BE539503A - - Google Patents

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BE539503A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B22CASTING; POWDER METALLURGY
    • B22DCASTING OF METALS; CASTING OF OTHER SUBSTANCES BY THE SAME PROCESSES OR DEVICES
    • B22D11/00Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths
    • B22D11/06Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths into moulds with travelling walls, e.g. with rolls, plates, belts, caterpillars
    • B22D11/0608Continuous casting of metals, i.e. casting in indefinite lengths into moulds with travelling walls, e.g. with rolls, plates, belts, caterpillars formed by caterpillars

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Continuous Casting (AREA)

Description


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   HUNTER   DOUGLAS   CORPORATION MACHINE POUR COULEE CONTINUE. 



   1 
La présente invention est relative à des machines pour coulée continue. 



   En ordre principal, l'invention a pour objet une ma- chine, de type amélioré, disposée horizontalement et destinée à la coulée de façon continue, d'une ou plusieurs barres de mé- tal que l'on peut sectionner en tronçons de longueur désirée. 



   La machine à coulée selon l'invention s'est révélée capable de produire des longueurs continues de barres de métal coulé remarquablement exemptes de cavités de retrait et de po- rosité et qui peuvent être laminées facilement en bandes minces de haute qualité. Par   exemple,---la   machine a été utilisée avec un succès exceptionnel pour la coulée continue de barres d'alu- minium de   2,54   cm (un pouce anglais) environ, qui ensuite ont 

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 été réduites par laminage à une épaisseur de 0,025 cm (0,010 pouce anglais) et moins, pour leur utilisation comme lamelles de jalousies ou analogues, sans fêlures, fissures ou formation de défauts superficiels appréciables. 



   Dans la machine à couler faisant l'objet de l'inven- tion, la cavité   où   s'effectue le moulage se caractérise par une paire de chaînes sans fin coopérant réciproquement et formées de blocs de moulage articulés, et par des moyens prévus pour faire tourner chacune desdites chaînes autour de leur propre centre. Les chaînes sont montées de telle façon que, sur une partie de leur longueur, elles s'opposent et déterminent entre elles une cavité de moulage comportant des parois se mouvant de façon continue pendant que les chaînes respectives tournent simultanément à la même vitesse linéaire.

   Des conduits de re- froidissement sont ménagés dans chacun des blocs de moulage et un agent de refroidissement ou refroidisseur y est envoyé et en est évacué, à l'intervention de distributeurs rotatifs de   refroidisseur   raccordés auxdits conduits par des tronçons de tuyaux souples ou   autres'd'accouplements   flexibles. Des moyens sont prévus pour faire tourner chaque distributeur de refroi- disseur en synchronisme avec la chaîne sans fin de blocs de moulage, auxquels il est raccordé par les moyens flexibles d'accouplement, une circulation continue d'agent de refroidis- sement pouvant passer dans chaque bloc de moulage pendant tou- te la durée de la révolution desdites chaînes sans fin. 



   Pour chacune des chaînes, les conduits d'agent de re- froidissement de chaque bloc de moulage alterné, c'est-à-dire d'un bloc sur deux successifs, sont avantageusement reliés aux conduits de refroidissement de l'un des blocs intermédiaires adjacents et le distributeur rotatif d'agent de refroidissement est constitué de chambres séparées d'entrée et de sortie. Des accouplements flexibles relient la chambre d'entrée du distri- buteur au conduit de refroidissement des blocs alternés, et des accouplements flexibles distincts raccordent la chambre de sor- tie du distributeur aux conduite de refroidissement des blocs 

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 intermédiaires.

   De-cette façon, l'agent de refroidissement s'écoule de la chambre d'entrée du distributeur par les con- duits de refroidissement des blocs alternés, puis revient à la chambre de-sortie du distributeur par les 'conduits de refroi- dissement des blocs intermédiaires. 



   Dans chaque paire de blocs de moulage dont les con- duits de refroidissement sont reliés entre eux, le bloc alterné recevant l'agent de refroidissement frais provenant de la cham- bre d'entrée du distributeur, est avantageusement représenté par le bloc qui est le dernier à venir en contact avec le mé- tal en fusion au cours de chaque révolution de la chaîne, tan- dis que le-bloc' intermédiaire, à partir duquel ledit agent est renvoyé à la chambre de sortie du distributeur, consiste dans le bloc entrant le premier en contact avec le métal en fusion durant chaque révolution de la chaîne. Ainsi, chaque bloc, lorsqu'il vient en contact avec le.métal en fusion, se trouve en principe à une température constante qui est régie par cel- le de l'agent de refroidissement. 



   Du métal en fusion est introduit dans le moule mobile au moyen d'un bec de coulée ou goulotte, dont la forme et les dimensions en section transversale s'ajustent étroitement à l'intérieur de la cavité de moulage. La goulotte forme ainsi, à une extrémité de la cavité horizontale du moule, un tampon qui empêche le métal en fusion de s'écouler de cette extrémité avant qu'il ne soit solidifié. Avantageusement, la goulotte comporte, à son extrémité saillant dans la cavité de moulage, une face centrale perpendiculaire à l'axe de la cavité de mou- lage et des faces latérales qui, à l'arrière de celle-ci, s'en écartent d'un angle appréciable. Des conduits pour amener le métal en fusion au moule, débouchent sur chacune desdites faces dans la cavité de moulage.

   Ainsi, le métal en fusion est amené en contact avec les parois latérales mobiles du moule un peu avant l'arrivée du métal au centre de la cavité de moulage. 



  De cette manière, la solidification du métal en fusion sur les côtés de la barre coulée est amenée à se produire avec une 

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 avance suffisante sur la solidification du métal au centre de la barre pour que toute veinule de retassure tendant à se for- mer au centre de là barre soit comblée par du métal en fusion amené par le conduit qui débouche sur la face centrale de la goulotte. 



   La barre de métal solide sortant du moule mobile est saisie par une paire de rouleaux de prise entraînés, avanta- geusement à l'intervention d'une liaison avec la commande de la chaîne de blocs de moulage, à une vitesse à peu près égale à la vitesse linéaire de déplacement des blocs de moulage,.sous déduction de la vitesse linéaire' de contraction thermique de la barre   coulée,   entre son point de solidification et le point de saisie par les rouleaux de prise.

   De cette manière, la bar- re coulée est exempte de   tensions longitudinales   qui, sinon, pourraient l'amener à se crevasser ou à se rompre dans la ré- gion où la température est assez proche de son point   de^fusion   pour réduire sa résistance mécanique.' 
Les différentes particularités de la machine à couler selon l'invention   resserviront   plus clairement de la descrip- tion d'une forme de réalisation'de.celle-ci, donnée ci-après, à titre d'exemple nullement limitatif, avec référence aux des- sins annexés, dans lesquels : 
La figure 1 est une vue en élévation latérale de l'en- semble du dispositif destiné à réaliser l'opération de coulée, montrant le four de fusion, la machine à couler, les cisailles et l'entrée d'un four de conservation;

   
La figure 2 est une vue en perspective, à plus grande échelle, de la machine à couler, considérée de l'extrémité par où le métal en fusion est   introduit,;--   
La figure 3 est une vue analogue à celle de la fig. 2, la machine étant considérée   de l'extrémité   d'où sort la barre; 
La figure 4 est une vue en plan-de la machine; 
La figure 5 est une vue à échelle agrandie selon la ligne de coupe 5-5 de la fig. 4; 
La figure 6 est une vue à échelle agrandie selon la 

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 ligne de coupe 6-6 de la fig. 5 ; 
La figure 7 est une vue selon la ligne de coupe 7-7 de la fig.. 6; 
La figure 8 est une vue partielle et à échelle agran- die selon la ligne de coupe 8-8 de la fig. 5 ;

   
La figure 9 est une vue en perspective de la goulotte d'alimentation par laquelle le métal en fusion est introduit dans la cavité de moulage ; 
La figure 10 est une vue transversale selon la ligne de coupe 10-10 de la fig. 9 ; 
La figure 11 est une vue horizontale selon la ligne de coupe 11-11 de la fig. 9 ; 
La figure 12 est une vue horizontale selon la ligne de coupe 12-12 de'la fig. 6 ; 
La figure 13 est une vue en .élévation du mécanisme d'entraînement à l'arrière de la machine; 
La figure 14 est une vue en élévation du mécanisme actionnant les têtes du distributeur d'agent de refroidissement, considéré selon la ligne de coupe 14-14 de la fig. 4 ; 
La figure 15 est une vue à échelle agrandie selon la ligne de coupe 15-15 de la fig. 4 ; et 
La figure 16 est une vue à échelle agrandie selon la ligne de coupe   16-16   de la fig. 4. 



