on a indiqué la limite de rupture au fluage, après 300 heuresde maintien à 600 C d'un acier A, traité selon la présente invention, ainsi que de trois aciers B, C et D à faibles teneurs en éléments d'alliage . Les aciers B, C et D ont été traités selon la méthode courante, c'est-à-dire qu'on les a soumis, après traitement thermique à un recuit à une température inférieure à la température de con- version (A1) et, en tout cas, considérablement   infé-   rieure à 900 C.   es   aciers B, C et D constituent des exemples d'aciers utilisés à présent dans une grande mesure pour les pièces chauffées en service. 



   Tableau 1 
Composition des aciers 
 EMI12.1 
 
<tb> Acier <SEP> C <SEP> Si <SEP> Cr <SEP> Mo <SEP> V
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> A <SEP> 0,18 <SEP> 1 <SEP> 1,4 <SEP> 0,8 <SEP> 0,5 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> B <SEP> 0,15 <SEP> 0,2 <SEP> 1 <SEP> 0,35 <SEP> "
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 0,10 <SEP> 0,5 <SEP> 0,5
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> D <SEP> 0,08 <SEP> 1,5 <SEP> 5 <SEP> 0,5 <SEP> "
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 
Tableau 2 Limite de rupture au fluage - 300 heures 
 EMI13.1 
 
<tb> Acier <SEP> 600 C
<tb> 
<tb> 
<tb> A <SEP> 29 <SEP> kg/mm2
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> B <SEP> 10 <SEP> - <SEP> "
<tb> 
<tb> 
<tb> C <SEP> 10 <SEP> - <SEP> "-
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> D <SEP> 8- <SEP> "-
<tb> 
   Pour   les mêmes aciers, une limite de fluage corres- pondant à un fluage total de 0,5   %   en 300 heures à 600 C a été déterminée .

   Les valeurs de cette limite sont consignées dans le tableau 3. 



   Tableau 3 
Limite de fluage pour allongement total de 0,5 % en 300 heures. 



   Acier   600 C   
 EMI13.2 
 
<tb> A <SEP> 27 <SEP> kg/mm <SEP> 2
<tb> 
<tb> B <SEP> 7,0 <SEP> - <SEP> "C <SEP> 5,5 <SEP> - <SEP> "-
<tb> 
<tb> D <SEP> 4,0 <SEP> - <SEP> "-
<tb> 
 
Ces trois tableaux montrent clairement combien sont améliorées les propriétés de résistance thermique caractérisant les objets fabriqués à partir d'aciers, dont la composition et le traitement thermiques ont été combinés selon la présente invention. 



   L'acier A a également été essayé à 600 C, après avoir été soumis à un trempage normal, par refroidisse- a ment dans de l'huile à partir de 300 C, et   un/recuit   subséquent à 680 C. Cet acier a révélé, dans ce cas, une résistance thermique considérablement moindre que celle constatée après traitement selon l'invention. Ainsi, la limite de rupture pour un allongement de 0,5 % en 300 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 heures de cet acier A n'était que de 11 kg/mm2, après traitement tel que spécifié ci-avant. 



   Pour faire ressortir l'inportance de la beneur en silicium de l'acier, en vue d'obtenir la haute résistan- ce thermique que confère le procédé suivant l'invention, on peut signaler qu'un acier contenant 0,15 % de C,   0,40   % de Si, 0,20   %   de Mn, 2,0   %   de Cr, 1,1   %   de   Mo   et 0,0   %   de V, a été soumis à un traitement thermique selon l'invention, de même qu'à un trempage ordinaire,

   donnant lieu à l'obtention d'une structure   martensitique   pure* Des essaisde fluage à   600 C   ont montré que le traitement mentionné en premier lieu n'a pas donné lieu à l'obtention d'une résistance thermique plus élevée que celle conférée par le traitement mentionné en der- nier lieu et que ces traitements donnent des valeurs considérablement inférieures à celles obtenues avec un acier à teneur en silicium plus élevée et à composition correspondant, par ailleurs, à celle indiquée par les limites analytiques de l'invention. 