   Aux fig. 1 à 4, le nombre de référence 20 désigne'un four de fusion du type de foyer ouvert à réverbération, four- nissant du métal en fusion à une machine à couler en continu 22. La machine à couler comporte'-une chaîne sans fin de blocs de moulage qui, dans le dispositif montré aux dessins, forme deux cavités mobiles de moulage dans le but de couler simulta- nément deux barres. Les blocs de moulage-de la machine sont refroidis par un fluide réfrigérateur circulant à partir d'un distributeur de réfrigérant 24 et y retournant.

   Au-delà de la machine à couler 22 se trouvent des rouleaux de prise 26 qui saisissent et entraînent les barres de métal coulées par la machine ; et au-delà des rouleaux de prise 26 se trouve une ci- 

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   saiile   ou tronçonneuse 28 qui sectionne les barres à une lon- gueur prédéterminée, pour pouvoir les emmagasiner dans un four de conservation 30 ou les manipuler.d'autre manière. 



   Le four 20 comporte un revêtement principal 31 entou- rant la sole de fusion et une: poche externe de stockage 32 rac- cordée à celle-ci et d'où le métal en fusion est soutiré par un trou de coulée obturable,indiqué par 33, pendant le fonc- tionnement de la machine. Le métal en fusion sortant du trou 33 s'écoule par une gouttière 34 'dans un bac 35, à l'entrée de la machine à couler 22, et de là, par deux becs de coulée 36, dans les deux cavités de moulage de la machine. La gouttière 34 et le bac 35 sont tous deux faits d'une matière réfractaire appro- priée pour résister à la température élevée du métal en fusion. 



  Le bac 35 repose sur une plate-forme horizontale 40 faisant corps avec le bâti de la machine, et la gouttière 34 est soli- daire de la superstructure de la poche 32 au voisinage du trou de coulée 33. Le bac 35 est divisé par une cloison 41 en deux chambres 42 et 43 alimentant les deux becs de coulée 36 (fig.4) et raccordées, au voisinage de leur fond, par des ouvertures 44 à la gouttière 34, pour que le métal's'écoulant par cette der- nière puisse y pénétrer. 



   Le bac 35 repose sur-une plaque 45 fixée à la partie supérieure de la plate-forme 40 et est serré étroitement contre l'extrémité arrière des becs 36 par une vis 46 (fig. 2) engagée dans une ouverture taraudée d'un rebord vertical 50 d'une conso- le en équerre 51 dont le côté horizontal fait corps, par soudure ou autre moyen, avec la plaque 45. L'extrémité de la vis 46 por- te contre une plaque métallique de protection 52, latérale à la gouttière 34, pressant celle-ci contre le bac 35 et maintenant ce dernier contre les extrémités   deµ- becs   de coulée 36 qui sont eux-mêmes fixés, d'une manière ..décrite plus amplement ci-après, à une cornière métallique 53 (fig. 5), transversale, horizonta- le et faisant corps, par soudure ou autre moyen, avec..la plate- forme   40 .   



   Si l'on considère   les-ig.   5 à 8, on voit que la machi- 

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 -ne à couler 22 comporte une paire de chaînes sans fin de blocs de moulage 60 articulés, chacune desdites chaînes étant dépla- cée autour de pairès de   roues.,dentées   motrices 61 et entraînées 
62, espacées dans un plan horizontal, l'une desdites chaînes étant directement superposée et parallèle à l'autre. La chaîne supérieure est désignée d'une façon générale par le signe de référence 63 et la chaîne inférieure par 64.

   Les deux chaînes sont entraînées dans des directions opposées par leurs roues dentées motrices 61, de sorte-que le parcours inférieur de la chaîne supérieure 63 et le parcours supérieur de la chaîne in- férieure 64 s'effectuent de gauche à droite, comme montré à la fig. 5, et à la même vitesse. 



   Chacun des blocs de moulage 60 est constitué d'un bloc massif en fonte ou en acier dur et compact, meulé sur toutes ses faces et, dans la machine donnée en exemple (fig. 2,3 et 6) présentant à sa face externe deux canaux peu profonds 65 et 65', dont chacun constitue la motié de la cavité de moulage prévue pour une barre de métal coulée par la machine. Lorsque les blocs 60 appartenant)aux parties opposées des chaînes supé- rieure et inférieure   coïncident,   ils forment une paire de cavi- tés de moulage, espacées latéralement, à extrémités ouvertes, de section transversale uniforme et s'étendant longitudinalement à l'axe de la machine.

   L'alignement transversal, dans d'étroites limites de tolérance, des blocs coopérant en opposition est ob- tenu par de petites plaques terminales 67, rectangulaires, qui sont fixées par des vis aux extrémités opposées de chaque bloc dans la chaîne supérieure 63 et font saillie, extérieurement et à faible distance, de la face externe du bloc pour former des rebords s'ajustant parfaitement sur les extrémités des blocs respectifs de la chaîne   inférieure.¯64.   Ainsi, le bloc inférieur est maintenu entre les plaques-terminales 67 qui, de ce fait,   l'empêchent   de se déplacer transversalement par rapport au bloc supérieur, et les deux blocs sont maintenus réciproquement dans un alignement.transversal précis tant qu'ils se trouvent en conjugaison. 

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   Comme montre plus clairement dans les fige 6 et 7, chaque bloc de roulage 60 est pourvu d'une série de forures transversales 66 cylindriques, de petit diamètre faiblement espacées, et disposées dans un plan horizontal immédiatement inférieur au fond des canaux 65 et   65'.   Ces forures 66 cons- tituent des passages pour l'eau ou autre fluide   refroidissant   le métal en fusion contenu dans les blocs 60;

   leur raccordement au dispositif de circulation de l'agent de refroidissement   s e-   ra décrit en déta:il   ci-après.   Les conduits 66 peuvent être for- més avantageusement par perçage de trous dans le bloc depuis une de ses extrémités jusqu'au voisinage de l'extrémité opposée et en enfonçant des bouchons coniques 68 dans les extrémités ouvertes de ces trous, comme montré dans les fig. 6 et 12. 



   Il est   à   remarquer en ce point la grande proximité des passages 66 pour le liquide par rapport au fond des cavités de moulage 65 et   65',   ce qui constitue un facteur très important pour éliminer toute tendance que pourrait avoir le bloc 60 à se cintrer vers le haut en raison d'une dilatation inégale en- tre/parois supérieure et inférieure du bloc. L'importance du problème de la   déf o:rmation   apparaît de façon évidente si l'on considère que pendant le fonctiônnement de la machine les ca- naux 65 et 65' sont remplis de métal en fusion, par exemple, d'aluminium fondu entre 694 0 (1250 F) et   777 C     (1400 F),   tan- dis que le côté opposé du bloc peut n'être qu'à une tempéra- ture comprise entre 39 C   (70 F) !et   44 C (80 F).

   En disposant les conduits de refroidissement 66 aussi près que possible du fond des canaux 65 et   5',   on réduit au minimum la masse de mé- tal chauffée par le métal en fusion et on accélère la vitesse de la transmission calorique à l'agent de refroidissement en proportion de l'épaisseur du métal que doit traverser la cha- leur.

   Pour s'opposer à la force d'expansion de la masse même faible de métal qui repose au-dessus des conduits 66, il est désirable de prévoir sur le côté opposé des conduits précités une masse importante de métal qui demeure froide et en consé- quence n'est pas affectée par la   chaleur e   l'aluminium ; à cet 

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 effet, on prévoit sur la face inférieure du bloc 60 une ner- vure ou   contrefort   70, transversal, massif, faisant partie intégrante dudit bloc et réalisé en métal plein pour renforcer et raidir ce dernier,en lui   pérmettant   de résister aux efforts de flexion. 



   L'extrémité de la nervure 70 est découpée en arrière de l'extrémité du.bloc 60 comme on le voit sur la fig. 6 pour laisser passer les maillons ou articulations de chaîne 71 qui relient entre eux les blocs afin de constituer les chaînes sans fin 63 et 64. Les maillons 71 sont fixés par des boulons 72 à la face inférieure des blocs 60 et ils sont décalés sur des blocs alternés, de telle sorte quelles extrémités en saillie des maillons adjacents soient en prise à recouvrement. Ces ex- trémités des maillons qui se chevauchent sont percées de ma- nière à recevoir des boulons 73 constituant axes qui s'étendent tout le long d'un côté à l'autre du .bloc 60 en réalisant ainsi un axe d'articulation pour les maillons qui sont placés de cha- que côté du bloc.

   Les axes 73 sont disposés de telle sorte que leurs axes géométriques se trouvent dans les plans des surfaces de contact verticales des blocs   60   sur leur côté avant et ar-   rière.   Ainsi, lorsque les blocs se déplacent sur une trajec- toire rectiligne, les faces adjacentes de chaque paire de blocs reliés entre eux 'reposent à plat l'une contre l'autre en formant une surface continue d'une extrémité de la section droite de la chaîne à l'autre. 



   Les extrémités des axes 73 font saillie au-delà des maillons extérieurs des deux côtés et sur ces extrémités sont montés des roulements à billes 74 qui roulent sur les bords pé- riphériques des plaques latérales 75 supportées d'une manière rigide. Chacune des plaques latérales 75 s'allonge horizonta- lement, de telle sorte que les.bords rectilignes supérieur et inférieur et les extrémités semi-circulaires de ces plaques présentent leur centre de courbure sur les axes des roues den- tées 61 et 62 qui entraînent les chaînes-.

   Les plaques latérales 75 de chaque chaîne 63,64 sontmontées sur une ossature de 

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 support 80 disposée d'un côté de l'ensemble moules-chaînes et elles sont fixées à cet ensemble par une paire de canali- sations en acier 76,de grand diamètre et de forte épaisseur écartées latéralement et qui font saillie horizontalement à partir d'une-plaque 79 de paroi latérale de la structure 80 entre les roues d'entraînement 61 et 62. La structure 80 est faite de plaques d'acier massives soudées ensemble à leurs bords pour former un élément fermé en forme de boite de ré- sistance et de rugidité élevées et est avantageusement pourvue d'une plaque de base 80  qui est boulonnée au plancher.

   Les canalisations 76 sont fermées à leurs extrémités externes et sont fixées à l'aide de boulons 81 au bâti de support repré- senté sur la fig. 4. 



   Les roues dentées d'entraînement 61 sont soudées ou autrement fixées de manière appropriée aux arbres d'entraîne- ment 85 entre les plaques 75 et immédiatement au voisinage de celles-ci, lesdits arbres passant à travers des ouvertures circulaires pratiquées dans'les plaques en question. L'extré- mité extérieure de l'arbre 85 se termine par une extrémité filetée'sur laquelle on visse un écrou 78, et on serre ce dernier fortement contre un collier 77 qui porte contre la face extérieure de la roue d'entraînement externe 61. Chacune des roues dentées d'entraînement 61 est supportée de manière à pouvoir tourner par un roulement 86 à double rangée de bil- les et par un roulement 87 à une seule rangée de billes, rou- lements montés respectivement aux extrémités opposées d'un orifice excentré pratiqué à l'intérieur d'un manchon 88.

   Ce dernier traverse des ouvertures circulaires alignées 89 et 90 à l'intérieur desquelles il tourne, ouvertures pratiquées dans les parois avant et arrière   respectivement   79 et 91 de la struc- ture de support 80. Le manchon:88 se voit interdire tout dépla- cement axial et de rotation par rapport au carter 80 à l'aide   de boulons   92 qui traversent des fentes incurvées 93"(voir fig. 3) prévues dans un rebord. radial 94-disposé à l'extrémité du manchon 88 faisant saillie hors de la plaque latérale 79. 

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   Les fentes 93 sont coaxiales au manchon 88, ce qui permet à ce manchon de prendre une rotation limitée et grâce à quoi on peut régler la tension dans les'chaînes 63,64 à l'aide de l'excentricité de l'arbre 85 par rapport à la sur- face extérieure du manchon. 



   Les roues dentées entraînées 62 sont fixées de la même façon'aux arbres 85' qui correspondent à l'arbre 85 et ces roues peuvent tourner dans des roulements antifriction montés à l'intérieur d'un manchon 81' à rebord, manchon dont une extrémité est visible sur la fig. 2. La principale diffé- rence qui existe entre les supports prévus pour les arbres 85 et   85'   réside dans le fait que ces derniers sont fixes et qu'ils ne comportent pas le réglage de la tension de la chaîne par excentrique, comme pour les premiers. 



   Une roue dentée 95 est montée à l'extrémité de l'ar- bre supérieur 96 là où il sort de l'arrière de la structure de soutien 80 et la rotation relative de cet arbre par rapport à cette structure est interdite par une clavette ou un dispo- sitif analogue. Une roue dentée correspondante 95' est fixée à l'arbre d'entraînement de la roue dentée inférieure comme on le voit'sur la fig. 13 'qui es une vue en élévation du méca- nisme d'entraînement de la, machine à couler; la roue dentée supérieure 95 est en prise avec un pignon fou 96 qui est, à son tour, en prise avec un autre pignon fou 97, lui-même en prise avec la roue dentée inférieure 95'.

   Le pignon fou 97 engrène avec un pignon 98 qui est monté sur l'arbre 99 et ce dernier est entraîné par une roue à chaîne 100 par   l'intermé-   diaire d'un embrayage à friction 101 qui est susceptible de glisser lorsqu'il est soumis à une   surcharge;   on protège ainsi les chaînes des moules et le mécanisme d'entraînement contre une détérioration qui pourrait survenir dans le cas où il se produirait un blocage ou un coincement. 



   Le pignon fou 96 est'monté sur-un arbre 102 qui tou- rillonne dans l'une des extrémités d'un arbre 103. L'autre extrémité de l'arbre 103 peut être réglée par une oscillation 

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 autour d'un tourillon 104 qui est prévu sur un chapeau 105 boulonné à l'extrémité extérieure du manchon 88, comme on le voit sur'la fig.   6:   Le tourillon 104 est coaxial à.l'axe 83 d'entrainement de la roue dentée supérieure, tandis que l'ar- bre 103 maintient ainsi entre les pignons 95 et 96 une dis- tance constante d'axe en   axe.,   même si l'arbre 85 a pu être amené à décrire un arc de cercle au cours du réglage de la tension de la chaîne supérieure 63.

   Le pignon 95 est bien en- tendu supporté par l'arbre 85 au cours d!un réglage quelconque de ce dernier et un bras 103   déterminera déplacement   du pignon 96 avec le pignon 95. Dès qu'on a obtenu le réglage convenable de l'arbre,85, on fixerigidement   1 '.arbre   103 à la structure de support 80 à l'aide d'une vis 106 qui traverse'un orifice fendu prévu dans le bras et qui s'engage librement à l'inté- rieur de cet orifice. 



   L'autre pignon fou 97 est monté sur un arbre court 107 qui est maintenu de la même façon à une distance constante d'axe en axe par rapport au pignon 95'. Dans ce cas, l'arbre 107 tourillonne dans un   bras   108 entre ses extrémités. L'ex- trémité de droite (fig. 13) du   bras'108   est soutenue de manière à prendre un mouvement d'oscillation autour de l'axe de l'arbre 85 d'entraînement de la roue dentée inférieure, tandis que l'arbre 99 tourne dans l'extrémité de gauche du bras. L'arbre 108 maintient une distance constante d'axe en axe entre les arbres 85,107 et 99 et permet également à l'arbre inférieur 85 de se déplacer sur une trajectoire incurvée pendant le ré- glage de la tension de la chaîne inférieure 64.

   Là encore, lorsqu'on a obtenu le réglage convenable de l'arbre 85, on fixe rigidement l'arbre 108 au carter 80 à l'aide d'une vis 109 qui traverse un orifice fendu pratiqué dans le bras et s'y ajuste librement. 



   Autour de la roue dentée 100 passe une chaîne à rou- leaux 110 qui descend et qui vient passer autour d'une roue dentée 111 montée sur l'arbre d'entraînement d'un moteur élec- trique 112. Une seconde roue dentée 116 (voir fig. 4) calée 

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 sur l'arbre du moteur entraîne une autre chaîne 113 qui vient passer   autour.. d'une   grande roue dentée 114 montée sur l'arbre 115 pour entraîner les rouleaux de serrage ou rouleaux pinceurs 26. Le moteur électrique 112 entraîne également deux têtes ro- tatives du distributeur 24 d'agent de refroidissement et, à cet effet, une roue dentée est montée sur l'arbre d'entraîne- ment inférieur 85, arbre qui entraîne une chaîne 121 passant autour d'une roue dentée 122 calée sur un arbre 123. 



   L'arbre 123 s'étend vers l'avant en passant à travers la structure de soutien 80 (comme on le voit sur la fig. 3) et il tourne à l'autre extrémité dans un palier 124 (fig. 14) qui est monté sur le bord vertical d'un carter 125 qui soutient le mécanisme 24 du distributeur d'agent de refroidissement. Comme on le voit sur la fig. 14, une roue dentée 126 montée sur l'ar- bre 123 entraîne une chaîne 130 qui vient passer autour des roues dentées 131 et 132 et également sur une roue dentée folle 133. Cette roue dentée folle 133 a pour fonction de permettre à la chaîne 130 d'être supportée autour d'un côté de la roue dentée 132 et autour du c8té opposé de la roue dentée 131, de telle sorte que les deux roues dentées soient entraînées en sens inverse.

   La roue dentée 131 'entraîne la tête 134 du dis- tributeur supérieur de l'unité '24 tandis que la roue dentée 132 entraîne la tête 135 du distributeur inférieur de cette même unité. 