   Il est évident que l'invention n'est pas limitée aux exemples ci-dessus et que diverses modifications peu- vent être apportées aux détails de ces exemples, sans sortir du cadre de l'invention- Ainsi, il   n'est   pas nécessaire d'effectuer un recuit jusqu'à la température, à laquelle les objets résistants à la chaleur doivent travailler, immédiatement après le refroidissement qui suit le premier chauffage jusqu'à une température supé- rieure à 900 C. En effet, ce recuit peut aussi bien s'effectuer plus tard, sans que soient influencées défavorablement les propriétés de résistance à la chaleur de l'alliage traité. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1 . Objets, tels que pièces de moteurs et d'appareil <Desc/Clms Page number 15> lages, devant résister à des sollicitations mécani- ques à températures élevées, c' es t-à-dir e devant posséder une résistance thermique élevée, caractérisés en ce qu'ils sont fabriqués à partir d'un alliage d'a- cier perlitique, contenant, en plus du fer accompagné de ses impuretés habituelles, 0,6 % au plus de carbone, 0,7 % au moins de silicium et au moins un autre élément d'alliage possédant la propriété de former des phases, dont la solubilité à l'état solide est plus grande aux températures supérieures à la température de travail de l'objet en question qu'à la dite température de tra- vail,
    l'élément d'alliage susdit étant présent en quan- tité supérieure à celle correspondant à la solubilité se présentant à la température de travail précitée, la teneur en silicium de l'alliage étant toujours considéra- blement supérieure à sa teneur en carbone et la diffé- rence entre les teneurs en silicium et en carbone étant plus grande, plus la teneur en carbone est élevée, et en ce que l'alliage d'acier a été soumis à un traitement thermique, consistant à le chauffer jusqu'à l'intervalle de température amenant la formation d'austénite, à sa- voir jusqu'à 900 C au moins, puis à le refroidir de fa- çon que l'austénite soit complètement ou en grande par- tie transformée dans l'intervalle de températures,
    se trouvant au-dessus de l'intervalle déterminant la forma- tion de martensite, mais en dessous de l'intervalle dé- terminant la formation de perlite.
    2. Objets suivant la revendication 1 , caractérisés en ce qu'ils sont fabriqués à partir d'un alliage d'acier perlitique, dont la teneur en silicium est ajustée, par rapport à la teneur en carbone, de façon qu'à la te- neur maximum de 0,6% en carbone correspond une teneur en silicium d'au moins 3 %. <Desc/Clms Page number 16>
    3. Objets , suivant l'une ou l'autre des revendi- cations 1 et 2, caractérisés en ce qu'ils sont fabri- qués à partir d'un alliage d'acier perlitique, dont la teneur en silicium est comprise entre 1 et 3 %, pour des teneurs en carbone comprises entre 0,06 et 0,25 %.
    4. Objets, suivant l'une ou l'autre des revendica- tions précédentes,caractérisés en ce qu'ils sont fabri- qués à partir d'un alliage d'acier perlitique présentant les teneurs susmentionnées -en carbone et en silicium, ledit alliage contenant, comme éléments additionnels, un ou plusieurs des éléments suivants : chrome, molybdène, vanadium, tungstène, titane, tantale et colombium.
    5. Objets, suivant la revendication 4, caractérisés en ce qu'ils sont fabriqués à partir d'un alliage, qui, lorsqu'il contient au moins un des éléments sui- vant : tungstène, titane, tantale et/ou colombium,con- EMI16.1 tient, "...., kl - sui- tient, on mène v emps, au moins un desplémenbs SU1- vant : chrome, molybdène et vanadium.
    6. Objets, suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 4 et 5, caractérisés en ce qu'un ou plusieurs des éléments suivants : chrome, molybdène, vanadium, tungstène, titane, tantale et colombium, sont présents en pourcentages suivants : Cr : jusqu'à 6 % Mo plus 0,1 % V: jusqu'à 3 % EMI16.2 VI : jusqu'à 3 Ti : de 8 à 30 fois la teneur en C Nb et/ou Ta : jusqu'à 15 fois la teneur @ en C. <Desc/Clms Page number 17>
    7. Objets, suivant l'une ou l'autre des revendi- cations précédentes,caractérisés en ce qu'ils sont fa- briqués à partir d'un alliage de composition suivante: C = 0,06 - 0,25 % Si = 1 - 3 " Cr = 0,2 - 2 " Mo = 0,1 - 1 " V = 0,15 - 0,5 " 8. Objets, suivant l'une ou l'autre des revendica- tions précédentes,caractérisés en ce qu'ils sont fabri- qués à partir d'un alliage de composition suivante : C = 0,06 - 0,25 % Si = 1 - 3 " Cr = 0,2- 0,5 " Mo = 0,1 - 0,3 " EMI17.1 V = oe05 - Ol " Nb et/ou Ta = 15 fois la teneur en 9.
    Objets, suivant l'une ou l'autre des revendica- tions précédentes,caractérisés en ce qu'ils sont fabri- qués à partir d'un alliage de composition suivante : C = 0,06 - 0,25 % Si = 1 - 3 " Cr = 3 - 5 " Mo = 2 - 3 " V = 1 - 3 " et éventuellement un/ou plusieurs des éléments sui- vants : Nb et/ou Ta = 15 fois la teneur en C Ti : de 8 à 30 fois la teneur en C W: jusqu'à 1,8 % 10.
    Procédé de fabrication d'objets suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes,caractérisé en ce que les objets ou la matière de base pour ceux-ci sont soumis à un traitement thermique, consistant à les @ <Desc/Clms Page number 18> chauffer jusqu'à une température se trouvant dans l'in- tervalle des températures de formation d' austénite, soit à 900 C au moins, puis à les refroidir de façon que l'aus ténite soit complètement ou partiellement transformée dans un intervalle de températures, se trouvant au- dessus de l'intervalle de formation de martensite,mais en-dessous de l'intervalle de formation de perlite.
    11. Procédé suivant la revendication 10, caractérisé en ce que, après le chauffage et le refroidissement sub- séquent, on exécute un réchauffage jusqu'à la température égale ou supérieure à la température d'utilisation des objets en question.
    12. Procédé suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 10 et 11,caractérisé en ce que le refroidissement effectué après le premier chauffage, est exécuté en un ou plusieurs stades, par exemple d'abord de 1000-1100 C à 600-700 C et ensuite de l'intervalle de températures mentionné en dernier lieu à la tempéra bure ambiante.
BE491124D BE491124A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE491124A true BE491124A (fr)