   Le carter 125 est de préférence réalisé à l'aide de plaques en acier soudées entre elles de manière à réaliser une structure en forme de boite comportant une plaque de base 140 qui est boulonnée au plancher. Le carter 125 est également re- lié à la structure de support 80 de la machine à couler à l'aide de deux barres en acier épaisses 141 et 142 (voir fig.3) qui viennent centrer les têtes de distributeur 134 et 135 entre les extrémités des chaînes supérieure et inférieure 63 et 64 respectivement. 



   Des manchons constituant coussinets, tels que ceux représentés en 143 sur la fig: 15 sont montés et bloqués dans les parois latérales opposées du carter 125 et dans ces cous- 

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 sinets sont montés de manière à pouvoir tourner des conduits 144 et ,145 (représentés en section transversale sur la fig. 



  14). Le conduit.145 et sa tête de distributeur associée 135 présentent une construction analogue à celle du conduit 144 et de sa'tête de distributeur 134 et, en conséquence, on dé- crira seulement ce dernier ensemble en détail en se référant à la fig. 15, étant bien entendu que la description s'appli- que également   à.l'unité   inférieure. La roue dentée d'entraî- nement 131 est fixée au conduit 144 au voisinage d'une de ses extrémités, et, soudé à l'autre extrémité du côté opposé du carter 125, se trouve un tambour cylindrique fermé 150 (voir en particulier la fig. 15) qui est divisé par une cloison 151 en deux chambres 152 et 153. Par l'axe du conduit 144 s'étend un conduit plus petit 154 dont une extrémité traver- se une ouverture 155 pratiquée dans la cloison 151 et commu- nique ainsi avec la chambre 153.

   On empêche la fuite à tra- vers l'intervalle qui existe entre le conduit 154 et l'orifi- ce 155 à l'aide de deux joints annulaires 156 de section en 0. 



   Un raccord hydraulique orientable 160 est monté sur l'autre extrémité du conduit 144 au-delà de la roue d'entrai- nement 131 comme on le voit mieux'sur les fig. 1 et 4; ce raccord relie un conduit d'alimentation en eau 161 au conduit inférieur 154 et un conduit 162 d'évacuation du liquide à l'espace annulaire qui existe entre le conduit 154 et les pa- rois du conduit 144.   Le,conduit   161 d'alimentation en liqui- de est relié à un conduit 133 qui est branché à son tour sur le côté refoulement d'une pompe à eau 164 entraînée par un moteur 165. Le côté aspiration de la pompe 164 est relié par un conduit 166, à un réservoir 170 situé à proximité du fond ou de la partie inférieure du'réservoir.

   Les conduits d'éva- cuation 162 sont aussi reliés auréservoir 170 et par suite il se produit, pour des raisons que l'on va exposer, un cer- tain degré de remise en circulation de l'eau dans le réser- voir. 



   De l'eau froide provenant,d'une source quelconque 

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 appropriée, par exemple un puits ou des canalisations urbaines, est envoyée dans le :réservoir 170 par un conduit   171   dont l'ex- trémité s'étend sous la partie inférieure du réservoir 170, de sorte que l'eau froide se trouve envoyée près du côté aspira- tion du conduit   166,'.grâce   à quoi une certaine'partie de cette eau froide est prise directement dans la pompe 164, tandis que le reste est mélangé avec l'eau chaude envoyée par les conduits 
162. Un conduit de trop-plein 172 qui se vide dans un drain (non représenté) est relié au réservoir 170 au voisinage de son extrémité supérieure, tandis que l'eau,chaude a la possibilité de sortir à la même vitesse que l'arrivée d'eau froide.

   Une val- ve ou un robinet 173 placé dans la canalisation 171 permet de régler la vitesse d'écoulement de'l'eau froide dans le réservoir 
170, de telle sorte que la proportion d'eau froide fraîchement ajoutée par rapport au volume total de l'eau en circulation à travers les blocs de moulage, peut   .être   réglée sur une large échelle, en vue de donner toute température désirée à l'eau. 



   L'eau débitée par la pompe 164 est envoyée au conduit interne 154 et (voir fig.   15) ,se   vide dans la chambre 153 du tambour distributeur 150.      



   Plusieurs raccords coudés 174 équidistants et espacés angulairement, correspondant en nombre'4 la moitié du nombre des ,blocs de moulage 60 es blocs de chaîne supérieure ou inférieure,   suivant    communiquent avec la     chambre   tambour   150, 1 de telle'sorte: Il   qu'ils communiquent avec la chambre 153. Les raccords coudés 174 sont reliés par des tronçons de tuyaux flexibles 175 (voir fig. 



  2 à 4) à des raccords 176 (voir fig. 6) qui font saillie laté- ralement hors des extrémités voisines des blocs alternés 60. 



  Comme on le voit mieux sur les fig. 6,7   -et   12, chaque raccord   176   est vissé -dans un trou conique 180 qui coupe l'axe de   l'au-,   tre trou 181 à angle droit et qui se -trouve à un niveau légère- ment supérieur. L'orifice   181, à   son tour, vient couper les axes des orifices 66 qui s'étendent transversalement aux blocs de moulage et servent-ainsi de collecteurs pour distribuer unifor- mément l'eau ou autre fluide   de=refroidissement   à tous les ori- 

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 fices 66 qui servent à l'écoulement du fluide de refroidisse- ment.      



   A l'extrémité opposée de.chaque bloc, les axes des orifices 66 se   rencontrent   à nouveau-avec l'axe d'un orifice transversal 182 qui .coupe à son tour l'axe d'un orifice coni- que 183 qui s'étend .dans le.bloc à partir d'une extrémité de ce dernier: Les orifices 181 et 182 sont tous deux convenable- ment pratiqués en perçant des orifices dans le bloc 60 à par- tir de son bord avant ou arrière; les orifices précités s'ar- rêtent juste avant le bord éloigné et ils sont taraudés à leur extrémité ouverte de manière à recevoir un bouchon fileté co- nique 179 visible sur la fig. 7.

   Un raccord coudé et fileté 184 est vissé dans l'orifice taraudé 183 et un court,tuyau flexible 185 en forme d'U est serré sur le raccord; ce tuyau s'étend vers l'intérieur dans la direction de laxe autour duquel tourne chaque chaîne sans fin au cours de son cheminement le long de la périphérie de la plaque 75, tandis que l'autre extrémité de ce tuyau est reliée à l'autre raccord coudé 186 qui se trouve dans le bloc voisin contigu 60 comme, on le voit sur la fig. 12. 



  Le mode de' construction de tous les blocs est identique et l'eau traversant un bloc, par exemple le bloc de droite sur la fig. 12, et qui sort par le raccord 184 et la canalisation fixe 185, retourne en conséquence en passant à travers le bloc con- tigu (c'est-à-dire le bloc de gauche comme on le voit sur la fig. 12) à l'autre raccord 190 qui est relié par un tronçon de tuyau flexible de retour 191 à l'un des raccords 192 de la se- conde série de raccords coudés 192 (fig. 15) prévus sur la tête du distributeur.

   Les raccords coudés 192 sont vissés dans le tambour 150 sur le côté gauche de la cloison 151 et, par consé- quent, sont reliés à la chambre   152: De   cette façon, le liquide qui revient des blocs de moulage est renvoyé dans l'intervalle qui existe entre le conduit 154 et le conduit 144 jusqu'au joint orientable 160, où il est déversé dans le réservoir 170 par la canalisation   162.   



   Le fonctionnement conjugué des chaînes de blocs de 

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 moulage et des distributeurs décrits ci-dessus est le suivant: lorsque le   moteur '112   (voir fig. 13) est excité, les roues den- tées motrices 95 et 95' des blocs de moulage tournent en sens inverse, en entraînant la rotation des roues d'entraînement supérieure et inférieure 61 (fig. 5) en sens opposé, de sorte que les chaînes 63 et 64 supérieure et inférieure tournent éga- lement en sens opposé autour des axes géométriques de leurs plaques latérales de support correspondantes 75. La chaîne su- périeure 63 des blocs de moulage tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre lorsqu'on regarde la fig. 5, tandis que la chaîne inférieure 64 des blocs de moulage tourne à la même vites'se dans le sens des aiguilles d'une montre. 



   Ainsi, un moule qui se déplace à une vitesse constante (vers la droite de,la fig. 5) est délimité entre les blocs de moulage situés sur le brin inférieur' de la chaîne supérieure 63 et sur le brin supérieur de la chaîne inférieure 64. 



   Lorsque les chaînes sans fin des blocs de moulage      tournent; les têtes des .distributeurs 134 et 135 (voir fige 3) sont entraînées en synchronisme avec elles par l'arbre 123 qui est relié d'une manière positive au mécanisme   d'entraînement   des chaînes de blocs de moulage. 



   ' 
Comme on l'a décrit   ci-dessus,   la roue dentée d'en- trainement   131   (fig. 14), grâce à laquelle la rotation du dis- tributeur supérieur est assurée, tourne en sens opposé au sens de rotation de la roue d'entraînement 134   à   l'aide de laquelle le distributeur inférieur 135 est entraîné en rotation. La di- mension de ces roues dentées d'entraînement (et des   autres'rouew   dentées d'entraînement du dispositif d'entraînement du distri- buteur) est choisie de telle sorte,que chacun des distributeurs fasse exactement une révolution complète des chaînes de blocs de moulage autour de leurs axes géométriques respectifs.

   Ainsi le distributeur supérieur 134 (voir fig. 2 et 3) qui est relié par une série de tuyaux souples 175 et 191 à la chaîne supé- rieure 63 de blocs de moulage   tourne.dans le   même sens que (et sensiblement en synchronisme avec) la chaîne en question, tan- 

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 dis que le distributeur inférieur 135 tourne dans le même sens que (et sensiblement en synchronisme avec) la chaine 64 infé- rieure de blocs de moulage, à laquelle il est relié par la sé- rie inférieure de tuyaux souples 175 et 191. Les distributeurs sont placés de telle sorte que leurs axes de rotation se trou- vent respectivement sur les prolongements des axes de révolu- tion des chaînes 63 et 64.

   Lorsque les chaînes de blocs de mou- lage tournent, les distributeurs d'agent de refroidissement tournent avec elles en permettant aux tuyaux flexibles d'agent de refroidissement 175 et 191 d'être supportés d'une manière continue autour des blocs de moulage auxquels ils sont reliés. 



  De cette manière, on laisse s'écouler des distributeurs 134 et 135 à travers les blocs de moulage des chaînes correspondantes 63 et 64 et de nouveau en arrière vers les distributeurs cor- respondants un jet   continu   d'agent de refroidissement, sans que les tuyaux souples ne s'enchevêtrent les uns avec les au- tres ou qu'ils ne gênent mutuellement d'une façon quelconque la rotation des chaînes de blocs de moulage. 



   1 
Un facteur important que l'on doit mettre en évidence à ce point réside dans le fait que chaque paire de blocs de moulage réunies entre elles par-la section 185 en forme d'U est reliée à sa tête de distributeur associée 134 ou 135, de sorte que l'eau circule tout d'abord à travers le bloc arrière de la paire puis revient à la tête de distributeur par le bloc avant de cette paire. L'avantage de cette organisation est que l'on obtient sur le bloc de moulage qui est rencontré par le métal en fusion sortant du bec de coulée, une température for- tement uniforme indépendamment du fait qu'il s'agit du bloc avant ou arrière d'une paire interconnectée.

   Cela est dû au fait qu'au moment où le bloc avant se déplace pour occuper une position dans laquelle il reçoit le-métal fondu en provenance du bec de coulée, l'eau qui circule à travers les conduits 66 se trouve à la même température que l'eau qui pénètre dans le bloc arrière, car ce dernier n'a pas encore été réchauffé par le métal chaud. Ainsi, si la température de l'eau qui pénètre 

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 dans le bloc arrière est égale à 1595'Ce elle est toujours à   15,5 C   lorsqu'elle pénètre dans le bloc avant (dont les cavi- tés sont alors remplies de métal en fusion) lors de son trajet de retour au distributeur.

   Lorsque le bloc arrière de la paire précitée se déplace pour occuper une position dans laquelle il reçoit le métal en fusion, il est bien entendu toujours à la température de   15,5 0   et il résulte clairement de ce qui pré- cède que les parois de la cavité de moulage sont toujours à une température relativement uniforme au moment où elles sont en contact avec le métal en fusion. Le maintien de température uniforme dans le bloc de moulage est important, car la struc- ture du grain et les autres caractéristiques physiques du mé- tal sont grandement influencées par la vitesse à laquelle le métal est refroidi brusquement. Ainsi, une différence de tem- pérature entre des blocs voisins entraînerait des variations indésirables des dimensions de grain et de structure sur la longueur de la barre.

   L'importance du maintien d'une tempéra- ture absolument uniforme dans le bloc de moulage diminue après que le métal a été refroidi initialement et toute différence de température légère entre les-blocs arrière et avant lorsque les blocs de moulage continuent leur cheminement à travers la machine ne semble pas avoir un effet nuisible sur la barre coulée par la machine. 



   Les becs de coulée 36 à l'aide desquels   le métal   en fusion est introduit dans l'assemblage de moules mobiles sont représentés en détail sur les fig. 9, 10 et 11 et chacun d'eux comprend une masse 195 en deux pièces pourvue d'un alésage.cen- tral et réalisée en un produit réfractaire isolant enfermé à l'intérieur d'un compartiment en acier 196 de forme rectangu- laire analogue à une boite. Un embout ou une tête 197 en pro- duit isolant réfractaire sort d'une extrémité de la boite 196 ; cet embout a une forme telle qu'il s'ajuste étroitement à l'in- térieur du contour de la section transversale de la cavité du moule, mais il ménage sur toutes   les.faces   un jeu de nature à permettre le déplacement libre-des blocs de moulage à travers 

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 lui.

   La longueur du bec de coulée est déterminée par la posi- tion de l'extrémité de l'embout 197 à l'intérieur de la cavité du moule. Afin d'éviter que le métal en fusion ne s'échappe à travers l'intervalle qui existe entre les blocs adjacents lorsque ces derniers arrivent ensemble après être passés au- tour des roues d'entraînement 62, il est nécessaire que l'em- bout 197 pénètre dans la cavité du moule jusqu'en un point dont la distance ne soit pas inférieure à une largeur de bloc au- delà de l'axe des roues d'entraînement 62.      



   Le boîtier 196 comporte des plaques latérales 198 aux- quelles sont fixées des plaques supérieure et inférieure 199 et 200 à l'aide de vis à tête noyée 201. La plaque supérieure 199 est   un peu   plus courte que la plaque inférieure 200 et, sur les faces internes des parties extrêmes exposées des pla- ques latérales ou joues 198 sont pratiquées des encoches 202 qui se prolongent verticalement et-qui reçoivent des languet- tes 203 faisant saillie latéralement à partir des côtés oppo- sés ,de l'embout 197 à la base de ces derniers. L'embout 197 est ainsi rendu solidaire des joues du bottier par un assem- blage par languette et rainure et ii est introduit d'une ma- nière convenable dans ce boîtier ou enlevé de ce dernier grâce à un simple glissement de l'extrémité arrière de cet embout à ' l'intérieur des encoches ouvertes 202.

   Des portées métalliques 204 sont fixées à l'aide de vis à l'extérieur des joues laté- rales 198 à leurs extrémités extrêmes et elles sont profilées de manière à   s'engager.à,   l'intérieur des côtés de la cavité du moule. Les portées 204 réalisent un appui ferme au   bord .ex-   trême extérieur de l'embout 197 et elles protègent ce dernier contre une abrasion excessive ou une rupture dans le cas où les becs de coulée seraient légèrement décentrés à l'intérieur de la cavité du moule. 



   A l'extrémité arrière du bottier 196, les plaques su- périeure, inférieure et latérales sont pourvues d'encoches verticales 205 qui sont réalisées de manière à recevoir des clavettes 206 qui pénètrent dans les encoches prévues dans les 

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 faces internes de deux blocs 210 écartés latéralement. Ces blocs 210 sont soudés ou fixés d'une autre manière à la partie supérieure de la cornière 53 et ils sont écartés l'un de l'au- tre juste assez pour   recevoir''entre   eux l'extrémité arrière du bottier. Lorsque le boîtier est ainsi claveté sur les blocs 210, le bec de coulée est solidement maintenu en place et on peut serrer fortement la botte 35 contre les extrémités arriè- re des becs de coulée, comme on l'a décrit antérieurement. 



   Le corps réfractaire 195 du bec de coulée est réalisé de préférence en deux pièces pour la commodité de l'enlèvement du bouchon solide de métal qui se solidifie dans les conduits 211 chaque fois que la machine s'arrête. Les passages 211 s'é- tendent longitudinalement à travers le corps 195 d'une extré- mité à l'autre et on peut les percer comme représenté sur la fig. 10, ou les conformer de toute autre manière appropriée. 



  L'extrémité arrière du corps 195 fait légèrement saillie au- delà de l'extrémité du compartiment métallique 196 et elle se termine par un carré parfait dont la face plane 212 vient bu- ter contre le côté externe de la boite 35, les passages 211 étant en coïncidence avec les ouvertures 213 (fig. 5) prévues dans cette botte, passages à travers lesquels le métal en fu- sion s'écoule de la botte pour pénétrer dans le bec de coulée. 