Family

ID=135664

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE491124D BE491124A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE491124A (fr)

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE969758C (de) * 1950-08-31 1958-07-10 Friedrich Stuebbe Kurvengaengiges, endloses Foerderband

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE969758C (de) * 1950-08-31 1958-07-10 Friedrich Stuebbe Kurvengaengiges, endloses Foerderband

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CA2730520C (fr) Acier martensitique durci a teneur faible en cobalt, procede de fabrication d&#39;une piece a partir de cet acier, et piece ainsi obtenue
CA2694844C (fr) Acier martensitique durci a teneur faible ou nulle en cobalt, procede de fabrication d&#39;une piece a partir de cet acier, et piece ainsi obtenue
CA2506349C (fr) Procede pour fabriquer une tole en acier resistant a l&#39;abrasion et tole obtenue
CA2607446C (fr) Acier martensitique durci, procede de fabrication d&#39;une piece a partir de cet acier, et piece ainsi obtenue
CA2612718C (fr) Composition d&#39;acier inoxydable martensitique, procede de fabrication d&#39;une piece mecanique a partir de cet acier et piece ainsi obtenue
CA2335911C (fr) Acier de cementation a temperature de revenu elevee, procede pour son obtention et pieces formees avec cet acier
EP1751321A2 (fr) Acier a haute resistance mecanique et a l&#39;usure
FR2823226A1 (fr) Acier et tube en acier pour usage a haute temperature
WO2011124851A2 (fr) Pièce mécanique en acier à hautes caractéristiques et son procédé de fabrication
FR2718463A1 (fr) Acier inoxydable pour durcissement à l&#39;azote.
WO2017216500A1 (fr) Composition d&#39;acier
FR2727981A1 (fr) Procede de fabrication d&#39;une piece en acier de construction mecanique et piece ainsi fabriquee
BE491124A (fr)
CA2312034C (fr) Acier de nitruration, procede pour son obtention et pieces formees avec cet acier
BE540263A (fr)
WO2022253912A1 (fr) Pièce en acier mise en forme à chaud et procédé de fabrication
BE466250A (fr)
BE468057A (fr)
BE480820A (fr)
BE397754A (fr)
BE469675A (fr)
BE489323A (fr)
BE459599A (fr)
BE440480A (fr)
BE397971A (fr)