   L'extrémité extérieure extrême de l'embout 196 est de préférence conformée comme représenté sur la fig. 11, avec une face centrale 214 perpendiculaire à l'axe du bec de coulée et deux faces légèrement concaves 215 orientées vers l'extérieur et repliées en arrière d'un angle d'environ 35  par rapport à la face 214. On a pratiqué dans l'embout trois passages 216 divergeant vers l'extérieur. L'un de ces passages conduit à chacune des trois faces angulairement correspondantes. La con- formation de cet embout a pour but de favoriser la congélation du métal sur les côtés du moule en premier lieu, de telle sor- te que la cavité de retrait qui tend à se former dans la barre coulée lorsque le métal se solidifie et se refroidit puisse être alimentée et remplie de métal en fusion provenant du pas- 

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 sage central-216.

   Les blocs de moules refroidis par l'eau re- froidissent brutalement le métal assez rapidement pour que la solidification du--métal en fusion se produise presque-instan- tanément et que les barres soient probablement pleines sur toute leur longueur, bien qu'elles puissent présenter un ca- ractère un peu spongieux à une très courte distance de la poin- te de la barrè.

   La solidification progressive des barres de- puis les faces latérales jusqu'à l'axe de la barre, solidifi- cation que l'on obtient avec la barre que l'on vient de décri- re, permet au métal liquide qui sort du passage médian de rem- plir totalement la retassure qui, sans cela, pourrait se for- mer, jusqu'à ce que l'axe de la barre se solidifie finalement ; il en résulte que les barres obtenues à l'aide de la machine objet de l'invention sont saines et entièrement dépourvues de porosités ou de criques. 



   Une caractéristique très importante de la présente in- vention réside dans la façon suivant laquelle l'embout 197 agit pour obturer l'extrémité arrière de la cavité arrière de mou- lage en vue d'éviter la fuite ou la perte du métal en fusion. 



   Comme on l'a mentionné antérieurement, l'embout 197 a une forme telle qu'il suive étroitement le contour de la section trans- versale de la cavité de moulage et un jeu est prévu sur tous ses côtés afin de permettre le libre déplacement des blocs de moulage au-delà de l'embout. L'importance de ce jeu peut être de quelques centièmes de millimètre à 39/100 mm ou davantage et le métal en fusion fortement liquide qui a une hauteur égale à plusieurs fois 25 mm 4 dans la boite 35 a tendance à s'écou- ler dans cette dernière.

   Toutefois, les blocs de moulage froids dissipent si rapidement la chaleur du métal en fusion à l'angle du raccord de l'embout avec le bloc que le métal se trouve re- froidi locàlement et devient visqueux ou en quelque sorte bour- beux avec une mince pellicule sur sa surface, pellicule qui empêche la pénétration du métal dans l'interstice ou intervalle qui existe entre l'embout 197 et les blocs de moulage.. 



   Lorsque les blocs de moulage se déplacent en s'écar- 

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 tant de l'embout, la pellicule se brise et le métal liquide s'écoulé en arrière pour pénétrer dans l'angle où il est de nouveau refroidi¯et où une autre pellicule se forme sur la surface. Ce processus se répète avec une grande rapidité pen- dant tout le temps où la machine est en service, en produi- sant sur les barres une surface faiblement ondulée ;   chaqueondulation a une largeur de 0 mm 396 à 0 mm 793.

   Ainsi, la   combinaison des blocs de moulage froids et d'un bec de coulée d'alimentation dont l'embout ou la buse épouse étroitement de tous côtés le contour de la section transversale de la cavité du moule, sans cependant être en contact réel avec elle, don- ne une organisation dans laquelle des jeux notables sont pré- vus entré les pièces animées d'un mouvement relatif, de telle sorte que l'on empêche une usure excessive de l'embout ou de la buse, ainsi que l'abrasion des blocs de moulage, tout en obtenant en même temps une étanchéité qui empêche le métal fondu de s'écouler dans les jeux-précités. 



   Lorsqu'elles quittent la machine de son côté sortie, les barres métalliques sont guidées latéralement dans des rouleaux serreurs 26 entre des 'rouleaux extérieurs 220 et des rouleaux internes 221 disposés en tandem (voir fig. 4), qui sont supportés de manière à tourner sur une tablette horizon- tale 222 qui fait saillie latéralement à partir de l'ossature de soutien 80. Les rouleaux serreurs 26 comprennent un rou- leau supérieur   223'et   un rouleau inférieur 224 qui s'étendent transversalement par rapport à la direction du déplacement des barres moulées et qui sont supportés de manière à pouvoir tourner à leurs extrémités dans des paliers 225.

   Les paliers 225 peuvent se déplacer verticalement entre des paires de montants de guidage 226 écartés latéralement et montés sur une plate-forme horizontale   23.0-faisant   saillie latéralement à partir du côté de la   structure 80,   les extrémités supérieu- res de chaque paire de montants-guides étant réunies entre elles par une pièce 231 qui forme pont. Des   boulons   allongés 232   montent' à   travers la plate-forme 230. les montants de 

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 guidage 226 et la pièce 231 pour fixer les éléments de bâti latéraux dans une.structure rigide.

   On visse vers le bas une vis de réglage 233-à travers la pièce 231 et elle vient porter contre la surface supérieure du bloc de palier 225 afin de ré- gler   l'intervalle   entre les axes des rouleaux 223 et 224. Le rouleau inférieur 224 est relié à son extrémité arrière à l'ar- bre 115 de'la roue dentée d'entraînement (fig. 13) et il est entraîné par ce moyen dans le sens des aiguilles d'une montre   lorsqu'on regarde sur la fig. 5 ; rouleau supérieur 223 est   entraîné par le rouleau inférieur en sens opposé et à la même vitesse par une paire de pignons en prise (non représentés) qui sont enfermés à l'intérieur d'un carter 234 (voir Fig. 3 et 4). 



   Gomme on le voit mieux sur les fig. 3 et 5, les deux rouleaux 223 et 224 sont refroidis par de l'eau, et comportent à cet effet des alésages cylindriques 235 (voir fig. 5) à tra- vers lesquels on fait passer un conduit 236 d'une diamètre ex- térieur un peu plus faible. On a emmanché ou monté sur les pro- longements des tourillons des rouleaux ou des cylindres et des canalisations 236 au-delà du carter 234 des raccords orientables 240 qui envoient de l'eau dans le conduit intérieur 236 et qui assurent l'évacuation de l'eau hors de l'espace qui existe en- tre le conduit et les parois de l'alésage 235. Les côtés in- ternes des raccords 240 sont reliés aux canalisations 241 qui sont réunies entre elles et branchées au conduit principal d'eau 171.

   Le côté sortie des raccords est branché sur un conduit 242 (voir fig. 1 et 3) qui renvoie l'eau usagée au réservoir 170. 



   Les rouleaux ou les cylindres 223 et 224 remplissent deux fonctions importantes : en premier lieu, ils sont entrai- nés à une vitesse soigneusement calculée pour régler la vites- se des barres sur la vitesse linéaire des chaînes 63, 64 de ma- nière qu'elle soit inférieure à la vitesse linéaire de contrac- tion thermique des barres coulées, contraction qui intervient entre le.point de la machine où. le métal se solidifie.. et le point de contact des cylindres 223, 224;' en second lieu, ils poussent les barres métalliques dans le four de conservation 30, 

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 grâce à quoi-ils spulagent les chaînes 63, 64 de cette charge relativement lourde. La fonction désignée en premier lieu est importante, à cause de la faible résistance à la traction de la plupart, des métaux à des températures voisines de leur point de fusion.

   L'aluminium par exemple est cassant à chaud d'une manière caractéristique à des températures juste inférieures à son point de fusion et, dans la bande de températures à l'in- térieur   de.laquelle   il est cassant à chaud, la résistance à la traction du métal est sensiblement nulle. Le refroidissement rapide du métal dans la machine à mouler détermine un nombre très considérable de criques ou de retassures dans la barre et si la barre a la possibilité de quitter les blocs de moulage à la même vitesse que'la vitesse de déplacement linéaire des chaînes 63, 64,les fissures longitudinales de la barre à l'in- térieur des cavités de moulage de la machine déterminent la rupture de la barre en deux pièces ou au moins sa fissuration dans sa zone faible cassant à chaud.

   Les rouleaux ou cylindres serreurs 223,   224, retiennent   la barre de telle sorte que le retrait est absorbé et que la vitesse de sortie de la barre hors de la machine est un peu inférieure à la vitesse linéaire de déplacement des chaînes 63, 64. On obtient la vitesse péri- phérique convenable des rouleaux serreurs en proportionnant les roues d'entraînement 114 et 116 de telle sorte qu'on obtienne une vitesse de rotation correcte pour les diamètres des cylin- dres 223 et 224. 



   La fonction mentionnée en second lieu est importante lorsqu'on doit pousser dans le four des barres longues. En pa- reil cas, le travail nécessaire pour surmonter le frottement de la barre qui glisse sur ses supports à l'intérieur du four peut dépasser l'effort de poussée de la machine à mouler, car cette machine dispose seulemnt du frottement des blocs de mou- lage sur les barres pour   entraîner ces   dernières et, dans ce cas, les blocs de moulage patinent simplement le long des bar- rets. Les cylindres pinceurs 223,224 peuvent être appliqués par serrage contre les barres à l'aide   de, la   vis de réglage 233 

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 afin d'assurer un serrage à frottement énergique. 



   Lorsque les barres-quittent les cylindres pinceurs, elles sont prises sur leur bord extérieur par deux cylindres de guidage 250 (voir fig. 3 et 4) qui sont supportés sur une plate-forme étroite 251 qui fait saillie latéralement vers l'extérieur à partir de la structure 80 à son extrémité la plus éloignée. 



   'Au-delà de ces   cylindres,   de guidage 250, les barres passent à travers la cisaille mobile 28 où elles se trouvent automatiquement tronçonnées à des longueurs prédéterminées tout en continuant à se déplacer. La cisaille'mobile (que l'on voit plus clairement sur les fig. 3   et¯16)   est constituée es- sentiellement par un ciseau   commandé     hydrauliquement   et est montée sur un support susceptible de se déplacer librement et pouvant se mouvoir avec les barres pendant que ces dernières sont attaquées par,les lames coupantes. Le chariot du méca- nisme de coupe comprend deux joues 252 qui sont boulonnées à leurs extrémités inférieures à des bossages prévus sur les côtés opposés d'un cylindre vertical' 253.

   Au voisinage de leurs extrémités supérieures, les joues 252 sont boulonnées à une barre   ransversale   254' et   une/lame   de coupe fixe 255, dont le bord de'coupe'est désigné parle nombre de référence 256, est boulonnée à la 'face inférieure de la barre transversale préci- tée. Deux roues 260 qui'tournent sur des rails tubulaires 261 écartés latéralement l'un de   1''autre   sont montées de manière à pouvoir tourner sur- le côté externe de chacune des joues. 



  252 sur les bords avant et arrière de ces joues. Les rails      tubulaires 261 sont supportés à leurs -extrémités sur des mon- tants 262 , et ils sont de préférence très légèrement inclinés vers'le bas en direction de la machine à mouler, de telle sor- te que le chariot tende toujours   à revenir   sous l'effet de la gravité vers l'extrémité du chemin de roulement qui est adja- cent à l'unité 26 du cylindre pinceur. 



   Un piston 263 est disposé'de manière à pouvoir cou- lisser à l'intérieur du cylindre 253 et une plaque 264 est 

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 est fixée   à-l'extrémité   supérieur de ce piston mobile. Une barre 265 qui s'étend transversalement est soudée au-dessus de la plaque   264 et   une lame de coupe mobile 266 dont le bord coupant est désigné par le nombre de référence 267 est bou- lonnée à la surface supérieure de la barre 265.

   Cette dernière ainsi que la lame de coupe 266 sont saisies à leurs extrémités par une paire de guides parallèles 270 écartés l'un de l'autre    qui sont soudés aux joues 252 ; guides maintiennent la lame   de coupe mobile précitée sur une course verticale, de telle sorte que le bord coupant 267 passe devant le bord de coupe fixe 256 en produisant un effet de cisaillement. 



   ,Au cours de l'opération de cisaillement, les barres sont fermement serrées contre la face inférieure de la lame de coupe fixe 255 à l'aide d'une plaque de serrage 271 qui est supportée de manière à pouvoir coulisser sur trois tiges de guidage 272 écartées latéralement et vissées dans la plaque 264; une seule de ces tiges de guidage est visible sur la fig. 



  16. La plaque 271 est appliquée vers le haut contre les têtes 274 aux extrémités supérieures des tiges 272 par des ressorts 273 et, dans cette position limite.supérieure, la surface su- périeure de la plaque vient affleurer la surface supérieure de la lame de coupe mobile 266. Les trois tiges de guidage 272 sont placées de telle sorte que les deux barres passent   entre elles ; tige centrale se trouve alors entre les bar-   res, les tiges extrêmes étant disposées sur les côtés exté- rieurs de celle-ci. On a pratiqué dans la surface inférieure de la lame de coupe fixe 255 des évidements 275 destinés à recevoir les têtes 274 lorsque le piston se trouve au sommet de sa course. 



   On envoie du liquide sous. pression sur le fond du cylindre 253 par l'intermédiaire d'un tuyau flexible 276 qui est relié à une pompe hydraulique (non représentée). Le flui- de ou le liquide est évacué dans le cylindre lorsque l'inter- rupteur de limitation (non représenté) disposé à l'extrémité éloignée du four 30 est attaqué et ferme par les extrémités 

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 des barres métalliques qui sont envoyées dans le four.

   La fermeture de cet-'interrupteur commande un robinet de dériva- tion actionné par un-solénoïde et 'prévu sur la pompe   hydrau-     lique,   ce qui oblige le liquide en provenance de la pompe à passer dans le cylindre par l'intermédiaire du tuyau souple 276, et lersque la pression hydraulique monte à l'intérieur du cylindre, le piston 263 se déplace vers le haut en   entraî-   nant avec. lui. la plaque de serrage 271 et la lame de coupe 266. Lorsque les barres métalliques sont attaquées par la plaque 271 et serrées contre la lame de coupe 255, et lorsque le bord'267 commence à mordre dans le métal, le chariot est entraîné le long dès-rails 261 avec les barres métalliques. 



  Le cisaillement est réalisé habituellement pendant une seconde ou deux et la surface supérieure de l'une des barres tronçon- nées vient alors,attaquer et enfoncer un plongeur 280 qui fait saillie vers le bas à travers''un orifice-pratiqué dans une barre transversale 254 à   partir-d'un   interrupteur 281 monté sur la surface supérieure de la barre transversale.      



  L'interrupteur 281 est un interrupteur normalement fermé qui est branché en série dans le circuit du solénoïde de la valve de dérivation, et il s'ouvre lorsque le plongeur 280 s'enfon- ce en'ramenant ainsi la valve de dérivation à   sa.. position   initiale et en laissant s'échapper le liquide dans le fond du cylindre. L'interrupteur 281 est protégé contre tolite dété- rioration par un écran 271 dont les joues extrêmes   218'sont   boulonnées aux joues 252 du chariot. Lorsque le piston 263 descend jusqu'au fond du cylindre, les barres sont   libéréeà   et le chariot est libre de rouler en arrière   jusqu'à,   sa posi- tion initiale. 



   Le four de conservation,--30 ne fait pas partie de la présente invention et on l'a simplement représenté sur le dessin annexé à titre d'exemple. En conséquence, la descrip-   tion du four n'a pas été jugée nécessaire ; a simplement   mentionné le fait que les barres sont envoyées dans le four par l'intermédiaire d'une ouverture évasée 282 (voir   fig.     1).   

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  Les canaux 65-65' de la cavité constituant le moule sont   main,tenus   propres'et légèrement huilés sur chaque circuit de la chaîne à l'aide de tampons de graissage 285 et 286 (fig. 2 et 3) prévus sur le sommet de la machine. Ces tampons sont de préférence en feutre et ils sont fixés à des supports   métalli*   ques 290 qui sont supportés de manière à pouvoir s'orienter      par rapport à des tiges transversales 291 qui sont attachées au sommet'de la structure 80. Des ressorts de torsion 292 maintiennent les tampons appliqués contre les surfaces des blocs de moulage. 



   Le fonctionnement de la machine à mouler objet de l'invention résulte clairement de la description qui précède. 



    Lorsqu'on'fait   démarrer la machine pour la première fois, on découvre les ouvertures 213 prévues dans la botte 355 et à travers lesquelles le métal en fusion s'écoule dans les becs de coulée 36, puis on ouvre;le four. On laisse le métal en fusion remplir les chambres 42 et-43 et venir déborder sur un créneau 283 pratiqué dans le côté de la botte ,pour descen- dre dans des moules de gueuse par   l'intermédiaire d'une   gou- lotte 284 jusqu'à ce que les conduits 34 et la boite 35 aien été entièrement chauffés et que la'température du métal dans la botte soit correcte pour la coulée. On découvre ensuite les passages 213 et on laisse le métal s'écouler à travers les becs de coulée 36 dans les cavités de moulage.

   Les cavi- tés de moulage sont habituellement bouchées à l'aide   d'un.   bloc, de manière à empêcher le métal de s'écouler le long de la cavité du moule jusqu'à ce que ce dernier ait été rempli. 



  Ces blocs sont entraînés à travers la machine sur les   extré:..   mités avant des barres et ils sont projetés à l'extérieur lorsque les barres sont expulsées hors de la machine au côté sortie de cette dernière. Bien   que :..:::- la   vitesse de fonctionne- ment de la machine dépende d'uncertain nombre de variables, on a constaté que l'on réalise le fonctionnement le plus sa- tisfaisant pour des   alliages d'aluminium   avec une vitesse de chaîne   égale à.   environ 1,52 m à la minute.

   Lorsqu'on doit 

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 arrêter la machine, on bouche le trou de coulée 33 du four et lorsque les chambres 42 et 43 ont été vidées, on chasse les ' clavettes 206 en libérant les becs de coulée 36 de telle sor- te qu'ils-puissent   cheminer à   travers la machine avec les barres   alors solidifiées.   Les embouts 197 sont. habituellement détruits au cours du procédé, mais ils ne sont pas coûteux et on   les.considère   comme tels. 



   Il est bien entendu que'la forme de réalisation préférée de l'invention décrite ci-avant en détail et avec référence aux dessins annexés, l'a été à titre simplement indicatif, et que; sans.départir à l'esprit de l'invention, maintes modifications pourraient être apportées, pourvu qu'elles ne soient pas en contradiction avec l'une ou l'au- tre des revendications subséquentes. 



   REVENDICATIONS 
1./ Dispositif pour couler ou mouler de façon continue, ca- ractérisé en ce   qu'il   comporte au moins une chaîne sans fin constituée de blocs de 'moulage articulés, disposés côte à côte et pourvus de passages! pour la circulation d'un   -agent   =de refroidissement ou passages de refroidis- sement, un moyen pour faire tourna 'ladite chatne selon . un trajet qui ne soit pas   circulaire, un   distributeur rotatif d'agent   -de   refroidissement, des accouplements fle- xibles reliant le-dit distributeur aux passages de refroi- dissement desdits blocs et un organe pour actionner ledit -distributeur en rotation et en synchronisme avec ladite ' chaîne sans fin.

Claims (1)

  1. 2. Dispositif selon -la revendication l, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens.:-reliant alternativement les passages de refroidissement d'un bloc de moulage sur deux ou attenant aux passages correspondants du bloc.immédia- tement contigu ou intermédiaire.
    3./ Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le distributeur rotatif d'agent de refroidissement comporte pour ce dernier une chambre d'admission et une <Desc/Clms Page number 31> chambre de sortie, des accouplements flexibles reliant la chambre d'admission aux passages de refroidissement des blocs alternants et la chambre de sortie aux passa- ges de refroidissement des blocs intermédiaires.
    4. / Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que là chaîne sans fin constituée de blocs de moulage forme' un moule mobile disposé de manière à recevoir une coulée de métal en fusion à l'une de ses extrémités, et que des conduits relient les passages de refroidissement de paires adjacentes de blocs, un conduit réunissant à une source d'agent de refroidissement la dernière desdi- tes paires venant en contact avec le métal en fusion pendant chaque.révolution de la chaîne, de façon que, pendant chaque révolution de la chaîne, l'agent de re- froidissement circule tout d'abord dans les blocs de chaque paire qui sont les derniers à venir en contact avec le métal en fusion et passe ensuite dans les blocs de chaque paire qui' sont les premiers à venir en contact avec ce dernier.
    5./ Dispositif pour couler de façon continue du métal sous forme de barres selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte une paire de chaînes sans fin de blocs de moulage pourvus intérieurement de passages de refroidissement, articulés l'un à l'autre et coopérant pour former une cavité de moulage rectiligne et de sec- tion transversale uniforme, des moyens pour entraîner lesdites chaînes, de sorte que les blocs, coopérant en- tre eux pour former ladite cavité de moulage, se dépla- cent à la même vitesse et dans le même sens, une source d'agent de refroidissemnt sous pression une paire de têtes rotatives de distributeur de l'agent de refroidis- sement, reliées à ladite source et mues dans le même sens que leur chaîne respective et en synchronisme avec celle- ci,
    de façon que chacune desdites têtes effectue une ré- volution pour chaque circuit complet de la chaîne respec.- <Desc/Clms Page number 32> tive, et des conduits reliant chacune desdites têtes aux passages de refroidissement des blocs de moulage de sa chaîne respective.
    6./ Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que chacun des blocs de moulage comporte à sa face extérieure un canal de façon que par la coopération desdits blocs, les canaux forment une cavité de moulage continue et de section transversale uniforme.
    7./ Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les blocs de moulage comportent intérieurement plusieurs passages de refroidissement très voisins du fond du canal précite, une paire de conduits collecteurs réunissant en- tre eux les passages de refroidissement à chaque extrémi- té, un moyen étant prévu pour envoyer l'agent de refroi- dissement à l'un desdits conduits collecteurs et pour le soutirer de l'autre.
    8. /,Dispositif selon les revendications 6 et 7, caractérisé en ce qu'une nervure de renforcement massive s'étend de- puis la face du bloc de moulage se trouvant à l'opposé de celle dans laquelle est ménagé le canal susdit de moulage, ladite nervure étant maintenue à une température relative- ment constante par l'agent de refroidissement se trouvant dans les passages de refroidissement précités, la masse de ladite nervure étant sensiblement plus grande que celle du métal compris entre lesdits passages de refroidissement et le fond dudit canal de moulage,
    et ladite.nervure ayant pour objet d'offrir une résistance à la tendance du bloc de moulage de se courber vers l'extérieur lorsque le mé- tal compris entre lesdits passages de refroidissement et le fond dudit canal de moulage est chauffé et dilaté par la présence du métal en fusion déversé dans la cavité de moulage.
    9./ Dispositif selon les revendications 4 à 8, caractérisé en ce que le distributeur d'agent de refroidissement comporte une tête creuse, rotative, associée à chacune des chaînes <Desc/Clms Page number 33> sans fin, et présentant au moins un passage d'entrée et au moins un passage de sortie, lesdites têtes étant re- liées à des conduits de refroidissement pour envoyer l'a- gent de refroidissement -dans le passage d'entrée et pour évacuer celui-ci du passage de sortie, et plusieurs tubes flexibles pour l'agent de refroidissement reliant le pas- sage d'entrée de chacune desdites têtes à l'entrée des passages de refroidissement de la chaîne associée.
    10. / Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les passages d'entrée et de sortie sont formés par des chambres distinctes séparées par une cloison intérieure à la tête du distributeur.
    11./ Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les passages d'entrée et de sortie sont constitués par des embouts tubulaires solidaires de la tête du distributeur.
    12. / Dispositif selon les revendications précédentes caractéri- sé en ce qu'il comporte des organes moteurs pour entraîner les chaînes sans -fin dans des sens opposés et pour faire mouvoir chacune des têtes du, distributeur dans le même sens et à la même vitesse de rotation que la chaîne qui leur est associée.
    13. / Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte un bec de coulée pour l'introduction du métal en fusion dans la cavité de moulage, ledit bec fai- sant saillie dans cette dernière à une de ses extrémités et présentant au moins une extrémité en forme d'embout ou de buse, de même section transversale verticale que la cavité de moulage, monté à l'intérieur de la cavité de moulage avec un ajustage serré et comportant seulement un degré limité de jeu sur tous ses côtés par rapport au bloc de moulage précité,.le bec de moulage agissant ainsi comme un bouchon à l'une des extrémités de la cavité de moulage afin d'empêcher la fuite du métal en fusion hors de cette dernière.
    14. Dispositif pour couler defaçon continue un métal en fu- <Desc/Clms Page number 34> sion sous forme de barres, comportant essentiellement les caractéristiques reprises dans les revendications précé- dentes, considérées isolément ou selon leurs diverses combinaisons possibles.
    15./ Dispositif pour couler ou mouler de fagon continue un mé- tal en fusion sous forme de barres, en substance tel que décrit ci-avant et représenté schématiquement aux dessins annexés.
    16. / Procédé de moulage continu d'un métal sous forme de bar- res, caractérisé en ce qu'on introduit du métal en fusion du côté d'entrée d'une cavité de moulage horizontale en déplacement, on refroidit rapidement le métal de manière à le solidifier sous forme de barres métalliques à grain fin, puis on saisit la barre au-delà du côté de sortie de la cavité de moulage et on l'entraîne d'une manière posi- tive à une vitesse linéaire prédéterminée correspondant sensiblement à'la vitesse à laquelle ladite cavité se dé- place, moins la vitesse linéaire de contraction thermique de la barre de coulée entre son point de solidification et le point où elle est entraînée, ainsi, la barre est retenue dans la cavité,
    dans une mesure telle que le mé- tal se trouvant dans la zone cassante à chaud soit main- tenu sensiblement sans tension et, par ce moyen, ladite barre est propulsée au-delà du côté de sortie de la cavité de moulage indépendamment du contact avec frottement exis- tant entre la barre et les surfaces de la cavité de mou- lage précitée.
    17. Procédé de moulage continu d'un métal sous forme de barres, en substance tel que décrit ci-avant.
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